Sex, Drugs and rock'n roll (Libre)

Et bien… La moindre des choses qu’on pouvait dire, c’est que Sam n’avait pas fait les choses à moitié. En même temps, pour retaper une usine et en faire un endroit habitable, il faut le vouloir. Et Sam l’avait voulu. Ca lui avait demandé des mois de boulot, à elle et aux mecs qu’elle avait à sa botte, pour remettre l’usine de jouets et peluches de la vieille zone, la plus proche de la ville, en état. Mais le résultat valait le coup d’œil.
Les machines de fabrication n’en étaient plus, elles avaient été démontées, puis remontées différemment pour en faire une large piste de roller, skate et BMX. Les obstacles s’enchaînaient, tous plus osés les uns que les autres, en plein milieu de l’espace déblayé par les jeunes gens. Le sol était déjà recouvert de lino et intact quand ils étaient arrivés, ils s’étaient donc contenté de le repeindre en noir, traçant uniquement des flêches à la bombe fluo dans tous les sens. Pour les murs, ils s’étaient amusé. Ils avaient récupéré toutes les teintures et peintures qui servaient aux jouets, pas encore passées, et les lancèrent sur les murs sans se préoccuper du résultat initial obtenu.
Quant au résultat final, il détonnait. Coloré, fluo, c’était ambiance grunge assurée.
Ambiance encore plus affirmée par la diffusion dans l’ancienne usine de musique pop rock, reggae, métal et bien d’autres styles encore, à l’exception du rap qui avait été banni par Sam, à l’aide des hauts parleurs dont les patrons se servaient avant que l’usine ne ferme pour parler à leurs employés. Près des pistes de rollers, un espace un peu plus réduit avait été aménagé pour ceux qui voudraient danser.
Dans les étages de l’usine, partie inaccessible pour qui n’avait pas « le truc », c’est à dire personne à part Sam (qui avait tout refait à l’intérieur, mais seule), des chambres pour dormir et autres, à ne plus savoir qu’en faire.
Le plus beau dans tout ça c’est que la firme à laquelle appartenait l’usine avait oublié de résilier les contrats d’eau et d’électricité. Du coup, tout était free, et illimité. Tranquille quoi. Sam avait fait faire des flyers gratos, en couchant avec le mec de la photocopieuse. Et elle en avait distribué partout dans Seikusu, avec l’aide ses sous-fifres, pour faire connaître son chez elle. Ca serait un bon moyen de se faire un peu d’argent. Et puis… C’était situé dans un coin tellement craignos pour les flics qu’ils oseraient jamais s’y pointer. Que demande le peuple ? Juste des gens pour venir s’amuser avec elle…

[Ce topic est illimité en nombre de personnes et libre à qui veut y entrer. Vous n’êtes pas obligé de prendre en compte les posts précédents, mais la décoration et le lieu, oui. La seule exigence que j’aurai, ça serait de ne pas tout détruire. Question de logique oblige, Sam ne permettrait pas qu’on déglingue son chez elle sans réagir. Sinon, amusez-vous ]