Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Une puissante bête [William Miller]

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Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Une puissante bête [William Miller]

dimanche 11 août 2013, 21:25:38

Une véritable clameur régnait dans l’Arène de Sylvandell.

« À MORT !!! À MORT !!! À MORT !!! »

Entendant l’appel de son peuple, depuis sa tribune, le Roi de Sylvandell, le redoutable Tywill Korvander, colosse hirsute, leva la main, intimant le silence. La requête du peuple était sans appel. En contrebas, à cinq ou six mètres, sur le sable chaud de l’arène, deux gladiateurs s’affrontaient. L’un des deux était à terre, son bras droit formant un angle bizarre avec le reste de son corps. Son adversaire le lui avait brisé, et les deux adversaires se toisaient silencieusement, le gagnant attendant le verdict du public : la mort, ou la défaite. Et le public avait choisi la mort. Se redressant donc, le Roi de Sylvandell leva la main, et le silence s’imposa.

« Ainsi soit-il dit. Il ne sera pas dit que le pouvoir royal n’écoute pas les demandes de son peuple. »

Le ton de Tywill se durcit encore, et il parla sur un ton bien plus fort, sur ce ton qui faisait de lui l’un des plus redoutables commandants de guerre ashnardiens, en brandissant dans les airs le Marteau de Guerre de Sylvandell, un énorme marteau doré qui servait d’arme de combat.

« À mort ! À mort, à mort, au nom d’Erwan Korvander ‘‘le Maudit’’, à mort au nom des dragons ! Vae Victis ! »

Il y eut une véritable ovation, et le marteau se mit à trembler dans les doigts gantés du Roi. Il portait son épaisse armure noire, et le marteau se mit à luire. Alice, assise à côté de lui, ressentit comme toujours un frisson la parcourir, en voyant la magie exploser dans le Marteau de Guerre. On disait que seul un Korvander pouvait utiliser cette arme. Un simple mortel, même un magicien, ne pourrait jamais révéler toute l’étendue de son pouvoir. Le Marteau agit, et un éclair en jaillit. Alice voyait le gladiateur à terre lever la tête. Implorait-il la pitié ? Ou savait-il quel serait son sort ? Attendait-il la mort avec sérénité, ou avec inquiétude ? Ces pratiques étaient barbares, païennes, Alice le savait, tout comme elle savait que, quand elle serait Reine, elle ne pourrait jamais fermer l’Arène de Combat, vu sa popularité, et vu l’argent qu’elle rapportait.

Du Marteau, un éclair doré jaillit, illuminant la foule, et frappa de plein fouet le malheureux gladiateur. Il y eut comme une virulente explosion. Le casque du gladiateur s’envola dans les airs, atterrissant sur le sable, tandis que ce dernier s’écrasa sur le sable, sa carcasse noircie laissant échapper de la fumée. Toute sa peau avait fondu, ses yeux avaient explosé, et plusieurs gardes s’approchèrent. Sous les hurlements hystériques de la foule, on traîna la carcasse pulvérisée, pour la balancer ensuite dans le vide, où les dragons la dévoreraient. On pouvait voir ses os. Le Marteau avait tonné, et Tywill se rassit lourdement.

« Il en faut peu pour amuser tous ces blaireaux, commenta Tywill. Je leur sors toujours le même tort, et les pucelles continuent à pisser dans leurs culottes. »

Alice ne dit rien. Un jour viendrait où ce sera à elle de tenir ainsi ce Marteau. Y arriverait-elle ? Elle était à droite de Tywill, et, sur sa gauche, il y avait le fidèle conseiller de Sylvandell, l’Omniprêtre.

« Ces compétitions sont très lucratives, Tywill, et Erwan Korvander avait toujours voulu les intégrer de son vivant.
 -  Ne me rabâchez pas un cours d’Histoire, pitié ! Et qu’on fasse entrer le prochain candidat ! »

C’était une session spéciale, aujourd’hui. Différents gladiateurs se succédaient pour affronter un champion des arènes, Balanthorn-Le-Bourreau. Son corps massif était impressionnant, et il avait gagné des centaines de combat. Ceux qui parvenaient à terrasser Balanthorn recevraient une récompense Le dernier en date était un condamné à mort qui avait espéré obtenir grâce, avant de se faire massacrer par le redoutable Balanthorn.

Le public se mit à hurler le nom de Balanthorn, en attendant la venue du prochain candidat.

« BALANTHORN ! BALANTHORN !! BALANTHORN !! BALANTHORN !! »

C’était un véritable plébiscite.

Black Heart

Créature

Re : Une puissante bête [William Miller]

Réponse 1 dimanche 11 août 2013, 21:49:54

J'était dans un grand couloir sombre éclairé par quelques torches avec au bout de celui-ci, une énorme porte de bois avec deux gardes devant. J'était ici après un procès car on m'avait accuser de meurtre volontaire envers des citoyens et de commerce illégales, de pillage et de barbarie envers quoi ? des pirates alors qu'ils étaient eux même recherchés ! Cette "justice" n'en valait pas la peine. Un homme derrière moi m'ordonna d'avancer en me donnant mon sabre pur seul arme et on m'avait fait une chose inacceptable... On m'avait pris mon tricorne ! symbole de mon commandement sur mon navire ! Donc j'avançait dans ce long couloir sombre et humide avec pour vêtements mes bottes, mon pantalons, ma chemise et ma veste. Arrivé devant l'énorme porte, une foule semblait acclamé un certains "BALANTHORN ". Je savait que j'allais combattre pour ma survie et c'est pour cette raison que je savait que j'allais gagner, je suis peut être trop prétentieux mais je préférais être optimiste a ce stade là... Les gardes ouvrirent la grande porte pendant que je passait et la referma aussitôt.

Je me retrouvait dans cette grande arène, avec une foule qui réclamait du sang et des morts. Je trouvait ça bien puérils mais ils allaient voir qui j'était. Face a moi se trouvait un énorme...adversaire que je devait surement affronter. En le voyant j'était un peut moins confiant, depuis des jours déjà je n'ai pas put prendre soins de moi, ma barbes s’était laisser pousser, l'odeur de mon corps et de la transpiration me donnait moi même un peut la nausée. Mais face a ce type je transpirait un peut plus. Puis je tournait ma tête vers le roi d'un air un peut pour dire *vous vous foutez de ma gueule c'est ça hein ?* Puis il se vida de toute pensée pour attendre la suite.
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Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : Une puissante bête [William Miller]

Réponse 2 jeudi 15 août 2013, 02:30:58

Tous les gladiateurs ne s’affrontaient pas pour les mêmes raisons. Certains venaient se battre parce qu’ils avaient besoin d’or pour répondre à des besoins impérieux, et d’autres le faisaient pour purger une peine. Alice n’était pas, sur le principe, opposée à ce principe. La justice n’était pas la vengeance, elle existait pour assurer la paix sociale. Si un criminel se rachetait auprès de la société, alors il n’avait aucune raison de purger une peine. Par conséquent, les jeux meurtriers des arènes faisaient une très bonne alternative. Cependant, en pratique, peu de criminels s’y risquaient, car il y avait le risque de tomber sur une autre catégorie de gladiateurs : ceux comme Balanthorn. Les guerriers, les tueurs, ceux qui participaient aux arènes pour le plaisir de se battre, pour le plaisir de sentir la foule hurler votre nom alors que vous tuiez. Sans égaler la magnifique arène d’Ashnard, l’arène de Sylvandell s’en sortait toutefois pas mal, et, comme à chaque fis, le public était au rendez-vous. Balanthorn, véritable masse, était très apprécié du public, qui espérait de grands combats. Balanthorn avait pour l’heure brisé tous ses adversaires, et, si le public était content, Tywill connaissait suffisamment ce public pour savoir qu’il voulait du chalenge, avant de se lasser. Et il en allait de même pour Balanthorn. C’était un champion des arènes, et il ne risquait pas de revenir à l’arène de Sylvandell, si la compétition n’était pas de bon niveau.

Le prochain combat risquait donc d’être important, et la foule attendait, la clameur se calmant progressivement. Un contremaître était venu voir si Balanthorn sollicitait une pause, ce qui fit rire ce dernier.

« Je ne fais que des pauses en ce moment. Amenez donc un vrai combattant, qu’on s’amuse un peu ! »

Il poussa un hurlement, déclenchant une ovation au sein du public. Aucun doute, Balanthorn-Le-Bourreau avait vraiment la côte. Au bout de deux minutes, une grille finit par arriver, réveillant la clameur de la foule. Qui allait oser défier Balanthorn ? Bras croisés, impassible, l’homme attendait... Et la clameur se tut quand on vit le nouvel arrivant entrer. Dans le dos de Tywill, un page s’approcha rapidement, essoufflé, lui donnant quelques informations sur le nouveau combattant. Il ne portait aucune armure, aucune épée. Un magicien ? Alice se le demandait. Avant de rejoindre l’arène, on passait par une armurerie, mais il n’était pas nécessaire de s’équiper. L’homme portait de simples vêtements, et avait l’air particulièrement faible face à Balanthorn. Le public, surpris, se mit alors à rire.

« Rentre chez toi, moustique !
 -  Tu t’es trompé de porte !
 -  Balanthorn, tue ce minable ! Tue ! »

Comme une clameur, ce simple mot fut repris, au milieu des quolibets. Dans le dos de l’homme, la grille se referma d’un coup sec. Il n’y avait pas d’abandon dans l’Arène. Soit on survivait, soit on mourrait. Le droit de vivre était accordé par le Roi uniquement, seulement si le public l’autorisait.

Le gong ressentit, résonnant dans toute l’arène, intimant le silence, alors que le Roi de Sylvandell, lentement, se relevait.

« William Miller, contrebandier de son état, a été reconnu coupable de faits de piraterie par les juridictions ashnardiennes envers des corsaires ashnardiens. Pour ce crime, il a été condamné à mort, et a choisi de participer à un jeu aux arènes, afin de gagner sa liberté. Face à lui, s’il est besoin de le présenter, Balanthorn-Le-Bourreau. C’est un combat à mort ! Si vous ne tuez pas votre adversaire, il reviendra à l’autorité suprême de décider s’il a mérité de vivre, ou de mourir ! »

Le Roi Tywill avait parlé, et un hurlement tonitruant résonna en faveur de Balanthorn. Néanmoins, dans ces hurlements, on discernait une certaine irritation. La colère n’était pas tournée que contre ce pauvre William, mais aussi contre Tywill, qui n’offrait pas un spectacle digne de ce nom. Ce dernier se rassit.

« Avons-nous des bêtes en stock ?
 -  Il serait avisé de les lâcher. Ce sont les loups sauvages des montagnes, Tywill.
 -  Attendons un peu. Ce moustique pourrait bien piquer Balanthorn, qui sait ? Et, si ce n’est pas le cas, nous lâcherons les loups. »

Le gong résonna, et le combat put commencer. Balanthorn fit tournoyer un lourd fléau entre ses mains, l’arme raclant le sol, faisant voler du sable devant elle. Il courut alors, ses pas faisant trembler le sol, se ruant vers le pauvre William, et abattit le fléau. L’arme partit en arrière, avant de remonter, passant au-dessus de sa tête, le souffle faisant tendre la chaîne au maximum, avant qu’elle ne fonce droit vers la tête de William. Tout en étant épais, Balanthorn était aussi extrêmement rapide. C’était un combattant terrifiant.

Alice se mit instinctivement à fermer les yeux.

Black Heart

Créature

Re : Une puissante bête [William Miller]

Réponse 3 jeudi 15 août 2013, 16:10:10

Quand j’arrivais dans cette immense arène, la chaleur régnait, le soleil tapait sur la sable et la foule riait de me voir. Il est sur que mon adversaire n'était pas une gonzesse avec son gros fléau alors que je ne possédait qu'un sabre d'abordage. Je regardait cette grosse brute dans les yeux ne montrant aucune faiblesse, certes j'était petit face a ce colosse, mais il semblait avoir plus de muscle que de cervelle. Ce challenge de taille me redonnait plus de bestialité car ma survie était en jeu, je tenait le sabre fermement d'une main en regardant le gros bonhomme.

Will: Hey gros pleins de soupe ! j'ai un cadeaux pour toi, viens chercher gros clébard !

Balanthorn fonçait alors sur moi avec son fléau le faisant diriger dans toutes les direction faisant voler du sable et alors que cette masse fonçait vers mon crane je fis une roulade pour passer entre ses jambes et lui trancha une partie du dos avant de me reculer en position de combat. Le sabre devant moi en diagonale imbibé de sang.

Will: Tu voulais un vrais combattant ? quelle chance ! je suis le Capitaine William Miller !

En disant ça je regardais le roi qui avait oublier de mentionné le "Capitaine" en prononçant mon nom. Mais je retournais vite mon regard sur le gros bourreau et me préparait a une nouvelle attaque.
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Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : Une puissante bête [William Miller]

Réponse 4 vendredi 16 août 2013, 02:29:03

Alice dut réviser son jugement : William n’était pas désarmé, mais portait un sabre de corsaire. Une arme qui faisait toutefois bien triste allure face au puissant fléau de Balanthorn. La foule rugissait son nom alors qu’il abattait le fléau, de toutes ses forces. Cependant, à la surprise générale, William s’avéra plus rapide, et évita le fléau, qui s’écrasa sur le sable de l’arène, soulevant des volutes de poussière. William utilisa à son profit sa petite taille, et le fait que Balanthorn avait du se mettre en position de combat, pour rouler entre ses jambes. Il se redressa rapidement, et zébra son dos. La foule retint son souffle en voyant que le premier sang avait été versé par Balanthorn. La lame l’avait cinglé dans le dos, et le colosse poussa un hurlement, probablement plus de rage que de douleur, en se retournant, la plaie glissant entre ses omoplates. William parlait d’une voix forte, et précisa qu’il était un capitaine.

Tywill se mit à rire.

« Il semblerait que la demi-portion s’en sorte mieux que prévu... »

Il n’avait toujours pas ordonné de lâcher les bêtes, ce qui était plutôt une bonne nouvelle pour les combattants. Alice sentait son cœur battre la chamade. Elle n’aimait pas ces jeux cruels, même si elle en reconnaissait la nécessité, dans une nation aussi barbare que la leur. Balanthorn se mit à rire, en regardant William.

« Il semblerait que je t’ai sous-estimé, crevette, tu te déplaces vite... Passons aux choses sérieuses. »

La blessure ne semblait lui avoir rien fait. Alice avait l’impression d’assister à la lutte mythologique entre David et Goliath, ce conte que l’Ordre aimait tant vanter. Balanthorn se saisit à nouveau de son fléau, et opta pour une attaque plus prudente, fendant l’air en deux devant lui. Le fléau siffla devant William, et Balanthorn bondit alors, révélant que, malgré sa taille imposante, il était plutôt vif. Sa main libre, celle qui ne tenait pas le fléau, attrapa l’homme à la gorge, le soulevant en l’air. Un rire gras s’échappa des lèvres de Balanthorn, qui balança ensuite William sur le sol, le faisant rouler par terre.

Balanthorn n’attendit pas plus longtemps, et se mit à courir, ses lourds pas faisant trembler le sol. Son fléau cherchait à nouveau à s’abattre, et il était désormais plus prudent. Impossible de passer entre ses choses pour le prendre dans son dos, car les deux étaient serrées. La foule, de son côté, continuait à soutenir le colosse, voyant William comme un jeune freluquet qui avait eu un coup de chance.

Alice, elle, n’en était pas si sûre. Balanthorn se battait pour le plaisir, mais William avait d’autres motivations. Or, un homme acculé, face au mur, pouvait se révéler extrêmement dangereux. Les pronostics n’étaient clairement pas en faveur de ce mystérieux capitaine, mais la Princesse se mettait, sans trop savoir pourquoi, à opter pour lui.

*Sans doute parce que j’aime qu’on me surprenne...*

Black Heart

Créature

Re : Une puissante bête [William Miller]

Réponse 5 vendredi 16 août 2013, 03:59:44

Le géant me pris par le coup me balançant par terre comme si j'était un minable, autant le dire tout de suite je n'ai vraiment pas aimer ça mais pas le temps de râler ! couvert de sable a terre je vus le colosse se ruer vers moi avec sa masse pour me briser la colonne vertébrale. Je roulais alors sur le sol pour éviter son fléau qui frappe le sol d'une grande puissance, encore une fois j'avait eut un bon réflexe, je me mis a courir sautant sur son bras qui tenait le fléau et sautant par dessus le géant et lui trancha, ou du moins j'essayait, son artère entre le cou et l’épaule et quand atterrit derrière je lui plantait mon sabre dans le dos bien rigide et dur du colosse.

Will: Tu pense pouvoir m'atteindre comme ça gros tas de graisse ?!


En lui balançant cette vanne j'avais pour bute de le vexé et d'ajouter l'humour a ce Colisée qui ma fois acclamait un peut trop les brutes sans cervelles. Je me remit en position de combat face a Balanthorn fièrement, j'entendait la foule qui commençait a être déçut de leur favori qui commençait a perdre la main. Mais la partie n'était pas fini, loin de là. Le géant était encore debout et humilié. Si les choses se corsaient j'allais devoir dévoilée mon identités, mais ça... ce ne serait qu'en dernier recours. Avant que le géant se remette de ma contre attaque je saluait le roi et la princesse en faisant une révérence, comme celle des mousquetaires, mais cette fois sans chapeau et avec un beau sourire. Puis je me concentrait sur le colosse qui n'avait pas l'air de comprendre la situation. C'est vrais quoi, un homme de cette envergure qui se fait battre par un homme assez petit pour lui, cela devait être humiliant. Mais quoi qu'il en soit je me battait pour ma liberté et ma survie, et je me remis en position de combat.
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Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : Une puissante bête [William Miller]

Réponse 6 samedi 17 août 2013, 02:31:13

En échappant à l’attaque de Balanthorn, William provoqua un soupir au sein du public, et un léger sourire sur les lèvres de Tywill. Balanthorn était redoutable, il était vif, rapide, puissant, et avait une excellente ossature, mais il avait un point faible : il était lent à la détente, et corpulent. Trop corpulent. Un détail que William... Non, le capitaine William, utilisa à bon escient. Il réussit à bondir au-dessus du monstre, révélant toute son agilité dans une prise très réussie. Il aurait provoqué une hémorragie si Balanthorn, par réflexe, n’avait écarté sa tête. Le bout de la lame entailla le cou de Balanthorn, seulement quelques millimètres, faisant à nouveau couler le sang, tandis que William l’attaqua à nouveau dans le dos, enfonçant sa lame de plusieurs centimètres. Il ne put aller bien loin, car le bras de Balanthorn le repoussa, un geyser de sang jaillissant de son dos. Il aurait pu mourir là, mais Balanthorn était doué. Il tendit sa main vers sa ceinture, et attrapa une fiole, un élixir, qu’il but rapidement. C’était un décocté de Raffard le Blanc, une potion rouge qui cicatrisait instantanément une bonne partie des blessures. En contrepartie, la potion était très toxique, et on ne pouvait donc guère en prendre longtemps. Si la blessure autour de son cou s’effaça légèrement, ce fut surtout son dos qui cicatrisa. Balanthorn passa une main sur son visage. On ne le voyait pas, à cause du masque, mais il devait certainement être en sueur.

« Je vais t’apprendre ce qu’est la cruauté. »

Balnthorn balança alors son fléau sur le sol, surprenant légèrement Alice, tout en faisant craquer ses poings.

« Mais pourquoi... ?!
 -  Balanthorn n’est pas un guerrier, c’est un combattant à mains nues, expliqua l’Omniprêtre d’une voix monocorde. Avant de devenir gladiateur, il participait à des championnats de boxe, et d’autres sports de ce genre. C’est parce qu’il ne trouvait pas le challenge suffisamment élevé qu’il a décidé de devenir gladiateur. »

En d’autres termes, Balanthorn était en train de passer aux choses sérieuses. Dans la foule, le ton était progressivement en train de changer. S’il y avait toujours des vivats pour Balanthorn, certains se mettaient à soutenir William, scandant son nom :

« MILLER ! MILLER !! MILLER !! »

Ce choix pouvait se comprendre, William arrivait à repousser Balanthorn, à lui tenir tête. Lentement, Balanthorn s’avançait, cessant de faire craquer ses doigts, puis se mit à nouveau à courir, utilisant tout son poids. Il chargea William, s’élançant comme une espèce de taureau déchaîné. Si William put encore esquiver, Balanthorn n’était désormais plus gêné par son fléau, et se retourna subitement, prenant un pied d’appui, utilisant son autre jambe pour frapper le ventre de son adversaire. Il enchaîna ensuite par un puissant uppercut qui renvoya William au sol, et écrasa son lourd pied sur son torse, avant d’attraper sa lame, la tirant d’un coup sec.

« Je vais te briser à mains nues, moustique ! On ne se moque pas impunément de moi ! »

Visiblement, Balanthorn était énervé.

À cet instant, des grilles supplémentaires s’ouvrirent. Surpris, Balanthorn se recula, et entendit des rugissements et des grondements, tandis que le public se mit à hurler de joie. Une meute de loups féroces jaillit alors, leurs gueules montrant des crocs acérés.

Tywill avait ordonné de pimenter l’action en lâchant les loups.

« Il faut bien soutenir un peu ce jeune capitaine... »

Balanthorn étant bien plus gros que William, les loups auraient certainement tendance à se concentrer sur lui.

Black Heart

Créature

Re : Une puissante bête [William Miller]

Réponse 7 samedi 17 août 2013, 13:38:40

Balanthorn avait l'air si vexé qu'il jeta son arme a terre, et la foule commençait a m'acclamer. Mais malheureusement le bourreau chargea sur moi et me mit un grand coup dans le ventre en me retirant l'épée de ma main. Je roulais sur plusieurs mètres dans la fumée on ne me voyait plus. Un homme normal aurait eut les cotes cassés par le coup de Balanthorn. Mais on pouvait voir une silhouette se relever dans la fumée. Je m'était don transformer en loup, un grand loup noir bien bâtit et musclé aux crocs acérés, grondant férocement contre le colosse avec la queue relevée en signe de domination et les poils hérissés. A ce même moment des loups venaient de tout les cotés de l'arène. Une aubaine pour moi. Dans notre langage qu'aucun être humain peut comprendre, je disais au loups que s'ils m'aidaient, je ferait mon possible pour les faire sortir d'ici. Je me demande si j'avais eu raison de montrer ce que j'était réellement, car un choc se fit percevoir dans le publique. Quand a la meute de loups, ils se positionnaient a mes cotés. Tous entrain de gronder en direction du colosse. Qui énervé était devenus surpris face a 7 loups qui faisaient un peut plus grand qu'un humain si ils étaient debout, mais une chose est sur, ils étaient plus costaux.
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Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : Une puissante bête [William Miller]

Réponse 8 samedi 17 août 2013, 21:47:38

« Haha ! Ce jeunot a ses petits tours, lui aussi ! »

Tywill s’amusait du spectacle, tandis qu’Alice clignait des yeux, surprise. À la place du capitaine Miller, un puissant loup, massif et énorme, venait d’apparaître. La vérité s’imposa dans son esprit : un loup-garou, un Lycan. Il se mit à grogner, à rugir, et les loups se fixèrent alors sur Balanthorn, qui contemplait la scène, surpris. Les loups se ramenaient à l’autorité de Miller, qui n’avait aucune difficulté à se faire passer pour le mâle-Alpha de cette meute. Balanthorn, debout, sentait le vent tourner. Affronter des loups à mains nues était suicidaire, mais son fléau n’était pas loin. Il se recula lentement, tandis que les loups grognaient, et que le peuple se mettait à scander, tapant dans leurs mains, ou donnant du pied sur leurs estrades, provoquant de belles vibrations. Alice se mettait tout d’un coup à compatir pour Balanthorn, même si cet individu n’était rien de plus qu’un cruel meurtrier.

Balanthorn reculait prudemment, et se mit soudain à courir. Deux loups coururent alors vers lui, avançant de leurs quatre massives pattes, rattrapant rapidement la distance les séparant du gladiateur. Ce dernier réussit à s’emparer de son fléau, et se retourna, faisant tournoyer son arme. Un loup bondait vers son dos, gueules ouvertes, ses yeux emplis d’une rage animale. Le fléau se fracassa sur sa joue, arrêtant le loup dans sa course. Il décrivit une légère courbe, le sang de l’animal venant caresser le fléau, tandis que le loup se mettait à tomber sur le sol, gémissant. Un coup de fléau se fracassa sur sa tête, l’achevant, mais l’autre bondissait déjà sr le flanc de Balanthorn, tandis que les autres loups se joignaient dans la bataille.

Prudent, Balanthorn évita la charge du second loup, qui atterrit sur le sol, et se retourna subitement, visant sa cheville. Balanthon fut le plus rapide, et leva le pied, frappant le loup à la gueule, du talon, le repoussant. Le loup se coucha sur le flanc, et Balanthorn abattit son pied sur sa gueule, sentant le loup siffler et grogner, se tordant sur le sol, essayant de le blesser avec ses patates. Le fléau tournoya à nouveau, une arme mortelle que Balanthorn manipulait bien. Il l’abattit sur le ventre d’un loup, l’envoyant rebondir sur le sol, le loup se relevant douloureusement, en souffrant.

Ecœurée par ce spectacle, Alice fermait les yeux. En soi, ces jeux étaient déjà bien cruels, n’ayant rien d’amusant pour elle, mais, en plus, on mettait de pauvres bêtes. Ces loups avaient été capturés par les patrouilles et les chasseurs dans les montagnes. Gibier des dragons, ils avaient été battus et mal nourris dans leurs cages, afin que leur agressivité soit décuplée. On les massacrait impitoyablement. Alice détestait ça, ce qui renforçait son désir, une fois qu’elle serait Reine, de fermer cette arène sanglante, relique de spectacles anciens, primaires, et barbares. Elle avait vu le pauvre loup blessé au ventre se tortiller, tenant faiblement sur ses pattes, couinant. Les autres chargèrent Balanthorn, qui poussa un hurlement, voyant deux loups bondir sur lui.

Même son fléau ne pourrait le sauver, et il bondit sur le côté, roulant sur le sol, et se releva, faisant tournoyer le fléau de haut en bas. Ce faisant, son arme raclait le sol, et balançait du sable, aveuglant les loups. Énervés, ils foncèrent, ce que Balanthorn, rusé, espérait. Ils ne voyaient plus très bien, et le fléau chercha à en abattre un. Malheureusement pour le gladiateur, le loup fut plus rapide, et des griffes jaillirent dans son dos, le faisant hurler de douleur. Le sang jaillit, et il se retourna, aveuglé par la rage et la souffrance, et chercha à abattre son arme... Qui heurta le sable.

« Maudites bêtes ! »

Les loups encerclaient Balanthorn, qui avait mal au dos, courbant légèrement ce dernier en soupirant.

« Allez, venez, sales bêtes, je vais vous massacrer jusqu’au dernier ! Il ne sera pas dit que Balanthorn mourra à cause de vulgaires bêtes ! »

Le gladiateur était furieux. Acculé, un combattant livrait ses ultimes forces dans la bataille, et c’était manifestement ce que l’homme entendait faire. Il ne se rendrait pas, il était trop fier pour ça.

Black Heart

Créature

Re : Une puissante bête [William Miller]

Réponse 9 samedi 17 août 2013, 22:17:04

Je fut pris de rage en voyant mes frères et sœurs se faire tuer par ce colosse immoral et sans cœur. en regardant les victimes de ce massacre, je fut emplis de rage, mon pil s'hérissait, mes crocs se dévoilaient, mes sourcil se plissaient, tout en grondant férocement je bondit au cou du géant qui n'avait pas la moindre chance même avec sa carrure, je courrait a tout allure vers lui, les yeux emplis de haine, la salive sortant de ma bouche l'idée de le vider de son sang. Je bondit alors au cou du colosse et enfonça mes crocs acérés et tranchants dans le cou de Balanthorn pendant que les autres loups le tenait immobile. Je ne le lacherais pas tant qu'il soit mort pour de bon. Une fois bien mort et son coeur cessant de battre, je me fit un feston en déchiquetant le colosse avec les autres loups. Un repas certes, mais pour le publique c'était un spectacle. Une fois satisfais de ce repas je me transformais de nouveau en homme, mais sans les vêtements qui étaient a terre, ainsi mon corps bronzé de voyageur fait que de muscles était au grand jours, étant un loup je n'avais aucune pudeur et je me dirigea vers l'endroit où est le roi mais en bas de l'arène. Et après tout, beaucoup de gladiateurs étaient déjà a moitie nus. Je m'adressa alors au roi.

Will: Voilà j'ai fait ce que vous vouliez ! barbare ! Je veux que vous relâchiez ces loups et moi avec !

la bouche encore pleine de sang je parlais avec audace, l'autorité ne m'a jamais fait peur. Et c'est cette audace qui m'avait permis de gagner, gagner le combat mais aussi le publique. même si le roi voudrait me tuer pour cette audace le publique voudra me garder et il n'aura pas d'autres choix. Les autres loups se mirent a coté de moi en regardant le roi, maintenant moins affamés avec le festin du gros lard. Je regardait alors le roi attendant sa réaction.
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Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : Une puissante bête [William Miller]

Réponse 10 mercredi 21 août 2013, 16:48:41

En voyant les loups se faire massacrer. Du moins, c’est ce qu’Alice pensait, même s’il était difficile d’entendre quoi que ce soit, depuis sa position. La foule était en délire. Balanthorn livrait une lutte acharnée. Blessé, il n’avait toutefois guère de chances de survie. William bondit alors vers lui, faisant trembler le sol, massif et violent. Balanthorn poussa un rugissement de rage, et envoya son fléau... Mais il ne fut pas aussi rapide que le puissant Lycan. Ses crocs atteignirent la gorge de l’homme, et mordirent, arrachant la peau, le sang venant à exploser. Balanthorn n’eut même pas le temps de pousser un hurlement. Son fléau s’écroula par terre, sur le sable, et il tituba légèrement, avant de s’écrouler lourdement sur le sol. Balanthorn-Le-Bourreau était mort. Sa longue carrière se termina sous les crocs acérés des loups, qui dévorèrent le colosse, sous les acclamations de la foule.

« MILLER !! MILLER !! MILLER !! rugit-on. MILLER-LE-LYCAN !!! MILLER-LE-LYCAN !!! »

Tywill Korvander, Roi de Sylvandell, avait toujours un léger sourire au coin des lèvres. Oui, William avait gagné. La gueule en sang, il se releva, et reprit sa forme humaine. Sous sa forme de Lycan, il avait déchiré ses vêtements. Sous ses vêtements, le gringalet s’avérait plutôt petit, avec quelques jolis muscles. Il restait toujours une crevette pour l’imposant Roi, qui attendait, tranquillement assis. William devait connaître la récompense. Pour avoir remporté un combat, il pouvait demander une requête au Roi, car il avait prouvé que la force des Dieux était en lui.

Il s’avança donc, et sollicita le droit d’être libre. Le Roi attendit un peu, que les vivats se calment. Assis dans son lourd fauteuil, il répondit rapidement, plantant son regard sur celui de William :

« Ces loups sont propriété de Sylvandell, Capitaine Miller, rétorqua ce dernier. N’abuse pas de ma générosité, petit homme. »

Le verdict était tombé, au moins en ce qui concernait les loups. Silencieuse, Alice ne disait rien. Volontairement, Tywill ménagea un effet d’attente, un peu de suspens, et poursuivit au bout de plusieurs longues secondes :

« Tu as prouvé que tu étais un homme valeureux, Miller-Le-Lycan. Tu es libre ! »

Cette décision engendra un tonnerre d’applaudissements, et, encore une fois, le Roi, patiemment, attendit que le torrent s’apaise. William pouvait quitter l’arène, mais n’était pas encore totalement libre. Demain, il devrait retourner au Château pour recevoir le décret qui, de manière officielle, le libérerait.

S’il tenait à libérer les loups, il lui faudrait faire autre chose.

Black Heart

Créature

Re : Une puissante bête [William Miller]

Réponse 11 mercredi 21 août 2013, 18:07:43

Le roi commençait a m’énerver au plus haut point ! La propriété ? depuis quand les loups sont des propriétés !? Le roi n'eut pas le temps de prononcer sa deuxième phrase que je pris mon sabre au sol par l'énervement et je le lança vers le roi, mais a 5cm de sa tête sur le fauteuil où le sabre encore pleins de sang se plantait. J'avait fait exprès de viser a coté heureusement. Par réflexe plusieurs gardes entraient dans l'arène et je me remis en Loup pendant que les gardes autours de moi pointèrent leurs lances autour de moi.

- DEPUIS QUAND NOUS SOMMES DES PROPRIÉTÉS ?! JE TUERAIS TOUT CEUX QUI ENTRERONS DANS CETTE ARÈNE JUSQU’À CE QU'ILS SOIENT LIBÉRÉS !!!

Je parlait avec rage en grondant férocement sur les gardes autours de moi pendant que d'autres emmenèrent les autres loups dans leurs cages. Mon poil était hérissé et mes crocs ressortis en aboyant tel un loups sur la défensive. Les gardent craignaient que je les attaques mais ils ne pouvaient pas perdre la face face a leur roi. Puis je lançait un regard méchant au roi qui voulait dire que jamais je ne me soumettrait a lui. Bien que la princesse semblait en désaccord avec son père elle ne fit rien. Elle restait calme et sage. Je m'adressait maintenant au publique en leurs criant.

- N'ÊTES VOUS PAS D'ACCORD AVEC MOI ?! JE NE LAISSERAIS PAS CE SOIT DISANT ROI EMPRISONNER MES FRÈRES !

Je regardais alors le publique et le roi auquel je dégageait une certaine haine. Je ne pouvait supporter cet esclavagisme de mes frères pour l'arène. Je réfléchissait et trouva une idée si le publique ne suffisait pas a atteindre le roi. Si jamais il refusait j'allais me proposer moi même comme esclave en échange de leur liberté.
[ je Rp aussi sur skype, il suffit de demander ^^ je suis très disponible pour Rp en général ]


Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : Une puissante bête [William Miller]

Réponse 12 vendredi 23 août 2013, 01:52:30

Le sabre vint se loger à côté de la tête de Tywill, qui resta impassible. Tout autour de l’Arène, des archers pointèrent leurs flèches vers William, mais le Roi ne disait rien, restant silencieux. Il observait Miller, et Alice sentait que les choses allaient mal se passer. William contestait la décision du Roi, et venait de l’attaquer. Et elle connaissait son père. Quand il parlait fort, il n’était jamais vraiment énervé, car c’était son tempérament naturel. Mais, quand il se taisait... C’était comme le calme avant la tempête. Les archers n’attendaient qu’un ordre pour transpercer William de flèches, tandis que ce dernier hurlait. Toute la foule s’était tue d’un seul coup. C’était une attaque directe, et le Roi savait comment y réagir. Alice déglutissait faiblement, et se permit de tourner brièvement la tête vers le Roi. Son visage était fermé, calme, mais ses yeux... Elle avait l’impression qu’ils étaient en train de brûler. Lentement, très lentement, il sembla revenir à lui, fermant les yeux, avant de tourner la tête, contemplant le sabre. Il tendit alors sa main, et l’attrape, le retirant d’un coup sec, et se releva alors.

« Le crime dont tu viens d’être gracié... Tu viens d’en commettre un autre... »

Il contemplait le sabre, le leva, et l’abattit alors rageusement sur son genou, le brisant en deux. La lame explosa, et Tywill se redressa, massif et impérial, tandis que le public comprenait... Les spectateurs allaient avoir droit à un spectacle qu’on ne voyait pas tous les jours : l’intervention personnelle de Tywill Korvander. Il balança les morceaux brisés du sabre sur le sol.

« Pour avoir attenté à ma vie, pour avoir contesté mon autorité... Et pour me casser méchamment les couilles, tu es coupable, William Miller, capitaine de mes burnes, et ta sentence est... La mort. Avec exécution immédiate. Tes putains de loups, je vais te les fourrer dans le cul, et tu chieras de la fourrure jusque dans les bordels puants de l’Enfer, sale enculé de merde. »

Tywill sauta alors sur le sol, retirant sa cape, dévoilant sa terrifiante armure noirâtre bradée de pointes dangereuses. Il était bien plus épais que William, même sous sa forme de Lycan, et la foule se mit à hurler. Tywill s’avança, lentement. Le Marteau de Guerre de Sylvandell pendait à sa ceinture. Un loup se rua vers lui, probablement le plus suicidaire de la bande. Il bondit vers la gorge de Tywill, qui l’accueillit avec son simple poing. Ce dernier se fracassa sur la gueule du loup, brisant tous ses os, tuant la bête sur place.

« Viens, Lycan de merde, je vais te montrer, ce qu’est la rage. »

Son armure était en ébonite, l’une des protections les plus résistantes du monde. Voyant l’un des loups morts, les autres hésitèrent. Tywill n’avait rien à voir avec Balanthorn. Il enfila son casque, à sa ceinture, et le mit sur sa tête.

Black Heart

Créature

Re : Une puissante bête [William Miller]

Réponse 13 vendredi 23 août 2013, 13:39:30

Le Roi, enfin pour ma part "soit disant roi" avait l'air très offenser par la petit tour que je lui avait fait. Quel autre crime ? avoir abîmer sa chaise ? Il vint en armure dans l'arène et j'en riais car moi je n'avait que ma peau dure et forger par la vie que j'avait. Je restait en Lycan mais ce rois était quand même assez fort en taille, une vrais armoire a glace. Je lui faisais face sans aucune crainte les yeux remplis de haine envers ce roi. Mais même dans mes paroles je restait quand même noble, ne serait-ce juste pour ne pas faire plaisir a Tywill.

- Tu parle de rage soit disant roi ? mais tu ne connais rien a la haine tel un pourri gâté que tu est.

Je lui montrait mes crocs acérés en grondant, surement l'arme la plus tranchante que je puisse avoir et mes griffes étaient ressorties et mon poil dressé.

- Aller... viens voir par ici...

Mes yeux devenaient rouge, j'avait une telle haine en moi que j'en perdait mon contrôle, je souriais diaboliquement rien qu'as l'idée de voir des victimes, ce que je fit au roi et j'en riais même.
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Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : Une puissante bête [William Miller]

Réponse 14 vendredi 23 août 2013, 15:58:26

Pourri gâté... L’insulte fit doucement rire Tywill Korvander. Le colosse de Sylvandell s’avançait lentement, ménageant le suspens, l’attente, la foule scandant son nom. Il était leur Roi, après tout.

« Montre-lui, à ce freluquet !
 -  Sylvandell !!
 -  TUUUUE !!! »

Les loups n’osaient pas s’approcher de Tywill, sentant probablement brûler en lui le sang sacré des Korvander, le sang du dragon.

« J’arrive, p’tite bite. »

Tywill s’élança alors, faisant trembler le sol. Malgré sa taille imposante, il était aussi vif que Balanthorn. William put facilement esquiver, mais, contrairement à Balanthorn, Tywill savait rapidement pivoter. Avec son pied d’appui enfoncé dans le sable, il bondit sur le côté, et son épaule heurta le torse du Lycan, l’envoyant sur le sol. Un coup de pied se logea entre ses omoplates. Un humain normal aurait été soufflé, mais William était sous une forme de Lycan. Le coup heurta donc sa fourrure, et Tywill se pencha, l’attrapant par la tête, le tirant en arrière. Il le tint par là, sans que les griffes du Lycan ne puissent le menacer. L’armure était trop épaisse pour que les griffes puissent faire autre chose que légèrement l’égratigner. Le genou de Tywill rentra en contact avec le museau de William, le sang du Lycan venant décorer la jambe du Roi.

Le Roi contempla le Lycan. La bête ne pouvait rien faire, et Tywill le frappa à nouveau, avant de le soulever, pour le plaquer sur le sol, où il posa son pied sur sa gueule.

« Finissons-en, ce combat me fait déjà assez chier comme ça. »

Il saisit son Marteau, et le brandit. Le marteau se mit à trembler... Quand la voix d’Alice se mit à résonner, ses petites mains se serrant sur le rebord :

« Honneur au vaincu ! »

Tywill s’arrêta sur place. Cette phrase était le titre d’un ancien essai stratégique ashnardien, qui avait fait débat, car l’auteur mettait en garde les gagnants des vaincus, en affirmant que les vaincus méritaient de l’honneur. Un essai intéressant et passionnant, qu’Alice avait lu, mais qui était assez mal vue au sein des académies, pour le message qu’il véhiculait. La formule était entrée dans la légende, et était utilisé dans l’arène quand le public voulait qu’on épargne un vaincu.

Tywill retint son geste. Le public hésita. Le marteau était brandi, et, pendant quelques secondes, rien ne se passait, avant qu’un roulement ne jaillisse de la foule. Puis, tel un leitmotiv, la phrase fut reprise en boucle.

« HONNEUR AU VAINCU ! HONNEUR AU VAINCU !! HONNEUR !!! HONNEUR !!! »

Tywill hésita un peu, puis, lentement, rangea son marteau, et retira sa botte de la tête de William. Sonné, il avait repris forme humaine.

« Keuf... Puisque vous y tenez... »

Tywill s’écarta, tandis que des soldats arrivèrent, pour conduire William vers l’infirmerie de l’arène. Alice les regarda partir en clignant des yeux, sentant peser sur elle le regard intrigué de l’Omniprêtre.

« Pourquoi ce geste, Princesse ? »

Elle secoua la tête, n’osant pas regarder l’Omniprêtre, dont l’œil borgne lui faisait toujours un peu peur.

« Il méritait de vivre... »

L’Omniprêtre ne dit rien, et hocha lentement la tête. Alice, de son côté, se mordilla les lèvres, et quitta la loge, deux Commandeurs la suivant tranquillement. Elle rejoignait le camp médical de l’arène.


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