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Le Chant de Kardiù (Grayle et Thaïs les pérégrins)

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Grayle le pérégrin

Humain(e)

Re : Le Chant de Kardiù (Grayle et Thaïs les pérégrins)

Réponse 15 dimanche 21 avril 2024, 23:40:27

Grayle n'eut pas le temps de faire le moindre commentaire sarcastique sur le portrait de Thaïs saccagé. L'immortel l'avait pris par le poignet et, sans sommation, avait bondi à travers un portail, l'entraînant à sa suite. Quittant Ereshkigal, le corps de Grayle se retrouva secoué en tout sens, avant d'arriver sur une plage.

Si Thaïs était "arrivée" sur la plage, Grayle avait lui "atterri" sur cette dernière. Hasards et turbulences des portails avaient tendances à jouer de mauvais tours à Grayle, qui, la tête dans le sable, recracha ce dernier en se relevant, un peu sonné et perdu. L'inquiétude céda le pied à la curiosité. Lui, qui serait normalement troublé et sur ses gardes, se senti envahi par la sérénité, regardant Thaïs s'éloigner d'un air guilleret. Naturellement, inextricablement lié à son alter-ego, il marcha à sa suite.

Ils étaient dans son repaire. Ou plutôt, un de ses repaires. Un siècle, même pour Grayle, était long. Pour elle, c'était l'affaire d'une petite semaine. Voilà de quoi ramener le plus arrogant des immortels sur terre. Tout humble, Grayle regarda la magnifique demeure, moderne et à mi-chemin entre le luxe démesuré et la petite bourgeoisie mesurée.

- C'est magnifique.

Il arracha son regard de Thaïs pour regarder un tableau, une simple calligraphie japonaise, dessinée avec élégance et précision. Il s'agissait d'un Haiku, mais, étrangement, Grayle n'arrivait pas à le lire, comme si quelque chose dans son cerveau le bloquait.

- Tu as de la chance. Je n'ai jamais eu de maisons comme ca, dit-il avec une pointe de regret. Je dépérit et meurs si je reste quelques semaines au même endroit.

Il balaya la pièce du regard. Une nappe par ici, des fleurs par là, un produit parfumé de ce côté. La pièce était discrètement personnalisée, avec quelques touches uniques ici et là. Ses doigts caressèrent la table, en bois de bouleau.

- Du coup je n'ai jamais eu de chez moi. J'ai tout le temps été sur les routes.

Avec légèreté, il s'approche du réfrigérateur, l'ouvrant d'un mouvement fluide. Un doux sourire illumine son visage lorsqu'il trouve l'objet de ses désirs : une belle bouteille de vin blanc. Ses yeux bleus plongèrent dans ceux violets de la jeune fille.

- Oui. Et c'est en partie à cause de toi
dit-il d'une voix chaude et taquine. Improvisé servant, il dénicha un tire bouchon et deux verres. Rapidement, le vin fut servi dans les verres, qui, remplis du liquide doré, brillaient d'une lueur irréelle.

- Je ne sais pas comment ton corps marche, mais mon immortalité est basée sur une sorte de régénération. Je guérit très vite, pour ainsi dire. Ce qui veut aussi dire qu'il faut une quantité astronomique d'alcool pour me mettre à terre. Un verre dans un chaque main, il s'approcha de Thaïs. Devant elle, il ne s'arrêta pas, continuant d'avancer, la forçant à reculer en rythme.

- Un jour j'ai du affronter une centaure à une compétition d'alcool. La pauvre ne s'attendait pas à perdre contre un "simple humain". Mais nous ne sommes pas de "simples humains", pas vrai ?

Il lui tendit son verre d'alcool, afin qu'elle s'en saisisse. Sa main libre, lentement, vint caresser le short de la belle, remontant le long de son haut, passant entre ses petits seins, frôlant sa gorge pour caresser ses épaules. Elle était petite, tellement qu'elle n'arrivait même pas à l'épaule de l'homme.

- Dis moi Thaïs, quel est ton meilleur souvenir ici ? Et... est-ce que tu pense que je peux t'en donner un encore plus beau ?

Thaïs la Pérégrine

E.S.P.er

Re : Le Chant de Kardiù (Grayle et Thaïs les pérégrins)

Réponse 16 mardi 23 avril 2024, 10:23:32

"Tu as de la chance. Je n'ai jamais eu de maisons comme ca. Je dépérit et meurs si je reste quelques semaines au même endroit. Du coup je n'ai jamais eu de chez moi. J'ai tout le temps été sur les routes."

"Oh moi non plus je ne tiens pas en place. Je ne sais pas si je dépéris par contre, je n'arrive pas à rester plus de quelques jours au même endroit."
 Tout en parlant, Thaïs tourbillonnait dans le salon, réajustant un cadre par ci, repositionnant un coussin sur un canapé. Non qu'il y ait besoin de faire tout ça, mais Thaïs avait besoin d'occuper ses mains, et elle sentait que quelque-chose clochait dans la maison. Elle n'arrivait pas à mettre le doigt sur ce détail qui la perturbait. Ce n'est que quand son alter-ego lui tendit son verre qu'elle tempéra sa fougue pour se tenir à côté de celui-ci.

"Château Salvennière, grand cru 1724! dit-elle enjouée, Si tu l'as pris au hasard, tu ne pouvais pas tomber mieux."
Elle prit le verre que lui tendait Grayle et plongea ses yeux dans les siens. Elle sentait à nouveau cette excitation monter en elle et bien qu'elle ne sache pas précisément quelle proportion était due à l'accord de leur Nomos, elle ne doutait pas un seul instant qu'une bonne partie lui était propre. Elle aimait beaucoup ce côté tendre et prévenant du baroudeur et ce n'est que par réflexe qu'elle recula face à lui jusqu'à être acculée au mur.
S'efforçant de poursuivre la conversation pour ne pas paraître malpolie, ses pensées évoluaient indéniablement vers des images de plus en plus torrides; aussi ses réponses manquèrent-elle un peu de répartie.

"Un jour j'ai du affronter une centaure à une compétition d'alcool. La pauvre ne s'attendait pas à perdre contre un "simple humain". Mais nous ne sommes pas de "simples humains", pas vrai ?"
Effectivement mon cher pérégrin, jamais un humain ne m'a fait cet effet là.
"Je ne tiens pas trop l'alcool, mais je récupère vite."
Thaïs lâcha prise, oubliant rapidement l'inquiétude qui la taraudait.
Bah, si ça ne me reviens pas c'est que ça doit pas être si important..
Si Thaïs n'avait rien vu qui puisse expliquer l'inquiétude instinctive qu'elle avait eue en entrant dans la maison, c'est avant tout parce-qu'il n y avait rien à voir: il manquait quelque-chose voilà tout. Cependant, son esprit embrumé par le désir saisit facilement l'occasion d'oublier ce détail et les crimes qui l'avaient mené jusqu'ici pour se tendre vers des plaisirs plus immédiats et de toute évidence plus agréables.
C'est avec un malin plaisir qu'elle accueillit donc la main ferme de Grayle sur son corps. Un frisson de plaisir la parcourut, lui dressant le duvet sur les avant-bras et la nuque.
La carrure de l'homme qui la dépassait de plus d'une tête n'en finissait pas de lui évoquer des images toutes plus salaces les unes que les autres. Elle n'avait de plus aucun besoin de faire marcher son imagination pour se représenter le membre viril de Grayle qu'elle avait eu le plaisir de jauger tout son saoul sous la table à peine une heure avant.

"Dis moi Thaïs, quel est ton meilleur souvenir ici ? Et... est-ce que tu pense que je peux t'en donner un encore plus beau ?"
Thaïs eut une foule d'images à cette question et elle se retint d'énumérer la liste de ces souvenirs. Du reste, elle ne doutait pas que les heures à venir avaient le potentiel pour venir se hisser tout en haut du classement.
Sans porter le moindre intérêt à son verre, elle posa sa petite main sur celle de Grayle alors que celle-ci diffusait déjà sa chaleur sur sa nuque, indiquant par là même non seulement qu'elle appréciait l'initiative mais aussi qu'il avait la permission d'être plus entreprenant.

Grayle le pérégrin

Humain(e)

Re : Le Chant de Kardiù (Grayle et Thaïs les pérégrins)

Réponse 17 samedi 27 avril 2024, 18:32:49

Il le ressentait. Son coeur. Les battements de son cœur s'intensifiaient, et l'immortel devinait qu'il ne s'agissait pas d'une accélération naturelle. Une influence extérieure avait prise sur lui : celle de Thaïs. La pérégrine n'avait pas répondu à sa question, se contentant de plonger son regard dans le sien, et de poser sa main sur ses doigts. Ni elle, ni lui n'avaient besoin de mots. Leurs Nomos en harmonie, ils lisaient non pas dans les pensées de l'autre, mais dans son cœur, qui battaient à l'unisson.

Il reprit une gorgée de son verre, avant de le déposer sur une petite table. Sa langue plein de vin lécha ses propres lèvres, et il se pencha en avant, embrassant le front de l'immortelle. Une main sur son épaule, l'autre contre le bas de son dos, il embrassa son nez, esquiva ses lèvres, se courbant encore pour embrasser sa gorge, léchant son cou, mordant son épaule nue, alors qu'il tirait sur une des bretelles du haut pour le fait glisser le long du bras. Elle sentait bon. Une odeur familière, similaire à la sienne, mais plus douce et sucrée. Les soupirs de la belle l'excitait, enclenchant un cercle vicieux où il lui renvoyait son propre désir.

Les deux flammes devenaient un brasier. Il la serra contre lui, une main enfoncée dans sa croupe. Frustré par leur différence de taille, il la souleva afin qu'elle se retrouve à sa hauteur, et l'embrassa férocement, la plaquant contre la baie vitrée. Sa langue vorace vint chercher celle de Thaïs, ne lui laissant aucun répit, capturant ses lèvres encore et encore. Il ne rompit leur baiser qu'après une longue minute, un filet de salive reliant leurs bouches brillantes. Il respirait avec force, le souffle coupé. Ce n'était qu'un simple baiser, mais il était aussi excité que s'ils étaient en plein milieu d'un coït. En l'admirant, il compris qu'ils étaient incapables de se résister l'un l'autre.

- Et puis merde.

Les deux mains sur les belles petites fesses de l'argentée, il la fit basculer sur son épaule, la transportant comme un sac de patates, comme un barbare saisissant sa captive. Il la transporta jusqu'à la chambre, qu'il trouva sans trop de mal, et la balança sur le lit. A peine avait-elle atterri qu'il était déjà au dessus d'elle, à quatre pattes, la tenant par les poignets. La respiration de l'homme était saccadée, son regard embrasé. Son bassin contre celui de Thaïs, il faisait de lents va-et-vient, les vêtements des deux humains ne pouvant guère cacher sa vigueur surnaturelle ni la chaleur qui s'en dégageait.

- J'ai très envie de te faire l'amour Thaïs... il l'embrassa encore, avant d'échapper à ses lèvres pour lécher sa gorge, mais j'ai une faveur à te rendre...

Sa langue passa lentement sur sa clavicule, descendant jusqu'à embrasse un sein à travers le tissu. Il ne l'avait toujours pas déshabillée. Avec précaution, il descendit peu à peu, soulevant le haut de Thaïs, embrassant son nombril, la fixant de ses yeux bleus à chaque instant, avant de défaire son short.

- Mon seul regret, c'est qu'il n'y ait personne autour de nous pour te forcer à être discrète...

Ses doigts habiles défirent la ceinture du petit short rouge, qu'il fit glisser le long des jambes. Bien vite, Thaïs pu sentir le tissu contre ses cuisses être remplacé par la chair, alors que Grayle glissait son visage entre ces dernières. Il huma l'odeur intime de la belle, sentant son propre pantalon le torturer. Elle était irrésistible, et un frisson parcourut leurs deux corps.

- L'avantage, c'est que tu n'as pas besoin de retenir tes cris...
dit-il juste avant de lécher goulûment son Mont de Vénus, le couvrant de baiser, pour finalement, embrasser ses lèvres, plus charnues, plus douces, plus sensibles. Il avait envie d'elle, plus que quiconque dans sa vie, mais le jeune homme patient avait surtout envie d'une chose : voir celle qui se cachait sous l'apparence d'une jeune fille se tordre, gémir, couiner, jouet entre ses mains et sa langue, et exposer la sensualité cachée derrière son corps juvénile... entièrement fixé sur elle, Grayle oublia vite le reste du monde, et même de l'univers...

Thaïs la Pérégrine

E.S.P.er

Re : Le Chant de Kardiù (Grayle et Thaïs les pérégrins)

Réponse 18 mardi 30 avril 2024, 07:21:32

Si le cœur de Thaïs avait tendance à s’emballer facilement, ce n'était pourtant rien comparé à la folle arythmie que le lien avec Grayle lui imposait à présent. Même un chaton en train de jouer aurait été plus calme que la petite voyageuse, aussi si celle-ci ne virevoltait pas dans la pièce comme son état aurait put l'inciter à faire, ce sont ses pensées qui fusaient dans la plus grande anarchie.
Se noyant dans le regard dévorant de l'immortel, elle se laissait aller à ses caresses avec délectation, n'ayant ni les moyens ni l'envie de calmer ses pensées en déroute.
Le contenu des son verre de vin encore intact se déversa sur le parquet sans qu'elle n'y prête la moindre attention.
Se laissant aller à l'excitation qui était autant la sienne que celui de son partenaire, sa respiration se fit saccadée lorsqu'il se mit à lui embrasser le cou et les épaules. Elle lâcha un petit couinement ravi quand il mordit l'épaule.
C'est au moment ou la main de Grayle affirma son emprise sur ses petites fesses que Thaïs lâcha son verre, celui-ci se brisant dans l’indifférence générale.
Une succession d'images toutes plus torrides les unes que les autres forcèrent leur chemin dans sa tête quand Grayle la souleva de terre, la petite immortelle imaginant avec délectation tout ce que la force de son amant pourrait apporter à leurs ébats.
Thaïs rendit ses baisers à l'immortel avec une rare passion, entourant de ses petits bras blancs le cou de l'homme.
Elle lâcha un petit rire cristallin quand Grayle la souleva du sol pour la porter jusqu'à la chambre. L'esprit embrumé, elle réussit quand même à retirer ses bottes un peu souples sans l'usage de ses mains agrippées sur les hanches du solide gaillard.
Thaïs était plus qu'heureuse de se laisser faire, aussi ne protesta-t-elle pas quand Grayle la jeta sur le lit avant de se jeter sur elle. Elle se débattait un peu, presque pour la forme, aussi ses déhanchements étaient-ils plus dus à l'excitation qu'à une tentative de se défaire de l'emprise de l'homme dont la passion se déversait en elle.

"J'ai très envie de te faire l'amour Thaïs...
...mais j'ai une faveur à te rendre"

Si Thaïs crevait d'envie de sentir le membre viril de Grayle en elle, elle n'en était pas moins excitée en comprenant ou celui-ci voulait en venir, aussi lâcha-t-elle un "Oui, oui, oui" guilleret quand il descendit plus bas.
"Mon seul regret, c'est qu'il n'y ait personne autour de nous pour te forcer à être discrète..."
Si Thaïs avait disposé ne serait-ce que d'une fraction de ses moyens à ce moment, elle aurait réagit sur ce détail qui l'avait dérangée à leur arrivée: Il n'y avait personne et c'est ça qui clochait! S'il était normal qu'ils n'aient croisé personne, ils auraient tout du moins dû entendre des rires et des gloussements. Cependant Thaïs n'était plus à même à cet instant de focaliser son attention sur autre chose que l'ouragan ravageur des leur passion partagée.

"....l'avantage, c'est que tu n'as pas besoin de retenir tes cris"

Bien entendu, celle-ci n'avait aucune envie de retenir quoi que ce soit.
"Fais moi crier alors." souffla-t-elle.

Les gémissements de Thaïs se muèrent en une joyeuse complainte quand il se mit à lui embrasser les parties intimes, ses petits poils blancs soyeux chatouillant les lèvres du pérégrin.
Quand il fit enfin usage de sa langue, Thaïs referma ses petites cuisses fines autour de sa tête, comme pour lui empêcher de cesser tant qu'il n'aurait pas fini ce qu'il avait commencé, ses collants rayés formant comme une écharpe animée de spasmes.
Ce n'étaient plus des gémissements ni une complainte, mais une ode à son partenaire que Thaïs réclamait à présent en grec ancien. Comme une petite chanson dont la tessiture s'étendait des graves aux aigus sous la direction de la langue de Grayle agissant en chef d'orchestre vicieux.
Thaïs oublia bien vite le reste du monde, et même de l'univers...

Grayle le pérégrin

Humain(e)

Re : Le Chant de Kardiù (Grayle et Thaïs les pérégrins)

Réponse 19 dimanche 05 mai 2024, 14:31:20

Le jeune homme voulait être doux, la titiller pour faire monter la chaleur crescendo. La pression des petites jambes de la pérégrine et celle de ses mains sur ses cheveux en avait décidé autrement. Plaqué contre son intimité, il utilisait autour sa langue dure et que ses lèvres et même le bout de ses dents, embrassant, léchant, caressant, suçant sa petite chatte. Dardant sa langue entre ses lèvres intimes pour fouiller en elle, jouant avec ses livres, appuyant sur son clitoris, il jouait de tout son savoir et sa dextérité, le souffle chaud de sa bouche et son nez brûlant la chair de la jeune fille. Ecrasé contre elle, il guettait chaque réaction, chaque cri, y adaptant chacun de ses gestes, décidé à la faire grimper au septième siècle le plus vite possible.

-Hum...

Un problème toutefois, était la gestion de son propre plaisir. Alimenté par celui de sa partenaire, il était torturé autant qu'elle l'était, rendant sa tâche considérablement plus plaisante, mais aussi difficile. Rapidement, la pression dans son pantalon devint trop forte. Toujours prisonnier des gambettes de Thaïs, il se mit à genoux, forçant l'adolescente à se cambrer. Elle put entendre le bruit d'une ceinture qui se défait, puis d'un pantalon en vitesse, suivi de l'odeur puissante d'une verge tendue à l'air libre. D'une main, il vint caresser son membre, l'empoignant avec envie, et fit un long mouvement de va-et-vient, poussant un râle de soulagement, avant de sentir le corps de Thaïs agité de spasmes.

Suçant le clitoris de l'argentée, avant de le harceler du bout de sa langue dans des mouvements frénétique, il commença à se branler avec énergie, tant pour se soulager que pour envoyer encore plus de plaisir à la jeune fille. Son autre main essayait maladroitement d'attraper un des petits seins de l'immortelle, qu'il rêvait de toucher dès leur première rencontre.

Ahanant comme une bête, il sentit le plaisir exploser au fond de lui, de la base de ses fesses jusqu'au bout de sa verge. Il pressa cette dernière de toutes ses forces pour prévenir la moindre éjaculation, alors qu'il continuait de se repaître des fluides intimes de l'immortelle. Pas question qu'il se vide autrement qu'en elle ou sur elle...

Thaïs la Pérégrine

E.S.P.er

Re : Le Chant de Kardiù (Grayle et Thaïs les pérégrins)

Réponse 20 jeudi 09 mai 2024, 07:22:57

Les lois de la physique qui ont lieu dans une bouilloire n'ont rien de très mystérieux. L'eau que l'on fait chauffer va se dilater et se changer en vapeur; la pression va très rapidement augmenter et faire exploser la bouilloire s'il n'y a pas de soupape pour évacuer cet excédent volume de vapeur.
Ce qui nous intéresse dans le cas présent, c'est justement cette soupape: qu'adviendrait-il si celle-ci était reliée à une autre bouilloire elle aussi soumise à une forte température?
Vous l'aurez deviné, le résultat serait un désastre pour votre cuisine..
Or le lien qui unissait les deux pérégrins agissait très précisément comme cette soupape inutile: Les deux étaient près d'exploser.
La langue de Grayle faisait des merveilles et l'eau de Thaïs avait atteint une température insoutenable. Elle se tordait dans tous les sens, les jambes toujours serrées autour du cou de son amant manquant presque de lui briser les cervicales à deux reprises.
Elle voulait lui dire d'arrêter, de la prendre là tout de suite et de jouir avec lui en elle; mais comme quelqu'un qui aurait les doigts collés dans une prise de courant, elle était tétanisée, incapable de contrôler son corps. Les mots qui sortaient de sa bouche n'étaient plus des mots mais de charmants couinements qu'elle n'arrivait pas, ni ne voulait vraiment, maîtriser.
Elle essaya a deux reprises d'attraper la main de Grayle avec son vigoureux contenu, mais la position l'en empêchait et elle avait les bras trop courts.
Puis vint le moment ou les deux contenants chauffés à feu vif atteignirent le point de rupture.
Quelque-part dans le multivers, des galaxies prenaient naissance, nombre de super-novas donnèrent leur dernier souffle de lumière et une multitude de portails eurent un soubresaut dérèglant leurs points d'origine ou d'arrivée.
Thaïs perdit le contrôle de ses cordes vocales et cria de toutes ses forces. Eut-elle eu des voisins, ceux-ci auraient été infomés à présent de l'incommensurable plaisir qui envahissait son petit corps.
Cependant, elle n'était pas seule à avoir cédé. Grayle avait joui lui aussi aspergeant son dos d'un délicieux foutre chaud qui la fit frissoner.
Elle relacha l'étau de ses jambes autour du cou de son partenaire et soupira de bonheur.
Le regard fiévreux, ses yeux violets rivés dans ceux de Grayle, elle lui adressa un sourire des plus charmants.
La pression était retombée, mais les deux pérégrins étaient toujours à feu doux et rien n'indiquait que les flammes aient suffisament réduit pour que l'un ou l'autre puisse envisager quoi que ce soit en dehors de cette pièce.
"Oh Grayle, comment fais-tu ça! C'était magique !"

Grayle le pérégrin

Humain(e)

Re : Le Chant de Kardiù (Grayle et Thaïs les pérégrins)

Réponse 21 mercredi 15 mai 2024, 01:42:10

- Comment je fais ? Je n'y arriverais pas sans toi... hm...

Il se pencha sur elle, l'embrassant, furtivement, rapidement. Il n'arrivait plus à se maîtriser. L'envie était trop forte. Il voulu lui faire la première chose qui lui était venue à l'esprit lorsqu'il l'avait vue. Collé contre elle, la plaquant contre le lit, il se frotta contre son corps comme un vulgaire chien en chaleur, sa verge dure et brûlante glissant contre sa petite chatte gonflée laissant une trainée de foutre et de pré-sperme sur son ventre, venant remplir son petit nombril. Se glissant entre ses jambes, il s'enfonça en elle, son pieu incandescent écartant ses chairs intimes pour fouiller jusqu'au fond de ses entrailles.

- AAAAAaaaarRRrRhhH....

Les sensations provoquèrent un quasi court-circuit dans son cerveau, alors que le plaisir de la pénétration faisait sauter les dernières barrières de sa propre raison. Le corps entièrement contracté, il jouit en elle, sentant, voyant, entendant Thaïs faire de même. Le couple se transforma en un duo de choriste, beuglant plus que chantant leur plaisir. Il jouit une fois, deux fois, trois fois, encore et encore, se vidant en elle à grands coups de reins et avec une telle force et en une telle quantité que la semence déborda, souillant les cuisses et les bassins des deux amants, tâchant la couverture du lit.

Il s'évanouit, un bref moment, cognant sa tête contre elle, avant de se réveiller. Comme un marin en pleine tempête, il avait besoin de s'accrocher, et il s'accrocha à elle, l'embrassant comme si sa vie en dépendait. Ses lèvres étaient sucrées, puis acides, acides à cause de leurs larmes de plaisir. Il s'éloignait puis revenait en elle, encore et encore, mettant le corps juvénile de la voyageuse à l'épreuve. Sa peau rosée devenait rouge à force des coups qu'il lui infligeait. Une violence dénuée de malice ou de perversité, une simple preuve de la passion et du désir qui l'animait. Le corps entier de Grayle était actif, son bassin, ses bras, ses épaules, ses mains, son torse, ses lèvres, incapable de s'arrêter. Grayle et Thaïs, qui ressemblaient pourtant à un jeune couple idéal et doux, ressemblaient à deux bêtes sauvages, tels des humains primitifs découvrant pour la première fois le sexe.

Incapable de savoir si quelques minutes ou heures étaient passées, il se mit à foutre une seconde fois. Une quantité absurde, témoin de la bénédiction divine qui entourait l'ancien paysan, devenu symbole de vitalité et de fertilité. Le petit ventre plat de Thaïs se gonfla legèrement, ses cheveux volant au gré de la respiration brûlante de Grayle, qui reprenait péniblement son souffle, temporairement épuisé et sonné par le plaisir transcendant qui l'avait traversé. La sensation de vide blanc, qui entourait son cerveau comme un nuage, lui donnant la sensation qu'il avait, pendant un bref instant, acquis un savoir immense, était comme une drogue.

Toujours en elle et sur elle, il embrassa le front de Thaïs avec douceur, essuyant sa sueur. Ils étaient poisseux, encore fiévreux et frissonnant. Plus bas, il sentait son vit baigner dans leurs fluides respectifs, toujours au sein de l'immortel.

- Ah, Thaïs... thaïïïïïïs...

Il semblait presque possédé

Thaïs la Pérégrine

E.S.P.er

Re : Le Chant de Kardiù (Grayle et Thaïs les pérégrins)

Réponse 22 dimanche 26 mai 2024, 08:33:33

Thaïs écarta délicatement le bras de Grayle et quitta le lit, encore fébrile. Elle manqua de tomber tant ses jambes fluettes tremblaient encore, conséquence de ces quoi... quelques heures?
Elle n'aurait sut dire combien de temps tout cela avait duré, mais son corps portait encore les stigmates de ces agapes excessives et bien que la plupart s’effaceraient avec la régénération, le reste nécessitait a tout le moins une bonne douche. C'est d'un pas peu assuré qu'elle s'approcha du mur, s'agrippant à une petite commode pour ne pas chuter; ses petits pieds poisseux collants sur le parquet. La tête lui tournait encore et il lui fallut quelques instants pour retrouver un semblant de contenance et remettre son esprit en place. Ses pensées, d'habitudes semblables à un papillon qui volette doucement de fleur en fleur étaient encore en ébullition plus semblable à une libellule. Elle ne devait son apparent calme qu'à l'influence sereine du pérégrin endormi et à leurs corps vidés de toute énergie.
Laissant des petites flaques humides et gluantes derrière elle, elle se dirigea vers la baie vitrée qui donnait sur une échappée dans la forêt luxuriante. Elle suivit un petit escarpement menant à un bassin d'eau cristalline alimenté par une petite chute d'eau. Là, elle se défit des ses derniers vêtements, ses bas rayés, et se glissa dans l'eau fraîche et pure pour faire disparaître les dernières preuves des récents événements.
C'est l'esprit un peu plus clair qu'elle réalisa cette absence qui l'avait titillée à son arrivée: les filles n'était pas là! Elle n'avait pas entendu un seul rire depuis son arrivée, et même si elles étaient plutôt timides avec les inconnus, elles n'auraient normalement pas manqué de venir tourner autour de Grayle par simple curiosité pour ce beau et mystérieux voyageur.
"Thalie ? Era ?! Poly !?!"
Thaïs n'obtint nulle autre réponse que le bruit des oiseaux et de la chute d'eau.
Ses protégées manquaient à l'appel et elle se devait de tirer ça au clair.
Nue comme au premier jour, elle sortit de l'eau et s'engagea dans les sentiers ombragés qui serpentaient autour de la maison. Il lui fallut dix minutes pour trouver la clairière où étaient réunies les muses dans un silence glaçant. Calliope fut la première à réagir à l'apparition de Thaïs avec de grands gestes emphatiques, comme effrayée par l'immortelle.
"Calme toi Calli, ce n'est que moi!"
Les autres muses semblaient tout autant effrayées à la vue de Thaïs et elle eut toutes les peines du monde à calmer ses amies. Ce n'est qu'après un moment qu'elle réalisa que l'une d'elles n'avait pas bougé, elle restait là, étendue sur l'herbe, une fleur écarlate à la hanche.
"Oh, non non non non non non !"
Thaïs se jetta sur le corps inerte de Polymnie. Voilà pourquoi les filles avaient les larmes aux yeux, pourquoi elles ne s'étaient pas montrées à son arrivée; la muse de la rhétorique gisait dans son sang, froid depuis plusieurs heures.
Une rage froide envahit Thaïs, déformant son visage en un rictus qui dévoilait son âge sous ses traits juvéniles. Elle prit délicatement la main de Clio et usa de toute sa volonté pour rester calme:
"Montre moi ce qu'il s'est passé!"
Des flashs successifs d'images floues envahirent l'esprit de Thaïs: deux silhouettes dans l'ombre de la végétation, une lame acérée, la panique des filles courant en tout sens; et un visage: celui de Thaïs.
C'était bien son visage qu'elle avait vu, mais ce n'était pas elle. Les lèvres étaient violettes, le maquillage grossièrement appliqué et vulgaire (du moins de son point de vue) et l'expression de haine et de mépris n'était clairement pas la sienne. Et puis il y avait aussi cette spirale noire qui revenait a plusieurs reprises dans les visions que lui transmettait la muse de l'histoire.
C'est en courant qu'elle prit le chemin de la maison, mais sa colère s’amenuisait au fur et à mesure qu'elle se rapprochait de la maison. Le pérégrin endormi dans sa chambre était tellement paisible que lorsqu'elle arriva enfin sur le seuil de sa chambre, sa colère s'était presque muée en simple agacement; conséquence du lien de leur Nómos.
Elle s'approcha calmement du lit:
"Grayle... Grayle, réveille toi."
Elle grimpa à califourchon sur son partenaire, prit ses épaules en main et le secoua doucement.
"Grayle, s'il-te-plaît!"
Elle observait son visage si paisible et heureux et s'en voulu presque de le réveiller. La mélodie était calme et appaisée, les notes sereines et chaleureuses. Ses petites mains glissèrent de ses solides épaules vers sa poitrine qu'elle se mit à caresser. Envolées la colère, la peur, le sentiment d'urgence; la petite immortelle se faisait envahir par les rêves érotiques de son alter-ego et plus rien n'eut d'importance quand elle sentit le membre viril de son compagnon se durcir sous elle.
"Grayle!"
Elle s'était mise à faire des mouvements de va-et-vient, sa vulve frottant contre le sexe encore humide de Grayle et celui-ci ouvrit enfin les yeux quand sa verge pénétra à nouveau l'intimité de Thaïs.

Grayle le pérégrin

Humain(e)

Re : Le Chant de Kardiù (Grayle et Thaïs les pérégrins)

Réponse 23 samedi 01 juin 2024, 23:38:57

Lorsque Thaïs avait muettement signalé le début d'une trêve, Grayle n'avait pas résisté, ni protesté. Avec une sincérité presque adolescente, les deux immortels avaient longuement fait l'amour sur le lit, sans songer un seul instant à faire de pause ou même changer de position. Encore et encore, Grayle s'était enfoncé en Thaïs, au point que le matelas lui-même était légèrement enfoncé en son centre, épousant la silhouette fluette de la jeune fille. L'épuisement de l'un influençait celui de l'autre, et, allongé sur le dos dans le lit poisseux et puant, sans la présence de Thaïs auprès de lui, Grayle s'endormit presque instantanément.

Un doux sourire aux lèvres, plus heureux qu'il ne l'avait été depuis longtemps, le jeune homme rêvait, inconscient du drame qui s'était joué à l'extérieur de la maison. Ses songes l'amenèrent chez lui, à Arcadia, là où sa famille travaillait inlassablement les champs. D'immenses étendues de blé dorés s'étendant à perte de vue, sur un sol plus fertile qu'aucun autre dans l'univers. Sa famille était autour de lui, mais leurs visages étaient flous et indéfinis. Depuis les siècles, il avait oublié à quoi ils ressemblaient. Ça n'avait aucune importance. Le soleil, les champs, le ciel bleu, les animaux de la ferme, tous étaient là.

Une jeune fille vint à sa rencontre. Il la reconnu instantanément. Thaïs lui souriait, habillée d'une belle robe de mode Arcadienne. Il s'enlacèrent, s'embrassèrent, avec tendresse. Ses lèvres étaient douces, et il poussa un lent soupir lorsqu'il senti une main coquine se glisser contre son pantalon. Doucement, les rêves de Grayle se teintèrent d'érotisme, influencés par les souvenirs de ses dernières actions.

Au loin, il vit un nuage blanc se griser et tonner, annonçant un orage. Grayle fronça les sourcils. A Arcadia, les précipitations n'existaient pas en plein jour, et ne se déroulaient que la nuit, lorsque ses habitants dormaient, afin qu'ils ne connaissent que le ciel bleu. Quelque chose n'était pas normal. Réalisant ceci, son cerveau comprit qu'il rêvait, et, peu à peu, le rêve se délita, pour laisser place à la réalité.

" Grayle, s'il te plaît ! "

Une douce voix était en train de l’appeler... il cligna des yeux, encore un peu sonné. Il poussa un bâillement, qui se mua en un soupir de plaisir lorsqu'une sensation familière envahit son corps : celle de sa verge enfoncée dans les entrailles de Thaïs.

- Th.. Thaïs ?

Thaïs était au-dessus de lui, cette fois entièrement nue, le chevauchant au début lentement, puis avec une vigueur renouvelée, le visage déformé par le plaisir. Voir son corps enfantin se mouvoir de manière aussi adulte l'excitait de façon perverse, et, par réflexe, ses mains vinrent se saisirent des hanches, puis des seins de Thaïs, pétrissant ces derniers avec envie et jouant avec leurs mamelons.

- A... ah ! Thaïs... hm...

Il avait envie de prendre le contrôle, de la capturer entre ses bras, de la ravager sous ses assauts, mais il se contenait, laissant l'immortelle prendre le contrôle, fasciné par les mouvements lascifs de Thaïs qui montait et redescendait contre lui comme si sa vie en dépendait. Au sein d'elle, l'immortelle pouvait sentir à quel point la verge de Grayle était dure et brûlante et mesurer le désir colossal qu'elle suscitait chez lui. Alors qu'il ondulait doucement pour accompagner ses mouvements, son sexe avide déformant ses chairs, les mains avides de Grayle exploraient son corps nu, venant caresser ses joues, ses lèvres, ses bras puis ses mains. Les yeux bleus du pérégrin allaient de la poitrine -terriblement mignonne- de Thaïs à son visage.

- Thaïs !

Mais en contemplant ce dernier, entre les expressions de plaisir de sa partenaire, il décela quelque chose, comme une fausse note, une subtile erreur presque imperceptible au milieu d'une symphonie. Il se souvint de son rêve et des nuages. Toujours étendu sous elle, il redressa son torse, faisant ressortir ses abdominaux sous l'effort.

- Thaïs...

Redressé, il avait son visage juste en face de Thaïs. Il l’enlaçait, gémissant de plaisir à chaque fois que son petit corps s'empalait encore une fois sur son vit. Ses mains caressèrent le bas du dos et les cheveux de Thaïs, qu'il embrassa avec maladresse, avant de lui demander.

- Thaïs... est ce que... tu vas bien ?


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