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Qui veut d'une femme à son bord? (Conrad St-Amant)

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Elspeth Tirel

Humain(e)

Qui veut d'une femme à son bord? (Conrad St-Amant)

lundi 07 janvier 2013, 16:57:23

Les contrées du chaos, ainsi étaient nommées ces vastes paysages situés en terrain neutre. La guerre dont elle avait entendu parler, opposant Nexus et Ashnard, ne la regardait pas pour le moment. Elle avait décidé de ne pas s’en mêler, de se concentrer sur son ennemi. Sur celui qui avait amené ces horribles machines sur son monde d’origine et sur celui de Melira. Leur premier affrontement s’était soldé par sa disparition mais elle l’avait suivi, elle avait beaucoup voyagé et savait avec certitude qu’il devait se cacher quelque part dans ce monde à reconstruire ses atrocités.

 Selon ce qu’elle avait entendu dans une taverne, un homme lui ressemblant avait payé très cher pour traverser la mer en bateau. Poussée par la curiosité, Elspeth devait elle aussi trouver un capitaine de navire voulant bien la prendre comme passagère. Elle savait, par expérience, que certaines personnes refusaient purement et simplement les femmes à bord suite à des supperstitions de marins. Néanmoins, elle n’abandonnait pas l’idée de traquer ce type. Elle se disait qu’elle finirait bien par trouver un capitaine qui voudrait bien d’elle à son bord. Cela faisait maintenant plusieurs jours qu’elle marchait, à la recherche de quelqu’un qui faisait la traversée de la mer.

Au cours de son périple, elle arriva dans un petit village et prêta l’oreille à ce qu’il se disait aux alentours. Certains parlaient de leur ferme, d’autre des quelques monstres des environs mais ce qui attira l’attention de la jeune femme, c’était les ragots sur les bateaux affrêtés. Malheureusement, personne ne semblait aborder le sujet, à croire qu’aucun bateau n’était là. Elle refusait de penser ça, il y en aurait au moins un. Elle alla alors vers l’auberge et s’installa, silencieuse, près de quelques personnes un peu louches. Deux brutes semblant aussi stupides que costaudes, leur apparence leur donnait un air de marin, oh pas des marins de coeur mais des marins tout de même. L’intuition d’Elspeth la fit les écouter et elle fut bien vite satisfaite. Au vu de leur discussion, elle apprit que leur bâteau allait bientôt partir. Elle les suivit alors et arriva en bord de mer, où elle vit un magnifiquer bateau orné de plusieurs gravures. Elle se sourit, satisfaite d’avoir pu trouver cet endroit et s’avança calmement, cherchant le capitaine du regard.

Des brutes, des ivrognes, des gens qui chargeaient... Rien de bien spécial jusque là, aucun capitaine. Elle ne désespéra toutefois pas et demanda le capitaine auprès d’un des types prêts à monter une caisse sur le navire. Celui-ci lui indiqua une direction d’un signe de tête et chargea sa marchandise. Elspeth alla alors dans la direction montrée et ne tarda pas à voir un homme en long manteau de capitaine.

*C’est lui, enfin.* pensa-t-elle soulagée d’avoir pu le trouver.
Elle s’approcha, s’éclaircit la voix et tapota sur l’épaule carrée du capitaine.

- Veuillez pardonner mon irruption en votre équipage mais serait-il possible d’embarquer sur votre navire pour faire la traversée de cette mer?

Elle avait conscience d’être directe mais elle ne voulait pas perdre de temps. Tout ce qu’elle voulait, c’était un oui. Elle baissa alors sa capuche, laissant l’occasion à l’homme de voir son visage.
C'est uniquement la bravoure de ceux qui chérissent la loyauté plus que la gloire qui protège notre foyer.

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Conrad St-Amant

Humain(e)

Re : Qui veut d'une femme à son bord? (Conrad St-Amant)

Réponse 1 vendredi 11 janvier 2013, 22:46:15

"Ouais, mais non. C’est pas une super idée de mettre les boulets à l’avant du navire. Suffit qu’on se retrouve en plein milieu d’une tempête pour piquer du nez. Et là, je peux te parier qu’on va tous y rester… J’ai déjà vu ça et, par Poséidon, j’y ai survécu. Vaut mieux qu’on les mette sous mes quartiers, à l’arrière. Comme ça, tout sera en sécurité, et puis cette partie, qui est la plus vulnérable, subira moins de dégâts lors d’une attaque par surprise, si y’en a une…"

Une autre virée en mer se préparait, mais ce n’était pas une mission navale comme les autres. Non, cette fois-ci, on n’avait pas de destination précise, ni de temps précis en mer. Tout ce que j’avais en tête, c’était de laisser L’Appronde dériver sur les flots, naviguer çà et là, profitant du passage de certains navires, que ce soit marchand, civile ou même militaire (ces derniers étant beaucoup plus amusants à attaquer).

"Parfait, Infâme. Mes hommes ont presque terminé de remplir le bateau d’armes et nourriture. Nous pourrons lever l’ancre dans une heure. "

Une carte étendue sur la table, maintenue en place par des dagues plantées aux quatre coins du bout de papier. J’étais en train de l’étudier, avec le chef des mercenaires que j’avais engagé pour cette mission, quand on vint me taper sur l’épaule.

"S’qui veut?"

- Veuillez pardonner mon irruption en votre équipage mais serait-il possible d’embarquer sur votre navire pour faire la traversée de cette mer?

Une voix féminine? Je me suis retourné pour voir la femme en question. Les bras croisés, j’esquissai un sourire alors que je pointai un navire à une centaine de mètres, de la tête.

"Toi, tu cherches le navire de transport, là-bas. Je sais pas trop combien ils demandent, mais ils ne te laisseront pas embarquer sur leur navire, de peur qu’il ne coule. Pour ma part, j’ai pas peur de ce genre de choses, mais on est des pirates, pas des marins prêts à transporter qui le voudra ou il le voudra. Donc, fais du vent, gamine, j’ai une expédition à préparer. "

Je lui fis dos, continuant d’explorer la carte qui se trouvait sous mes yeux. Au bout de quelques secondes silencieuses, je finis par plaquer le bout de mon index sur entre deux lignes d’encres, sur la carte.

" On passera toutes nos nuits là. C’est un endroit sûr et protégé par les troupes du roi-pirate. En plus, c’est près d’une voie maritime commerciale! "
« Modifié: mercredi 23 janvier 2013, 14:34:03 par Conrad St-Amant »

Elspeth Tirel

Humain(e)

Re : Qui veut d'une femme à son bord? (Conrad St-Amant)

Réponse 2 samedi 12 janvier 2013, 14:05:59

"Toi, tu cherches le navire de transport, là-bas. Je sais pas trop combien ils demandent, mais ils ne te laisseront pas embarquer sur leur navire, de peur qu’il ne coule. Pour ma part, j’ai pas peur de ce genre de choses, mais on est des pirates, pas des marins prêts à transporter qui le voudra ou il le voudra. Donc, fais du vent, gamine, j’ai une expédition à préparer. "

Gamine ?! Bon d’accord elle était encore une jeune femme mais si ce navire était sa seule chance de pouvoir embarquer, elle n’allait pas se laisser abattre comme ça. Le navire marchand, elle ne voulait même pas essayer d’aller demander, elle connaissait maintenant parfaitement bien les rumeurs sur les femmes à bord. Elle observa la carte par-dessus l’épaule de l’homme et sourit en voyant l’endroit de repos. Elle posa ensuite son doigt sur une autre zone de la carte, non loin du sien.

« Ça tombe bien, je vais là. »

Elle se recula, se doutant que le capitaine pirate ne laisserait pas passer ça comme ça. Elle ne le connaissait pas mais les pirates n’étaient pas connus pour être des gens à se laisser faire. Lorsqu’il fut retourné vers elle, elle ne lui laissa pas le temps de parler et reprit.

« Je m’en fous que vous soyez des pirates, je veux juste traverser. Si vous avez peur que je ne serve à rien en cas de bataille, sachez que je sais me défendre. Si c’est pour de l’argent… »

Elle sortit une bourse assez remplie et la posa sur la carte, faisant ainsi sonner les pièces se trouvant dedans.

« Voici qui devrait vous dédommager. L’argent est à vous si vous m’acceptez. »

Son visage était dur, elle ne cillait pas. Ce navire était sa seule chance de gagner encore un peu de temps, elle devait les forcer à l’accepter, quitte à se faufiler sur le bateau clandestinement. Si les croyances ne lui faisaient pas peur, l’argent qu’elle avait posé sur la table devrait suffire à recevoir une réponse positive.
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Conrad St-Amant

Humain(e)

Re : Qui veut d'une femme à son bord? (Conrad St-Amant)

Réponse 3 jeudi 24 janvier 2013, 21:18:51

-Ça tombe bien, je vais là.

Le doigt de l’aventurière s’était posé sur un bout de la carte, à peu près à un kilomètre d’où nous allions accoster chaque nuit… Je me retournai, la dominant de toute ma grandeur. Je n’étais pas vraiment disposé à l’écouter; en fait, je me demandais plus comment j’allais la tuer : jeter en mer, la pendre au navire à la proue, aidant mon bateau à briser les vagues ou encore simplement lui trancher la gorge ici et maintenant. Toutes ces options étaient bonnes, mais un tintement que je reconnaissais trop bien retint ma lame.

Un sac remplit de pièce d’or était venu s’écraser sur la table de bois grossièrement fabriquée, laissant s’échapper un peu de son contenu. Il ne m’en fallut pas plus pour accepter la demande de transport. Accrochant la bourse brune à ma ceinture, je roulai par la suite la carte maritime des environs.

"Bien, on dirait que t’es motivée… Mais, même si t’as payé et que t’es que de passage sur L’Appronde, y’a quelques règles à connaître sur mon bateau, pas beaucoup, mais je tiens à ce qu’on les suive à la lettre. Uno : C’est moi le capitaine, tu fais ce que je te dis, point barre. On se comprend?"

À l’aide de mes doigts, j’illustrais le nombre des règlements qu’elle devra tenir compte tout au long du périple.

"Deuxio : Tu te rends utile. Mis à part quand je te l’autorise, je veux pas te voir te prélasser sur le pont ou encore roupiller dans la calle. Tercio : ON TOUCHE PAS À MA FOUTUE CARTE!!! C’est une carte de capitaine, et seul le capitaine peut y toucher!"

Le dernier de mes commandements, je l’ai accompagné avec quelques postillons pour finalement tapoter la carte en rouleau sur la tête de mon nouveau membre d’équipage.

"Bienvenue sur L’Appronde, matelot. GUS, BIRN!!! Aidez la demoiselle avec ses effets personnels, elle vous dira ou ils sont. On met tout dans mes quartiers, elle prendra mon lit, j’ai pas confiance en vous… Y’a trop longtemps que vous avez pas dormi à côté d’une vraie femme, et au prix qu'elle m’a payé, je vous laisserai pas faire un viol collectif."

La guerrière allait ouvrir la bouche alors que je posai la main contre celle-ci. Je savais qu’elle allait sûrement protester contre le fait de dormir avec moi. C’était drôle, que de voir ma main faire presque toute la largeur de sa tête au complet. Un petit sourire plein d’orgueil alors que je me disais que c’était plaisant d’être plus grand et baraqué que tout le monde, je secouai la tête, retirant ma main de sa bouche.

"Je navigue aussi de nuit. Je ne laisse la barre que lorsque je vois les premières lueurs du jour. Donc on ne dormira pas en même temps. QU’EST-CE QUE VOUS ATTENDEZ, BANDE DE FEMMELETTES INCOMPÉTENTES?! J’AI DÉJÀ VU DES MAMIES DE 115 ANS PLUS RAPIDES, L’ANCRE AURAIT DÉJÀ DÛ ÊTRE SÈCHE DEPUIS LONGTEMPS!"

À peine trois quart d’heures ont suivis et nous avions déjà quitté le port, L’Appronde naviguant majestueusement sur une mer plutôt calme et ce, malgré le vent qui poussait les voiles. Les yeux rivés vers l’horizon,  je faisais pivoter le gouvernail à bâbord, à tribord, alors que la jeune femme, elle, était accoudée au bastingage, regardant probablement les habitants sous-marins, tous curieux de rencontrer un monstre de bois.

"Pourquoi t’veux aller dans les plaines dévastées? Y’a rien là bas. Qu’un château d’un noble merdeux… Pas de chance celui-là, tout le monde veut le buter, alors il va se cacher dans le royaume du roi Pirate… Moi j’men fiche de lui. Du moment qu’il cherche pas les embrouilles, ça va. Alors? C’est quoi la raison?"

Elspeth Tirel

Humain(e)

Re : Qui veut d'une femme à son bord? (Conrad St-Amant)

Réponse 4 mercredi 20 février 2013, 17:37:21

Lorsqu’Elspeth vit le capitaine prendre la bourse et rouler la carte, elle ne put s’empêcher de sourire. Elle avait enfin un capitaine voulant bien d’elle à bord. Certes, il s’agissait d’un navire pirate mais il fallait qu’elle fasse des concessions pour atteindre son but, pour protéger les mondes et mettre un terme à la vie de celui qui lui avait fait passer son enfance dans une cellule d’à peine cinq mètres carrés. Écoutant la première des règles énoncées, elle fit oui de la tête et continua d’écouter. Elle venait d’avoir la chance qu’elle voulait, il était hors de question de tout faire foirer maintenant.

Trois règles, c’est tout ce qu’il y avait à suivre pour pouvoir embarquer. A priori, ce n’était pas très dur, la seule difficulté qu’elle aurait serait de trouver quelque chose à faire pour se rendre utile… Et encore, il suffisait qu’elle trouve un matelot et l’aide dans sa tâche, ce qui n’avait rien de bien sorcier. Finalement, l’Appronde, vu que c’était comme ça que semblait se nommer le bâtiment, lui sembla fort accueillant. Il ne restait plus qu’un détail à régler, l’équipage de ce bateau semblait uniquement composé d’hommes, des pirates habitués au combat en mer. Il lui faudrait un endroit où dormir et le capitaine semblait déjà avoir trouvé la solution, donnant ses directives à deux matelots prêts à obéir. Dormir dans la cabine du capitaine semblait être une bonne idée mais il restait qu’elle devait encore éviter de se faire agresser par lui-même. Il avait beau être le chef, elle ne lui laisserait pas le droit de la toucher pendant son sommeil. Elle s’apprêta alors à dire le fond de sa pensée qu’un large main vint couvrir ses lèvres, l’empêchant ainsi de parler.

"Je navigue aussi de nuit. Je ne laisse la barre que lorsque je vois les premières lueurs du jour. Donc on ne dormira pas en même temps. QU’EST-CE QUE VOUS ATTENDEZ, BANDE DE FEMMELETTES INCOMPÉTENTES?! J’AI DÉJÀ VU DES MAMIES DE 115 ANS PLUS RAPIDES, L’ANCRE AURAIT DÉJÀ DÛ ÊTRE SÈCHE DEPUIS LONGTEMPS!"

 Cette dernière phrase la rassura et c’est l’esprit tranquille qu’elle accompagna Gus et Birn jusqu’à ses affaires pour les embarquer, prenant aussi quelques repères lorsqu’elle fut dans la cabine du capitaine. Une cabine luxueuse, espacée. Le lit semblait confortable, ce qui lui allait bien. Elle posa ses affaires près de la garde-robe et ressortit aider à lever l’ancre. Une fois cela fait, elle aida les autres à monter ce qui devait encore l’être et le bateau fut enfin prêt à partir. Le voyage était plutôt calme et après avoir fait le tour de l’équipage pour voir ce qu’il y avait à faire, elle alla s’accouder au bastingage, observant la rive s’éloigner peu à peu. Elle baissa la tête, les yeux plongés dans l’océan mais ne voyant pas les quelques vagues, étant trop plongée dans ses souvenirs. Lorsqu’elle sortit de ses souvenirs, elle vit un dauphin nager à quelques mètres du bateau avant d’entendre la voix du capitaine l’appeler. Il semblait vouloir connaitre ses raisons, elle trouva cela plutôt légitime et décida de lui répondre.

« Seriez-vous prêt à laisser vivre un type qui menace la vie de ce monde ? Moi pas, je l’ai déjà vu détruire des mondes, je ne tiens pas à ce qu’il recommence avec celui-ci. Je ne pense pas que le noble dont vous m’avez parlé soit l’une de ses connaissances mais s’il le rencontre, je serais prête à parier qu’il mourrait… En tout cas, c’est reposant comme voyage en mer pour l’instant. Merci de m’avoir acceptée à bord. »
C'est uniquement la bravoure de ceux qui chérissent la loyauté plus que la gloire qui protège notre foyer.

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