C'est très tôt ce matin que je me réveillais, malgré que nous soyons en week-end.
Je me levais de mon lit pour rejoindre le salon en silence. Juste une lumière y était allumée; je pus reconnaître mon beau père qui buvait tranquillement son café tout en lisant le journal. J'eus un sourire, il n'y avait que lui pour se réveiller aussi tôt que moi. Il avait beau avoir pris la place de mon père auprès de ma mère, je ne lui en voulais pas, bien que mon père me manquait. Non, mon beau-père était quelqu'un de bien, avec qui je m'entendais. Ma mère avait souvent craint que je ne puisse me faire à l'idée que j'avais un "nouveau père", comme ce qui se passe dans beaucoup de familles lorsqu'elles volaient en éclats à cause d'un divorce. Moi, j'avais relativisé en me disant que mon père était heureux, et que ma mère aussi, une fois l'amour retrouvé. Et je pouvais chaque vacances assez longues retrouver mon père en Italie. Et puis, j'avais rencontré Louise, et ça n'aurait pas été possible sans que nous rentrions au Japon. Certes, si je ne l'avais pas rencontré je n'aurais jamais souffert d'un tel amour impossible, mais aimer comme je l'aimais, c'était beau. Et je préférais souffrir d'amour que ne jamais le connaître, cet amour...
Je m'installais donc à côté de mon beau-père, qui avait déjà prévu une tasse à café pour moi. Je le remerciai d'un sourire; tous les deux étions, chose amusante, pareils le matin. Pas un mot tant que le café n'est pas avalé. Ceci fait, je retournais dans ma chambre pour enfiler une jupe et une chemise. Rapide brossage de dents, et je revenais dans le salon sur la pointe des pieds, lorsque je passais devant les portes des chambres des parents et de Louise, ma mère et elle dormant encore. Une fois dans le salon, je fouillai dans un tiroir et en sortis une laisse. Mon braque, Prato, comprit immédiatement et vint comme un fou à ma rencontre. Je clipsais laisse à son collier et laissa échapper un chuchotement à l'égard de mon beau-père. "Je vais me balader. A toute."
Et je sortis de l'immeuble.
Presque tous les week-ends, j'effectuais ce petit rituel. Notre chien avait besoin d'être sorti régulièrement quand même, bien que l'appartement soit grand. J'aimais bien partir très tôt me balader au parc, lorsqu'il n'y avait personne. Théoriquement. Je n'aimais pas être dérangée le matin.. Enfin, nous n'aimions pas être dérangés le matin. Car souvent, lors de ces balades où il n'y avait personne, Prato avait tendance à vouloir jouer.. et non comme tous les autres chiens normaux jouaient avec leurs maîtres. Nos jeux étaient bien plus amusants, je pense. Et bien plus agréables. C'est donc dans un endroit reculé du parc, proche de l'entrée du sous bois, où personne ne nous dérangerait à cette heure-ci, que je voulus me poser un peu, et m'assis au sol, m'adossant contre un arbre. Jambes écartées et repliées. Mon chien se mit entre elles, face à moi, venant me lécher le visage. Beaucoup de personnes ne supportaient pas que leur chien leur lèche le visage, j'avais du mal à comprendre pourquoi refusaient-ils cette démonstration d'affection. Je riais tout en lui caressant la tête. Il vint me lécher le cou, et je ne fis que rire encore plus. Une idée me passa par là tête, et je me penchais un peu sur le côté pour regarder au niveau du sexe de l'animal. Je souris; c'est bien ce que je me disais. Le pénis de mon cher compagnon animal était sorti de sa cachette. Je me penchais légèrement en avant, ma main caressant son corps jusqu'à ce qu'elle atteigne le membre gonflé d'envie de l'animal.
- De toute façon, il n'y a jamais personne à cette heure-ci...
Et je retroussais un peu ma jupe, découvrant l'intégralité de mes cuisses, que j'écartais un peu plus, mon intimité déjà à nu, livrée à l'animal. Quand je sortais promener aussi tôt mon chien, je ne voyais pas l'intérêt de porter une culotte. De toute façon, qui irait regarder sous ma jupe, à part mon braque ?
Je poussais un profond soupir lorsqu'il commença à me lécher les lèvres intimes, avidement.