Portée comme une enfant par la femme-alien, Opale ne pouvait faire un geste de défiance sans quelle s’en aperçoive, et elle craignait une réaction d’instinct brutale. Les yeux oranges la captivaient autant qu’ils la terrorisaient, et e ne fut que lorsque le sol se mua en une myriade de tentacules obscènes qu’elle put détacher son regard du visage blanchâtre de l’alien.
Elle frissonna de peur lorsque certains d’entre eux l’effleurèrent et la touchèrent, et se blottit dans les bras de l’alien par réflexe… ce qu’elle regretta immédiatement en découvrant le sourire carnassier que lui offrait sa kidnappeuse.
A nouveau, elle implora d’une voix brisée par les drogues, presque veule et lascive, bien que ce ne fut pas volontaire
Je.. je vous en prie.. ne me faites pas de mal.. Je m’appelle Opale… S’il vous plait.. je ne veux pas mourir…Soudain elle fut à terre, et put mesurer l’impressionnante silhouette de la femme-alien, en déglutissant
Qui êtes vous ? Que voulez-vous de moi ? hasarda-t-elle dans un souffle.
Sa parole fut coupée alors que les doigts d’acier se refermèrent comme un garrot autour de sa gorge et elle hoqueta, prise de panique… La douleur se mélangea alors avec une intime moiteur, probablement due aux drogues, mais Opale ne le savait pas. Ses yeux écarquillés, elle luttait pour survivre et gagner sa liberté, essayant de forcer la main griffue à la relacher, en vain..
" Je n'épargne pas les gens qui n'ont aucune volonté ! Je t'ai choisie pour me servir, remercie-moi ! "
Puis elle chut sur le sol et toussa, pour voir la créature se pencher vers elle et elle trembla, en prononçant de rapides remerciements, plein d’horreur
M..merci… je. Promets d’être … gentille Juste à ce moment la créature darda une langue sur sa bouche et elle réalisa que la créature déclenchait chez elle des bouffées de chaleur, un désir malsain..
Elle allait dire quelque chose lorsque dans un mouvement brusque elle sentit tout son corps être enlacé par de puissantes excroissances de chair, qui la saucissonnèrent et la tournèrent vers le plafond.
Là, elle vit le lit inversé et les liens qui la tinrent accrochée visage vers le bas, tout juste couverte de ce qui restait de sa nuisette, le corps gluant et le visage rosit par un désir naissant et entêtant.
Son cri d’effroi fut alors coupée par le glissement du cocon verdâtre qui recouvra la couche, et elle se débâtit, comme folle lorsque le fluide visqueux et vert rempli le cocon, puis ses narines, sa gorge et ses poumons, et elle sombra dans l’inconscience…
***
.. de l’inconscience naquit la peur, le doute et la certitude que sa vie s’arrêtait là.
Ce qui n’était pas tout à fait faux, compte tenu des manipulations obscènes et étranges qui se faisaient dans son ADN, dans l’essence même de son être.
Peut être son esprit se perdit-il dans de tels rêves afin d’essayer de préserver sa santé mentale, à moins qu’ils ne fussent la résultante d’une manipulation psychique opérée par la femme-alien et le cocon d’ichor mutagène qui la baignait et emplissait chaque cellule de son corps.
Mais par-dessus tout, par-dessus la terreur et l’instinct de conservation qui lui hurlait de reprendre le dessus, il y avait une sensation de chaleur moite et engourdissant, quelque chose qui la rendait susceptible à toute suggestion, et interprétait chaque transformation de son corps gracile de façon à la rendre plaisante et même excitante.
Ses os s’allongèrent, es muscles s’étoffèrent quelque peu, pour devenir puissants et souples, ses hanches et sa poitrine gonflèrent avec les heures passant. Chaque parcelle de son être physique subissait les outrages déviants et pervers qui devaient faire d’elle l’esclave de l’avatar de l’Overmind, répondant en cela à chaque idée perverse de celle-ci.
Elle sentit également confusément que son corps fut fouillé intimement ou ouvert et ses ovaires prélevés ou tout du moins partie d’eux…
Pour quel usage qui le saurait ?
Et tandis que dans la gluante douceur du cocon son corps se tordait et prenait forme, elle était submergée par des songes lascifs et obscènes, qui montaient en une glorieuse symphonie de perversion et de sexualité animale, alors que des hormones lui étaient injectées…
Elle connut de multiples orgasmes dans des gargouillis étouffés de la matrice visqueuse dans laquelle elle baignait…
Jusqu’à ce que…