Visiblement les remarques de Mach ne pleurent pas à la jeune femme, qui était déjà suffisamment énervée, ou du moins avait une expression assez malsaine, devint carrément colérique. Et avant que le jeune homme ne puisse faire quelque chose, un certain nombre de lourdes chaines sortirent du sol et immobilisèrent ses membres et son cou. Il tenta bien de se débattre pour se libérer de leur emprise, mais rien à faire, soit elles étaient trop lourdes, soit elles ne lâchaient pas prises. Il n’avait pas mit longtemps à comprendre que celles-ci avaient été appelé suite au claquement de doigt de la demoiselle. Celle-ci cria alors assis, et les chaines firent leur office, en faisant se coucher littéralement l’ancien soldat, qui n’arrivait toujours pas à se libérer.
Pourtant, il tirait sur celles-ci pour tenter de rester debout, mais en vain. Le pire, c’est qu’il n’eut pas plus de liberté de mouvement, puisque les anneaux métalliques qui constituaient la chaine, qui aurait du être détendu, s’étaient de nouveau dissipés dans le sol pour ne laisser que la quantité suffisante pour maintenir leur captif immobile, la tête tournée en direction de la jeune femme. Enfin, il n’était pas non plus entièrement allongé, puisque si la tête et le torse touchaient le sol avec les bras, ses jambes étaient pliées pour que son cul soit relevé. Sa captive le réprimanda de nouveau, alors qu’il n’avait finalement fait que répondre de la même façon qu’elle l’avait fait, car s’il avait ses ennuis, s’était bien sa faute à elle qu’il sache, puisque le vol serait passé inaperçu sinon.
- Et vous croyez peut être que j’allais m’agenouiller et quémander de la nourriture pour assouvir votre supériorité ? Vous rêvez là, je ne suis pas prêt à m’abaisser à çà, chacun à sa dignité !
Répondit-il d’un ton toujours méprisant alors que la jeune femme venait lui mettre un pied sur la tête, et bien appuyée. Bien sur, il fit une grimace liée à la douleur, mais son regard ne changeait toujours pas. En tout cas, celui-ci était tourné vers la jeune femme au dessus de lui, et vu la tenue de celle-ci, l ne manquait pas de voir la petite culotte de cette dernière. Cependant, ce n’était pas cela qui allait le déstabiliser, bien qu’il se demanda un instant, mais déchanta vite, se disant que cela aurait été trop facile, si cela aurait pu la déstabiliser elle. Celle-ci partit alors dans un discours, comparant l’homme a un chien, et même que lui ne serait pas digne d’être son animal de compagnie, chose qu’il n’avait de toute façon pas demandé à être.
- Personnellement, je préfèrerai vous sodomiser, que de la recevoir. Se serait d’ailleurs plus plaisant pour nous deux, vous ne pensez pas ? Dans ce cas oui, vous pourriez devenir ma maitresse, et avec votre beauté, oui, je ne peux la nier, vous donnez du plaisir serait agréable. Mais devenir un esclave dans le sens propre du terme, désolé, mais je préfère être mon propre maitre sur ce point.
Répondit-il à la demoiselle, risquant de l’énerver davantage, mais, s’était la seule « arme » qu’il lui restait. Cependant, si la jeune femme avait bien écouté, Mach acceptait de lui procurait un plaisir charnel, si s’est ce qu’elle cherchait, mais sans plus. Il avait donc joué sur le sens des mots esclave et m maîtresse. Après tout, s’il avait bien suivi les allusions de la femme le retenant prisonniers, s’était ce qu’elle semblait chercher, mais avait tenté de l’amadouer de la mauvaise façon. Mais, il ne pouvait pas non plus affirmer avec certitude que ce qu’il pensait à cet instant, toujours le regard froid posé sur le visage de la jeune femme, était ce qu’elle désirait. Après tout, elle l’avait dénoncé pour ensuite lui proposer à manger à condition de s’agenouiller devant elle, alors qu’il n’avait pas de raisons valable de le faire. Il l’aurait peut être d’ailleurs fait, s’il ne l’avait pas vu et entendu crier au voleur.