Kassie se leva de bon matin. Elle avait prit l'habitude de faire un peu dechaque matin avant de prendre son "service". Et bien quoi ? Un corps il faut l'entretenir pas vrai ? Au saut du lit, elle enfila des vêtements adequats et fit quelques étirements. Elle atrappa une bouteille d'eau sur la table de chevet et sortit dehors faire son petit footing matinal. Un quotidien de riche, mois je vous le dit. En tout cas ça lui faisait du bien et lui vidait l'esprit. Après ça elle était détendue et un peu moins sur les nerfs. Au début, elle trouvait la Terre plutôt drôle. Mais après plusieurs passé entre ici et Terra, elle commençait à s'ennuyer. Alors elle avait trouvé un programme sympa : musculation, sport, missions en tous genres, et plus rarement malheureusement : la détente. Et oui, les heures de liberté étaient de moins en moins présentes, bien dommage.
Kassie fit comme d'habitude, elle courut tout le tour du parc, ce qui lui prit presque une heure sans s'arrêter. Elle s'arrêta alors, en sueur et assoiffée. Elle vida la moitié de la bouteille d'eau et ressentit tout de suite les bienfaits de l'effort physique. Rien de mieux pour éviter de rouiller.
Elle essuya rapidement son visage et sa nuque à l'aide d'une serviette et se dirigea vers un banc dans le parc ou elle s'assied pour prendre l'air frais. Elle ferma les yeux et laissa le vent la rafraîchir. Elle adorait ces moments de solitude à l'extérieur après l'effort. Personne ne venait le faire ch*er en général. Le soleil se leva soudain, et la jeune femme décréta qu'elle avait trop chaud. Elle se leva et rejoignit donc l'ombre d'un arbre et s'allongea à l'ombre, les mains derrière la nuque.
Ces instants de détentes étaient rares après tout. Mais il fallait toujours être vigilante. Kassie ne comptait même plus le nombre de types qui voulaient lui arracher la tête, à compter ceux qu'elle avait détroussé ou arnaquer sur demande. On pouvait les comprendre; Kassie, elle,... s'en foutait royalement.
Et puis elle n'y pensait pas là, peinarde sous un chêne, avec les oiseaux qui chantent... la belle vie non ?
Quel calme... quel plaisir. C'était pas tous les jours qu'elle pouvait profiter d'un moment aussi bon, de quoi la détendre en un rien de temps. Et elle en avait plutôt besoin ces temps-ci. Elle devenait particulièrement susceptible et c'était pas bon pour ses nerfs. Elle allait finir par mourir avant l'heure. Ouais, le stress c'était pas bon, et notre demoiselle n'avait aucune envie de se retrouver avec un cheveu blanc en se levant le matin. A bientôt 23 ans ça lui ferait mal ! Elle était encore jeune, belle et vigoureuse, fallait pas tout gâcher.
Finalement, elle rentra prendre une douche et s'habiller. Elle commença par natter ses cheveux, puis enfila un débardeur blanc et ample, un leggins noir, un short noir et gris, une veste noir sans fermeture avec un col en fourrure sur les épaules et enfin, des bottines noires qu'elle avait acheté la veille. Elle termina le tout par des gants fin et sombres et une touche de maquillage. Parfait ! (
http://img15.hostingpics.net/pics/616949IzayoiSakuya6001227784.jpg) Ainsi vêtue elle passait inaperçue dans les rues. Bien entendu, elle n'oublia de glisser et de cacher quelques couteaux de-ci de-là. On ne sait jamais, juste au cas ou. Pour le moment, elle n'avait aucun contrat de prévu. Une journée de congé ? Fallait pas rêver. Elle passa au poste de police dans l'espoir qu'ils aient a nouveau besoin d'elle mais non, pas pour l'instant. Quel dommage ! Quant aux dealers et autres magouilleurs, la plupart n'avaient plus un rond. Mince alors ! Elle n'allait quand même pas rentrer bredouille, si ? Malheur.
Un peu bougon pour le coup, tout en marchant un peu au hasard dans les rues, mains dans les poches, un type l'accosta. D'abord méfiante, elle se mit finalement à sourire. C'était l'intermédiaire de son futur commanditaire. Un avocat du nom de Hiro avait besoin d'elle pour une affaire. Génial ! Elle accepta de le suivre, et le bonhomme l'accompagna jusqu'aux bureau. Un endroit très chic d'ailleurs, ce type se faisait plaisir.
Devant la porte, son guide frappa quelques coups et lorsqu'une voix l'invita à entrer, tous deux pénétrèrent dans la pièce; Ooh... quel sens du décor ! Monsieur gagnait bien sa vie. Parfait ! Elle n'allait avoir aucun mal à s'en mettre plein les poches cette fois-ci. Tout d'abord distante, elle se contenta d'abord d'attendre à deux mètres du bureau, les bras croisés, attendant de voir ce que lui voulait l'individu. Elle espérait sincèrement ne pas avoir à faire sesou repasser ses chemises.
