La journée était belle, douce, la chaleur était là juste assez pour que le soleil se révèle sous ses meilleurs atours. Quoi demander de plus ? Une lueur infernale provoquant chaos et désespoir peut être ? Oui, cela manquait alors il avait eu une idée et avait convoqué les quatre généraux de son armée : une armée puissant, efficace, mais malheureusement parfois lente à rassembler… vous avez déjà essayé de convaincre un Dragon de magma ou un dragon de lave de se bouger le fion et de venir répondre à l’appel de son maître le prince Sangh-Len. Le général de la flamme avait essayé, aujourd’hui il avait la majorité du visage de brulé et un bras inutilisable…
Les quatre généraux commandaient chacun un corps d’armée qui, si elle n’était pas innombrable, comptait dix mille fantassins, sans compter la cavalerie, la charrerie et les créatures. La charrerie était la garde d’honneur, l’élite, tirée par des chevaux de cauchemar, ils étaient la garde personnelle du prince, environ sept cent chars, donc mille quatre cent hommes et autant de montures, ah elle avait fière allure quand elle défilait devant le palais. Et la cavalerie ! Que de merveille ! Les montures étaient une sorte de gros lézards rouges comme les braises, des Raevirs, qui étaient particulièrement véloces, bien que très bas, à peine plus haut que des poneys, mais bien plus longs avec une queue hérissée de points acérées…
Nous pourrions parler des heures de cette armée qui sans être colossale se révélait très efficaces. La majorité des fantassins étant des hommes bêtes, des jiamad, un croisement artificiel entre animaux (prédateurs bien évidemment) et humains. Mais trêve de bavardages inutiles !
Il avait convoqué ses généraux et avait ordonné le branle-bas ! Il voulait que tous ses sujets se rappellent de sa puissante et il avait même dépassé un peu son territoire, en théorie, car il y avait les marches de la principauté qui étaient très mal définies ! Mais en plein milieu de la manœuvre, peut être avait il envie de solitude, peut être était-ce un caprice, peut être était-ce parce qu’il se laissait du spectacle, il avait utilisé son propre char, avait détaché l’une des montures et s’était enfui à bride abattu pour se rendre à l’auberge la plus proche.
Il eut un sourire et entra avec fracas, réclamant ce qu’il avait de meilleur à boire s’asseyant sans même chercher à paraitre poli à la première table de libre où une jeune femme blonde était déjà, mais elle ne sentait pas l’humain… mais as de politesse pour autant !