Aujourd’hui j’étais allée en cours car le lycée avait encore appelé mes parents et c’était mon père qui m’avait emmené devant le portail en voiture pour être sûr que je ne sèche pas en prenant les transports. J’explique pas la honte en passant le portail avec mon père qui me regardait depuis son véhicule et la remontrance que je m’étais prise par le directeur et mes professeurs, ils me tapaient tous sur le système à me faire la morale aujourd’hui, c’était ma fête. J’étais de mauvaise humeur pour le reste de la journée, je n’avais parlé avec personne dans ma classe, aucun des élèves n'osaient m'approcher avec ma tête des mauvais jours. Je ne prenais pas de notes pendant les cours, gribouillant sur mes cahiers pour essayer de passer le temps.
J’avais osé sortir mon téléphone à la première heure de cours et le professeur me l’avait pris pour le reste de la journée, je ne pouvais même plus parler avec mes amis qui eux devaient s’amuser à l’extérieur. C’était la pire journée de ma vie, on ne me laissait pas souffler, le directeur m’avait apporté une pile de documents des cours que j’avais loupé, pendant l’heure de midi j’avais dû passer des examens pour rattraper des notes et la journée passa jusqu’à la séance de sport du soir. Je n’étais pas sportive avec les cigarettes que je fumais, les boissons, la malbouffe je détestais faire du sport, surtout quand le professeur me demanda de me mettre en short pour aller courir autour du terrain. J’étais là seule à devoir courir, les autres pouvaient faire du basket, c’était ma nouvelle punition de la journée.
C’était la goutte de trop pour la journée, je me rends dans le vestiaire avec les autres pour me préparer, je prends mon temps, les autres filles sont toutes prêtes et je passe seulement mon short moulant claquant l’élastique contre mon bassin. J’entends le professeur les appeler pour commencer l’échauffement et me dire d’aller courir sur le terrain derrière. « J’y vais c’est bon. Va te faire foutre. » Je marmonne en rangeant mon pantalon dans mon sac, j’allais me casser de là et il pouvait aller se faire foutre pour que je cours toute seule dehors.
Je profite du mouvement de foule pour partir dans l’autre sens, j’avais mon short noir moulant, mes baskets de sport et un débardeur noir moulant pour marquer ma taille ainsi que mes seins libres sans soutien-gorge. Et sur mon dos mon sac à dos avec mes affaires, je me faufile par la porte de secours pour arriver dans la cour arrière du lycée, je n’étais pas encore dehors les surveillants faisaient leur travail en gardant les entrées de la cour. J’allais essayer de me faufiler sous le grillage pour me sortir de là, je me mets à longer la grille métallique pour trouver un endroit abîmé.
Quand j’y arrive, j’attrape le grillage pour tirer dessus afin d’agrandir le trou, ça allait être limite, heureusement que j’étais fine j’envoie mon sac en premier avant de me mettre sur le dos pour commencer à me faufiler. Je mets la tête sur le côté pour ne pas me griffer le visage et j’ondule sur le sol pour avancer, je me pousse avec les pieds pendant que je passe mon buste. Je regarde derrière moi pour être sûr qu’il n’y a personne, c’était quand même la rue et des passants pour prévenir les surveillants qu’une élève était en train de s’échapper. Je force quand je sens qu’il y a un problème, je redresse mon visage vers mon haut voyant que le tissu s'est accroché après le grillage et comme j’ai forcé je me retrouve avec les deux seins à l’air.
Les bras encore en dessous du grillage à cause du manque de place je ne peux pas faire ce que je veux pour le libérer de là, en m’agitant en dessous c’est encore pire mon haut se déchire encore plus. Je ne sais pas quoi faire, me retrouver les seins à l’air coincé sous du grillage dans la rue avec cette journée de merde n’annonçait rien de bon pour la suite.