Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Kyle Macross

Valinichonneur

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Just you and me [Mon coeuuuuur ♥]

dimanche 03 mars 2013, 18:08:09

- Tu veux que je te dise ? Je devrais mettre plus souvent des maillots de bain. Regarde moi toutes ces filles qui se retournent quand je passe ! Mon coeur, tu es en couple avec le mec le plus séduisant de ce côté-ci du Japon.

Imaginez un peu le truc, vous autres ! Mon corps de rêve (j'ai bien le droit de me jeter des fleurs de temps en temps, non ?) aux muscles puissants et saillants simplement vêtu d'un boxer de bain noir et blanc qui mettait pas mal en valeur mon fessier et le reste. Rajoutez à cela une jolie petite gueule et l'eau ruisselante sur le tout et vous obteniez un véritable appeau à demoiselles. Kyle Macross, tombeur de ces dames, était de sortie ! Mais il n'était pas seul, accompagné de son inséparable rousse qui n'avait rien à lui envier. Quel couple on formait, à déambuler dans le parc d'attraction sous-marin en naviguant entre les activités ! Les gaïjins auraient presque fait tâche dans le décor, mais mon amoureuse et moi nous en moquions pas mal. On passait du temps ensemble à ne penser à rien d'autre qu'à nous et personne n'aurait sû nous faire perdre notre sourire.
A part peut-être la vue d'une femme enceinte ou deux. Et encore.

Je m'étais donc accaparé Hitomi pour tout le week-end afin que l'on profite de notre temps libre dans les bras l'un de l'autre. Arrivé au parc à l'ouverture, soit neuf heures du matin après une courte nuit durant laquelle nous avions plus fait l'amour que dormi, nous n'avions pas arrêté d'enchaîner les glissades sur les toboggans et autres manèges sur le thème de l'océan. Quel endroit c'était là ! Le ciel ? Une immense verrière qui protégeait le parc des millions de litres d'eau salée sous lesquels il était installé. J'avais été mal à l'aise la première demie-heure (être cloisonné quelque part sans accès au ciel était terrible pour moi qui avait l'habitude de fendre les nuages), mais Hitomi avait su faire ce qu'il fallait pour que je passe vite à autre chose. Et dès lors, nous avions écumé les manèges en nous partageant entre baisers, petits câlins et grands éclats de rire.
Ceci étant, il était midi passé et je commençais à avoir faim.
 

- On avale des sushis dégueulasses et un coca tiède avant d'aller voir du côté de cet immense toboggan, Sweet Love ?

Je lui désignais les énormes tuyaux d'un bleu semi-transparent qui s'entortillaient au loin, un peu plus haut que les autres attractions. Des vitesses inimaginables, disait la pub. Je me demandais si j'arriverais à prendre mon pied après avoir déjà plusieurs fois passé le mur du son... Avant de me souvenir que j'avais promis à Hitomi que cette journée laisserait de côté tout le reste à part nous deux. Les ennuis, les pouvoirs et les flirts coquins.
Tandis que nous prenions place dans la file d'attente pour la buvette, je continuais à papoter.


- Au fait, ce sera bientôt la prochaine période de vacances scolaires et j'ai des congés à poser... Ça te dirait de partir ? Si on économise le voyage, on peut aller faire bronzette sous les Tropiques ! Ou alors un séjour en France, on se trouve un petit hôtel à Paris ou sur la Côte d'Azur... N'importe ou ! On pourrait même passer voir ton farfadet, si ça te tentait.

Retourner en Irlande ? Il nous faudrait bien le refaire un jour, enfin je le supposais. Je n'en avais pas spécialement envie, mais c'était une possibilité de voyage comme une autre, non ?
« Modifié: dimanche 09 juin 2013, 17:33:28 par Law »

Yamagashi Hitomi

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Re : Just you and me [Mon coeuuuuur ♥]

Réponse 1 dimanche 10 mars 2013, 02:44:30

« J’espère que tu seras pas jaloux, mon cœur, mais la blonde avec les jambes interminables : c’est moi qu’elle regarde. »

On fait des envieux, ou c’est moi qui me fais des idées. Mon homme en maillot bien moulant, et viril aussi. J’ai l’œil, et il n’y a pas que des femmes qui ont lorgné sur lui. Je me demande s’il a remarqué ? Juste histoire de faire encore plus cul-cul, j’ai choisi un maillot assorti au sien. Et pas un bikini : trop facile. Une pièce et une seule, échancrée dans le dos jusqu’au creux des reins, un brin serrée à la poitrine. Si on se tenait pas la main – et si j’étais un peu plus musclée – on passerait peut-être pour des athlètes étrangers ? Tout ça pour dire qu’aujourd’hui je laisse la dépravation au placard où Kyle m’a aidée à la tasser une bonne partie de la nuit... Chassez le naturel : il revient au galop. On verra ce soir, et après avoir eu mon mec – qu’il est beau, grand, fort et sexy ! – dans cette tenue tout la journée : ça va être un rodéo comme n’en a pas connu depuis... Hier soir...

C’est que je l’ai fait partir vrille au décollage avant qu’on bouffe des fajitas emboîtés comme des Lego sur le canapé en buvant de la sangria ! Pas étonnant que je me sois déchaînée après un truc pareil. Je sens qu’on a la nouvelle formule pour nos prochains plateau-télé. Maintenant qu’on va avoir une vie de couple moins bordélique ce ne sont pas les idées qui manquent pour la pimenter.

Retour au présent, bien plus grisant et précieux dans un sens. On a jamais eu le temps ou l’occasion de sortir en couple. La dernière tentative nous a coûté cher, je suppose que ça n’a pas aidé. Mais aujourd’hui on s’en est promis pour toute une journée, au moins. De l’ouverture à la fermeture main dans la main, à s’enlacer et s’embrasser. La différence avec un autre week-end ? Ça se passe devant tout le monde ! C’est si excitant de passer une journée normale. Pas sexuellement, je suis une obsédée mais je sais me tenir. Je suis tellement heureuse qu’on puisse s’offrir un moment comme celui-là ! Et je pense que pour lui c’est pareil, même si ça ne partait pas gagnant au début.

Le parc aquatique c’était son idée, et c’est la base du gag. Je n’ai pas vraiment l’habitude ce genre d’endroit, mais sans le ciel au-dessus de sa tête mon Macross d’amour n’est pas dans son élément. Je n’ai pas eu de mal à le rassurer rien qu’en restant avec lui et en le tirant par la main quand il relevait les yeux. Le gros effort a été de me retenir d’évoquer la possibilité que la verrière pète pour lui coller un peu plus la pression. De toutes façons ça finira bien par arriver dans un film au rabais comme il les aime. Quelques toboggans, une descente de rapide en bouées, une autre tous les deux dans la même bouée, un petit tour dans la piscine à vagues et il n’y paraît plus. Kyle est heureux comme un poisson dans l’eau. Un poisson qui nagerait avec une sirène sexy.

Et ce que j’aime le plus dans cette journée, c’est que mon homme est un vrai gamin. Il veut glisser partout, sauter dans tous les bassins, faire tous les manèges, grignoter tout ce qui passe à sa portée... Moi aussi, et c’est d’autant plus drôle de me faire voix fatiguée de la raison. J’ai pas de super-pouvoirs, moi. En plus il veut limite qu’on mange dans la file d’attente du méga-toboggan avec un nom en « -tor » aussi ridicule qu’effrayant. Il n’y a vraiment que pour lui que je vais faire un truc pareil.

« Le Siphonnator ? »

Ridicule mais effrayant, non ? Surtout quand on l’a sous les yeux. Si je me vois pas m’engouffrer là-dedans tout de suite, je le vois encore moins avec des sushis dégueulasses à peine tombés dans l’estomac. Heureusement : j’ai un plan pour repousser un peu ça, et même pas sexuel en plus. En revanche je ne manque pas de me pendre au cou de de Kyle pour le lui exposer. Je ne me colle pas trop, mon plan pourrait déraper et son maillot de bain s’étirer.

« Et si on savourait plutôt nos sushis dégueu sur barque du lac artificiel ? Histoire de souffler un peu. Je suis plus fragile que toi, honey... »

Je monte appuyer ma demande d’un petit baiser.

« Après on fera le toboggan qui fait peur. »

Je sourirais moins en haut des escaliers. Et je m’abstiens de préciser qu’on ne fera rien devant tout le monde. Et vu la foule, il vaut mieux pas. Main dans la main, une file d’attente c’est quand même long, surtout pour du coca tiède et des sushis dégueu. Au fait, c’est bientôt les vacances ! Je lève les yeux vers l’immense verrière et la mer qui la couvre. Les Tropiques ? La France, Paris ou Côte d’Azur ?

L’Irlande...
 
« Le farfadet : pas la saison. Mais connais des endroits sympas en France. Avec de bons restos, bons vins et de beaux coins pour se balader. Mais honnêtement... »

Je me mordille la lèvre le temps de baisser les yeux, et de les relever plus pétillants. Accrochée à son bras je pose la tête contre son épaule avec une voix rêveuse.

« Bikini et paréo, sable blanc et mer turquoise, palmiers et cocktails, plongée sous-marine et feu sur la plage au clair de lune... Pour une femme qui voyage autant que moi, c’est quand même une honte de jamais être allée sous les Tropiques, non ? »

Sushis dégueu, nous voilà !... Il suffit de voir ces trucs pour avoir moins faim. La nature a ses lois, il faut bien se remplir l’estomac de temps en temps.

Kyle Macross

Valinichonneur

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Re : Just you and me [Mon coeuuuuur ♥]

Réponse 2 dimanche 10 mars 2013, 22:10:28

Franchement, ce parc, c'est un rêve de gosse. Une sorte de fantasme sacré constitué de toboggans ultra-rapides, d'attractions qui décoiffent même un mec capable de faire le poirier sur un nuage. Quand j'étais petit, je voulais être un super-héros : c'est fait, je suis Sentinel Prime. Quand j'étais petit, je voulais passer touuuuute une journée dans un parc mortel : c'est fait, je suis en plein dedans. Quand j'étais puceau, je voulais m'envoyer en l'air avec Pamela Anderson dans son maillot de bain : c'est presque fait, mais ma nana est un million de fois plus sexy que l'autre blondasse et je n'ai pas encore réussi à la coincer dans un coin mais ça ne devrait pas tarder. En attendant ce combo final qui me permettra de me dire que Dieu existe et que je suis prêt à devenir pape, ce sont les sushis que j'attends, avec Hitomi pendue à mon cou. La traîtresse, elle veut m'éloigner de...

- L'X-TREM Siphonnator, mon coeur. Jet m'a dit que c'était un peu comme être en luge dans un ouragan. J'attends de voir ! Je me suis retrouvé pris dans celui qui s'est abattu sur la Californie y'a un mois de ça et c'était sport. Tu vas voir, c'est drôle cette sensation où tu as l'impression que toute ta longueur d'intestin te remonte dans la gorge.

Je feins de ne pas avoir entendu la proposition du lac artificiel je me dis que ça suffira pour avoir une bonne place dans la file du Siphonnator mais Hitomi manœuvre plus habilement d'un baiser tendre et je cède, faible que je suis. Elle est trop forte pour moi qui suis un petit pantin entre ses doigts, surtout quand sa poitrine est compressée dans ce maillot un peu trop étroit. J'en ronronnerais presque en la regardant droit dans les seins.

- Ça va, ça va. Tu as gagné, va pour la barque.

La proposition de vacances semble lui plaire et la faire réfléchir. Il nous reste encore trois bonnes semaines pour nous organiser, mais le prix du voyage ne sera pas un souci puisqu'on partira sur Macross Airlines, ce qui nous permettra d'investir dans le logement et les activités. Hitomi évoque la France et l'Irlande pendant que je passe la commande et que je récupère finalement les petits plateaux à emporter. Et le verdict tombe : nous irons sous les Tropiques ! Ah, ce n'est pas pour me déplaire, ça.
Tout en parlant, nous prenons la direction du petit embarcadère posé sur le lac intérieur, à une petite centaine de mètres de notre buvette. Le programme proposé par ma moitié me fait déjà saliver et je dois dire que je nous y vois déjà, dans les îles baignées de soleil. Et on ferait l'amour dans un paysage de carte postale... Mouais, je vote pour. Et des deux mains !


- Bikini échancré, comme dans les clips ? Ca me va. Un blanc ! Pour le vol, on ne reprendra pas l'avion, par contre. Si c'est pour que l'hôtesse veuille encore me débarquer à la première escale... Non. Je sais ! Je claque des doigts, satisfait de ma trouvaille géniale. Je te passerais un peu de mes pouvoirs. On t'entraînera au vol d'ici là. Hm... C'est pas une SUPER idée, ça ?

Je crois que je suis un peu surexcité, aujourd'hui. Mais comprenez moi : je retrouve celle que j'aime et pour une fois nous profitons vraiment d'un moment passé ensemble. Nous n'avons jamais réellement prit le temps de sortir en amoureux, de nous mêler au commun des mortels. Nos uniques vacances avaient été un retentissant fiasco et depuis, nous avions enchaîné les merdes. Cette journée était un bol d'air, un plaisir à elle seule. Hitomi, Kyle, un peu d'amour et quelques attractions décoiffantes. Finalement, il n'y avait pas besoin de plus. Arrivés à hauteur du ponton, nous nous installâmes dans une barque dont je pris les rames pour nous mener sur une partie tranquille de l'étendue d'eau. Venant me coller à elle pour passer mes mains autour de ses épaules pour tenter l'air de rien de lui caresser la poitrine, je remarque un spectacle qui me refroidit un moment.

Non loin de nous, une petite famille rit aux éclats. La gamine, qui avait plongé dans l'eau, fait semblant de s'y noyer tandis que son frère noue une serviette de bain autour de son cou pour sauter en mimant un envol sous les applaudissements de ses parents. Une fois les deux revenus à bord, la mère les attrape dans les bras tout en souriant niaisement avant d'ajouter qu'elle est contente d'avoir avec elle les enfants de Sentinel Prime. Silencieux un moment, je me reprends tout de même pour engloutir un sushi forcément immonde avec appétit et m'arrange pour changer de sujet. Avec un peu de chance, Hitomi n'a rien vu ni entendu, préférant restée concentrée sur mon torse musculeux. Non mais.


- Ah, au fait. Jet m'a demandé si tu serais intéressée pour poser nue avec moi pour un de ses potes photographes. Je lui aurais répondu qu'on verrait, vu que Miss Janvier 2010 et Miss Juin 2012 veulent aussi qu'on excite de la pellicule avec elles.

Bon, le vrai sens serait plutôt qu'elles voudraient qu'on s'excite avec elles sur la pellicule et Hitomi le sait, puisqu'on a répondu ensemble à leurs mails et autres coups de fil, mais là j'ai juste envie de parler d'autre chose et de tâter du nichon. D'ailleurs, je vais tenter un petit pelotage, pour voir...

Yamagashi Hitomi

Créature

Re : Just you and me [Mon coeuuuuur ♥]

Réponse 3 dimanche 17 mars 2013, 02:07:03

Un bikini blanc échancré comme dans les clips, mais aussi un ou deux autres histoire de lui tourner la tête dans tous les sens. Il y en a un qui me fait de l’œil depuis quelques temps au centre commercial. Pour le vol...

« Sans dé... ! »

Houlà ! Crie pas comme une fan des Beattles, Hitomi ! Mais il y a de quoi être excitée comme une puce par sa proposition. Je reprends bien plus bas alors qu’on se dirige vers le lac artificiel.

« Sans déconner, c’est possible ?... Je veux quand on se touche pas. »

Quand on est pas en train de faire l’amour, pour être précise. Il m’a déjà donné une partie de ses pouvoirs mais seulement quand on était emboîtés comme des legos. Je les sens de mieux en mieux, ces vacances ! Pour l’instant on a droit à une petite pause, surtout moi vu que mon mec joue de ses bras et de ses pectoraux musclés pour nous amener à un coin tranquille du lac artificiel. J’ai vraiment eu une bonne idée, même si je me fais du mal en le dévorant des yeux. Le bas de mon bikini ne risque pas de sécher. Encore moins quand il revient se coller à moi pour balader ses mains mine de rien. Loin d’essayer d’y échapper je jette un petit coup d’œil alentours.

Il y a quelques personnes sur la berge, rien d’inquiétant pour peu qu’on reste discrets. Il y a aussi une petite famille qui me donne un coup de blues. Je ne fonds pas en larmes chaque fois que je vois des gamins, mais aujourd’hui ça coupe une peu les jambes. Peut-être parce que le garçon porte une cape et que tant qu’il sera avec moi Sentinel Prime n’aura pas d’enfant, pour peu qu’il reste Sentinel Prime. Je connais assez mon homme pour sentir que lui aussi a eu son petit pincement au cœur. Et je me retiens de le renverser dans la barque pour l’embrasser comme une sauvage, pour le remercier de nous trouver aussi vite autre chose à penser.

Des photos de moi nue avec mon mec, vu mes petits problèmes actuels c’est sans doute pas si bonne idée. D’un autre côté, des photos de moi nue avec mon mec...

« Bien sûr que ça m’intéresse ! Si t’es là je risque rien. Et vu dans quelles circonstances les miss nous ont proposé ça, quelque chose me dit que ça va pas être très pro. »

Je laisse s’envoler un petit rire, et il y a de quoi rire. Si c’était pas une excuse pour du rabe de Yamacross ça y ressemblait. La première nous avais invités dans sa chambre d’hôtel – d’ailleurs très classe, l’hôtel – et la seconde... D’accord, on avait rien à faire dans les coulisses mais quand on lui a enlevé son costume de princesse guerrière je l’ai pas entendue se plaindre. Plus ça va plus j’aime les conventions de fantasy. Ce qui me fait penser à autre chose. Mais avant d’en parler je me lève prudemment dans la barque.

J’aurais eu du mal à pas remarquer : il sait très bien où poser les mains, mais pas comment y arriver sans que ça se voit trop. Alors je file sur ses genoux, tournant le dos à la portion de berge la plus proche. je n’ai qu’à me pencher un peu pour attraper les sushis, et lui n’a qu’à se servir aussi, d’une autre façon.

« Puisque tu parles de ça, j’avais aussi un petit truc à te dire. Jusqu’à nouvel ordre j’ai toujours un bouquin sur le feu. Et j’ai quelques fans au lycée. Le Club d’Otaku a frisé l’hystérie collective quand ils ont su que j’écrivais de la dark-fan. »

Une petite gorgée de coca tiède pour ponctuer, et je propose la canette à Kyle comme je l’ai fait hier avec la sangria. Sa main est très bien où elle est.

« Et, entre autres, ils m’ont proposé de faire des maquettes pour la couverture du roman. Rien de coquin : ce sera peut-être noté. Vu que mon héroïne est une belle rouquine ils veulent que je serve de modèle pour des photos et des dessins. »

Le Club d’Otaku : c’est le bordel ! En fait ils n’ont pas vraiment de prof attitré ni d’horaires, mais une salle avec des ordis en pagaille. La plupart des élèves ont un autre club plus sérieux à côté. Soudain, ce que d’autres jugent être le rassemblement le plus pitoyable du lycée juste après le Club d’Échecs va créer l’événement. La Club d’Otaku devient VIP.

« Et comme il y a justement un beau grand brun musclé dans mon roman, je me disais que tu pourrais venir aider quelques lycéens à valider leurs options ? »

Je me prends une bouchée de sushi et me dis que j’ai du bol d’avoir des parents qui savent cuisiner. Avec une moue dégoûtée j’avale cette horreur avant de retrouver le sourire.

« Bhaaaaaa ! La prochaine fois se fait des sandwish. »

C’est pas une question ni une proposition.

Kyle Macross

Valinichonneur

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Re : Just you and me [Mon coeuuuuur ♥]

Réponse 4 jeudi 21 mars 2013, 22:48:02

- Bien sûr, que c'est possible ! La difficulté, c'est d'habituer ton corps. C'est dangereux... Le mieux serait même que je te donne un peu de mon matériel génétique, m'enfin.

Je me frotte le menton une seconde. Lui donner de l'ADN, hein ? Avec ce que je lui file durant nos parties câlines et obscènes, Hitomi doit avoir son comptant de cellules siglées Sentinel Prime. Si mes pouvoirs se transmettent par le sperme, mon pauvre ami... Elle doit être plus balaise que moi à l'heure qu'il est. Tout content de ma petite bêtise, j'affiche un grand sourire bête et laisse mes doigts cavaler là où ils le peuvent. Pas facile de rester politiquement corrects ! C'était une mauvaise idée de se foutre en maillot l'un devant l'autre, ça revient à agiter un gigot sanglant devant un fauve affamé. L'épisode de la barque d'à côté nous occupe assez l'esprit pour que mes doigts restent sages, posés juste sous le galbe volumineux de ses seins. Je caresse là, à la jonction entre le côté plat de son buste et le côté bombé et je pousse légèrement vers le haut ce dernier. Comme si j'en vérifiais le poids, en expert compétent. Mais tout en restant discret, sinon son maillot n'aurait déjà plus été qu'un souvenir. Ou un lambeau, parce que c'est très sexy de faire l'amour dans des fringues arrachées mais encore portées.

- Disons que j'ai encore moins confiance en Jet que dans le photographe. Et si c'est pour que tu m'épuise Jet alors qu'on est sur un gros dossier en ce moment au journal, merci bien ! Déjà qu'avec les deux miss, on ne risque pas de se reposer beaucoup, hein... Faut pas abuser.

Voilà qu'elle se déplace et me propose bien gentiment le libre-service tandis qu'elle s'attaque sans grande conviction aux sushis. Un rapide coup d'oeil pour vérifier que rien ni personne ne peut nous voir de là où nous nous trouvons et voilà que je m'arrête un peu plus sur ses seins que je viens pétrir doucement. La sensation du spandex compressant sa lourde poitrine me rend très rapidement un peu plus entreprenant et dresse sous elle un gouvernail de chair mettant plein cap sur le nord, mais je fais comme si de rien n'était. On passe un temps fou à se tripoter à la maison, même sans vouloir forcément se chauffer... On a l'habitude.
Je l'écoute tout en buvant un peu de Coke et en descendant une main entre ses cuisses pour une caresse forcément mal intentionnée sur la surface de son sexe très légèrement moulée par le maillot et je souris à ce qu'elle me dit. Tu m'étonne que les élèves ont flairé le bon filon !


- Tu veux que je fasse le guerrier au torse huilé, c'est ça ? Celui que Danu compare au Comte Gris en disant qu'il est aussi peu remuant au lit qu'il est bien bâti ? Sympa...

Je plante amoureusement mes dents dans son épaule, grognant doucement avant que mes lèvres se ne posent sur sa peau pour la suçoter. Plus bas, mes doigts ont déjà écarté le maillot pour s'offrir un accès plus libertin sur ses lèvres intimes qu'ils parcourent dans de lents mouvements, ouvrant la fente du bout de la première phalange. Pas de quoi la pénétrer réellement, mais rien qui ne la laissera indifférente... Surtout avec le barreau gonflé sous elle, qui roule ostensiblement sous son bassin. Bon, franchement, on ne va pas se refuser ça, si ? Oubliant son sein un moment, je passe ma main de façon à baisser un peu mon slip de bain. D'une ondulation des hanches, il m'est aisé d'entrer en elle d'un coup. Et c'est ainsi calé contre elle que je viens à mon tour chercher un sushi, effectivement imbouffable.
De loin, nous sommes le parfait petit couple à l'eau de rose assis sur sa barque. Mais de près, la sulfureuse rouquine est empalée sur une queue raide comme un mât et ma main restée à proximité flatte son petit bouton. Juste pour la provoquer un peu, je feins la totale indifférence en mangeant et en lui parlant. Ouais, il me faut une concentration de tout les diables pour donner cet effet de "t'es sur ma bite, mais franchement ça ne me fait aucun effet et je bande juste pour le principe".


- Vrai qu'ils sont dégueulasses. Tu crois qu'on a eu le menu Gaïjin ? Ce qui ferait descendre tout ça, c'est un bon dessert.

Et hop, un coup de rein pour caler en elle une verge qui s'y trouvait déjà très bien. C'est pour le sport, c'est pour voir si je vais arriver à lui rendre la monnaie de sa pièce pour hier soir. On va voir qui baise qui, d'abord !

Yamagashi Hitomi

Créature

Re : Just you and me [Mon coeuuuuur ♥]

Réponse 5 vendredi 29 mars 2013, 18:27:20

C’est qu’il me cherche ! Déjà qu’il n’ait pas confiance en Jet et son photographe, ça présage pour moi un week-end très intéressant. Rien que pour ça je... Mais évidemment que c’est rien que pour ça, je suis pas naïve au point de croire que c’est pour l’amour de la photographie artistique. Et par-dessus il ne faudrait pas que j’épuise Jet ? D’accord, mais pendant que ces messieurs bossent ils laissent deux femmes très sexy sur le banc de touche. Vu que la deuxième c’est moi, je pourrais épuiser la première. C’est important d’être en bons termes avec les amis de son conjoint... J’y aurais sans doute pensé s’il n’avait pas été en train de me peloter.

En tous cas, vu où il glisse sa main quand je parle de mes élèves j’espère qu’il ne me reprochera pas de coucher avec. En plus, si la session du Club Otaku devait déraper – je me demande pourquoi j’y pense au conditionnel – il y a quelques filles qui manqueront pas de sauter sur celui qui comble si parfaitement leur prof à la réputation sulfureuse... Pourquoi il a fallu qu’on sorte dans un lieu public ? Je dois déjà avoir viré au rouge. Penser qu’à tout moment on pourrait nous surprendre... Ça m’excite ! Ce n’est pas pour rien que je m’envoie en l’air au lycée, sans compter que notre première fois était dans un lieu un peu exposé. Et je parle même pas de la Book-Party. Mais je peux encore discuter, ou soupirer des mots intelligibles.

« Arrête... Non, arrête de te plaindre. Le reste : continue ! Hmmmm... Si je veux le guerrier sur la couverture... c’est qu’il assure en-dessous... Je me suis pas inspirée de toi pour créer un guerrier mou de la tige. »

J’ai le vocabulaire en chute libre, un signe parmi tant d’autres que je suis lancée. Et mon amoureux sait aussi bien provoquer ça qu’y répondre. Je l’attendais, cette vengeance. Hier soir je l’ai baisé, ce midi c’est son tour. Le bout d’un doigt, rein que la première phalange, mais devant tout ce monde ! Et sa queue juste sous mes cuisses... La barque va finir par couler s’il continue à me faire mouiller comme ça. J’ai déjà le vertige, assise en travers de ses cuisses un bras derrière sa tête. Maintenant, ici, comme ça... Je me mordille la lèvre pour ne pas réclamer. Je suis pas du genre à intérioriser dans le feu de l’action, et sa dernière action m’a mis le feu.

Je serre un peu plus fort les dents sur ma lèvre en sentant entrer son membre. Il essaie de faire comme si de rien n’était, mais il se débrouille bien mieux que moi malgré la sueur. Sa transpiration... L’odeur de mon mec qui chasse celle du chlore pendant qu’il me pénètre devant des dizaines d’inconnus... Faut que je me retienne, et heureusement que je suis assise dans cette position. À califourchon, c’est sûr que les mouvements de mon bassin ne tromperaient personne. Là je suis bridée, avant tout parce que je dois garder les cuisses fermées.

« Gyah ! »

La volonté qu’il m’a fallu pour retenir ce cri ! Je déglutie difficilement, le souffle court.

« Le dessert... on y est pas déjà ? »

Je prends sa main pour la guider sur mes cuisses. Comme ça il peut me faire bouger à sa convenance, mais surtout me retenir de jouer les bilboquets vivants. Protège-moi de mes pulsions exhibitionnistes, mon héros ! Qu’est-ce que c’est bon d’être blottie contre lui et de le sentir remuer en moi. Pour une fois c’est moi qui vais craquer la première, je le sens et je ne veux pas vraiment me retenir. C’est trop excitant et plaisant ! J’espère que l’île tropicale où il veut m’emmener ne sera pas trop fréquentée, parce que je compte bien qu’on s’envoie en l’air sur la plage à toute heure du jour et de la nuit.

En attendant je suis dans ses bras, empalée sur lui aussi loin que la position le permet. Je frissonne, lovée contre son corps musclé comme une pauvre petite chose frigorifiée. La fièvre m’est montée à la tête, je me laisse faire en remuant faiblement le bassin. J’ai l’impression que même l’air est lourd et brûlant. Si ça continue je vais m’ouvrir la lèvre, il me faut autre chose pour occuper ma bouche. Je relève la tête, et comme elle ne veut pas tenir droite je la laisse pencher sur l’épaule de mon homme. Je me fais violence pour contenir mon immense joie de me faire sauter ici, et par l’amour de ma vie en plus !

« Kyle... J’vais crier... Embrasse-moi vite... »

Oui, vite ! Encore plus vite une fois sa langue dans ma bouche. La mienne vient la caresser, j’écarte à peine assez les lèvres pour respirer. De petits gémissements étouffés s’échappent, j’espère que ça ne s’entendra pas de trop loin. Je ne suis plus vraiment en mesure de me rendre compte. Mais quand tout mon corps tressaille contre celui de mon homme, j’arrive à ne pas hurler... Ou le contraire, vu que j’ai le souffle coupé. Je me fige toute entière, de mes parois intimes que je sens serrées sur son membre à ma langue qui chatouillait la sienne. Seules mes paupières papillonnent sur mes yeux voilés par le plaisir.

Enfin l’air se décide à revenir, et mon corps se détend. Je reste accrochée à lui, et reprend le baiser où je l’ai arrêté le temps de... Hihi ! J’en tiens une bonne ! Je relâche les lèvres de Kyle avec un petit sourire, et un dernier soupir quand il jouit à son tour. Qu’est-ce que j’aime ça !

« Tu... m’as baisée... »

Ça vaut bien un autre baiser alors qu’on est encore emboîtés. Elle est déjà loin notre crise. Mon petit cœur ne se froisse plus quand le mâle alpha fait valoir ses droits sur mon corps. En fait j’ai tendance à en redemander, encore un effort de volonté dans le cas présent.

« J’adore ta façon de préparer nos vacances. »

Elle est rigolote ? Mais elle est pas finite. La chute est un peu... visqueuse.

« Mais il va falloir que je fasse un crochet par les toilettes pour dame, sinon je risque de laisser du matériel génétique dans le Syphonator. »

Kyle Macross

Valinichonneur

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Re : Just you and me [Mon coeuuuuur ♥]

Réponse 6 samedi 06 avril 2013, 02:45:26

L'idée du parc sous-marin, c'était un truc lumineux. Normalement, le moment où je fais monter Hitomi en température (pour une rousse, comptez cinq minutes à feu doux, thermostat deux doigts) est aussi le moment que je choisi pour faire le malin à sortir un pouvoir ou deux. On s'envole généralement vers d'autres cieux à jouer les romantiques tournicotant dans les nuages et on se fait quelques déclarations parfois mièvres. Bon, moi, j'aime bien. Mais je me rends compte que là, privé de décollage par la verrière sur laquelle se pressent des tonnes de flotte et interdit de super-manifestation quelconque par les milliers d'yeux qui pourraient les remarquer, ça me plait encore plus.
Le côté exhib, c'est pas franchement mon truc. J'aime bien le côté tranquille d'une pièce cloîtrée, même si on la partage avec des amis à nous. Jet et sa copine, quelques playmates ou la fille de la voisine d'en face de l'appart'... Ça reste perso. Mon coeur à bien tenté de m'initier une fois ou deux sans que j'ai réellement envie de remettre le couvert. Pourtant là, quel PUTAIN-DE-PIED ! Même si je m'étonne de pas encore avoir regardé à droite et à gauche, c'est vraiment agréable de la sentir remuer des reins pour accueillir ma queue entre ses parois intimes pour une fois presque étroites. Réticente, Hitomi ? Jamais. Gênée ? J'en doute. Surprise, peut-être. Agréablement c'est certain, puisque je sens rapidement mon bas-ventre s'humidifier alors qu'elle ondule sur mon vit dressé et inquisiteur en retenant quelques gémissements qui naissent dans sa gorge et se terminent entre ses dents serrées, son souffle lourd et saccadés témoignant très bien de son avis sur l'empalement inattendu et public qu'elle subit. Ça ressemble presque à une humiliation moyenâgeuse tant elle rougit et je me vois bien en bourreau sadique vu le sourire que me tire son cri maladroitement retenu.

Je remue peu sous elle, préférant jouer doucement du bassin et compter sur la simple épaisseur de ma verge comblant sa matrice pressée contre mes centimètres enflés et veinés. C'est un exploit que de ne pas la foutre dans le fond de la barque pour ne pas lui régler son compte en lui ouvrant les cuisses pour y passer sans vergogne, mais c'est vraiment comme ça que c'est le mieux. Elle me guide pour que je lui impose certaines limites et c'est fermement que je la retiens de jouer les ressorts sur ma raideur tandis que je feins d'être parfaitement serein malgré le rouge aux joues. J'ai arrêté l'idée des sushis pour donner l'illusion que je ne fais que bouger pendant un petit câlin innocent, mais j'adresse un sourire au couple le plus proche, dont le mec est braqué sur Hitomi. Je fais le mec possessif d'un regard net, alors qu'en fait je m'amuse de ses yeux sur ses seins aux pointes tendues sous le maillot, prêtes semble t'il à le déchirer. Ma main libre ? Oh, elle n'a fait que se placer de façon à pouvoir faire quelques politesse à un certain clitoris rongé par l'excitation. Rien de très convaincant pour ma chérie ni même de très distinct -discrétion oblige- mais je la connais assez pour savoir que je viens de lui mettre un coup de starter supplémentaire.

Bon prince -et parce que j'ai envie d'en profiter un peu plus aussi, bien que la frustration soit ici le noeud de la situation- je l'embrasse à pleine bouche. Du goulu et lingual, un de ces baiser assurément pervers et dépravés dont nous avons le secret, assez du moins pour ne pas voir de loin qu'on est affamés l'un de l'autre. Merde, salope ! Elle arrive à me tirer quand même un de ces gémissements qui ponctuent généralement notre baise de pleine nuit, quand l'un de nous à une petite faim que le frigo ne peut pas rectifier. Le gémissement du laisser-aller, celui qui sent qu'elle jouit contre moi. Je sens ses muscles empoigner mon dard avec ferveur, la chaleur de l'étreinte moite et la pression suffisant à achever de me tirer le jus. A mon tour de me mordre les lèvres pour ne pas jouir trop distinctement, mais je ne laisse pas Hitomi l'emporter dans la tombe : une pression passionnée sur son clitoris accompagne mon éjaculation, plus féroce et généreuse que souvent. Mes muscles déjà saillants se contractent davantage avant de se relâcher. La redescente orgasmique est...hmm...jouissive, doucereuse.


- J'aime pas perdre. Je pouvais pas te laisser penser que tu étais la seule à assurer au pieu, sans déconner.

Le baiser est plus sage et mes lèvres s'y livrent dans un sourire. C'est comme ça qu'on devrait être au quotidien, pas toujours à se poser des questions sur nous, sur l'autre, sur demain. J'enrage que le lac ne permettent pas de recommencer notre petit jeu en nous lâchant pour de bon, mais je me console en me disant qu'on en gardera davantage sous le pied pour le retour à l'appart'. Je parie même qu'on ne passera pas le couloir de l'entrée. En attendant, je me marre bien.

- Ce que j'aime chez toi, c'est ton amour de la poésie et du mot choisi. Je ne serai pas déjà amoureux, ben là tu me faisais chavirer. Et on va aller se rincer, parce que je comptais te laisser passer la première et que je n'ai pas envie de me demander si ma prise de vitesse n'est pas due à un peu de relâchement interne de ta part. Merde, c'est quand même dégueulasse !

Je ris toujours, de bon coeur. Une fois, on a fait l'amour dans de la bouffe. On a fini par s'asperger de ketchup mayo avant de se rendre compte que la grande idée aurait plutôt été de baiser APRES avoir mangé, puisqu'on pataugeait dans le repas prévu. Mais c'était un bon moment.
Reprenant les rames, j'entrepris de nous ramener à bon bord, passant à côté du couple avec ses gamins. Le mari faisait comme si de rien n'était, rougissant furieusement quand il croisa le regard d'Hitomi avant de baisser rapidement la tête, comme si le fond de son embarcation avait été soudainement le truc le plus passionnant du monde. Nous rendîmes la barque, nous débarassâmes des restes du repas en se promettant de se faire de bons gros burgers bien gras et américains une fois rentrés à la maison. Papotant la main dans la main à propos des séances photos et de nos projets respectifs, je l'abandonnais devant les toilettes dames avant de la récupérer. Après un petit baiser -waaaah, cinq minutes de séparation, trop long !- je lui désignais la masse du Syphonator qui semblait encore plus dingue et alambiqué vu de près.


- Chance ! C'est l'heure creuse, il n'y a pratiquement personne à la queue ! Allez, en route, mon coeur !

Vu comme j'étais excité, Hitomi devait savoir que rien ne se mettrait entre l'attraction et moi. Dans un autre lieu, elle aurait put me faire du chantage à la lingerie sexy et pose suggestives, mais là, ses armes naturelles étaient annulées. Et lancé comme j'étais, il aurait fallut une catastrophe naturelle pour m'arrêter. Partis à gravir les marches quatre à quatre, nous dûmes nous arrêter le temps de laisser passer les cinq personnes devant nous. A nos pieds, le parc s'étalait et paraissait déjà bien plus petits. Heureusement que nous n'avions pas le vertige...

- Dis... T'as jamais pensé à déménager ? Je veux dire... Prendre un appart' qu'on aurait choisi et meublé à deux, je sais bien que c'est dans nos projets. Mais pourquoi ne pas quitter la ville ? Même le pays ?

Avant de lui faire peur avec cette question un peu abrupte balancée là comme une merde dans un pot de crème, je tente de la rassurer.

- La vie qu'on a me plait. Mais maintenant qu'on sait qu'on est collés ensemble pour un bout de temps, je me dis qu'on pourrait construire un truc vraiment tout neuf, tu vois ? Seikusu nous a fait nous rencontrer, mais nous y avons aussi nos petits tracas.  Je la fixe, un léger sourire se voulant rassurant aux lèvres. Je n'ignore rien de ses soucis normalement, et je ne lui cache absolument rien. Elle sait à quoi je fais allusion.On met tout à plat et on se barre, on remet les compteurs à zéro. Chais pas... Je n'y pense pas encore sérieusement, mais je voulais savoir ce que tu en pensais.

La vérité, c'est que j'ai envie de tirer un trait sur beaucoup de choses. Je voudrais qu'on se concentre sur nous, alors que la vie et ses aléas font que nous n'avons que peu de temps pour souffler. Les... les vices d'Hitomi sont la source de beaucoup de ses problèmes, je le sais bien. Je ne pourrais jamais la corriger et, contrairement à moi, il ne lui suffira pas d'ôter un costume pour passer à un autre personnage. Seikusu est une ville tellement folle... Franchement, je refuse seulement d'imaginer ce qu'une nymphomane comme elle peut attirer dans ses filets. Des démons, des anges, des... euh...choses et des trucs ? Au moins, dans une ville plus calme, je ne craindrais pas qu'il lui arrive tout et surtout n'importe quoi. Je ne lui en ai jamais parlé, de cette frayeur. C'est le deal entre nous : fais ce que tu veux tant que tu reviens à la maison et que c'est moi que tu chéris. Je suis d'accord avec ça, mais j'ai une vision plus globale de Seikusu qu'Hitomi ne l'a. Je crois.
Je m'inquiète, tout simplement. Un mec normal s'inquièterait surtout du regard très intéressé que le type chargé de la sécurité sur le palier d'accès à la bouche du Syphonator lance à la poitrine généreuse de sa gaï-jin de copine. Moi, je me demande juste si Hitomi va trouver le courage de l'allumer un coup alors qu'elle est plus à-même de comprendre l'étendue du désastre : l'ouverture vers le boyau est sacrément à pic et les cris de la gamine passée juste avant elle résonnent encore. Et je m'y connais assez pour savoir qu'elle flippe sévèrement.
L'opérateur lui explique quand elle pourra partir, lui donne quelques conseils en roulant des mécaniques. Je le fais aussi, mais en anglais.


- Je serais juste derrière toi et jamais ce truc ne sera plus rapide que moi si je sentais que tu avais un problème, mon coeur. Tu cries qui tu sais et je m'occupe du reste si ça dérape. Et après, promis, tu choisis tout le reste de la journée.

Un baiser, un long baiser. Comme si elle était une astronaute en partance pour la Lune, ou juste pour la détendre parce que j'ai dans l'idée qu'elle n'est pas du tout rassurée.

- Ne lâche rien là-dedans, hm ? Je passe juste derrière...

Et le signal du départ conclut ma phrase, forçant Hitomi à se lancer -ou presque se balancer- dans la gueule d'un manège plus entortillé que ses cheveux mouillés. Mon petit doigt me dit que ça risque d'être assez intéressant, de recueillir ses réactions une fois en bas.

Yamagashi Hitomi

Créature

Re : Just you and me [Mon coeuuuuur ♥]

Réponse 7 mercredi 10 avril 2013, 16:56:39

Rho lui ! J’ai jamais pensé que j’étais la seule à assurer au pieu. Il me fait jouir à chaque fois quand je le laisse faire, ou quand je me laisse faire comme à l’instant. Mais je ne réponds pas, j’aime trop le voir jouer les mâles forts et fiers. Et ma poésie est peut-être dégueulasse mais... Passer la première ? Ha oui ! Oh non ! L’Extrem Syphomachin. J’ai tellement pris mon pied que j’avais oublié ce détail. Puisqu’il faut en passer par là... De toutes façons quand il est comme on peut pas l’arrêter. Je veux pas lui sucrer son plaisir ni le laisser y aller tout seul. Aujourd’hui le seul endroit où on se lâche d’une semelle c’est les chiottes ! D’ailleurs je profite d’y passer pour faire pipi histoire de parer à toute éventualité.

Oui : le toboggan géant me fout les jetons ! Je vole dans les bras de mon mec mais ça n’a rien à voir, justement parce que je suis dans ses bras. J’ai mal au cœur rien que de repenser à la balade en moto avec Gabriel. « j’roule pas vite », qu’il disait ! Alors là je vais être toute seule et quasiment à poils. Bizarrement, évoquer des burgers bien gras à l’américaine : ça m’aide pas trop. Mais je serais forte pour mon Macross d’amour.

« Ha ouais, la chance... »

Ok, j’ai un peu de mal à faire illusion. En plus il est haut, ce machin ! C’est crevant de grimper avec les genoux qui tremblent. Comment ils ont pu faire rentrer tout ça sous le niveau de la mer ? Ils sont vraiment tarés dans cette ville. En plus les tuyaux passent tout près de l’escalier, on entend les gens gueuler comme des dingues pendant la descente. Niveau son d’ambiance c’est pas très relaxant. Allez, Hitomi ! T’en as vu d’autres ! En plus même les gamins le font. Et en parlant de gamin...

« Quoi ? »

Je ne prends pas la peine de faire semblant d’être calme. Cramponnée à la rambarde avec les yeux exorbités je ne veux surtout pas faire de mystère sur ce que ça me fait d’entendre ça. Déménager, tout plaquer pour se barrer ou tout mettre à plat avant, lourder nos petits tracas. J’ai des tracas dont il n’a pas idée, dont il ne doit surtout pas avoir idée. Et dont qu’absolument personne ne connaît. Mais le vrai problème...

« Mon cœur... je sais que t’aimes l’altitude mais... un mec normal lance pas ce genre de discussions à trente mètres du sol... Surtout pendant que sa copine est en train de se féliciter d’avoir fait pipi avant de se jeter dans un gros tuyau en plastique... On en reparlera en bas. »

C’est pas négociable ! Il y a dix minutes on était au sol, tranquilles : il me parle de hamburgers. Là je suis complètement paniquée, en train de rassembler tout mon courage pour me taper la descente de la mort qui tue d’Xtra Xylophonator, rien que pour lui faire plaisir : il pense à quitter le pays. Parfois j’oublie qu’il est Américain. Et il doit trop avoir l’habitude de prendre des super-vilains au dépourvu, c’est devenu compulsif... Faut vraiment que je fasse le ménage dans ma vie et que je prenne les rênes de la nôtre, sans ça il va me rendre dingue dans le mauvais sens.

Et soudain la gamine juste devant nous se balance joyeusement dans le tuyau en hurlant.

« Ho putain... »

Je suis déjà pâle de nature, là je dois être blême. Je vois pas qui serait rassuré de voir une gamine disparaître dans ce trou noir à quatre-vingt-dix degrés ! Faut vraiment que je l’aime pour faire un truc pareil et en plus lui épargner l’avion pour nos prochaines vacances. Bon, c’est le moment d’être attentive. Attraper la barre, les pieds en avant, pas agiter les bras, surtout ne pas essayer de freiner... Bon bin on va faire ce qu’on peut. Et je vais aussi essayer de me convaincre que les sushis étaient pas si gerbants. Mon Kylounet sera juste derrière prêt à me sauver : y’a intérêt ! C’est moi qui choisi la suite. Y’a un soutien psychologique à l’arrivée ? Je risque d’en avoir besoin.

Et m’embrasser : ça aussi il avait plutôt intérêt. Je flippe toujours autant mais la motivation revient... Enfin, je dois quand même me faire violence pour me décoller de lui. J’attrape la barre. C’est pas la première fois que je tends les fesses en arrière, je préfèrerais vraiment que ce soit pour les mêmes raisons que d’habitude. Après tout j’ai qu’à me lancer et me laisser glisser. Ça va bien se passer. C’est pas... Non mais il se fout de moi ?! Ça sonne mais je m’accorde une seconde.

« Garde la bouche fermée au cas où. »

Tiens ! Comme ça je serais pas la seule à flipper. Je prends une grande inspiration et en avant !

« GYAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA ! »

Heureusement que je suis trop paniquée pour hurler autre chose, sans ça j’aurais déjà appelé quelqu’un à la rescousse. Faut pas freiner. Faut pas freiner. Normalement faut pas agiter les bras. Mais faut pas trop en demander non plus ! Ça tourne dans tous les sens, je sais même plus si je suis au sol ou au plafond. Et avec toute cette flotte je bois à moitié la tasse quand j’essaie de reprendre mon souffle entre deux cris de terreur. Ça pique, ça redresse, ça pique encore. Je me demande même si ça remonte pas par moments. Il fait combien de millions de kilomètres ce foutu tuyau ?! Au moins c’est fermé, je risque pas de m’envo...

« ... »

Tout à coup la pleine lumière et la voûte qui retient la mer au-dessus. Je pars en vol plané pour tomber le cul en avant dans la flotte. J’ai replié les jambes, réflexe. Et ce coup-là je bois la tasse pour de bon. Je tremble tellement que j’ai peur de me noyer avant de revenir à la surface. Et une trouille-de-ma-vie en plus au compteur. Toutes celles du top ten viennent de Seikusu, ça devrait me surprendre ? Ce serait vraiment pas une mauvaise idée de s’arracher de cette ville. En plus ces saloperies de sushis gerbants ont envie de revoir la mer. J’arrive sur les marches au bout du bassin et je m’y assoie avec une main sur le ventre. Tout le monde autour se fout de ma gueule. Pas méchamment, mais je me sens quand même vachement seule.

Heureusement Kyle arrive pour me réconforter, et je ne me fait pas prier pour blottir contre lui. C’était pas si terrible mais c’est pas la peine de le refaire. Et tant qu’on y est...

« Si un jour tu veux faire du bobsleigh... Ça sera sans moi... »



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