Un dimanche de repos. J’avais beaucoup donné cette semaine, entre les cours et le sport, j’avais besoin de calme pour mon corps et mon esprit. Je ne devais pas me surmener au point de tomber malade. J’ai donc fait une bonne grasse matinée. En me levant, j’ai mangé une tartine avec de l’avocat et des tomates. J’ai pris une bonne douche pour me rafraîchir de cette journée chaude, laissant ma serviette autour de la taille. J’étais chez moi, je n’avais pas besoin de me préoccuper de ma tenue. J’avais fait tourner une machine la veille, et avec ce soleil, je suis allée étendre le linge sur ma terrasse rapidement. Je n’avais plus qu’à profiter de la journée, flâner devant ma télévision, me mettre du vernis sur les ongles, me couper les cheveux qui commençaient à être un peu trop longs à mon goût. Je me suis installée sur mon canapé, allumant la télévision, tout en gardant un œil sur ma terrasse pour m’assurer que le vent n’emporterait pas mes vêtements. Sauf que ce n’allait pas être le vent.
Après une bonne heure, mon regard est attiré par des mouvements ; j’ai l’impression de voir une ombre. Toujours en serviette, je me lève du canapé pour aller voir, me collant à la fenêtre. C’est là que je vois un homme arracher mes sous-vêtements pour les coller à son visage.
- Asshole !
Une insulte en anglais fuse de ma bouche alors que je tape sur la vitre de ma terrasse, cherchant la poignée de l’autre pour l’ouvrir. Je n’allais pas me laisser faire et surtout pas le laisser filer sans réagir.
- Reviens ici !
J’arrive enfin à ouvrir la porte pour me mettre à sa poursuite. Je n’aurais pas dû crier et le prendre par surprise. Maintenant, je dois courir, presque nue et en serviette, pour le rattraper. Je tiens le haut de la serviette pour ne pas qu’elle tombe en route. Lui, il tente d’escalader la barrière pour s’échapper. Je lui saute dessus, ma main libre s’accroche à la poche arrière de son pantalon.
- Stop fucking…
Je serre les dents, ne pouvant plus parler, mettant tout mon poids en arrière pour le faire lâcher. Malheureusement, c’est la poche qui lâche. Je suis projetée en arrière. Pour arrêter la chute, je suis obligée de lâcher ma serviette, me retrouvant allongée sur le dos, totalement nue. Le voleur de culottes en profite pour s’échapper, le cul à l’air. Dans ce malheur, je n’avais pas encore remarqué que dans la poche que j’avais arrachée se trouvaient des indices pour le retrouver. En attendant, je restais allongée nue sur ma terrasse, sous le choc de l’impact.