La grande place de la ville de Nexus était un endroit que je détestais et pour cause, c'était dans ces lieux que j'avais étés vendu comme esclave. Je me souviens encore de cette journée, les hommes qui m'avaient capturé c'était bien fait avoir, c'était mon seul bon souvenir, pour le reste... Non, je ne préfère pas me rappeler. Pourquoi je revenais dans ces lieux alors me demanderiez-vous, eh bien tout simplement parce que je manquais d'argent, car pour vivre, il faut de l'argent. Voilà pourquoi, j'avais rejoint un duo, enfin un couple de danseur. Je les avais abordés un soir alors qu'ils venaient de donner une représentation dans une taverne des bas-cartiers de la ville. J'étaie grandement affaiblie et la faim était ma seule obsession, je les avais donc supplié de bien vouloir me venir en aide au nom de la solidarité qui existait entre tous les membres des activités de spectacles.
Je ne pense pas qu'ils m'aient cru dès le départ qu'en je leur disais que j'étaie une troubadour, il faut dire que ma tenue du moment et l'état avancé de grasse dans lequel je me trouvais était digne d'un clochard vivant dans les égout les plus sales possibles. Malgré tous ces désagréments, la jeune femme m'avais pris en pitié et avait persuadé (comme seules savent faire les femmes mariées), son mari de m'aider. C'est donc dans leur petite roulotte situer en bordure de la ville que j'avais repris petit à petit mes forces et que j'étaie redevenu une jeune et belle fille.
Il me fallut un peu plus d'un mois pour vraiment récupérer physiquement, mentalement c'était une autre histoire. Le couple de danseurs, voyant que j'allais toujours mal, essayaient par tous les moyens de me distraire et finirent finalement par m'apprécier, enfin m'apprécier est un petit mot, ils m'avaient littéralement adopté, me considérant comme leur fille. Je me souviens encore du jour où je leurs avait montrés mon talent, ils avaient été complètement sidéré.
Tout cela pour expliquer que je m'étaie finalement installé avec eux, ils représentaient pour moi une seconde famille, je n'avais cependant pas oublié ma véritable famille et je contais bien aller la retrouver. Cependant, après tout ce que ces personnes avaient fait pour moi, je ne pouvais par partir comme une fugitive. La moindre des choses était au moins de les remboursés, ils m'avaient nourrie, logée, habillée, je me devais de leur rendre la pareille, au moins financièrement. Je ne suis pas une profiteuse, enfin, je profitais quand même de la sécurité toute relative que me donner l'homme, car dans une ville comme Nexus, une fille comme moi ne passe pas une journée sans se faire agresser.
Voilà pourquoi, je me retrouvais à danser en leurs compagnies sur la place de Nexus, comme le disais Paul, car mon second "papa" s'appelait Paul, il n'y a pas de meilleurs endroits à Nexus pour un spectacle de rue. Même si l'endroit ne me plaisait pas, je n'avais pas émis d'objection quand il avait proposé de faire notre représentation là-bas. Les mauvais souvenirs que j'avais de cet endroit ne concernait que moi, pas la peine d'embêter les autres avec ça. Nous nous étions installés en début de matinée et donnions des spectacles à tour de rôles. Mes compagnons avait commencé par une petite pièce de théâtre de rue, comique, la pièce avait donné le sourire aux nobles venant faire leurs achats, pendant ce temps je passais avec un chapeau pour quémander quelques pièces. Après la représentation, j'avais enchaîné avec un spectacle de jonglerie, au début avec trois balles, puis augmentant la difficulté pour finir par jongler avec une dizaine de couteaux. Mes parents adoptifs avaient ensuite repris le relais et ainsi de suite jusqu'au milieu de la journée où nous nous mirent à effectuer notre final consistant à une démonstration de danse du désert. J'aime bien faire cette danse que je termine toujours en tournant sur moi-même à une vitesse folle tout en tapent dans un tambourin.
Une fois notre représentation finis, nous saluâmes la foule composer d'une cinquantaine de personnes encore présentes et nous pliâmes bagages. Existé par cette matinée que nous trouvions fructueuses, (l'équivalent de deux pièces d'or gagner en une matinée, c'était plus que bien) nous ne firent pas attention au fait que nous ne prenions pas le chemin habituel et nous passions par des rues non recommandables. Bien attendu, ce qui devait arriver arriva, deux jeunes femmes avec de beaux atours ne peuvent passer inaperçue, surtout quand elles parlent d'argent.
Alors que nous traversions une petite ruelle, trois hommes se placèrent devant nous. Je croie que c'est à ce moment-là que nous compriment que nous avions fait une grossière erreur. Et pour une erreur, c'était une belle erreur car l'un des hommes nous menaça sans détour :
-Alors les donzelles, je vais faire rapide, mes copains et moi on est en manque de belles femmes et d'argent, il se trouve que vous avez de l'argent et que vous êtes des belles filles. Alors donner nous l'argent et laisser vous faire, sinon, après avoir pris notre plaisir, on vous égorge toutes les deux.
A cette menace, mon père adoptif répondit de manière stupide en envoyant un direct dans la mâchoire de l'agresseur, cette attaque n'ayant que pour effet que le déclenchement d'une bagarre qu'il perdit à moins de temps qu'il ne faut pour l'écrire. Cette action me permis quand même de faire quelque chose, prendre deux des couteaux dont je me servais pour jongler. A savoir si j'allais ensuite les utiliser pour tuer ces hommes, cela était une autre histoire, je n'avais jamais tué quelqu'un et je ne contais pas commencer, alors pourquoi prendre ces petites armes, je pense que ce fut plutôt un réflexe. A ce moment là, je n'étaie sûre que d'une chose, je ne voulais pas subir un viol.
-Tu n'aurais jamais dû faire ça salaud : répondit l'agresseur à mon père adoptif que deux hommes maintenaient à genoux, lui bloquant les bras derrières le dos. Je vais prendre plaisir à faire souffrir ta femme et ta fille avant de t'égorger devant leurs yeux.
La situation n'était pas plaisante, certes je n'étaie pas encore maintenue pas les hommes et j'aurais pu m'enfuir en laissant les autres ici, je me supposaie être suffisamment rapide et agile pour m'échapper sans difficulté. Cependant, je ne pouvais pas laisser mes amis dans cette situation juste pour sauver ma peau, mais en même temps, je ne voulais pas me faire violer, alors que faire ? Ma mère adoptive semblait elle paralysait par la peur et je devais paraitre à nos agresseur dans le même état. Ma mère ne réagis que quand l'homme qui nous avait parlé l'attrapa et se mit à la tripoter sans aucune douceur. Elle se débattit mollement mais n'émit aucune protestation hormis quelques supplies qui tombaient dans l'oreille d'un sourd.
-Ne t'inquiète pas petite : me lança-t-il, après elle, c'est ton tour, tu vas connaitre enfin un vrai homme.
Pendant un instant, je fus paralysée par les souvenirs que me rappelèrent les paroles de l'homme. Heureusement, la peur de resubir ces évènements me donnèrent suffisamment de courage pour réagir. Prenant bien en main les couteaux que j'avais dissimulé derrière mes bras, je me mis en position de lancer, si je tuais les deux hommes qui maintenaient mon deuxième paternel, il pourrait surement venir à bout du dernier avec mon aide et celle de sa femme.