Quand le boulot nous tombe pendant le repos ! [PV Ayane Geko]

En rentrant un soir chez lui, Mach se retrouva avec un message sur son répondeur. L'homme l'écouta, et l'individu, il ne sut dire si cela était un homme ou une femme à la voix, lui proposait un travail, et fixait un rendez vous dans un bar, que le mercenaire ne mémoriserait pas à long terme. Ce dernier parut surprit, car le numéro de téléphone de sa demeure n'était communiqué à personne, et ne figurait dans aucun annuaire existant. Enfin quand il parlait du fait qu'il n'était transmis à personne, s'était faux, mais, celui ci ne servait, en théorie pas au travail, juste à des échanges personnels. Comment cet individu avait il pu se le procurer donc ?

S'est avec cette intrigue en tête, que Mach décida tout de même à se rendre sur les lieux du rendez vous, sans même un indice pour reconnaître celui ou celle qui serait son interlocuteur pour lui transmettre le travail. Evidemment, Mach n'envisageait pas de l'accepter, ou du moins, il faudrait que le commanditaire soit convaincant. Non, son but était de voir si la proposition était vraie, et non un canular. Bien sur, il n'avait pas omit le fait que tout cela serait sans doute un piège, et s'est pour cela qu'il n'était pas sans armes non plus. Le mercenaire portait en effet, une dague, à la lame assez longue, et un pistolet dissimuler sous ses vêtements.

Oui, il était prêt à toutes éventualités et dans son métier, il valait mieux l'être, puisque le jeune homme n'avait pas fait des choses très catholiques, et s'était naturellement attiré beaucoup d'ennemis. Arrivant donc dans le bar, la nuit étant bien entendu tombée depuis une bonne heure, Mach constata que celui ci était assez bondé. Ce qui n'arrangeait pas ses affaires non plus. En effet, cela ferait beaucoup de témoins, victimes, à compter si les choses dégénéraient.

- Il a couvert ses arrières au moins !

Murmura le mercanires en avançant au milieu des tables, rejoignant l'une de celles les plus éloignées de la porte, et qui étaient dans le coin le plus sombre. Non, il n'y avait aucune instruction sur l'emplacement précis à prendre dans le bar, ce qui suggérait que son employeur potentiel savait déjà à quoi le mercenaire ressemblait. Lui avait donc choisi un endroit où il aurait une bonne vue sur la majorité de la salle, même si cela l'éloignait d'une sortie rapide éventuelle.

Il s'assit donc tranquillement sur la banquette, puisqu'étant dans un coin, le patron avait remplacé les simples chaises par des banquettes en cuir rouge pensant faire plus stylé. Mach s'en fichait bien, le confort ne l'intéressait pas, et il se contenta de faire signes à une serveuse, tout en oscultant la salle du regard, à la recherche de la personne pouvant être son commanditaire !

C'était un grand jour pour moi aujourd'hui, j'avais rendez-vous pour un travail de serveuse dans un bar des alentours. Je me disais que j'allais tout faire pour être prise et comme ça je pourrais enfin avoir mon propre appartement au lieu de coucher dehors comme une simple clocharde. Il fallait le dire, j'étais bien roulée et bien formée et même avec mon jean, mes courbes étaient parfaites. Et je me disais qu'avec un peu de maquillage et une tenue sexy, le patron allait me prendre directement. Franchement ne préférez-vous pas une belle et sexy demoiselle qui vous sert un verre ? Une serviette qui tombe par terre et hop elle se baisse en montrant ses jolies petites fesses ? Oh je sais que ça ne vous laisserait pas indifférent de voir cette scène.

Enfin, il était 18h et j'étais en route pour ce fameux bar où je devais me rendre, j'ai fais ce que j'avais dit, une tenue sexy et un peu de maquillage, et surtout des lentilles noires qui cacherait le rouge de mes yeux. Un léger maquillage, un coup de crayon noir, du far à paupières clair, du mascara noir et un joli rouge à lèvres rouge pour montrer les lèvres pulpeuses que j'avais. Quant à la tenue, j'avais fais un effort en ôtant mon jean, mon corset et mes bottes, en effet ce jour-là, je portais une mini jupe noire, des escarpins en guise de chaussures et un haut blanc assez moulant qui montrait mes formes généreuses. Tandis que mes cheveux étaient lâchés et lisses. Je me disais que j'allais faire fureur, et tous les hommes qui me regardaient quand je marchais en était la preuve.

J'étais arrivée au pub, j'ouvris la porte et j'entrais. Il n'y avait pas beaucoup de monde mais en même temps il n'était que 18h30. Je m'étais assise au comptoir, en demandant à l'un des serveurs d'aller chercher le patron. Le patron arriva à ma rencontre, et je le salua en me présentant sous le nom de "Ayane Gura". Mon nom était devenue célèbre depuis quelques temps, alors personne ne devait savoir qui j'étais. Après un bref entretien et un petit coup de charme, il me serra la main en me disant que j'avais le boulot, mais que j'étais en situation d'essai. J'étais contente et il me montra le vestiaire en me donnant un tablier que je retroussais au niveau de la taille. C'est ainsi que je commença mon job, en allant à la rencontre de clients et en prenant leur commande. Voilà que ça fait plus de deux heures que je travaillais toutes les personnes présentes étaient servies. Sauf un.

C'est alors que j'allais à sa rencontre, en prenant sa commande.

"Bonsoir chéri, qu'est-ce que j'vous sert ?"

J'attendais sa réponse, tout en le regardant de haut en bas, il faisait légèrement peur, il n'avait pas l'air de plaisanter. Mais je le trouvais mystérieux, et les hommes mystérieux, moi j'adore. Mystérieux et beau qu'il était, hmm. Un carnet de feuilles et un stylo en main, j'attendais une quelconque réponse de sa part avant d'y inscrire sur mon carnet.

Cela faisait déjà une bonne demi heure que Mach était dans le bar à attendre. Mais, cela n'était pas forcément qu'on vienne lui demander ce qu'il voulait boire. En effet, même si s'était le cas, ses préoccupations étaient tout autres, si bien que la lenteur du service ne lui importait que trop peu. Non, le mercenaire attendait son client, celui qui pouvait devenir éventuellement son employeur le temps d'une mission ou plus si l'homme s'avérait satisfait, et que Mach trouvait l'échange correct. Non, s'il suspectait le moindre danger, contre sa personne, que cela soit de la simple manipulation au piège pour l'éliminer, il ne fallait pas compter sur lui pour se laisser mener par le bout du nez.

Quoi qu'il en soit, le jeune homme commençait à trouver le temps long, se disant que l'appel sur sa ligne privée n'était qu'un traquenard qu'on lui tendait. Et pour cause, personne ne s'était encore pointée et présentée pour lui proposer le mystérieux travail. Et même s'il n'avait pas de sensation comme quoi on l'observer, il se doutait bien que cela était probablement le cas. Cherchait on à évaluer la patience de l'homme. Celui ci en avait pas mal, après tout cela est nécessaire quand on joue sur la discrétion pour accomplir ses missions, le plus souvent. Par contre, qu'on se fiche de lui de la sorte, il n'apréciait guère.

Mach se déplaça alors sur la banquette, pour se préparer à se lever, trouvant le retard du client de mauvais gout, et jugeant donc avoir suffisamment attendu. S'est à ce moment là qu'une serveuse l'interpella, assez famillièrement. Il ne s'en offusqua pas, sachant que dans ce genre d'endroit s'était sans doute une façon de s'amener de la clientèle fidèle, à cause de jolie femme, vous faisant passer pour important pour elle, alors que ce n'était pas le cas. Mach regarda donc la jeune femme souriante, même si l'endroit était sombre, et pouvait donner, sans doute accentué par le maquillage noir, ainsi que la majorité de la tenue, abstraction fait du tablier. En effet, hormis un haut blanc assez moulant et le rouge à lèvres rouge, le reste était transgressait la noirceur, enfin niveau couleur hein.

- Un Scotch !

Dit il en se rasseyant normalement, mais sur le bord de la banquette, toujours prêt au départ. Non, il ne s'était pas laissé convaincre par la serveuse, malgré des charmes évidents. Non, il n'était pas encore dans un état de sobriété dans lequel ce genre de "pièges" à couillon des propriétaires de bar, marchait sur lui. Par contre, se déshydrater avant de partir n'était pas une mauvaise idée, puisqu'il était là. En effet, au lieu de quitter un bar pour en rejoindre éventuellement un autre, ce qui vu l'heure était probablement ce qu'il aurait fait, autant en profiter. Par contre, il ne se détendit pas pour autant, conservant une attitude sérieuse en observant la salle, au cas où le commanditaire attendrait justement le moment où il baisserait sa garde pour agir.

- Et vous servez à manger le soir ?

Demanda calmement l'homme en reportant son regard sur la jeune femme avant qu'elle ne parte pour lui apporter sa commande. En effet, tant qu'il était là, autant se restaurer également si s'était possible. Après tout ce genre d'endroit fait aussi brasserie en journée pour profiter des salariés et accroître davantage son chiffre d'affaire en élargissant ses domaines d'activités.