L’elfe soupira doucement, s’asseyant sur une des nombreuses racines qui soutenait l’arbre géant se trouvant au dessus de sa tête. Elle devait l’avouer, cet arbre magnifique était sans doute un des plus beau qu’elle avait eut l’occasion de voir dans sa longue vie. Un arbre immense dont les branches s’étendaient bien plus haut dans le ciel que les rares nuages encore visibles. Encore que elle n’en était pas sure, le branchage de celui-ci constituait un véritable écran entre le ciel et la terre.
Elle était cependant sure qu’elle était devant le gardien de cette forêt et accessoirement son point de repaire. En effet, elle avait réussit grâce aux différentes rumeurs qui circulaient sur les terres de Terra à localiser plus ou moins précisément le lieu qu’elle recherchait.
Pour comprendre l’objet de quête de la belle elfe rouge, il fallait revenir quelques semaines en arrières. Il était tard et pour une fois, l’elfe avait un peu de temps libre devant elle. Temps qu’elle mit à profit pour pouvoir étudier un peu l’agriculture sur un vieil ouvrage trouvé lors d’une vente à Nexus. Elle savait qu’à cause des conditions climatiques particulières des landes, les famines étaient sans doute le plus grand fléau de ces lieux. Voila pourquoi, elle étudiait en secret les techniques agricoles, malgré le fait que ceci ne l’intéresse pas plus que cela. Pourtant, son intérêt fut rapidement piqué au vif. En effet, alors qu’elle tournait les pages à la recherche d’une méthode miracle pour faire pousser les pommes de terre sur du sable, elle fini par tomber sur une vieille prière. Ce qui étonna la jeune femme, c’était que ce dieu était responsable de la fertilité des terres.
Cela interpella l’elfe. Ce pourrait il que ce dieu soit l’un des frères que Horo, sa servante cherchait autrefois. Elle ne préféra rien lui dire pour que celle-ci ne se fasse pas de faux espoirs. Elle prit donc les routes une fois encore à la recherche d’autres informations. Le début de sa quête fut relativement infructueux, puis au fur et à mesure qu’elle avançait dans le pays, elle en sut un peu plus.
Au final, elle eut assez d’information pour comprendre qu’un autel ou un temple dédié à ce dieu méconnu se trouvait quelque par dans un village proche de cette forêt gigantesque. Elfe savait que le village ou avait été dressé l’autel était un village de terranide et il était fortement probable que ceux-ci aient choisi cet endroit pour être en sécurité.
Elle arpentait donc cette forêt, récoltant au passage quelques ingrédients pour ses futurs mixture, après tout, elle pouvait joindre l’utile à l’agréable.
Elfe passa au final une bonne heure supplémentaire dans cette forêt avant d’en voir finalement le bout. Chose qui la soulagea pour dire vrai car elle trouvait celle-ci au combien pesante. C’était comme si cette endroit était hanté. Bon heureusement qu’elle n’avait pas peur des morts, cependant… Cependant elle n’aimait pas cela quand même.
Le village n’était plus loin et cela pour être honnête soulagea l’elfe. Pourtant elle déchanta vite, en effet ce village était à l’abandon. Entre les plantes qui recouvraient tous les murs, les maisons délabrées et le silence pesant, l’ambiance n’était pas spécialement plus accueillante que dans la forêt qu’elle avait visitée juste avant. Enfin, puisqu’elle était ici autant faire un peu de tourisme, visiter les maison, tenter de trouver deux ou trois choses qui pourrait éventuellement lui être utile. Honnêtement, l’elfe ne trouva pas grand-chose. Quelques piécettes, un ou deux bouquins, mais il y avait une chose qui retient son attention. Une petite statuette en forme de renard qu’elle glissa dans un coin de son armure. Celle-ci, faite en une espèce d’ivoire lui avait immédiate tapé dans l’œil.
Elle l’ofrirait sans doute à l’une de ses amantes. Enfin, en attendant il était temps de trouver ce fichu autel.
Ce ne fut pas bien compliqué, l’autel était le seul à être épargné par la végétation ambiante. Cela étonna l’elfe mais sans plus. Elle se présenta donc, utilisant les formules rituelles pour… Et mais c’était quoi ce bruit… Non, elle était sans doute un peu trop paranoïaque. Elle continua donc… Et, non elle était vraiment sure d’avoir vu quelque chose bouger… Enfin c’était peut être la fatigue. Il fallait dire que elle marchait depuis déjà trop longtemps…
Mais alors pourquoi sentait elle un souffle chaud derrière sa nuque.