Ce fut un terranide « homme-tigre » qui lui ouvrit la porte du domaine. Il était grand et musclé et puait l’arrogance malgré son probable statut d’esclave. Cela devait venir de son coté tigre. Il avait dut immédiatement comprendre pourquoi Bleiz se trouvais ici car il lui fit signe de le suivre. Bleiz analysa la démarche du garde, très gracieuse pour un être aussi massif. Le combattre ne serait pas facile pensât-il car il avait pris l’habitude depuis son arrivée ici de considérer chaque individu comme un adversaire potentiel. Cela évitait les mauvaises surprises. Il cessa son observation du garde pour admirer l’intérieur du domaine. Si l’extérieur était dur et agressif, comme le sont tous les domaines des environs, l’intérieur lui, brillait par son luxe et son opulence. La maîtresse du domaine semblait aimer montrer sa puissance de l’extérieur, et sa richesse de l’intérieur. Cela pouvait être du narcissisme, ou simplement une façade, car les apparences servent beaucoup lorsqu’on dirige une organisation criminelle, doublé d’un commerce illégale.
Il en profita également pour observer les gardes disséminé ici et là. D’anciens esclaves terranides à premières vues. Ils ce tenaient encore relativement correctement mais sans la rigueur de véritables soldats. Même s'il se sentait capable de vaincre la plupart d'entre eux en combat singulier, il évita malgré tout de les sous-estimer en tant que groupe armé. Cette organisation n’aurait pas fait long-feu si ces gardes étaient vraiment des incapables.
Il ne tarda pas trop a observer les esclaves, mêmes si certaines femelles fortement dénudées ne le laissait pas de marbre. Le terranide tigre lui rappela sa présence en lui parlant :
- Ne vous fiez pas à l'a taille du domaine. Seulement 30% représente les quartiers de notre chef. L reste est destiné au commerce.... Veuillez me suivre.
Quand bien même un dixième ne servirait qu’as ses quartiers cela restait immense pensa-t-il.
Ils s’arrêtèrent alors devant une porte noir sur laquelle était gravé un scorpion
-La dame est là… lui dit-il en prenant congé.
Étant donné qu’il n’avait pas ouvert la porte lui-même il comprit qu’il devait entrer seul. Il poussa la porte qui était ouverte pour enfin voir la maîtresse des lieus, occupée sur son bureau à lire de la paperasse.
Bon sang ! Le tavernier lui avait dit que la dame à elle seul méritait le déplacement, il était loin de la vérité. Semerket était magnifique ! Grande pour autant qu’il pouvait en juger sur quelqu’un d’assis, Sa peau d’une blancheur d’ivoire contrastait avec le paysage désertique qui était sa maison. Bleiz ignorait si ses cheveux court, était naturellement de cette couleur prunes, ou s’il s’agissait d’une teinture mais le résultat était plus que séduisant. S’il ne pouvait malheureusement pas voir les hanches de la dames, ce qui était dommage car c’était la chose qu’il préférait chez une femme, sa poitrine d’une taille généreuse était remplie de douce promesse. Il leva les yeux et redescendit sur terre. Ses, ou plutôt son œil car elle était borgne, ce qui ne lui enlevait rien de sa beauté, d’un jaune dorés et perçant, même si ce n’était pas Bleiz qu’il regardait en ce moment, recelait en eux une force qui lui rappela qu’il se trouvait en précise d’un chef de syndicat du crime. D’un mot elle pouvait appeler sa garde et ordonner sa mise à mort. De plus il était possible qu’elle soit capable de le mettre à mort toute seul. Il devait passer outre son physique envoutant et rester sur ces gardes s’il tenait à la vie.
Semerket ne semblant toujours pas l’avoir remarqué il s’éclairci la gorge afin d’attirer son attention. La dame scorpion leva la tête et le transperça du regard sans afficher malgré tout, un air menaçant. Elle se contentait de le toiser de son air supérieur car effectivement dans ces murs, c’était elle qui dirigeait tout. Elle semblait attendre qu’il prenne la parole. En aucun cas il ne devait montrer le moindre signe de faiblesse.
-Bonjour à vous dame semerket. Dit-il en hochant respectueusement la tête. Je vous remercie de bien vouloir m’accorder audience en votre somptueuse demeure. Je me présente : Bleiz. Je suis mercenaire, et j’ai entendu dire que vous cherchiez des personnes forte pour travailler pour vous.