La tueuse de monstre venait de recevoir une mission qu'elle aimait, une créature sévit dans la ville et s'amuse à faire brûler le corps des personnes voulant la toucher ou contrariant la bestiole, la biélorusse eut donc la mission de trouver la créature et de la tuer si nécessaires, comme à chaque fois elle fit un léger rabais, car aucune créature ne pouvait se permettre de vivre, sauf celle qui ont été décrétée inoffensives par la tueuse elle-même, ce qui peut se compter sur les doigts d'une seule main.
La femme vit l'horloge murale, il restait trois heures avant de partir en chasse, la créature ne sortait que la nuit. Vasilok prit son temps, elle se fit une bonne toilette, imprégnant un maximum son corps de la chaleur du bain, elle prit grand soin de se sécher et de d'enfiler une culotte rouge, suivit d'un chemisier blanc, elle n'aime pas porter de soutien-gorge, le contact avec ce sous-vêtement perturbant quelque peu sa concentration, ce qui mit sa poitrine en valeur, étant courte, le chemisier partait en V inversé vers ses hanches, montrant son nombril. Elle enfila un pantalon noire, qu'elle boucla avec une ceinture dans les même coloris et rabattit son col après avoir mit une cravate bien nouée et positionnée. Elle prit des chaussures étant entre les baskets et les chaussures de ville, ce qui pouvait permettre à la femme de courir sans patiner sur les surfaces lisses.
Ensuite elle mit différente sangles sous ses affaires pour cacher son six coups, les trois dague, mais mettant bien à vu son flingue fait maison, en pendouillèrent à la hanche gauche, mais l'on pouvait voir que cette femme est ambidextre. Elle mit par dessus sa chemise une veste noire, n'oubliant pas son collier avec une croix en argent.
- Я нічога не забыўся? Паляванне пачынаецца. (Je n'ai rien oublié ? La chasse peut commencer.)
Elle claque la porte de sa maison, enfin sa maison, pour dire la vérité, elle c'était introduit dans cette demeure alors que les propriétaires sont en voyage, elle referme la porte à clé. Vasilok ne possède rien dans cette demeure trahissant sa présence, si ce n'est que la personne possédant les clés sentira un légère résistance sur la serrure, signe d'une effraction, au pire il y aura des traces d'utilisation de la baignoire.
La tueuse partie en chasse, elle savait que la créature s'amusait souvent près d'un lac, celui du parc, le plus facile aurait été de se mettre en guet-apens là-bas, mais ce qui empêchait cela, c'était la présence du garde, qui ne semblait pas le voir et les preuves n'étaient pas assez concordant pour le désigner coupable, c'est ça que reproche en partie Vasilok au gouvernement, c'est que les politiciens ne croient pas en l'existence de monstres, ils sauveraient bien des vies.
La biélorusse attendit que la créature se montre, il s'agissait d'un farfadet femelle, la tueuse se mit derrière un fourrée et apparut dans le dos de la bestiole, sectionnant avec sa dague le bras gauche de la créature, qui partie en volant à tire d'aile dans les profondeurs des bois. Vasilok aurait put la tuer, mais elle préférait savoir s'il y avait un nid quelque part.
Couper un bras du farfadet n'était pas fait au hasard, car ce genre de créature a beaucoup de difficultés à concentrer sa magie, alors avec une seule main le taux de réussite était trop faible pour être une véritable menace.
La tueuse se mit à suivre avec une certaine forme de sadisme la créature qui s'épuisait à chaque battement d'aile, puis Vasilok en eut marre, elle se mit à courir pour avoir en vu la créature, saisit sa dague avec son pouce et son index par la pointe et le lance avec précision, la créature qui émettait des petits cris plaintifs eut un cris de souffrance avant de se faire proprement planté contre un arbre, la créature eut quelques geste convulsif avant de ne plus bouger.
La femme retira la dague, laissant le corps du monstre tomber au sol dans un bruit mate, elle fit demi-tour quand un bruit se fit entendre, en même pas deux secondes elle sortit son armes et le pointa vers la source du bruit, elle ne pouvait voir la personne, mais une fine silhouette était visible. La biélorusse aurait pu tirer, mais rien ne disait qu'il s'agissait d'une piège qui allait retourner sa balle contre elle, les démons sont connu pour être perfide.
- Сартаванне, дзе я буду страляць! ( Sort de là ou je tire !)
Elle avait averti, si la silhouette ne voulait pas se montrer sous le clair de lune, elle n'aurait d'autre choix que de l'abattre. Mieux valait tuer un humain que de laisser une potentielle créature en liberté.