Il était d’une telle beauté... Alice avait toujours un peu de mal à y croire. Melendil était un être magnifique, et elle se sentait revenir des années en arrière, à cette époque où elle croyait encore aux contes sur le prince charmant. Elle s’imaginait toujours, en se couchant le soir, que, demain, son Prince viendrait. Un bel amant, fort et valeureux, qui lui ferait connaître l’extase romantique. Des prétendants beaux, il y en avait eu, mais ces derniers n’avaient pas vraiment l’allure du prince charmant. Soit ils étaient condescendants, soit la simple vue des dragons suffisait à les effrayer. Telle la princesse Jasmine employant le tigre Rajah pour chasser des prétendants, elle avait, en grandissant, utilisé les dragons pour faire fuir ses prétendants. Grande amatrice d’équitation, elle allait sur une plaine éloignée avec eux, et se débrouillait pour qu’un dragon doré débarque pile à ce moment, et prenne en chasse le prétendant. Les dragons étaient fort heureusement plutôt joueurs, et cette scène l’avait toujours fait mourir de rire. Et lui, son bel elfe ? Fuirait-il aussi en voyant un dragon le poursuivre ?
*Serais-je assez cruelle pour lui offrir un dragon en l’emmenant à Sylvandell ?*
Cet elfe lui avait sauvé la vie, et n’était rien de plus qu’un vagabond, mais, à Sylvandell, on avait une conception particulière de la noblesse. Un vulgaire paysan pouvait devenir Commandeur, s’il témoignait de compétences particulières. Les origines sociales n’avaient qu’une faible importance, et elle s’imaginait mal se séparer de cet homme. Elle ne le connaissait que depuis peu, mais elle n’avait jamais vu un homme aussi beau. Le laisser repartir serait criminel. Cette idée lui traversa la tête alors qu’il se releva, pour tendrement lui mordiller l’oreille. Romantique, il restait aussi un homme très excitant, capable de manipuler le désir de sa partenaire pour l’exciter, et l’impatienter. C’était un homme plein de ressources, et elle se laissa écraser sur le lit, avant de sentir Melendil s’allonger sur elle. Ses seins s’enfoncèrent contre son torse musclé et propre, et elle sentit surtout une forte protubérance à hauteur de son pantalon. Un membre tapait contre le tissu, désirant sortir, s’exprimer. Et, vu ce qu’Alice ressentait, ce n’était pas vraiment un petit membre. Il aurait été criminel qu’un homme si poli, si talentueux, si beau, soit doté d’une petite pétoire qui s’enrayait dès qu’on la chargeait. Au lieu de ça, ce qu’elle sentait ressemblait plus à un puissant pistolet, un genre de fusil à pompe qui s’apprêtait à la défoncer à l’aide de ses chevrotines.
Et ils s’embrassaient. Encore. Comme aimantés les unes aux autres, leurs lèvres revenaient frénétiquement se caresser, se toucher, se presser, se mordiller. La Princesse gémissait, continuant à mouiller, se tortillant faiblement sur le lit, pendant un temps qui lui semblait infini, avant que Melendil ne rompe le baiser. L’homme la dirigeait, et elle se laissait faire, en proie au charme magique de cet homme. Il rompit le baiser, et approcha sa bouche de ses cuisses. Elle frémit, haletant, et posa l’une de ses mains gantées sur l’un de ses seins, pressant son téton. Pour le coup, Alice se sentait pleinement réveillée, et sentit les dents de l’homme sur sa peau, filant sous sa fine culotte, la faisant mouiller encore un peu plus.
« Hunnn... » gémit-elle.
Il se mit alors à tirer sur la culotte, comme une espèce de chien affamé, et elle sentit sa culotte, enfoncée dans ses fesses, se retirer en frottant sa peau, glissant le long de sa croupe. Elle ferma encore les yeux, pinçant son téton, se mordillant les lèvres. Le semi-elfe fit descendre sa culotte le long de ses jambes, les faisant glisser sur ses collants, jusqu’à l’ôter. La culotte tomba alors mollement sur le sol, laissant la Princesse quasiment nue. Elle n’avait plus que ses collants et ses gants, mais quelque chose lui disait que l’homme ne souhaitait pas les lui retirer. Il l’observa, et elle lui rendit son regard, les joues rouges, le visage figé en une expression de désir vorace.
« Tu sais, je crois bien que toi aussi tu va me rendre fou » lança-t-il de sa voix séductrice.
L’homme se pencha alors entre ses cuisses, et vint s’attaquer à ses lèvres intimes. Sa langue s’enfonça en elle, lui procurant un bien fou, et elle soupira à nouveau, basculant sa tête en arrière, la reposant sur le grand lit, fermant les yeux, en ne pensant à rien d’autre qu’à ça. Au loin, sa tentative d’assassinat. Au loin, cette situation politique trouble. Au loin, ce gouverneur imbécile. Dans un comportement égoïste, rien d’autre ne comptait pour l’heure à ses yeux qu’elle et l’elfe. L’amant s’occupait d’elle avec un indéniable talent, et elle remuait lentement son corps, glissant une main pour lui caresser sa longue et magnifique chevelure. Elle avait toujours cru, par expérience, que les elfes étaient hautains, prétentieux, voyant les humains comme des « dh’oine », des imbéciles heureux. Avec cet homme, elle découvrait aussi pourquoi les elfes étaient si fiers d’eux. Certains étaient beaux comme des Dieux, et doués comme mille amants.
Alice lui caressa ainsi les cheveux pendant un certain temps, avant d’entreprendre de se relever. Elle tira sur sa chevelure, glissant son autre main sur sa joue, et écarta la tête de l’homme. Elle la releva, glissant quelques-uns de ses doigts sur son menton, puis posa un doigt sur les lèvres de l’homme, pour qu’il ne dise rien.
« Laisse-moi te montrer qu’une Princesse sait aussi agir... »
Elle allait jouer avec lui, car Alice était joueuse. Elle lui caressa une joue, et l’amena à s’allonger sur le dos, puis se rapprocha de son sexe. Son membre était emprisonné sous le pantalon de toile du semi-elfe, et elle se mit à embrasser son pantalon, à l’emplacement de son sexe, sentant ainsi, sur ses lèvres, la pression que sa verge exerçait. Elle lécha ensuite la toile, tout en posant ses mains sur le rebord du pantalon, l’agrippant, excitant l’homme. Par expérience, la Princesse savait que cette zone était très sensible pour un homme. Elle continua ainsi à l’embrasser, frottant son nez sur la toile. Ce n’était pas aussi délicieux que du cuir à embrasser, mais, ce qui l’excitait vraiment, c’était d’entendre ce bellâtre soupirer, de sentir son excitation. Tout en agissant, elle observait le mécanisme retenant le pantalon, et vit qu’il y avait un joli nœud retenant les lacets. En souriant, elle posa son menton sur sa verge, le faisant délicieusement souffrir, tout en s’attaquant à ses doigts à ses lacets.
« Je sens une grande tension entre tes jambes, Melendil... Il va falloir que je regarde ça de plus près. »
Elle joua avec les lacets, formant des boucles pour tirer dessus, utilisant parfois ses lèvres pour attraper le lacet entre ses dents et tirer dessus. Progressivement, elle parvint ainsi à ôter le lacet, relevant sa tête, le retirant complètement du pantalon. Elle tint le lacet entre ses lèvres, et le relâcha, puis écarta le pantalon de l’homme, le faisant glisser, l’en délestant, puis observa la protubérance à travers sa culotte.
« Mmmh... Aussi grosse que ce à quoi je pensais... »
Elle se rapprocha de la culotte, et l’attrapa également, l’écartant suffisamment pour que le sexe de l’homme se mette à pointer devant elle. La Princesse mit alors à frotter son nez dessus, et le lécha de bas en haut, avant de lentement le masturber.
« Demande-moi de te sucer, Melendil... J’en ai tellement envie... Mais je veux l’entendre de ta magnifique bouche... »