Eiréné, jeune servante aux cheveux blonds d'une beauté exquise, se tenait parmi les vignes, un présent accordé par Zeus en personne. Les plis de sa tunique blanche ondulaient doucement sous la brise, alors qu'elle s'efforçait de calmer les battements frénétiques de son cœur. Portant un plateau orné de fruits succulents et de nectar doré, elle offrait une humble libation dans l'espoir d'apaiser le tumulte intérieur du Fantôme de Sparte. Soigneusement choisie, elle était présentée en tant que geste de conciliation envers le redoutable dieu Kratos. Ses yeux, d'un bleu cristallin, dégageaient une innocence apparente, mais son regard dissimulait une appréhension profonde face à l'homme tourmenté qui allait désormais la gouverner.
La jeune servante, consciente de la colère qui résidait en ce dieu tout-puissant, se tint humblement, prête à répondre à ses moindres besoins. Elle redoutait l'ombre persistante planant sur l'esprit tourmenté de Kratos, mais elle n'avait d'autre choix que de servir avec dévotion.
Le regard d'Eiréné croisa celui de Kratos, une fusion de méfiance et de défi. Elle était consciente de l'hostilité émanant de cet homme marqué par la guerre et le chagrin. Malgré cela, elle demeura résolue, sa détermination teintée de compassion se reflétant dans ses yeux. Eiréné baissa légèrement la tête, incapable de soutenir le regard de cet homme imposant et terrifiant devant elle.
"Seigneur Kratos," commença-t-elle d'une voix douce, "je suis Eiréné, offerte en signe de réconciliation et de paix. Zeus souhaite apaiser la tempête qui gronde en vous. Ces fruits et ce nectar sont une humble offrande de sa part."
La peur qu'elle ressentait transparaissait clairement. La jeune servante, Eiréné, frissonnait légèrement, consciente de l'atmosphère tendue qui pouvait basculer à tout moment.
"Zeus espère que vous accepterez ce geste humble comme le commencement d'une compréhension mutuelle. La colère peut céder à la compréhension, si vous le permettez."
Eiréné s'approcha humblement de Kratos, tremblante, et tendit le plateau de victuailles avec un geste gracieux. Son regard exprimait une compassion sincère, bien que mêlée à une certaine anxiété face à la réaction imprévisible du dieu courroucé.