L'elfe se retenait d'éclater de rire à chaque fois qu'il perpétuait sur la jeune femme l'un de ses horribles actes qui n'étaient motivés que par un vice appelé sadisme. Mais cela avait le mérite de faire réagir le corps de sa partenaire, chose extrêmement positive, cela serait toujours du temps de gagné, car en effet, il est bien plus difficile d'ammener à l'orgasme quelqu'un qui, autant physiquement que mentalement, manifestait sa non-soumission. Dans le cas présent, même si l'esprit de la jeune femme ne semblait pas ouvert à ce qui allait lui arriver, sa chair, elle, le désirait profondémment. Si son corps était capable de la trahir aussi facilement, alors l'ammener là où le plaisir règne serait un jeu d'enfant pour le mage noir. Il lâcha son emprise sur la main de sa partenaire, lui permettant de la retirer de sa verge, puis écarta les jambes, de force, de Liirzyn. Son sexe se dressait avec fierté devant lui, prêt à la pénétrer et la faire jouir. Il avança son bassin, puis passa son bras derrière elle afin que sa main puisse tenir sa nuque tout en la pénétrant, chose qu'il ne tarda pas à faire car, après avoir légèrement caressé ses lèvres à l'aide du liquide que le plaisir lui avait donné, il fit entrer son gland, lentemment, mais avec certitude, puis, après avoir attendu quelques secondes le temps que ses paroies vaginales se détendent, il exerça une pression un peu plus forte, ce qui fit entrer en elle ce sexe durçit par l'excitation et le devoir magique qu'il se devait de remplir.
Une fois en elle, Nazarod cessa de bouger quelques instants, afin de la laisser déguster cet instant, instant durant lequel il garda un sourire narquois au coin des lèvres. Les tatouages sur le sexe de Nazarod avaient pour but de décupler le plaisir, chose que quelqu'un d'expérimenté pouvait remarquer, ou du moins supposer, mais il était plus compliqué pour une vierge de comprendre les dimensions du plaisir et à quel point la magie de l'elfe dépassait ces dimensions.
-Tu ne ressens rien ? Ha ha... Maintenant, laisses-moi en douter, dit-il, d'un ton clairement moqueur et dominant.
Lorsqu'il fût à l'aise dans le sexe de la jeune femme, et qu'il pouvait sentir que la cyprine avait enduit le sien afin de faciliter les vas-viens, il s'exécuta, et se mit à en faire. Ils furent courts en lents dans un premier temps, afin de ne pas tout lui dévoiler des plaisirs de la chair pour le moment, mais ils devinrent plus rapides et son sexe se mit à s'enfoncer plus profondément au fur et à mesure que les secondes passaient. Elle pouvait sentir en elle une sorte d'onde, de flux, de vague qui n'avait rien à voir avec son corps, comme si quelque chose la stimulait sexuellement de l'intérieur, dans ses propres entrailles, dans son propre esprit, et cela était dû à la magie maléfique de Samaoth. Ce serpent n'hésitait pas à utiliser la magie pour faire venir ses partenaires jusqu'à l'orgasme et ainsi les vider de leur énergie pour nourrir des entités tout aussi maléfiques que ses sortilèges. Les torturer ? Non, trop classique. Les tuer ? Non, totalement inutile. Il agissait tout simplement comme une sorte de vampire sexuel, un incube, pour ainsi dire, vidant ses proies de toute vitalité, au bord de l'agonie, à la seule différence que, l'énergie sexuelle n'étant pas vitale, il n'était pas possible de franchir les portes de la mort une fois vidé de cette dernière, cependant, une grande fatigue, voire même parfois une perte de conscience s'abattait sur la victime.
Nazarod prennait du plaisir, son souffle s'accélerant, rythmé par les chants des mages l'entourant, lui et Liirzyn, ses doigts se resserant sur sa nuque... Le rite venait réellement de commencer, une orgie d'extase attendait cette jeune vierge que le mage prennait comme un cadeau de la providence...