Sarah avait couché avec de nombreuses Tekhanes. La Fourmilière comprenait une espèce de banque de données d’humains capturés, essentiellement des femmes, dont on laissait leurs tenues moulantes le plus longtemps possible. Sans arrêt, elles étaient violées, humiliées, souillées, jusqu’à ce que leurs corps lâchent, des drogues et des substances formiennes leur permettant de tenir le choc. Toutes, naturellement, ne réagissaient pas de la même manière. Certaines perdaient rapidement la raison, tandis que d’autres étaient bien plus endurantes. Sarah, de ce qu’elle put rapidement voir, comprit que Jill ne devait pas être une adepte du sexe, et encore moins des gorges profondes. Quelle infamie ! C’était, pour les Formiens, un incompréhensible paradoxe qu’une race aussi belle que celle des Terriens soit aussi coincée sur les rapports sexuels. Ceci remettait en cause certains principes chers aux Formiens, selon lesquels la beauté physique était liée à l’activité sexuelle. Dans ce monde, le sexe, nécessaire à la vie, était perçu comme quelque chose de tabou, de dangereux.
Jill avait le choix, une chose que Sarah aimait bien faire chez ses proies, quand elle en avait l’occasion. C’était sans doute un autre relent de son humanité, mais elle préférait que la pondeuse soit consentante. Le consentement était difficile à obtenir, et elle justifiait ce point de vue en considérant qu’une pondeuse dans un bon état psychologique fournirait de meilleurs bébés, et serait surtout plus apte à enfanter encore et encore. Jill pleurait à moitié, mais sut être suffisamment intelligente pour ne pas risquer une nouvelle punition, et se rapprocha du sexe violet de Sarah, ce sexe qui titillait ses lèvres, caressait son nez. Elle l’embrassa, tendrement, en position de soumise, avouant implicitement son impuissance, et se remettant à la pitié de son bourreau. La pitié était un mot inconnu des Formiens, un sentiment incompatible avec une logique darwinienne, où les faibles étaient voués à disparaître. La langue de Jill remuait timidement le long de la belle verge de Sarah, qui se sentit frissonner. Elle regardait Jill, indifférente à ses sanglots, ne pensant qu’à cette langue qui remuait le long de son membre.
Thorne, mentalement reliée à sa Mère, agissait comme une sorte d’excitant, comme une sorte de complice pour guider Jill. L’expérience avait prouvé à Sarah que ce système était parfois très efficace, dans la mesure où, curieusement, les humains, capables de créer de puissantes armes et d’énormes bâtiments, ne comprenaient pas les choses les plus basiques. Il y avait vraiment des paradoxes inexplicables ! L’humanité était une erreur, une distorsion de la nature, un ensemble de contradictions qu’il convenait de pacifier, de guider, de diriger. Jill arrêta alors de lécher son sexe, et Sarah pencha la tête. Elle semblait... Désespérée.
« Pour nous, Formiens, les humains sont des enfants qu’il convient d’éduquer. Toute base d’un système éducatif est le principe de la récompense et de la sanction. »
Jill refusait d’obéir. Ceci donnait lieu à une sanction. Thorne agit à nouveau, remettant sa main sur le menton de Jill, pour l’immobiliser, et le sexe de Sarah se posa contre les lèvres de Jill, s’écrabouillant dessus, ses mains se plaquant sur les joues de Jill, empêchant cette dernière de bouger. Le sexe finit ainsi par se glisser à nouveau dans ses lèvres, donnant lieu à une autre gorge profonde, qui fut un peu plus longue, et pendant laquelle Sarah s’amusa à littéralement baiser la gueule de Jill. Son sexe remua d’avant en arrière, furieusement, glissant sur ses dents et sa langue, et elle termina en l’enfonçant le plus loin possible, sa carapace en chitine venant à nouveau taper contre les lèvres de Jill, tandis que l’extrémité de sa queue se glissait dans sa gorge. Sarah resta ainsi une quinzaine de secondes, puis retira à nouveau sa queue. Elle attendit plusieurs secondes, avant de donner de nouveaux ordres :
« Recommence, et mets-y plus de conviction. Autrement, je t’enfoncerais mon sexe jusqu’à te faire vomir. »