Once upon a time,
Un Dieu parmi tant d'autres avait une personnalité très marquée. Décidant de montrer cette noblesse au monde, il usa de sa précieuse puissance pour créer un objet révélant sa classe: Une canne. Il avait passé des heures à la confectionner, soucieux de chaque détails. Légère comme tout, elle faisait plus d'un mètre. La taille parfaite. D'un noir divin, le bout était fait d'argent pour montrer plus de style encore. Au niveau de la garde, il avait créer un petite tête de dragon faite d'une manière assez sympathique. Dans un style simple. Tout ceci fait d'argent, la canne avait une valeur unique pour le dieu qui pouvait montrer son imposant charisme. Et le pire? Pour pousser le jeu, cette tête de dragon pouvait ouvrir sa gueule décorée de crocs pour pousser un cri strident réglé sur une onde précise que le lanceur pouvait réguler grâce au contact de la main avec l'objet. Un bon moyen de faire taire les autres et garder la parole. Ce Dieu était d'une vanité et d'un orgueil improbable. Et un beau jour, d'autres Dieux, agacés par ce comportement, avaient décidés de donner assez de force à un Absorbatemæus pour qu'il puisse affronter ce Dieu et lui faire comprendre ainsi que sa façon d'être dérangeait. Froissé comme jamais, son orgueil le fit se battre jusqu'au bout et il finit, face à la force d'adaptation de son adversaire, par perdre la vie. En toute récompense, il demanda la canne. Et il l'eut. Cette créature, elle se nommait Léo.
En atterrissant dans cette dimension, il avait perdu de vu cet artefact. Probablement éjecté dans une autre brèche par la mort du divin. Léo avait cherché pendant un petit moment à comment retrouver son arme et se fut, connement, en lisant le journal qu'il découvrit ça: Un chef de la mafia, libéré pour faute de preuves. En voyant la photo ou ce tas de graisse et de mauvaises intentions saluait la foule dans un sourire, il pu constater cette canne... Pas de doute: C'était Mandragore! Pas une, pas deux, il était partit sans plus attendre vers la demeure de ce type. Il avait en effet un manoir un peu éloigné de la ville, obtenu avec l'argent de ses affaires salles.
Concentré, Léo devait faire le moins de bruit possible... Stratégie simple? Se transformer. L'entité était assez loin et se transforma en corbeau pour prendre son envol et aller délicatement se poser sur le toit. Par quels moyens entrer? Mmh... Une fenêtre ouverte peut être? Bingo! Volant autour de la structure, il finit par se poser sur le rebord d'une fenêtre sous l'air dubitatif d'un garde dans la salle. Il se lève du siège et s'approche du corbeau, pensant le faire fuir... Mauvaise idée. Le volatile redevient bien vite l'homme qu'il était dans sa tenue initiale. Sa main droite part violemment en ligne droite pour frapper la pomme d'Adam de l'agent qui tombe au sol. Un coup mortel... Oui, il en usait souvent et c'était un peu répétitif comme mode d'emploi, mais c'était bien avec les vieilles recettes que l'ont fait les meilleurs mets non? Il soupire doucement et entre dans la salle, sans un bruit. D'un pas de velours, il se demande bien où peut être la chambre du parrain et surtout: Où il est actuellement? Il était entré, super, mais ne savait pas où précisément. En observant les lieux, il en déduit qu'il doit être dans le salon et cherche de l'oeil une porte. Trouvée! Il s'en approche de sa démarche silencieuse et ouvre discrètement la porte... Le couloir? Et au bout? Une porte avec un type qui passe en faisant les cent pas... Lui, il devait garder le gros poisson~! Pour tromper les apparences, il se transforme en femme et se regarde dans un miroir. Mmh.. Une femme habillée ainsi... Oui, ça avait un certain style, mais c'était pas crédible. Les vêtements deviennent donc une substance violette étrange qui change de forme, de couleur... Quelle magnifique chose d'être transformiste! Devenue Léona, elle vient alors se changer pour être dans une lingerie plus que provocante, dévoilant certaines parties de son anatomie qui devraient pourtant être cachées. Elle se dit alors qu'elle a le parfait profil de la fille de joie et sort pour aller vers le garde. Interpellé, il l'arrête
"HEP! Tu crois aller où comme ça?
-Hé, m-moi? B-Bah on m'a dit de venir ici... Monsieur Urgot est bien là non?
-Oh... Ouais, je vois. Entre.
-Merciiiii~"
Finit-elle d'une voix plus que gamine. Elle entre alors dans la chambre et voit le mafieux vautré sur un canapé, observant la télé. Léona constate qu'il est de dos et profite pour chercher du regard Mandragore. Cette dernière était vulgairement accrochée à une barre de rangement parmi d'autres outils de qualité moindre. Vexée comme jamais, elle l'en décroche alors que le mafieux se lève et se tourne, la regardant en haussant un sourcil. Il rigole et se vante comme quoi elle ne serait peut être pas la plus belle qu'il "sautera" aujourd'hui, mais au moins c'est déjà ça. De nouveau vexée, la jeune fille devient entièrement violette. Cette substance faisant penser aux slimes... Et prend alors la forme d'homme qu'elle avait. Redevenu Léo et plus grand que l'emmerdeur, il lui dit d'une voix calme
"Pour vos offenses envers moi et mon arme, je vous condamne à la peine capitale. Ce sera indolore mais moi ça va me détendre."
Et il lève son bras droit à la verticale, ce dernier devenant une imposante lame cachée en partie par la manche de son manteau. Il l'abat avec une force raciale sur l'homme vulgaire devant lui, le scindant en deux en lui arrachant au passage la vie. Secouant son bras-épée pour en retirer le sang, il retransforme son bras en un bras normal et réfléchit une seconde. Alors comment sortirait-il? Il ne le savait pas trop. Sans trop faire d'histoire ce serait dur... Mais heureusement, dans le reste de la demeure, quelqu'un arrivait vers sa position. Cette personne semblait aussi vouloir Mandragore mais il fallait le savoir: Jamais Léo ne laisserait sa canne!!