Connaissez-vous ce fabuleux jeu japonais qu'est le jeu "Go"?
Je commencerais avec une image de ce fabuleu jeu
voici une petite introduction rien que pour vous ^^
Le jeu de go est né en Chine il y a plusieurs milliers d'années. Il se joue au Japon depuis 1200 ans, mais il ne s'est répandu que récemment en occident. Le but du jeu est la constitution de territoires en utilisant un matériel des plus simples : un plateau, appelé goban, sur lequel est tracé un quadrillage et des pions, appelés pierres, que l'on pose sur les intersections de ce quadrillage à tour de rôle. Les règles s'apprennent en quelques minutes et permettent aux débutants de faire rapidement des parties passionnantes. Ensuite, ceux qui voudront explorer plus avant les subtilités du jeu pourront rejoindre un club et participer à des tournois. Ils pourront alors constater que sous son apparente simplicité qui le rend accessible même aux plus jeunes, le jeu de go est d'une richesse inépuisable.
ce jeu se joue sur un Goban (plateau quadrillé). Pour faire simple, on y place des pierres "noirs" et des pierres "blanches" qui font réfèrence à des soldats. Le but du jeu est de capturer le plus de go-ishi possible (go-ishi=Pierre en japonnais) tout en suivant les régles. On ne peut posé une pierre n'importe où sauf sur les intersections des cases. Ce jeu se joue avec 180 go-ishi noires et 180 go-ishi blanches, nombres qui sont très proches de la moitié du nombre d'intersections sur le goban (361).
Les pierres sont mise dans des go-su. Qu'est ce? Ce sont des bols dont les couvercles servent de "prison", c'est à dire qu'on met les go-ishi dedans.
Goban? Plus d'information? (ceci est un copier/coller modifié (modifié par mes soins)
Une partie de go se déroule sur un tablier (petite table), le goban, sur lequel est tracée une grille de 19 lignes horizontales par 19 lignes verticales qui déterminent 361 intersections. Ce nombre de lignes est parfois réduit (souvent ramené à 13×13 ou 9×9 lignes) pour jouer des parties rapides ou pour faciliter l'apprentissage des règles du jeu. Conseillé pour ceux qui débutent ou qui n'ont pas une grande patience.
et voici un copier/coller dont j'ai pas retouché. Il est possible que, pour ce genre de jeu, on utilise une horloge (ce n'est qu'en tournoi, championnat et professionnel)
Depuis les années 1920, le temps imparti pour la partie est limité et contrôlé par une horloge. Traditionnellement, dans les grands tournois, le décompte du temps est tenu par un assistant. De nos jours, les amateurs se contentent d'une pendule à double décompte, identique aux pendules d'échecs. Pour la cadence de jeu, le principe le plus répandu consiste à attribuer un temps global pour la partie puis à faire suivre celui-ci d'une période supplémentaire, le byo yomi, durant laquelle chaque joueur se voit attribuer un temps limité pour chacun de ses coups suivants (faute de quoi il perd la partie). Vu sa complexité, le décompte du byo yomi moderne nécessite l'emploi de pendules électroniques. Ce matériel n'étant pas toujours disponible, des systèmes hybrides ont été développés (byo yomi canadien par exemple).
Exemples de temps alloué et de byo yomi :
Partie en 30 minutes, byo yomi de 30 secondes : après avoir utilisé ses 30 minutes, le joueur dispose de 30 secondes pour chaque coup supplémentaire.
Partie en 2 heures, byo yomi de 1 minute : après avoir utilisé ses 2 heures, le joueur dispose de 1 minute pour chaque coup supplémentaire.
Komi (copier/coller)
Noir, qui joue le premier, bénéficie d'un avantage systématique. Pendant des siècles, le go s'est joué sans compensation de ce déséquilibre puis l'avantage de Noir a été évalué à cinq points et demi. Blanc s'est donc vu attribuer autant de points supplémentaires dans les parties sans pierre de handicap. C'est cette compensation qu'on appelle le komi.
Depuis quelques années, la tendance est à l'augmentation du komi qui est passé à 6,5 points en Corée et au Japon et même 7,5 points en Chine ainsi qu'en France.
Dans le cas des parties avec pierres de handicap, le komi est réduit à un demi-point. Le demi-point du komi rend impossible les matchs nuls ou jigo en japonais.
partie "handicap"
Pour permettre à des joueurs de niveaux différents de s'affronter, le plus fort accorde un avantage au plus faible. Ce dernier, qui joue Noir, bénéficie alors de plusieurs pierres posées sur le goban avant le début de la partie. Contrairement à l'habitude, dans une partie à handicap, c'est Blanc qui commence après la pose des pierres de handicap.
Dans une partie "handicap", les go-ishi ne doivent être posé que sur les étoiles. Sur le jeu, il existe des ronds gras qu'on appelle "étoile" et, pour l'handicap, on ne peut recouvrir le jeu maximum 9 go-ishi (si il y a 9 points gras) et ainsi de suite, donc, l'handicap dépent particiellement de ces fameux points. Bien sur, on est pas obligé de poser (je vais prendre l'exemple du vrai goban) 9 go-ishi, même si il y a 9 étoiles, on peut trés bien posé que 3 ou 5 comme 1.
Par convention, les pierres d'avance accordées au joueur le plus faible sont positionnées sur les hoshi, intersections marquées par un point un peu plus épais sur le goban. Noir peut ainsi poser de deux à neuf pierres de handicap suivant le niveau relatif des deux joueurs. Si la différence de niveau n'est que d'une pierre, Noir joue le premier et Blanc renonce au komi ce qui constitue un léger avantage pour Noir.
Enfin, dans ce genre de jeu, on ne dit pas "Match", mais, "Partie". Il y a aussi des noms précis sur le goban, mais, je les écrirais plus tard "^^
nom :
"Hoshi" désigne un des 9 étoiles du goban (les gros ronds noirs), on peut les voir sur la gauche entre 2 pierres blanches et une pierre noirs (au dessus à gauche) et entre 4 pierres blanches (en bas à gauche). Il y a aussi le milieu. Je vous laisse trouvé les 6 autres
"Tengen" désigne une des "hoshi" en particulier. Le tengen est, en fait, le centre du plateau. L'étoile s'appelle à la fois Hoshi, mais aussi Tengen (mais, dans une partie, on dit "tengen" et non "hoshi")
"Koroku" désigne les parties en bas des hoshis. Il y a le koroku bas, haut, gauche et droite, mais, aussi le koroku diagonale gauche base, diagonale droite base, diagonale gauche élevé (haut) et diagonale droite élevé. ex: Le tengen qui est reprit comme un hoshi a 8 emplacements, 3 au dessus, 3 en dessous, 2 sur le côté. Quand on place une pierre sur un de ses 8 emplacements, on dit "Komoku" suivit du numéros (qui est sur le côté du goban, normalement)
Connection désigne une connection entre 2 groupes de pierres. Ex: En bas à gauche, il y a plusieurs pierres séparés par des espaces. Lorsque le joueur met une pierre sur l'espace séparant deux pierres, on appelle ça une connection.
Extension désigne le mot lorsqu'on, après avoir posé la pierre, bouge celle-ci d'un cran. Bien sur, il faut dire "extension" suivit du numéros AVANT d'avoir posé la pierre.
Enfin, voici une régle qu'il faut absolument retenir. Dés qu'on a posé la pierre sur le goban, on ne peut reprendre le coups QUE si l'adversaire est d'accord, mais, lors d'une partie comme un tournoi ou autre, cette reprise est TOTALEMENT INTERDITE.
Bon, ça fait un peu sale, mais, voila. Peut être que vous comprendrez mieux avec un schéma ^^
rouge = Hoshi (mais, je sais que vous savez lire
)
Cyan = Koroku
Bordeau = Connection
Je sais pas vous montrez l'extension
