Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

Bonjour et bienvenue.

Ce forum présente des œuvres littéraires au caractère explicite et/ou sensible.
Pour ces raisons, il s'adresse à un public averti et est déconseillé aux moins de 18 ans.

En consultant ce site, vous certifiez ne pas être choqué par la nature de son contenu et vous assumez l'entière responsabilité de votre navigation.

Vous acceptez également le traitement automatisé de données et mentions légales de notre hébergeur.

Pire que le Diable ? (avec Yukio Onoki)

Nos partenaires :

Planete Sonic Reose Hybride Yuri-Academia L'Empire d'Argos Astrya Hybride Industry Iles Mystérieuses THIRDS Petites indécences entre amis
Inscrivez-vous

Pere_Yves

Humain(e)

Pire que le Diable ? (avec Yukio Onoki)

lundi 12 août 2013, 00:06:35

Ca y est, j’ai pris mes marques, après un peu plus d’un an dans cette ville de Seikusu, que nul ne connaît en Europe. D’abord quelques mois pour transformer un endroit à l’abandon en une église apte à accueillir les bigotes frustrées voire accueillir de nouvelles conversions. Puis ce fut, et je ne sais quelle idée me prit alors, ma prise de fonction comme enseignant en théologie et civilisations anciennes au Lycé Mishima.
Et quelle révélation ce fut ! Pas l’enseignement en tant que tel, mais, comment dire, la découverte d’un Japon que je ne connaissais pas. Car il ne me fallut guère de temps pour réaliser que les lycéennes étaient peu farouches, et ne demandaient rien d’autre que de découvrir les talents d’un Européen encore puceau à l’abord de la cinquantaine. J’en ai oublié, je l’avoue avec honte, mon vœu de chasteté ; mais, vu mes bons rapports au Saint-Siège, nul ne s’en soucie. Je n’ai pas vu l’année passer, je me suis installé dans cette vie. J’ai juste dû veiller à ce que les rumeurs ne soient pas trop insistantes.
Le gros point noir de cette année demeure une élève ; non que j’aie eu quelque désir inassouvi envers elle quoiqu’elle soit très kawaii comme on dit par ici, mais plutôt parce que sa personnalité m’inquiète. Yukio Onoki, tel est son nom, est menue et gentille, mais j’ai de réels doutes quant à son comportement, notamment envers les autres élèves. C’est comme si elle avait une aura qui les maintient au moins à distance, voire les met sous sa coupe. Je ne peux définir cela, je n’ai eu nulle plainte et c’est juste une impression ; mais il y a des gestes qui ne trompent pas. Comment une frêle jeune femme peut-elle exercer un tel pouvoir ?
En ce dimanche midi, après une messe où j’ai axé mon sermon sur la bonté envers autrui, et le respect de chacun, je prends donc la route de la demeure où réside Yukio. J’ai eu un majordome au téléphone, un dénommé Wolfgang il me semble, pour l’informer de ma venue ; il n’a manifesté aucune surprise quant à mon souhait de rencontrer les parents de Yukio. J’ai entendu dire que c’étaient des gens respectables, et respectés par leur richesse. Je dois donc me présenter sous mon meilleur jour car, même si les résultats scolaires de leur fille sont remarquables, je vais devoir faire preuve de tact pour aborder les raisons de ma visite.
Costume sombre sur une chemise de lin blanche, je sonne à la porte de l’imposant manoir. Imposant, oui, c’est le terme. Imposant, et un rien angoissant même. J’ai comme un sentiment de malaise et de rejet, comme si une petite voix me disait de m’enfuir. Allons, Yves, raisonne-toi ; c’est Dieu qui t’a mené jusqu’ici, pour venir en aide à une enfant qui souffre, il est donc exclus de renoncer. Et, tandis que je m’annonce dans l’interphone, je serre ma croix porte-bonheur, toujours posée contre mon torse.
Dire qu’en ce moment, j’aurais pu me trouver chez Otaïko, la doyenne des élèves, mais surtout l’une des plus délurées. La première que j’eus, un peu comme si elle m’avait dépucelé, en fait, de mes années de chasteté. Et elle m’avait même dit qu’une de ses copines serait aussi présente. Alors, Yves, qu’est-ce que fais là ? Encore à jouer les bons samaritains ! Et pour quoi ? Parce que tu trouves qu’une élève a trop d’influence sur ses camarades. Et comment vas-tu convaincre des parents de haut rang et de haute culture que leur fille a un comportement inquiétant ? Elle a dix-neuf ans et tu n’es qu’un enseignant qui pourrait se faire renvoyer pour avoir non seulement rompu son vœu de chasteté, mais aussi pour avoir couché avec des lycéennes sur lesquelles tu as autorité.
Mais la porte s’ouvre électriquement, il est désormais trop tard pour faire marche arrière. L’allée gravillonnée tout de blanc serpente entre des plantes que je n’avais jamais vues, et le manoir finit par m’apparaître dans son entièreté, plus imposant encore. Le dénommé Wolfgang m’attend en haut du perron, impeccable dans sa livrée. Tout ici respire le luxe et la puissance, mais je ne dois pas me laisser impressionner. Dieu, aide-moi à bien garder la ligne que je me suis fixée.
« - Bonjour Monsieur, vous êtes le Père Yves ?
- Oui, c’est moi qui ai téléphoné, tout à l’heure.
- Entrez, je vous en prie.
- Je souhaite voir les parents de Yukio.
- Veuillez attendre dans ce salon, s’il vous plaît. »
Et le majordome m’indique une grande double porte sur la gauche, juste entrouverte pour me laisser passer. Un salon ou une salle d’attente, peu importe. Une telle « mise en scène » est excessive à mes yeux ; pour des parents recevant un enseignant, il y a moyen de faire moins théâtral, pour en venir aux faits au plus vite ! Je récapitule : « Madame, Monsieur, je suis venu vous voir parce que votre fille a un problème de… ». Non, ça ne va pas ! « Madame, Monsieur, Yukio est une excellente élève, mais… ». Non, ça ne va pas non plus ! Et j’en suis à encore réfléchir qu’une porte s’ouvre, au fond de la pièce.

Yukio Onoki

Humain(e)

Re : Pire que le Diable ? (avec Yukio Onoki)

Réponse 1 lundi 12 août 2013, 18:28:05

" Oujo-Sama, le Père Yves a sollicité un entretien au manoir, avec les parents d'Oujo-Sama. "

Le Père Yves ? Le nouveau professeur de théologie ? Qu'est-ce qu'il peut bien me vouloir ? À ce jour, je ne vois aucun problème qui pourrait justifier une telle requête. Enfin, pour être franche, si, et même plusieurs, mais je m'étais personnellement assurée de la destruction des preuves, et du silence des témoins. Alors quoi ?

" Très bien, qu'il vienne, je le recevrai. "

~~~~~

Le jour dit, alors que le Père Yves avançait dans l'allée, je le regardais depuis la fenêtre de l'étage. Même à cette distance, je voyais bien qu'il n'avait pas toute sa confiance et son assurance. Pourtant, en tant que chrétien, il devait être habitué aux grandes bâtisses, avec les églises et cathédrales d'Europe, non ?
Un chrétien... Dans un pays divisé entre le shintoïsme et le bouddhisme. Un drôle d'oiseau atterri dans un coin bien loin de son nid. Cela dit, la distance avec le Vatican n'avait pas l'air de lui poser le moindre soucis. En fait, d'après les rumeurs que j'ai pu entendre, il aurait déjà bien amorti ses longues années de chasteté. De la bouche même d'Otaïko, lorsque je l'ai interrogée, pour un vieu de cinquante ans il serait même plutôt doué. Elle s'est même vantée d'être celle qui l'a dépucelé, mais de la part de cette débauchée, ça ne m'étonne pas. Elle a toujours eu un goût pour les hommes mûrs, et plus d'une fois je me suis servie d'elle pour faire chanter certaines personnes. D'ailleurs, juste par acquis de conscience, je donne des instructions pour qu'elle soit rapatriée ici, ainsi que d'éventuelles amies. Elles n'oseront pas refuser, après tout c'est moi qui couvre leurs frasques. Simple histoire d'échange donnant-donnant...

Puis je rejoints le Père Yves. Je porte, pour l'occasion, une des mes robes blanches. Celle-ci est un modèle à longues manches, gainant le cou et descendant sous les genoux. Comme beaucoup d'autres, elle est décorée de nombreux nœuds, lacets et dentelles de couleur noire, un style que j'affectionne particulièrement. J'entre dans la salle où l'homme est déjà installé, l'un des nombreux salons que compte ce manoir. Je le salue, avant de m'asseoir moi aussi.


" Je vous souhaite le bonjour, Mon Père, ainsi que la bienvenue en ces murs.
J'avoue être surprise de vous voir solliciter un entretien, probablement autant que vous devez l'être en me voyant vous accueillir. À cela, je vous dois une explication. Mes parents ne vivent pas ici, ce manoir n'est qu'une résidence secondaire, pour mon usage personnel. Je crains fort que le château de Père et Mère ne soit trop loin pour un simple entretien, sans oublier qu'ils seront sans doute forts occupés.
S'il y a quelque-chose dont vous vouliez parler, je vous en prie, parlez-en avec moi "

Pere_Yves

Humain(e)

Re : Pire que le Diable ? (avec Yukio Onoki)

Réponse 2 mercredi 14 août 2013, 07:32:19

Yukio Onoki apparaît elle-même dans l’embrasure de la porte. Je suis surpris, au point de ne pas m’attarder sur l’élégante robe blanche qu’elle porte, bien loin des tenues que je lui ai connues au Lycée Mishima. Que fait-elle là ? Rien que ça, et voilà que tous mes discours pré-établis s’effondrent. D’ailleurs, je n’ai même pas le temps de poser la moindre question, que l’explication arrive : « (…) ils seront sans doute trop occupés (…) ». Et voilà, les grands de ce pays ont autre chose à faire que d’écouter un professeur, a fortiori étranger !
Reste à savoir comment je vais me rattraper, et ne pas mettre Yukio mal à l’aise :
« Eh bien, Yukio, c’est assez personnel. C’est pour cela que je voulais voir vos parents. C’est pour parler de votre scolarité. Elle est certes qualitative, mais… »
Je ne sais comment lui expliquer ce que j’ai vu, ce que j’ai ressenti. Et je vois son visage aux yeux interrogateurs, mais aussi étrangement froids. Je ne lui connaissais pas ce regard, il m’inquiéterait presque si nous n’étions entre gens du monde.
« Mais je me fais du souci pour vous. Pas sur votre travail, bien au contraire. Enfin, je ne sais comment vous le dire... »
C’est anormal qu’un homme d’Eglise ayant parcouru l’Afrique en tous sens, et ayant affronté de fort différents interlocuteurs, patauge à ce point. Mais je suis loin d’être en état de calme. Tout d’abord, sans un regard vraiment direct, j’ai cerné le « petit bout de femme » qui me fait face ; plus vraiment une lycéenne, c’est comme si elle avait encore plus d’assurance en étant chez elle. Yves, reprends-toi !
« J’aurais préféré le dire à vos parents, pour ne pas vous froisser, ni vous blesser… »
La blesser ? Là, Yves, pas de danger ! Tu n’as pas, face à toi, l’une de ces lycéennes de Mishima que tu trousses sur sa table de classe, et encore moins la dévouée Sushiko qui te suce à chaque fois qu’elle veut un point de plus sur sa copie. Là, c’est Yukio qui te fait face, celle dont la personnalité te met mal à l’aise parfois, celle que tu soupçonnes d’exercer une pression sur ses camarades, celle qui… porte une adorable robe blanche avec de jolies fanfreluches noires. Allons, Yves, imagine qu’elle est peut-être nue dessous, et tu vas soudain la considérer sous un autre jour !
Déclic salutaire ! Prenant ma respiration, déglutissant discrètement, je me lance enfin :
« Voilà Yukio, vous m’inquiétez, enfin les autres élèves m’inquiètent. Mais vous aussi avec elles… »
Yves, tu bafouilles encore ! Imagine ce joli corps nu sous la robe. Ne fais plus attention à son regard fixe qui, à lui seul, serait une arme mortelle. Pense plutôt que tu vas la baiser dans son propre lit, et que ce même regard te suppliera de la prendre encore et encore. Oui, sens ton sexe qui gonfle un peu sous ton pantalon ; pas trop, juste de quoi te préparer. Voilà, imagine qu’elle vient s’agenouiller, imagine ta main dans ses cheveux, imagine ses yeux qui brillent, imagine ses lèvres qui coulissent. Voilà, Yves, tu es bien, tu es avec une élève que tu vas aussi te faire avec tout l’amour divin qui est en toi.
Je me sens si bien, comme dans un état second :
« Donc, Yukio, je trouve que, lorsque les autres élèves sont avec vous, elles sont euh différentes. Vous, d’ordinaire, êtes seule, comme inatteignable même. Pourtant, dès que l’une d’elles s’approche de vous, c’est comme si elle n’a plus de personnalité, comme si elle fait ce que vous lui dites et rien d’autre. C’est comme si vous avez une totale emprise sur elle, et qu’elle est votre… »
Le mot se bloque dans ma bouche, in extremis ! En allant prononcer « soumise » me vient l’image de Yukio, attachée poignets et chevilles en croix sur son lit, et que je baise sauvagement en invoquant je ne sais quel exorcisme pour chasser un démon de son corps.
Là, c’est sûr, Yves, tu dérailles. Ne mélange pas tout ! Ca, c’était avec Ayoki, et son fantasme de se faire sexuellement exorciser ; rappelle-toi, tu as soi-disant chassé le démon du sexe de son corps, en la sodomisant sur ton lit dans la sacristie, et en récitant des psaumes qui n’existent nulle part ailleurs. Vu comment elle a crié, et toi aussi, heureusement que les portes de l’église étaient fermées ! Mais, sur ce coup-là, tu n’as pas été très efficace ; pas de souci au lit car elle y a perdu avec plaisir son pucelage anal, mais plutôt quant à ta chasse aux démons puisqu’elle a été renvoyée de Mishima une semaine plus tard pour s’être offerte à une vingtaine d’élèves lors d’une soirée.
Allez, cesse cette digression, et reconcentre-toi sur Yukio… qui, tiens donc, semblait aussi avoir une emprise sur Ayoki.
« Enfin, qu’elle n’est plus elle-même, quoi. Mais, vous non plus, en ces moments-là, n’êtes davantage celle que je connais d’ordinaire. Vous semblez plus, comment dire, distante, presque moins concentrée sur mes cours, et vous avez un regard qui, parfois, m’a surpris. »
Ouf, ça y est, j’ai glissé quelques phrases, même si je ne suis pas fier de cet amalgame approximatif de mots. Yukio n’a pas bougé, pas même un regard différent, pas même une moue de ses lèvres. Elle a une maîtrise inouïe de ses émotions ; ça me perturbe, et ça m’inquiète même un peu. Instinctivement, je passe la main sous ma chemise de lin blanche, pour resserrer ma fidèle croix. Dieu, si tu m’as envoyé, chez un être possédé par le Diable, tu aurais pu me prévenir d’avance ! Je n’ai rien sur moi, hormis ma croix et ma foi, et l’apparente immobilité de Yukio me fait penser à un démon qui, tapi derrière ses yeux me fixant toujours, est prêt à bondir sur moi.

Yukio Onoki

Humain(e)

Re : Pire que le Diable ? (avec Yukio Onoki)

Réponse 3 mercredi 14 août 2013, 09:41:55

Rien que de savoir qu'il devra traiter uniquement avec moi, la Père Yves en perd ses moyens. Pour un enseignant, être décontenancé à ce point n'est pas très flatteur. Si en apparence je n'en montre rien, intérieurement je me délecte de ses hésitations et de ses cafouillages. Il lui faut quatre tentatives pour réussir à entamer son idée, voilà qui est révélateur de son manque d'assurance. Je remarque par ailleurs qu'à mesure que le Père Yves gagne en aplomb, son regard cible certaines zones de mon corps, et pas en toute innocence. De plus, l'entrejambe de son pantalon se tend légèrement. Tient donc, Mon Père, ne seriez-vous pas en train de fantasmer sur moi ? Si j'avais su qu'il était aussi prompt à s'imaginer ce genre de choses, j'aurais choisi une robe plus légère et ouverte, pour pouvoir jouer un peu avec lui, ou plutot à ses dépends. Mais ce n'est pas grave, même avec ces vêtements j'ai quelques atouts en manche.
En attendant, le Père Yves finit par sortir le motif de sa visite, à savoir mon comportement vis-à-vis des autres. C'est bien le premier professeur à venir me le faire remarquer. Après tout, je ne cause aucun soucis en classe, en aucune manière, quant aux personnes sous mon emprise, elles-même n'ont pas de problèmes. Je prends mon temps pour répondre, le laissant mariner un peu, et en profite pour croiser les jambes. Ce mouvement relève un peu les pans de ma robe, révélant ainsi la peau de mes cuisses, sans que pour le moment cela soit vulgaire.


" Si je vous comprends bien, mon Père, vous venez me voir pour me parler de mon comportement et de mes relations avec les autres élèves ? Pourtant, celles-ci n'ont jamais été motifs à soucis pour vous. Pas de troubles pendant vos enseignements, pas de résultats en baisse, que ce soit moi ou d'autres élèves. Alors, je vois mal ce qui motive votre requête d'un entretien ? "

En fait, je le vois clairement. Il a comprit que j'exerçais une domination sur les autres. Cela dit, il semble loin du compte sur l'ampleur des faits. Citons Ayoki, par exemple.
À son arrivée, c'était une grande introvertie, complètement fermée sur elle-même. Le genre de proie facile, qui n'avait pas tardé à tomber entre mes griffes. Sous mon emprise, elle s'était complètement débauchée, perdant toutes ses inhibitions, et ses virginités. Son coup d'éclat avait été de s'offrir à vingt garçons à la fois, ce qui a été motif à renvoi. Depuis, elle vivait ici, où elle me distrayait en se faisant prendre par tout et n'importe quoi. Ou encore la douce Sushiko, la parfaite petite soumise. Je l'avais bien dressée, et maintenant quand nous sommes entre nous, elle vient spontanément lécher mes pieds pour avoir une faveur. Et je pourrais en citer plein d'autres : Toko, Ayamu, Kirumu... Autant de filles qui m'obeissent bien sagement.

Pere_Yves

Humain(e)

Re : Pire que le Diable ? (avec Yukio Onoki)

Réponse 4 jeudi 15 août 2013, 08:10:00

« Si je comprends bien (…) je vois mal (…) ». Yves, tu es en train de te faire rabattre le caquet par une gamine de dix-neuf ans ! Même si ça ne fait qu’un an que tu es là, rappelle-toi que c’est toi l’enseignant et elle l’élève, rappelle-toi que c’est toi le dominant et elle la soumise ! Non, pas de fantasme, concentre-toi sur les raisons de ta venue !
« Bien sûr que non, Yukio ; vous n’avez causé aucune perturbation pendant mes cours. Ou plutôt… [Je déglutis un peu, car je vais devoir employer des arguments que je voulais éviter] il semblerait que certaines de vos amies aient été perturbées. Ainsi Sushiko, qui m’a tenu tête pour refuser une retenue, quitte à encourir une sanction, au motif que, selon ses mots, vous la puniriez si elle désobéissait. J’avoue que cela est étrange ».
Et je préfère ne pas en dire davantage sur Sushiko, car elle avait l’air vraiment terrorisée. Je ne sais ce qui se passe ici, mais je commence à réaliser que, si je suis venu rendre visite à deux parents de la haute société, je me trouve plutôt face à leur fille, avec bien moins d’innocence que je ne pensais. Cette fois, Dieu, je crois que je suis face à un suppôt du Diable, et qu’il va me falloir être sur mes gardes. Elle est froide et déterminée, elle joue sur les mots comme une frêle enfant qu’elle n’est pas, elle feint l’innocence alors qu’elle doit manipuler des élèves depuis longtemps. Pourquoi suis-je le premier à constater cela ? ou peut-être juste le premier à oser le dire ? Tout me devient suspicieux désormais. Tiens, je me rappelle de la fois où Ayamu, pourtant effacée d’ordinaire m’avait allumé durant tout un cours en écartant les jambes alors qu’elle n’avait aucune culotte, et était venue me voir à la fin du cours pour me supplier de réaliser son fantasme, celui de me sucer dans les toilettes des hommes et de boire tout mon sperme. Hum, c’est vrai que ce fut délicieux, et elle s’était avérée très douée pour une débutante. Tiens, j’en sens même mon sexe qui gonfle un peu plus dans mon pantalon.
Allons, Yves, ne perds pas le fil ! Sinon, elle va croire que tu es juste venu pour la sauter comme d’autres, et que tu bandes déjà. Pourtant, regarde comme elle est désirable. Une vraie femme du monde malgré ses dix-neuf printemps. Regarde comme, d’un geste imperceptible, les pans de sa robe se sont écartés, juste pour toi. C’est pour cela qu’elle prend tant de temps à te répondre ; elle réfléchit à chaque geste, elle a envie d’un homme mur, elle ne veut rien brusquer. Alors, ne fais pas ‘erreur, laisse monter la chaleur et elle sera à toi ! Tiens, essaie de te rappeler de l’une de ses amies dont le comportement t’a surpris, mais une histoire bien chaude, histoire de l’émoustiller encore un peu. Ses amies sont peut-être à ses ordres, mais pas toi !
« Tiens, je me souviens aussi de… [j’hésite un peu, car citer des noms peut être dangereux, mais je dois avancer, que ce soit pour la mettre face à ses actes ou pour la mettre face à ses désirs] d’une conversation entre Toko et Kirumu. Oh, elles ne savaient pas que je les entendais ! [Yves, tu n’as pas à te justifier !] Elles s’inquiétaient de ne pouvoir préparer leurs devoirs de mathématiques ; elles disaient qu’elles devaient vite venir chez vous le soir même, car, selon leurs mots bien sûr, elles allaient être utilisées, quelle horreur ce mot selon moi, par des hommes très exigeants. Avouez que c’est surprenant. ».
C’est vrai que, si ça m’a choqué, j’ai aussi imaginé ces deux adorables élèves offertes dans une orgie digne de Rome. Je ne crois pas que je me suis trompé, d’ailleurs. Et j’assène le coup de grâce, toujours sous le regard étrangement fixe de Yukio, et dans sa plus totale absence de réaction.
« Et, le lendemain, elles avaient les traits tirés comme après une nuit blanche. Et, bien sûr, elles ont été sanctionnées par ma collègue de mathématiques. »
Je sais que je vacille entre la plus grande méfiance et le plus profond désir, mais la chair est faible et ce ne fut pas moi le premier à le dire. Alors, fais attention à tes exemples ! Ces deux-là, tu ne les as jamais touchées, pas comme Ishiko. Rappelle-toi combien de fois tu l’as retrouvée dans sa chambre, alors que ses parents étaient en week-end ou en vacances. Rappelle-toi aussi qu’elle voulait filmer vos ébats, heureusement avec une webcam bien dirigée vers vos sexes, et uniquement en service quand tu la pénétrais. Rappelle-toi que, à chaque nouveau rendez-vous, vous visionnez la vidéo du précédent pour vous exciter encore plus. Mais tu as vu toi-même les vidéos, tu n’y apparais pas. Et c’était juste le fantasme d’une élève qui a envie de se filmer en train de se faire défoncer, rien de plus. De telles choses ne pourraient avoir germé dans l’esprit de celle qui te fait face, si angélique ou presque dans sa belle et élégante robe blanche… quoique tous ces motifs noirs…

Yukio Onoki

Humain(e)

Re : Pire que le Diable ? (avec Yukio Onoki)

Réponse 5 lundi 26 août 2013, 19:48:09

Le Père Yves se défend bien, et ce malgré les quelques signes qui montrent ses pensées peu catholiques. Tient, il est au courant pour Toko et Kirumu ? Les deux avaient été offertes en spectacle à mes invités, pendant une de mes réunions.
Quand j'ai emménagé ici, la nouvelle de la venue de l'héritière des Onoki avait voyagé au travers de la ville à une vitesse folle, et j'eus rapidement à gérer tout un tas de propositions commerciales. Plus qu'une gêne, j'y avais vu une opportunité : faire de Seikusu un terrain d'expérimentation, en vue de mon ascension future à la tête de l'empire de mes parents. Le lobbying n'avait maintenant plus de secrets pour moi, et je m'en servais à outrance pour influer sur les grandes décisions prises par les entreprises présentes. Beaucoup pensent que le lobbying consiste à obtenir le soutien d'une puissance contre des avantages. J'avais une nouvelle manière de faire. Je compare souvent ça au jeu de l'etoile chinoise. Sur un plateau en forme d'etoile à six branches, les joueurs tentent de faire passer tout leurs pions d'une pointe à la pointe opposée, avant leurs adversaires. Le monde économique fonctionne pareillement, il faut arriver à ses buts avant ses adversaires, si possible en les gênant. Et moi, je faussais le jeu en influant sur les mouvements des autres joueurs.
Pour en revenir aux deux filles, elles faisaient partie de l'organisation de cette soirée. De la nourriture, de l'alcool, de l'argent et de la chair, et tous deviennent beaucoup plus sensibles aux suggestions. Mais assez disgressé, j'ai un Père sur les bras.


" Hoo ? "

Après avoir croisé mes jambes, je posais mon coude sur le bord du fauteuil, et ma tête sur mon poing. Ainsi penchée, je creusais ma chute de rein et faisais ressortir ma hanche, en plus de révéler d'avantage mes cuisses. Dans le même temps, j'inclinais légèrement la tête, accentuant l'intensité de mon regard.

" Ainsi donc, c'est d'un problème de respect d'autorité dont vous me parlez ? Que ces filles préfèrent vous désobéir et me suivre moi ? Mon Père, serait-ce votre fierté, blessée de voir votre influence perdre du terrain face à la mienne, qui vous aurait dicté de venir me voir ? "

Pere_Yves

Humain(e)

Re : Pire que le Diable ? (avec Yukio Onoki)

Réponse 6 mardi 27 août 2013, 19:54:53

Je ne vais pas regretter d’être venu ici, mais je sens que ça ne va pas être comme je l’imaginais. Je n’ai pas affaire à ds parents débordés, mais à leur fille redoutablement intelligente, et, ce que j’imaginais comme un simple entretien à bâtons rompus, semble prendre le chemin d’un face à face, et hélas pas d’un corps à corps qui aurait pourtant été si agréable avec une telle jeune femme. Décidée voire entêtée certes, mais, une fois les cuisses écartées, elle sera comme les autres lycéennes ! Rien que d’y penser, je sens une nouvelle poussée sous mon caleçon. Allons, Yves, tu ne dois pas te laisser distraire par ça, du moins pas encore !
Et plutôt répondre à ses provocations. Elle est sur son terrain, très sure d’elle, et elle te toise avec une arrogance incroyable. Comment se permet-elle de dire « (…) Serait-ce votre fierté blessée (…) » ? Si ce n’est pour me provoquer, et se mettre en avant. Elle ferait mieux de mettre sa poitrine en avant, car je suis sûr qu’elle doit avoir de très beaux seins. Déjà que, entre ses cuisses que je me plais à découvrir, et sa chute de reins qu’il doit être bon de défoncer pour vraiment la rabaisser… Yves, stop ! Reprends le chemin de votre dialogue.
« Pensez-vous vraiment qu’une jeune femme de dix-neuf ans puisse mettre à mal une quelconque autorité ? Je n’enseigne pas pour avoir de l’influence, mais par volonté de transmettre mon savoir à autrui. »
Là, Yves, déjà qu’elle avait sur toi un regard qui en disait long sur toute l’intensité qu’elle met à prendre l’ascendant sur toi, tu en rajoutes, et à la limite de la mauvaise foi. Crois-tu vraiment qu’elle va gober ça ? Crois-tu qu’elle ignore tout de tes écarts avec les autres lycéennes ? Il va te falloir trouver autre chose.
« Et puis, dois-je vous rappeler que ce sont vos parents que je venais voir ? Par conséquent, je ne venais pas vous exposer quelque grief envers vous, ni vous reconnaître quelque influence dans la classe, du moins une influence positive s’entend. J’ai faite preuve de réflexion, au point d’avoir préalablement cet entretien, à défaut avec vous, plutôt que de solliciter les parents de ces élèves-là. Il m’apparaissait essentiel de d’abord savoir si je faisais fausse route. »
Oh, Yves, l’hypocrisie ne fait pas partie des enseignements catholiques. Pourtant, tu la manies fort bien, si tant est que celle qui te fait face, soit vraiment dupe.
« Et puis, je n’ai rien à faire des jeux de petites même pas sorties de l’adolescence, qui se croient devenues femmes, et sont persuadées de pouvoir tout se permettre ! »
Là, Yves, tu es peut-être allé un peu vite, un peu loin. Une estocade, certes, mais à fleuret moucheté, sans savoir qui tu as face à toi. Ses parents ont le pouvoir, et elle le sait. Ses amies lui sont soumises, et elle en joue. Ses desseins sont peut-être très noirs, et tu ne l’impressionnes pas du tout.
« Néanmoins, je me dois, en tant qu’enseignant, de veiller à l’intégrité de mes élèves, y compris vous. »
Méfie-toi, Yves, qu’elle ne te cueille pas sur tes propres mots ! Car qui oserait croire que le prêtre qui culbute les lycéennes dans sa sacristie, veuille réellement s’intéresser au salut de leur âme, et à la sauvegarde de leur intimité mentale et physique ?

Yukio Onoki

Humain(e)

Re : Pire que le Diable ? (avec Yukio Onoki)

Réponse 7 mercredi 28 août 2013, 00:46:07

Père Yves devient plus audacieux dans ses réponses. Aurais-je touché une corde sensible ? J'apprécie particulièrement le voir se contredire avec ce qu'il disait plus tôt.

" Pffhihi ! Mon Père, je crains que vous ne me croyez bien plus sotte que je ne le serais jamais. Dois-je pointer les incohérences dans votre véhémente défense ?
Premier point, des lycéennes ont délibérément choisi de défier votre autorité et celle de vos collègues, au profit de la mienne. Je suis donc à même de mettre à mal une autorité, c'est un fait. Deuxième point, vous vouliez voir mes parents pour parler de mon comportement envers mes camarades de classe, tout en disant n'avoir rien à faire des jeux d'adolescentes ? Cela me parait être quelque peu paradoxal...


Je suis interrompue par Wolfgang, qui entre dans la pièce. Sans un mot, il s'avance à ma hauteur pour me donner de nouvelles informations. Otaiko est arrivée au manoir, obéissant à la volonté. J'apprends également qu'elle est en compagnie de Sushiko et d'une troisième fille nommée Misha, sa cousine campagnarde fraichement débarquée en ville. D'après les dires de Wolfang, Otaiko voulait initier sa cousine aux plaisirs de Seikusu avant de me la présenter. Je fronce les sourcils à cette nouvelle. Depuis que j'avais prit Ayoki sous mon aile, Otaiko s'ingéniait à attirer mon attention et ainsi recevoir le même privilège. Sa dernière tentative en date avait été de jouer les chasseuses d'esclaves, qui s'était soldée par un fiasco. Cette fois, il semblerait qu'elle voulait pervertir sa cousine pour me montrer ses talents.
Après une courte réflexion, je murmure mes instructions à Wolfgang. Primo, qu'il aille tout de suite me chercher Ayoki, puis qu'il dise aux autres filles de de tenir prêtes. Puisque le Père Yves semblait être sur de lui, autant lui montrer la réalité en face.


" Mes excuses pour cette interruption, quelques détails urgents à régler...
Mon Père, j'ai le sentiment que nous biaisons un peu cette discussion, non ? Et si nous jouions franc-jeu, cartes sur table ?
Vous êtes venu car vous pensez que j'ai une influence sur les autres élèves ? Vous avez sonné à la bonne porte. Mais qu'en est-il de vous ? Je ne vous crois pas une seule seconde quand vous dites vous soucier de l'integrité de vos élèves, ou que vous êtes enseignant uniquement par passion de transmettre un savoir. Quel genre d'enseignant augmente la note de son étudiante après qu'elle l'ai sucé ? Quel genre d'enseignant se fait filmer en train de baiser son élève ? Quel genre d'enseignant pratique un soi-disant exorcisme à base de sodomie sur une vierge ?


À ce moment, Ayoki entre dans la pièce. Ses cheveux châtains lui tombent sur les épaules, raides et emmêlés. Son corps tout juste sorti de l'adolescence, avec ses courbes, porte quelques stigmates de ses activités récentes. Marques de liens aux poignets, quelques griffures... Pour autant, ses yeux noirs et sa bouche pulpeuse rayonnent de bonheur. Pour toute tenue qu'une simple robe moulante en tissu couleur crème, s'arrêtant juste sous les fesses, et d'un collier pour chien. En me voyant, elle traverse la pièce et vient se mettre à quatre pattes juste devant moi. Du pied, je lui relève le menton et la fixe un moment. Elle me renvoie mon regard, craintive. Sans bouger le pied, je reporte mon attention sur Yves.

" soyez franc, mon Père. Que ressentez-vous maintenant que vous vous trouvez face à ce que vous avez vous-même planté ? "

Pere_Yves

Humain(e)

Re : Pire que le Diable ? (avec Yukio Onoki)

Réponse 8 jeudi 29 août 2013, 21:55:01

«  (…) Je suis donc à même de mettre à mal une autorité (…) »… Mais pour qui se prend-elle, cette jeune ingénue qui se croit supérieure aux autres ? dommage que les châtiments corporels n’existent plus, sinon elle se serait retrouvée couchée, cul nu en travers de mes jambes, à recevoir une de ces volées, et elle aurait même pu sentir que ça m’excitait.
Mais bon, je n’ai même pas le temps de lui répondre, avec cette véhémence qu’elle ose me reprocher, que le domestique nous interrompt encore. Il m’énerve celui-là, et ça se voit qu’il en a peur. C’est à peine sevré, et ça traite aussi le personnel comme moins que rien. Le jour où elle succèdera à ses propres parents, ça ne sera rien de bon.
Allez, je patiente, malgré la colère (peu sainte) qui monte en moi. Elle me toise, se permettant de parler de jouer « franc-jeu, cartes sur tables », une fois le domestique éclipsé. Sauf que la suite me cueille à froid, ignoble tissu de rumeurs, auquel je réagis spontanément.
« D’où sortez-vous ces choses ? De quel droit vous permettez-vous de me dire ça ? »
En trois phrases, elle a listé trois choses, certes peu à même de mon ministère, mais néanmoins non répréhensibles du moins selon leur interprétation. Et, si c’est venu à ses oreilles, c’est que certaines ont parlé, et que ma seule défense sur les rumeurs voire le complot, va être ardue.
« Augmenter une note en échange de quelque faveur sexuelle, c’est immoral, et ce ne sont qu’allégations. Se faire filmer intimement n’a nulle valeur, car vous savez, comme moi, que les vidéos sont trucables. Quant à un tel exorcisme, je me demande vraiment comment vous pouvez croire que notre sainte Eglise puisse… »
Mais ma phrase demeure enfouie dans ma gorge, car l’entrée d’Ayoki me tétanise ; cet exorcisme un peu spécial était avec elle, j’espère que ce n’est pas elle qui a trahi ce secret. Elle a à la fois les traits tirés comme lorsqu’elle se fit prendre par vingt élèves juste avant son renvoi, et le visage étrangement rayonnant comme si elle est heureuse d’être ici. Mais, quand je vois Yukio lui redresser le menton de sa chaussure, je blêmis plus encore.
« Ce que j’ai moi-même planté ? Mais je me rappelle fort bien d’Ayoki qui, voici quelque temps, est venue me voir en se disant possédée par le Diable. Mon devoir était de l’exorciser, et pas comme vous le dites. Mais il semble que le Diable ait été plus fort que moi, puisqu’il lui a  fait commettre d’autres péchés de chair, et qu’il lui fait peut-être encore dire ou faire des choses que la bonne morale réprouve. »
Yves, Tu es en équilibre sur un fil. Fais attention, même si, là, tu pourrais peut-être t’en tirer. Il faut dire que, ainsi, Ayoki ne semble plus avoir toute sa raison, et que sa parole pèserait peu face à la tienne. Mais, raison ou pas, elle est toujours aussi sexy surtout moulée comme ça, et ce collier lui va à ravir ; d’ailleurs, si j’avais su qu’elle aimait ça, je l’aurais promenée en laisse sur le dallage froid de l’église. Mais bon, restes-en aux bons souvenirs, l’étroit fourreau de son adorable fessier, qui, depuis, a dû bien servir…
« Par contre, Yukio, j’avoue être surpris de la présence de la pointe de votre chaussure sous le menton de Ayoki ; cela confirmerait donc les doutes que j’avais, quant à votre emprise démesurée sur elle. »
La meilleure défense, c’est l’attaque ; certes, ce n’est pas un principe chrétien mais, dans ce piège où je me suis fourré malgré moi, je n’ai guère le choix !
Et, me tournant vers celle dont l’anus m’a laissé un délicieux souvenir, même si elle a un peu crié au début, j’ajoute :
« Je suis heureux de vous revoir Ayoki, car je ne vous avais plus croisée depuis votre éviction du Lycée Mishima. Ah, une regrettable affaire que ça, alors que j’avais proposé de vous accorder quelque indulgence. J’espère néanmoins que vous allez bien, malgré ça, et que vous avez réussi à poursuivre ce que vous désiriez. »
La provocation, Yves ! C’est ça que tu manipules, mais n’oublie pas que celle qui te toise est redoutable, et possède peut-être des armes que tu ignores. Si Ayoki me répond spontanément et sincèrement, ça taira certaines de mes craintes ; mais, si ses réponses sont absentes ou orientées, ça confirmera que Yukio est bien plus perverse, diabolique même, que je ne l’aurais imaginé.
Et, face au Diable incarné, il va te falloir, Yves, être extrêmement prudent !

Yukio Onoki

Humain(e)

Re : Pire que le Diable ? (avec Yukio Onoki)

Réponse 9 lundi 02 septembre 2013, 08:40:53

Le Père passe à l'offensive, comme n pouvait s'y attendre. Je venais de le mettre dans une position délicate, c'était la réaction normale à attendre. Mais quelle faiblesse dans cette attaque ! Il n'a rien trouvé de mieux que ça ? Si mon pied tient le menton de la petite Ayoki, c'est justement parce que je ne fais aucun mystère sur la domination que j'ai sur elle. En revanche, j'ai bien vu comment il a réagi à l'arrivée de celle-ci. Cela s'annonce passionnant pour la suite... Ayoki, elle, a le regard hésitant : Yves s'est adressé à elle, mais elle n'ose pas lui répondre de son propre chef. Elle a peur de pendre la parole sans mon accord. Bonne petite soumise...

" Ayoki, Père Yves t'a parlé, non ? Serais-tu devenue impolie au point de l'ignorer et de ne pas lui répondre ?
- Ah... Oui, Yukio-sama... Mon Père, quand j'ai été renvoyée, j'étais perdue... Votre exorcisme avait échoué, mes parents m'ont rejetée, je ne savais pas quoi faire... Sans Yukio-sama, qui m'a prise avec elle, je serais surement morte, ou pire... "


Je me penche, attrape le bras d'Ayoki, et la tire doucement vers moi. Elle se laisse complètement faire, et dans le mouvement, tourne sur elle même pour se retrouver face à Yves. Mon autre bras glisse le long de ses cotes pour la soutenir, et mes doigts se posent su son ventre. Je dépose un léger baiser sur sa joue, ce qui la transporte de joie, avant de recentrer mon attention sur Yves.

" Vous voyez la différence maintenant, mon Père ? Sous couvert de vouloir la sauver, vous n'avez fait que profiter d'elle. Et après qu'elle ai été renvoyée, que croyez-vous qu'elle serait devenue, seule et sans un sou, si je n'avais pas été là pour elle ? "

Théâtrale, je tends ma main et claque des doigts. Les portes de la pièce s'ouvrent une nouvelle fois, cette fois sur Otaiko et Sushiko. Otaiko, vêtues de la même manière qu'Ayoki. Otaiko s'avance sans gêne, grande et élancée, ses seins opulents sautillant au rythme de ses pas, balançant ses cheveux teintés de roux. Sur ses pas, Sushiko, plus menue et timide, se cache à moitié derrière ses longs cheveux noirs coiffés en frange. Les deux viennent à ma hauteur, Otaiko s'appuyant sur le dossier tout en prenant une pose mettant ses formes en valeur, alors que Sushiko s'agenouille respectivement à mes cotés. Deux manière d'être...

" Allez-vous continuer à nier la vérité, mon Père ? "

Pere_Yves

Humain(e)

Re : Pire que le Diable ? (avec Yukio Onoki)

Réponse 10 mardi 03 septembre 2013, 09:53:52

Sauvé ! Ayoki ne m’a pas envoyé au visage les détails de son exorcisme ; il ne me reste qu’à prier, et je le ferai sincèrement dès ce soir, sitôt rentré à l’église, pour qu’elle n’ait pas parlé à Yukio de ce que je lui fis, et qu’elle ne pourra pas nier avoir aimé.
« Vous m’en voyez désolé, Ayoki ; j’avais mis tout mon être dans cela, espérant sincèrement vous offrir une plénitude et un soulagement. Et je vous aurais volontiers accueillie de nouveau en mon église, pour recommencer jusqu’à la réussite. Mais, si, pur moi, la mort est un chemin vers Dieu, je ne vois rien de pire. »
Arrête de jouer sur les mots, Yves ! Il y en a une qui a très bien compris que tu aurais volontiers sodomisé Ayoki de nouveau. Ne la laisse pas savourer quelque victoire…
« Mademoiselle Onoki, vous êtes d’une bonté admirable ; même sans dénier les raisons de ma visite, je ne puis que saluer votre générosité à ne pas laisser les âmes perdues s’enfoncer dans la détresse. »
Oh, Yves, quel merveilleux hypocrite tu es. Pas de mensonge certes, mais de la flagornerie vraiment provocatrice, à laquelle seule une imbécile croirait. Et tu as bien vu tous ces gestes, aussi doux paraissent-ils, qui ne sont que signes d’appartenance. Pauvre Ayoki, qui vient peut-être d’éviter quelque punition, mais qui est dans les griffes du Diable, et dont les poignets meurtris n’en ont sans doute pas fini de subir quelque lien !
« Profiter d’elle, certainement pas, chère Yukio. J’ai juste fait œuvre afin de sortir Ayoki de ses tourments. Comme l’on dit dans mon pays, il faut soigner le mal par le mal, et je devais donc aller défier le Diable jusqu’en ses propres horreurs. »
Celle-là, elle est encore plus cynique ! J’en oublie presque Ayoki, désormais perdue, tant elle ne semble plus elle-même. Et je suis sur le point d’asséner le coup de grâce à cette petite peste que, en d’autres lieux, j’aurais remise à sa place… quand elle claque des doigts soudainement.
Elle croit me faire taire ainsi ?
Pas le temps de réfléchir, que la porte s’ouvre… sur deux créatures. Des créatures démoniaques, aurait dû me dire mon esprit chrétien, si tant est qu’il ait encore conservé toute sa lucidité. Mais, là, tout ce que je vois, c’est que la première est délicieusement moulée, qu’elle ondule à rendre fou, que je ferais volontiers glisser mon sexe entre ses seins, que je ferais tout aussi volontiers profiter ses fesses du même traitement que Ayoki. La deuxième en paraîtrait presque insipide, mais elle vient prendre la même pose que Ayoki, juste de l’autre côté de mon hôtesse. Le tableau en est saisissant, la maîtresse des lieux telle une reine des abîmes, ses deux esclaves à ses pieds l’une de chaque côté telles deux animaux aux ordres, et celle qui semble l’exécutrice de ses basses besognes et qui paraît tout aussi dévouée.
« Nier la vérité ? Oh non, Yukio, jamais je ne le ferai… »
J’aime commencer une réponse, comme si je me pliais devant un adversaire satanique, et guetter ainsi la fugace flamme de victoire dans ses yeux, juste avant de lui porter une estocade qui, à défaut d’être fatale, sera percutante.
« Mais, la vérité que mes yeux voient, ce sont des jeunes femmes que vous avez, au moins pour l’une d’elles, recueillies par bonté d’âme, et qui, comme je l’avais déjà évoqué avec vous, vous sont d’une dévotion presque irrationnelle. »
Outre Ayoki, au moins l’une des deux nouvelles venues semble totalement sous emprise, également ; et je ne me souviens pas que celle-là fut passée… disons sous mon corps.
« Dieu m’a appris qu’il ne faut ni pervertir les âmes ni souiller les corps. Je soigne les âmes et les corps, et j’essaie de les guérir tout à fait. Peut-être pensez-vous en faire de même envers les âmes, bien qu’une telle dévotion m’interpelle, car, ce que je fais pour une âme en perdition, n’implique aucune exigence de reconnaissance hormis un éventuel don aux œuvres, et certainement pas l’imposition d’une posture dégradante. Pour ce qui est des corps, ma mission d’exorciste autorise le recours à toutes les armes envers les démons qui ne reculent devant aucune horreur ; je sais que j’y prends des risques, mais c’est mon devoir de chrétien que de me mettre en danger pour que les corps ne soient pas souillés par quelque acte maléfique, ni ne portent sur eux quelque trace de souffrance passée, mais ne soient que reflet de l’amour que Dieu nous invite à offrir. »
Entre cynisme et hypocrisie, entre sermon et théologie de bas étage, tu deviens expert en pirouettes, Yves. Celle qui te fait face a de redoutables cartes en mains et, sans raison clairement définie, semble vouloir te mettre aussi bas que possible. Alors, arrête de bander en te rappelant le joli petit cul de Ayoki qui hurlait quand tu la labourais, arrête de bander en pensant que la grande te ferait un sublime païzuri entre ses sublimes seins, arrête de bander en cherchant à imaginer les talents cachés de la petite dernière qui est trop timide pour être sage, arrête de bander en songeant que tu aimerais voir Yukio à ta merci avec les mêmes traces aux poignets que Ayoki. Car Yukio est chez elle, sur son terrain, et elle a davantage envie de te rabaisser à ses pieds que l’inverse !

Yukio Onoki

Humain(e)

Re : Pire que le Diable ? (avec Yukio Onoki)

Réponse 11 vendredi 06 septembre 2013, 22:34:46

Je reconnais bien là le prêtre enseignant de théologie qu'il est censé être. Dans le même temps, j'ai toujours trouvé la façon de voir les choses du catholicisme quelque peu décalée. Le Bien, le Mal, sauvons les gens du démon, tout ça m'apparait comme étant absurde. L'idée d'éradiquer le Mal au nom du Bien est en soi un paradoxe, puisque c'est l'existence du Mal qui justifie l'existence du Bien, et vice-versa. De plus, la notion de Bien, ou de Mal, n'a pas de sens, puisque ce qui est bien ou mal dépend de l'état d'esprit de la personne concernée.

" Et bien, Mon Père, il semblerait que en dépit de quelques différents, nous soyons l'un comme l'autre assez semblables. Peu être ai-je mal interprété votre façon de respecter votre ministère, comme vous vous êtes surement fourvoyé sur mes intentions vis-à-vis de mes camarades de classe. L'un comme l'autre, nous cherchons à offrir une sérénité de l'esprit à ceux à qui nous venons. "

L'art de jouer avec les mots. Yves semblait rompu à ce genre de jeu, et je lui montrais que moi aussi, je savais tordre le sens d'une phrase. Après l'assaut frontal, nous étions rentrés dans une nouvelle phase, faite de sous-entendus et demi-vérités. Et à ce jeu comme au précédent, j'étais loin d'être une novice.

" À la lumière de ce que nous nous disons, il m'apparait que nous nous soyons mutuellement trompés sur ce que nous pensions chacun de l'autre, comme nous interprétions les signes selon notre propre façon de voir les choses. "

Question hypocrisie, avec ça je pense être au niveau de ses remarques de tantôt. Je ne sais pas trop jusqu'où va aller ce petit jeu, mais une chose est sure : je ne compte pas laisser repartir Yves complétement indemne...

Pere_Yves

Humain(e)

Re : Pire que le Diable ? (avec Yukio Onoki)

Réponse 12 samedi 07 septembre 2013, 07:39:01

Assurément, Yukio allie le charme à l'intelligence ! A moins que je dise, plutôt, que sa beauté est vénéneuse, et que le miel de ses paroles est aussi mortel que le venin du serpent ? J'étais venu pour lui faire quelque observation sur son comportement, et voilà qu'elle ose me dire que je suis trompé en insistant même, tout en admettant ses propres erreurs. Etrange ! Ou alors comme ce perfide serpent qui fit tomber Eve dans le Mal ?
« Semblables nous dites-vous, je ne le sais. Vous avez le charme de la jeunesse, et j'ai les rides de la vieillesse, vous avez la fougue de la jeunesse et j'ai la sérénité de la vieillesse. »
Je sais bien que j'ai escamoté ce que Yukio voulait dire, mais une petite flatterie, quitte à se dévaloriser soi-même, permet de détendre l'atmosphère, et de faire diversion dans mes pensées un rien perturbées par ces deux jeunes femmes qui paraissent vraiment aux ordres.
« Offrir la sérénité de l'esprit, comme vous dites, c'est en effet l'une de mes missions ; et, si c'est la vôtre aussi, peut-être avons-nous, en effet, deux façons diamétralement opposées de poursuivre nos missions qui n'ont d'identique que le nom. »
Yukio est trop rusée pour soudain capituler, encore moins pour baisser sa garde ; je ne suis plus face à l'une de mes élèves un rien difficile, mais face à un être machiavélique. Je suis sur son terrain, elle a cette force pour elle, et je ne sais sûrement pas de quoi elle est réellement capable.
« Mais, néanmoins, je suis disposé à admettre que je me suis peut-être emporté dans mes propos, tout comme je puis m'être fourvoyé sur vos réelles motivations. »
Yves, tu es vraiment le roi des hypocrites ! Oh non, tu ne mens pas, tu escamotes juste la vérité ; tu as devant toi des jeunes femmes manifestement sous emprises, cela même que tu ne voulais pas admettre à Seikusu, mais ici ça te paraît comme normal.
« Poursuivons donc notre conversation posément. Vous connaissez les raisons de ma visite, et j'admets que vous faites tout pour me rassurer. »
Bien sûr, des marques de lien sur les poignets d'une femme agenouillée, ça te rassure ! Et tu crois que Yukio va mordre à ton appât ?

Yukio Onoki

Humain(e)

Re : Pire que le Diable ? (avec Yukio Onoki)

Réponse 13 samedi 05 octobre 2013, 13:44:06

Plus le débat avance, plus j'ai l'impression que nous nous dirigions vers une discussion théologique entre le point de vue du Père Yves et le mien. Il avait laissé tomber ses accusations à mon encontre, mais je doutais qu'il ait vraiment abandonné la partie. Il a été trop véhément jusque maintenant pour rendre les armes aussi facilement, surtout face au spectacle que je lui proposais. En revanche, j'étais confiante sur mes positions. Initialement, c'était lui qui menait le débat, j'avais repris la main et dictait désormais les règles.
Là où j'étais moins sûre de moi, c'était sur le sort à réserver à Yves. Contrairement à ce que l'on pourrait croire, je n'aime pas condamner à mort. On peut trouver une utilité à une loque vivante, pas à un cadavre. Et dans le cas présent, le religieux n'avait rien fait qui pourrait honnêtement me pousser à le voir mourir. De même, je ne voyais pour l'instant pas trop quelle utilité il pourrait avoir, raison pour laquelle je n'avais pas encore commencé à le manipuler et l'acheter. Utiliser ses tendances pour m'en faire une source d'approvisionnement ? J'en ai déjà de multiples au lycée, et sa paroisse est plus fréquentée par de vieilles personnes... Pour le moment, je vais plutôt me placer en retrait et laisser le Père Yves reprendre la main, voir comment il va agir.


" Si le malentendu est dissipé, Mon Père, avez-vous quelque-chose à ajouter ? Ou souhaitez-vous revoir vos doléances et me les représenter ? "


Répondre
Tags :