Asmodée avait décidé de tester la lubricité de Wisteria cette nuit. Ce serait une nuit interminable qui ne finirait qu’une fois qu’elle aurait été poussée dans des retranchements qu’elle-même s’ignorait. Plus elle irait loin et plus elle baignerait dans une source profonde de Luxure et en serait changée. De son vice dépendrait le degré de sa corruption et le pouvoir dont elle disposerait pour faire de ses rêves déverrouillés une réalité dans son monde, pour le corrompre à son tour et l’offrir à son nouveau Maître, pour peu qu’elle l’accepte et le choisisse et endosse les pouvoirs et les devoirs de Ses bénédictions.
A la fin de la nuit, bien des choses seraient révélées et décidées. En attendant, ils commençaient par un environnement familier, mais dont les contours auraient vite fait de s’étioler. Bientôt, les frontières entre réalité et fiction et entre les mondes s’effriteraient et deviendraient floues, et la belle aurait le choix entre s’accrocher à son âme mortelle et s’abandonner au vertige du surnaturel.
Sous sa forme humaine, le Prince-Démon saillait l’Humaine avec vigueur, la plongeant dans une transe extatique à mesure que son aura aphrodisiaque l’imprégnait et que son sexe turgescent éveillait en elle les plaisirs les plus absolus qu’elle puisse imaginer. Elle répondait, évidemment, le plus favorablement du monde, prenant sa place dans cet ébat proprement humain, parfaitement standard, même si athlétique et même si le membre qu’elle prenait, à l’insu de son regard, tenait plus d’un sextoy sur-mesure que d’une verge humaine à ce stade. Asmodée savourait simplement son plaisir et sa lubricité comme un fin nectar, la laissant monter en excitation avant de la conduire à la suite.
Et la suite, bientôt, arriva. Après l’avoir faite sauter sur sa queue pendant un moment, la faisant mouiller et tremper leurs cuisses abondamment, il s’interrompit pour se reculer, allant basculer sur le canapé, tombant en son centre. Assis, surmonté par Wisteria en cowgirl, il la fixa avec un sourire carnassier et l’attrapa par les fesses pour la faire balancer d’avant en arrière avec langueur.
« Tu t’en sors bien en tête-à-tête, » ricana-t-il, « mais as-tu déjà fait mieux que ça, ma beauté ? »
Il n’en dit pas plus, la laissa s’interroger, répondre peut-être. Son sort était déjà scellé alors qu’une ombre s’était densifiée derrière elle, se dissipant bientôt pour révéler la silhouette d’un autre homme, un grand Africain aux yeux rouges, invité par son Maître dans ce plan de plus en plus détaché du réel pour consommer la catin offerte aux appétits du Cercle de la Luxure. Sa verge était raide et veinée, longue et droite comme un piquet, et il ne dit pas un mot, ne laissa pas Wisteria soupçonner sa présence jusqu’à ce qu’il fut tout près d’eux, juste derrière elle, et en train de se pencher dans son dos et de se baisser sur ses jambes.
Asmodée attrapa Wis derrière la tête pour l’amener dans son cou et lui ouvrit les fesses d’une main, sa queue toujours fichée en elle. Et le grand inconnu derrière elle, sans un bruit, lui ouvrit l’autre fesse d’une de ses mains avant de glisser son gland entre elles. Il le poussa contre sa petite étoile plissée et un afflux de présperme les lubrifia juste avant qu’il l’ouvre et la pénètre dans un long et lent mouvement continu, enfouissant son beau gabarit dans son derrière jusqu’aux bourses. Il finit par poser les mains de part et d’autre d’eux et par entamer des va-et-vients profonds en elle tandis qu’Asmodée, en gloussant, se mettait à sautiller, la faisant sautiller sur sa queue à nouveau, la soumettant à une double-pénétration non annoncée mais terriblement excitante.
« Alors, ma catin ? Tu veux arrêter ou on continue ? »