Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

Bonjour et bienvenue.

Ce forum présente des œuvres littéraires au caractère explicite et/ou sensible.
Pour ces raisons, il s'adresse à un public averti et est déconseillé aux moins de 18 ans.

En consultant ce site, vous certifiez ne pas être choqué par la nature de son contenu et vous assumez l'entière responsabilité de votre navigation.

Vous acceptez également le traitement automatisé de données et mentions légales de notre hébergeur.

Un paiement de dette [Pv]

Nos partenaires :

Planete Sonic Reose Hybride Yuri-Academia L'Empire d'Argos Astrya Hybride Industry Iles Mystérieuses THIRDS Petites indécences entre amis
Inscrivez-vous

Draven Dairn

Avatar

Re : Un paiement de dette [Pv]

Réponse 30 vendredi 12 avril 2024, 08:17:07


La petite esclave ne comprenait sans doute pas pleinement ce que j’attendrai d’elle dans le futur, et rien que pour cela, je pouvais comprendre qu’elle ne soit pas à sourire, toutefois, les chialeries ne me donnaient pas envie de lui tapoter la tête gentiment. En fait, parfois, entendre sa possession chouiner pouvait être agréable, mais c’était lié à des considérations et des moments bien spécifiques, en fait… je regardais la jeune femme un peu en silence avant de finalement lui faire un petit air entendu/

« Bien, il n’y a que cette manière qui t’apportera une vie heureuse, crois-moi. »

Je lui fis un air un peu mauvais, alors que je la voyais essayer de ne pas se mettre à chialer. Je venais doucement lui caresser les cheveux d’une main douce avant de finalement lui dire, d’une voix douce, presque tendre.

« Bien, il est temps de te reposer un peu. Tu vas être très occupée plus tard et demain une longue route t’attend. »

*
*   *

Je n’avais pas menti, nous nous étions mis en route le lendemain. Moi à cheval et elle à pied, tenue en laisse, mais une laisse pratique, attachée non à sa jolie gorge mais à ses poignets, qui nous avait conduit loin de Nexus. Je me rendais chez moi, ce qui serait son « chez elle » si l’on pouvait dire. La demeure où elle serait affectée. Je ne comptais pas l’honorer de ma présence en permanence, mais c’était un es endroits que j’affectionnais parmi ceux que je possédais. Cela nous avait pris trois jours de trajet. Trois jours où elle avait été mise à rude épreuve, par le rythme, notamment. Une ou deux fois, j’avais même du la prendre en travers de ma selle, car elle n’en pouvait plus.  Les douleurs alors occasionnées par ma main sur ses fesses avait du bien lui faire comprendre que cela me déplaisait…
Enfin bref. Nous y étions arrivés.
Je descendais de cheval, mettant pied à terr vers elle. J’avais insisté pour qu’elle fasse le dernier kilomètre à pied.

« Bien, nous y voilà, c’est ta nouvelle maison. »

La maison avait plutôt l’air un petit manoir entouré de forêt.

« Tu devras l’entretenir, intérieur comme extérieur, en plus de devoir répondre à tous mes besoins, cela va sans dire. »

Je lui détachais les poignets et je la regardais. Bon, la tenue de marche ne serait plus nécessaire désormais. Elle l’abandonnerait, ainsi qu’elle avait réussi à abandonner sa pudeur, plus tôt.

« Tu visiteras toute seule, je n’ai pas que cela à faire, commence par me faire chauffer un bain, j’ai besoin de me délasser et de me décrasser du voyage. Tu me laveras. Ensuite, tu utiliseras la même eau pour te débarbouiller. »

J’ouvrais la porte de l’entrée des lieux. Il y avait un peu de poussière mais ça allait encore.

« Il y a un puits dehors et une cuve au-dessus d’un feu que tu vas devoir allumer pour faire chauffer l’eau. Au travail. »

Je lui donnais une bonne claque sur le cul et je la regardais s’activer. Je la surveillais, oui, car je ne lui faisais clairement pas encore confiance.

Marguerite Clairbois

Humain(e)

Re : Un paiement de dette [Pv]

Réponse 31 vendredi 19 avril 2024, 00:10:54

La nouvelle esclave avait frémi lorsque le maître lui avait caressé les cheveux. Elle avait essayé de retenir ses larmes de son mieux en dépit du désarroi qu'elle ressentait. La menace d'une nouvelle punition avait été suffisament dissuasive pour l'empêcher de laisser libre court à son chagrin. Elle s'était retenue tant qu'elle avait pu, emportant dans son sommeil le desespoir qui l'accablait.

L'aube apporté fort peu de réconfort à la jeune femme qui avait docilement suivi le mouvement imposé par son maître. Attachée par une longe à la selle de son cheval, elle suivit sans se plaindre ni rechigner, faisant de son mieux pour suivre l'allure insupportable. La campagnarde avait beau avoir été habituée à l'effort physique et se montrer d'une grande docilité, vouloir tenir le même rythme qu'un cheval relève tout simplement de l'impossible.
Elle s'effondra plusieurs fois d'épuisement, causant de nouvelles réprimandes et de nouvelles punitions de la part du cavalier.

Trois jours passèrent ainsi. Trois jours au cours desquels l'esclave ne songea à rien d'autre que avancer et s'effondrer ensuite de fatigue sitôt arrêtée. Le désespoir des premiers instants de captivité avait fini par laisser place à une morne résignation quant à sa situation. Marguerite ne comprend pas pourquoi elle avait été arrachée à sa vie paisible mais est d'une nature bien trop docile pour oser s'en offusquer ou tenter de se soutirer à cette situation. Habituée au servage depuis sa naissance, elle a tout simplement troqué un maître pour un autre. Et le moins qu'elle puisse dire, c'est qu'elle a BEAUCOUP perdu au change.

C'est à peine, alors qu'ils arrivent à destination, si elle lève le regard pour observer l'immense propriété qu'on lui promet être "sa nouvelle maison". La jeune femme, autrefois joyeuse, aguicheuse et badine n'est à la fin du voyage que l'ombre d'elle même. Pieds ensanglantés, visage devenu gris de poussière et considérablement amaigrie. Elle entends les consignes de son maître et ne se sent même plus en état de s'en indigner. Entretenir seule une telle propriété relève sans doutes de l'impossible. L'intérieur à lui seul nécessiterait plus qu'une seule servante pour être rutilant. Les extérieurs sont immenses et exigeraient l'intervention d'un forestier compétent. Une Marguerite au mieux de sa forme et de sa motivation n'y arriverait sans doutes pas. Alors que penser de la jeune femme amenée ici contre son gré et épuisée ?  Il est possible que la tentation de se jeter sur la première fourche venue grandisse en elle au point de devenir irrépressible. Une manière de quitter ce monde en beauté et de dire une bonne fois pour toutes merde à ce maître bien trop exigeant qui se verrait bien puni d'être privé d'une ressource précieuse ...

Pourtant, en dépit de son désarroi, elle trouve la force de répondre.

- Oui maître, je comprend.

Sitôt détachée, Marguerite baisse les yeux sur les traces cruelles que le chanvre a laisse sur sa chair. Frotter ses mains l'une contre l'autre l'aide à faire circuler de nouveau le sang dans ses extrémités endolories. Regard bas, elle suit le maître et hoche, donnant le sentiment de comprendre ses consignes. Elle se déshabille sans chercher à discuter et c'est une fois nue qu'elle part s'acquitter de ses tâches, recevant au passage une fessée qui la fait glapir un instant et beaucoup moins sursauter que ce à quoi on aurait pu s'attendre. Elle se presse davantage pour aller allumer le foyer ... mais à peine. Il faut croire que l'épuisement finit par émousser ses réactions. Rompue aux travaux ménagers, elle ne tarde pas à allumer un feu et à entamer des allers retours entre le puit de la cour et la fameuse cuve avec laquelle visiblement elle va devoir faire chauffer de l'eau. Préparer un bain chaud est malheureusement une entreprise longue et laborieuse dans ces conditions médiévales. L'asservie fait de son mieux, mais l'œuvre laisse amplement le temps au maître le temps de se poser. De la regarder faire s'il est du genre soupçonneux. Ou de s'occuper du cheval qu'il sera de toutes manières nécessaire de desseller et d'installer dans la dépendance qui lui est réservée.

Malgré les clopinements douloureux causés par les courbatures de la jeune femme et les quelques maladresse qui viennent créer quelques modestes éclaboussures dans la cour, le travail avance avec une régularité satisfaisante. La cuve se remplit, le feu gagne en intensité ... bientôt le bain sera prêt.
 

Draven Dairn

Avatar

Re : Un paiement de dette [Pv]

Réponse 32 jeudi 25 avril 2024, 08:06:21

Bon, maintenant que nous étions arrivés, je pouvais enfin me détendre. Enfin, c’était ce que j’vais prévu, mais il allait falloir que j’éduque la nouvelle esclave au nom de vachette. Elle en avait les pis, ceci dit. Je lui souris et je la regardais un peu. Elle était épuisée, je le voyais bien. Et elle avait réellement besoin de repos. Mais après mon confort. C’était une règle importante. Une règle simple qui devait guider sa vie : elle devait tenir pour faire passer mes besoins avant les siens. C’était une immense importance. Je lui fis un sourire entendu avant de finalement la regarder commencer à s’occuper de préparer le bain que j’avais exigé d’elle.
Elle s’était faite à sa condition, c’était évident, selon moi.

Je la laissais faire les trajets, avec son seau, après avoir allumé le feu, boitillant un peu, elle devait avoir les pieds dans un triste état sans doute. Il allait falloir que je m’occupe de ça. Le bain étant bien « vite » prêt, je me dévêtais et j’entrais dans la grande cuve, alors qu’elle y versait le dernier seau. Bien, bien, nous allions pouvoir en profiter. Je la regardais et je rajoutais alors, doucement mais fermement.

« Viens dans l’eau. Tu as aussi besoin de se décrasser. »

Je lui fis un air presque tendre, immergé jusqu’au milieu du buste. Elle pouvait venir dans l’eau à condition de s’installer un peu sur moi. Cela ne me dérangeait pas. Je lui tendais la main pour l’aider à rentrer dans le bain et je rajoutais, d’une voix douce.

« Tu sais, il est aussi de mon devoir de prendre soin de toi, je sais que le voyage a été éprouvant, alors je vais m’occuper de toi. Considère ça comme une récompense pour avoir tenu le coup de cette marche éprouvante. Elle était nécessaire, tu comprendras, je n’allais pas charger mon cheval trop souvent, et je n’allais pas t’en acheter un non plus. Je l’aurai payé plus cher que toi… »


Répondre
Tags :