Il y avait indéniablement quelque chose entre Acté et Persée, une relation forte et intense, un lien fort qui ne demandait qu’à s’exprimer de nouveau. Persée avait eu beau goûter aux triques de la Reine et de la Princesse, revoir Acté la replongeait dans un état de manque puissant. C’était quelque chose qu’Acté aimait, et qu’elle avait longuement attendu. Entre elles, il existait un amour fort, une relation fusionnelle intense, qui était née à travers les années, avant de s’épanouir. La longue quête de Persée, son pèlerinage, n’avait fait que confirmer le fait qu’elles s’aimaient. Acté était connue pour être une Amazone très sévère, très rigide, mais, sous cette autorité forte, il y avait un cœur qui battait, qui pulsait furieusement. Persée avait réussi à la toucher, et, maintenant qu’elle avait enfin retrouvé sa belle amante aux cheveux argentés, elle ne comptait pas la laisser partir si facilement. Acté comptait bien s’attaquer à sa moule, à ce sexe parfait, à cette doucereuse fleur intime, qui ne tarda pas à lui offrir son doux nectar.
Acté sentit l’une des mains de Persée se crisper sur ses cheveux, et, avec sa langue, elle continua à la lécher, s’enfouissant en elle, crispant ses mains sur le doux cul de Persée. Comme l’Amazone avait passé un bon moment avec Andromaque et Sélène, Acté l’avait délicieusement nargué, tournant sa langue autour du sexe de la femme, sentant l’impatience de Persée croître, avant qu’elle ne s’attaque enfin à son bourgeon. Aussi sévère soit-elle, Acté avait toujours été douée de sa langue. Elle soumettait très souvent ses partenaires, assimilant sexe et combat, soumettant les filles qui perdaient contre elles, et adorait se servir de sa langue, presque autant que de son phallus... Mais, avec Persée, il fallait y aller calmement, prendre son temps. Pour Persée, le sexe était comme un délicieux mets, et il fallait d’abord lui mettre l’eau à la bouche avant de réellement venir la prendre, et de l’honorer comme il fallait.
Pour l’heure, Acté léchait donc son sexe, avec appétit, son nez glissant contre la peau douce et nue de Persée. Elle était heureuse de voir que Persée avait, malgré ces nombreux mois de séparation, continué à prendre soin de son corps, en s’épilant avec autant de zèle et d’efficacité. Son sexe était ainsi tout doux, et c’était avec le plus grand des plaisirs qu’Acté s’y enfonçait. Elle titillait le bouton de plaisir de la femme dans sa cavité rose, sentant le liquide de plaisir heurter ses lèvres, se glisser contre sa langue.
« Hmmmm... !! »
Comme pour la motiver, elle entendait les multiples soupirs de Persée, qui en vint même à gémir son nom. La magnifique femme était une telle beauté... C’en était incroyable ! Oh, qu’est-ce qu’Acté pouvait aimer ça ! Elle avait beau faire très fréquemment des cunnilingus, avec Persée, il y avait une sorte de plaisir supplémentaire et vorace qui s’affirmait. La belle guerrière la suçait donc, encore et encore, aspirant parfois l’air pour avaler sa mouille. Elle essayait parfois de relever sa tête, comme pour narguer un peu Persée, mais sentait alors la poigne de Persée se durcir, se crispant pour la maintenir en position.
*C’est bien elle... C’est bien ma Persée... L’Amazone dont je suis amoureuse...*
Plus que jamais, la perspective de lui faire une fille lui faisait furieusement envie...Et à elle d’en avoir une. Certes, cela impliquait de ne pas faire de quêtes, mais, d’un autre côté, Acté aimait bien former les jeunes Amazones à se battre. Elle était sévère, mais juste, et ça, les enfants le savaient. Aussi dure soit-elle, l’Amazone aimait beaucoup les enfants. Et puis, elle envisageait d’avoir au moins deux filles entre elle et Persée. Plus Acté voyageait dehors, et plus elle réalisait combien elle aimait rester au sein de la Horde. Le retour de Persée signifiait, pour elle, une nouvelle vie, ce dont elle commençait, peu à peu, à prendre conscience... Et à l’envisager, avec quiétude, et, mêle, avec une certaine envie.
Acté léchait donc son sexe, encore et encore, en sentant Persée se rapprocher de l’orgasme. Elle le sentait à travers les gémissements et les soupirs que la doucereuse Amazone poussait. Acté était en train de doucement la pousser vers l’orgasme, rien qu’avec sa langue, multipliant les coups, encore et encore. Son organe buccal se concentrait sur son clitoris, avec cette expertise si unique, qui finit par pousser la femme vers un magnifique orgasme. Les muscles de Persée se contractèrent, avant de se relâcher brusquement, et tout son corps se détendit, tandis que la mouille éclata avec délice contre le visage d’Acté.
Quelques instants plus tard, les deux femmes se retrouvèrent accolées l’une contre l’autre, à s’embrasser tendrement. Et, chose étonnante, Acté vit Persée rougir, ce qui ne manqua pas de la faire sourire, et donna lieu à un nouveau baiser, tendre et appuyé, surtout quand Persée lui glissa qu’elle l’aimait.
« L’amour est merveilleux... Surtout chez toi, Persée, il te donne des couleurs magnifiques. Je n’avais pas souvenir de t’avoir vu rougir un seul jour, mais, avec ta peau pâle, je dois admettre que ça te va terriblement bien... »
C’était surprenant de voir ce que l’amour pouvait faire. Il pouvait faire rougir Persée, et donner à Acté le sens de l’humour. Elle lui sourit, et l’embrassa soudain sur le bout du nez, léchant ce dernier.
« J’y réfléchis très sérieusement, Persée. J’aime beaucoup voyager, mais... J’aime encore plus le fait d’être là, et de former nos futures guerrières. C’est vrai que je suis dure et intransigeante, mais... J’aime les enfants. »
Elle lui sourit encore, et l’embrassa une nouvelle fois, avant de rajouter, très espiègle :
« Et j’adorerai les nôtres... »