Il y avait des lieux à éviter en ville, des lieux pour le moins dangereux pour jeunes femmes et jeunes hommes sans défense. De nombreuse personne avait tendance a au mieux accrocher des gens pour le moins flippants et au pire… disparaitre ni plus ni moins. Et aucun de ses lieux n’était pourtant au niveau du quartier de la toussaint. De jour… ça allait, un peu craignos comme endroit mais tout se passe bien. La nuit par contre… il fallait croire que tous les dégénérés c’était passé le mot pour parcourir les rues. Impossible donc de se déplacer sans mal finir, a moins d’avoir l’air autant voir plus effrayant que l’étrange populace qui ne semblait apparaitre que la nuit.
Alors pourquoi avoir la stupide idée de s’installer ici comme moi ? Et bien… pour les autres je ne sais pas… mais moi j’étais installé plutôt à la frontière du quartier et d’autre bien plus tranquille. Du coup j’étais assez paisible de mon côté, mon appartement me permettait d’avoir un havre de paix dans ce quartier de folie. Et puis surtout, j’aimais le danger, j’aimais le risque, surtout dans les deux cas bien trop grands pour que je puisse m’y opposer. Alors du coup, quand je me sentais pour le moins désireuse de risque, je n’avais qu’a attendre que la nuit tombe, et marcher un peu vers le cœur du quartier.
Mais pour cette nuit-là, j’avais d’autre plan en tête, un petit rendez-vous. Romantique ? Pas vraiment… peut être un peu mais ce n’était pas ce a quoi il fallait s’attendre. Une rencontre avec un confrère de sang, un vampire que j’avais déjà croisé a de plusieurs reprises. De mini relation, motivé uniquement par le désir recherché, l’envie de plaisir et de domination… accompagné de soumission. Chacune de ses relations venait à s’annuler après un certain temps, du a un conflit ou un autre… et au final nous retournions ensemble. Donc… pas vraiment une relation amoureuse… plus une relation maudite trouvant un tant un réconfort facile dans l’autre.
Il voulait me revoir, dans ce qui restait d’un parc dans le quartier, un parc plus entretenu depuis… des siècles en apparence ? Je m’en fichais au final, c’était un coin que j’aimais hanter sous forme vampire. Mais cette fois, pas de vol, je me contentais de marcher, remarquant mon « rancart » dans la pénombre et m’approchant lentement de lui.
-Tu as toujours eu le chic pour trouver les lieux les plus romantique mon beaux prédateur…
Je devais bien dire que « bonjour » « bonsoir » ou autre salutation me semblait bien inutile quand on connaissait très bien la personne.
Traversant la mince zone de verdure je vins me mettre devant lui, toute souriante.
-Alors mon loup… pourquoi un rancart ici ?