Elle sentit Melendil se relever après un temps interminable, et frémit lorsqu’elle sentit le sexe tendu de l’homme glisser le long de ses jambes, brièvement, le bout de sa verge la frôlant. Elle soupira, avant de sentir la verge glisser sur ses fesses, comme une sorte de petite épée qui heurterait sa chair, se pressant contre son corps. Elle soupira en sentant ensuite le sexe glisser contre ses fesses, filant dans sa croupe, mais sans encore atteindre son anus. Sous la frustration, Alice lâcha un soupir de dépit, serrant ses poings gantés en remuant ses fesses de droite à gauche, et de bas en haut, comme pour inciter le membre de son partenaire à la pénétrer, à rentrer en elle. Melendil se mit alors à parler, lui indiquant qu’il acceptait l’idée de devenir son amant. Alice se mordilla les lèvres, les joues rosissant légèrement. Voilà au moins une chose de faite ! Elle allait avoir son premier amant masculin dans sa future Cour. N’était-elle pas prête pour être Reine, maintenant ?
« Hum... C’est très flatteur, Melendil... Alors, honore ton amante comme il se doit... Défonce-moi ! »
La patience n’était pas forcément l’art des Princesses, et Alice, dans ce genre de situations, ne l’était pas beaucoup. Elle sentait des frissons à hauteur de son fondement, une sorte de démangeaison, qui lui donnait envie de se frotter là. Depuis que Melendil avait glissé son doigt ici, elle rêvait d’être prise avec force, de sentir toute la virilité de cet homme la prendre, la remplir de l’intérieur. Melendil remonta son sexe, qui glissa lentement le long des fesses d’Alice, avant de heurter son anus. Ce petit trou étroit... La première fois qu’on l’avait sodomisé, Alice avait senti une douleur terrible dans tout son corps, et avait gesticulé dans tous les sens, pensant devenir folle. Elle n’avait alors jamais eu autant mal de sa vie, et se souvenait avoir pleuré, sous la douleur, suppliant qu’on arrête ce supplice... Le plaisir était progressivement venu, mais sans que la douleur ne parvienne vraiment à s’atténuer en elle-même, ne diminuant que parce qu’une sorte de plaisir masochiste montait. À force, Alice avait compris qu’il existait des femmes adorant les sodomies, comme Mélinda Warren, sa fameuse amie esclavagiste, et d’autres qui en avaient horreur, parce que ça faisait trop mal.
Quand le bout de la verge se rapprocha, et heurta sa peau, Alice grogna en serrant les dents, mais ne put retenir un cri bref, aigu, quand le sexe commença à s’avancer. La douleur monta d’un cran, explosant depuis ses fesses, et elle hurla à nouveau, sentant toute éventuelle forme de fatigue fondre comme neige au soleil, une sorte de frisson électrique traversant son corps de part en part. Elle poussa un nouveau hurlement, et remua son cul de gauche à droite, comme pour mieux enfoncer ce membre, avançant son bassin, se soutenant avec ses jambes. Elle grogna et soupira, de la sueur coulant le long de ses mèches de cheveux, ses joues devenues toutes rouges. L’elfe n’allait pas la ménager, et elle ferma les yeux en soupirant longuement, essayant de se visualiser la scène d’un point de vue extérieur. Elle, à quatre pattes, au milieu du lit... Lui, derrière elle, ses douces mains chaudes se crispant sur son corps, sa vigueur la pénétrant, son beau visage poussant des soupirs, son torse luisant de sueur, alors que son sexe, progressivement, s’enfonçait.
Le passage de la langue de Melendil, puis de son doigt, avaient permis de répandre un peu de sa live, ce qui, avec cette verge remplie de mouille, facilita la dilatation de ses parois, le sexe s’y adaptant. Contrairement à une intimité, où un sexe avait plus de place, un cul était extrêmement étroit, donnant l’impression qu’on vous étouffait à l’intérieur, qu’on vous comprimait dans une chair qui n’attendait qu’une chose : que vous disparaissiez pour reprendre ses droits. C’était une sorte de lutter perpétuelle, et c’était ça qui était particulièrement jouissif, particulièrement délectable, merveilleux et exquis. Petit à petit, le membre de Melendil s’enfonçait, de plus en plus loin, et le lit craquait sous les mouvements d’Alice. La Princesse gémissait, une main en appui, avançant lentement l’autre pour se caresser. Sous un nouveau coup de butoir, elle glissa, et sa tête s’écrasa contre l’oreiller, relevant davantage son cul. Elle frottait son intimité avec ses doigts, enfonçant deux doigts dans sa fleur pour appuyer sur le bourgeon, faisant venir le nectar, qui maculait ses gants, avant de toucher le lit. Elle retourna ensuite s’appuyer sur ses deux mains, se soutenant, expirant longuement.
« Ouuui... Ouuuuiiii-ooouuuuuiiii, haaaaaaaaaaannnn... Melendil, haaaaaannn ! Haaaaaaaaaaaannnn-HAAAAAAAAAAANNN !! »
Alice se mit à pousser des cris, cris qu’on aurait alors pu entendre de l’autre côté de la porte, si une oreille distraite avait daigné s’attarder. Elle ne pouvait pas retenir les hurlements. Autrement, elle exploserait sur place. C’était tellement intense ! Elle se sentait pleinement vivante, et remuait d’avant en arrière, ses cheveux voltigeant dans tous les sens, tandis que l’homme y allait de plus en plus vite, son sexe se plaisant dans ce corps, s’y installant bien confortablement.
« HAAAAAAAAAAAAAAAAAA !!! HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA !!!! »
La Princesse serrait les poings, et était tellement secouée qu’elle se mit à cracher par mégarde, n’arrivant plus à retenir sa salive. Un filet de bave coula le long de ses lèvres, et ses cris se transformèrent en petits couinements, puis en longs soupirs. Fermant les yeux, elle sentait le rythme s’accélérer... Et trembla quand elle le sentit jouir. Elle sentit quelque chose taper contre son corps, remontant jusqu’à son estomac, et porta instinctivement une main à ce dernier, espérant peut-être y sentir quelque chose... Lentement, les mouvements décrurent, et, dans un soupir, son bel amant termina sa sodomie, pour s’étaler sur le lit, dans un soupir.
Alice respirait également lourdement, et se redressa, utilisant ses genoux pour se soutenir. Elle tourna alors la tête vers Melendil, et esquissa un léger sourire, en voyant sa verge, qui avait plutôt bien décru. L’homme était en sueur, et Alice avait mal aux fesses. Maintenant que cette verge n’était plus là, elle sentait des frissons à hauteur de son cul, l’imaginant toute rouge, avec un beau trou à hauteur de sa croupe. Les sifflements de l’air la faisaient frissonner, et elle se mit à caresser le corps de l’homme, avant de se coucher sur lui, de flanc, à hauteur de son estomac.
« J’adore quand on jouit en moi, Melendil... Je dois admettre que tu es un amant plein de fougue et de vigueur... Tu satisferais pleinement n’importe quelle femme avec ta prestation... »
Tout en parlant, elle jouait avec l’une de ses mains. Sa respiration était lourde et précipitée, et elle remonta ses doigts pour titiller les lèvres de l’homme, les caressant, glissant dessus.
« ...Mais je suis une Princesse, mon beau. Et, à ce titre, mon rôle est de redonner de la force à mes hommes... Ou à mes amants. »
Elle embrassa sa peau, la léchant, puis se déplaça ainsi, tout en ramenant ses jambes. Elle descendit le long de son ventre, glissant sous le nombril, léchant sa peau, le mordillant brièvement, sentant son sexe à hauteur de son cou, puis en continuant sa chute, elle arriva au rebord du lit. Ses jambes se posèrent sur le sol, mais sa tête se trouvait à hauteur du sexe de l’homme, sexe qu’elle attrapa entre chacune de ses mains, le pétrissant. Il était maculé de sperme et de mouille, tout gluant.
« Alors, ton soldat est au repos ? Ne sait-il pas que, devant sa Princesse, il faut toujours se mettre au garde-à-vous ? Aurait-il pris froid ? On dit qu’une verge ne doit jamais rester à l’air libre, car elle est très frileuse... »
Elle parlait pour exciter Melendil, mais aussi pour que son rythme cardiaque redevienne normal. Mine de rien, se faire latter le cul, c’était tout de même crevant ! Elle commença à lécher le bout de ce sexe, remontant sur sa peau, tout en écartant ses mains, les abaissant. Elle glissa sa langue le long de cette hampe, et fila sous la verge, embrassant les testicules, suçotant délicatement les poils pubiens, léchant les poils, sans tirer, car elle savait que cette zone était sensible. Elle remonta ensuite, venant frotter ce sexe entre son nez et sa lèvre supérieure, le sentant peu à peu se tendre à nouveau. Elle l’attrapa ensuite, et le poussa en avant, lui permettant ainsi, tout en coinçant le bout de cette verge sous sa main, de lécher la partie inférieure, de l’embrasser, d’y déposer quelques suçons.
Elle relâcha ensuite cette verge, qui se releva.
« N’espère pas te reposer si facilement, Melendil... Tu ne dormiras que quand je suis rassasiée, et, bien que je sois une petite humaine chétive, le sang du Dragon coule dans mes veines... »
Alice entreprit ensuite de lui faire une fellation, enfournant ce membre dans sa bouche.