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Princes et princesses [ft. Cassandre Harmington]

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Cassandre Harmington

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Re : Princes et princesses [ft. Cassandre Harmington]

Réponse 15 jeudi 12 avril 2018, 08:22:36

La stratégie militaire... Arthur devait bien avouer que si lui et sa soeur avaient eu des bases... Ils n’avaient jamais été... Enormément doué. Sans doute qu’ils n’avaient pas assez insisté, lors des réunions militaires. Les Clairisiens, adeptes des défenses extrêmement fortes, avaient toujours refusés d’augmenter leur potentiel offensif, grandement car cela imposerait de permettre à des gens de basses conditions de monter dans l’armée, ce qui pour l’honneur de Clairis, aurait été une honte, une véritable honte. Arthur comme Clémentine avaient tenté de convaincre les généraux, mais hors de question. Le sang de Clairis était plus important. Maintenant, plus le temps passait, plus Arthur se rendait compte de son inexpérience, et du talent des Blurois. Oui, il n’était bien en comparaison qu’une petite épouse fragile qui ne connaissait rien...

" Très bien. Voyez-vous, comme je vais rentrer à Blure sous huitaine, avec vous dans mes bagages, je me disais qu'il était important de rassurer le peuple, et de vous montrer. "

Clémentine eut un *gasp* à peine étouffé. Elle n’y avait pas pensé, mais oui, c’était logique... Elle allait quitter sa ville, son château, le lieu où elle avait toujours vécu. Encore une fois, c’était débile, elle aurait du y penser... Bref, regardant l’empereur s’habiller magnifiquement, et monter sa magnifique monture, les deux adolescents cherchèrent leur vêtement de parade. Il fallu un peu, un petit peu de temps pour qu’ils comprennent que c’était inutile de chercher plus longtemps : Ils n’y avaient pas de vêtements prévu pour eux, dans cette situation. Ils allaient devoir rester entièrement nu, pendant toutes la cérémonie. Devant... Devant tout le monde. Déjà, Clémentine comme Arthur voyaient plusieurs personnes les regardaient, tous évidemment tentant d’être discret, car sachant que l’Empereur n’était pas loin. Attachés tout les deux, installée sur la selle de l’empereur, où les deux faisaient attention de pas tomber.

" J'ai prévenu la population d'un cortège jusqu'à la place principale de la ville, pour célébrer nos épousailles et présenter notre couple heureux. Que vous souriez ou non, je m'en fiche. La scène suffira à leur dire tout ce qu'il est nécessaire de savoir. Vous m'avez compris ? "

« Oui.
-Oui. »


Les deux déclarèrent cela d’une voix brisée. C’était fini d’eux. Ils avaient tout, toujours tout fait pour leur peuple, en espérant que celui-ci vise heureux. C’était même eux qui avaient appelé à la rédition sans condition, pour que les Blurois entrent dans la capitale, sans que celle-ci soit détruire, sans qu’une résistance acharné mais complètement inutile vu l’adversaire s’installe... Ils avaient tout fait pour leur peuple. Et là, ils allaient parader, comme des trophées de guerre, devant sans doute un peuple qui devait maintenant les détester, et qui allait prendre un malin plaisir à les voir ainsi, dans cette position... De toute façon, la parade allait commencer, et là, ils n’avaient plus qu’à se préparer... Ah non, c’est vrai. Les deux trophées vivant étaient déjà prêt, prêt à être exhibé devant tout le monde...

La capitale de Clairis, Horfons, était sans doute l’une des plus belles cité au monde. Il n’y avait aucun doute. Maintenant, elle avait gardé de sa superbe, même si quelques exactions avaient pus se sentir, surtout sur les oeuvres d’art, et sans doute que de nombreux pillages avaient eu lieu. Le peuple regardait le cortège, avec... Dégoût. Ils regardaient les Blurois, sachant qu’ils étaient plus que des esclaves. Bientôt, le délicieux vin Clairisiens seraient exportés par dizaines de milliers de bouteilles vers Blure, les artistes et écrivains Clairisiens ne trouveront du travail qu’à Blure etc. Culturellement, Clairis était bien plus puissante que Blure, et la vie Clairisienne rayonnaient partout, aussi aux autres voisins des deux états, comme la Théocratie de Théïos, le duché de Malcroisie, l’empire (bien que dans les faits, c’était un assemblement de petits états indépendants) de Sonia, ou bien encore le puissant royaume de Nortre, qui avaient aussi des ambitions pour piquer Clairis un jour, eux non pas à cause du désert, mais car ils étaient une nation froide, vivant dans les montagnes du nord. Bref, quoiqu’il en soit, le peuple regardait leur monarque. Seul l’envie de rester en vie et d’éviter l’exécution les retenaient de huer ses deux anciens monarques déchus, qui auraient du faire plus pour empêcher cela...

Mais le pire n’était pas le peuple. Le pire était les nobles de Clairis. Ceux-ci n’avaient jamais aimé Arthur et Clémentine. Déjà, car... Ils étaient semi-bâtards, à leur yeux. Comment cela ? Et bien leur mère, la regretté Isabelle, était une personne du peuple. L’une des plus belles femmes qui avaient vécu à Clairis, et qui avait offert à Arthur ses magnifiques cheveux bleus. Mais elle n’était pas noble. L’ancien roi de Clairis, Gérôme IV de Clairis, avait été un grand roi, et avait muselé la noblesse. D’ailleurs, il avait donné du fil à retordre aux Blurois, qui avaient bien failli perdre la guerre contre cette imposant général, dont les flèches rebondissaient sur son armure rouge de sang. Maintenant, les nobles voyaient en ses semi-bâtards la déchéance de leur nation, et était bien content de voir disparaître dans le harem Blurois ses deux là. Peut-être que la chance leur souriait, finalement. Voir cela, ce mélange entre le peuple et les nobles, fit finalement craquer Clémentine, qui commença à déclarer à son frère, parlant faiblement, mais assez fort pour que les gens les plus proches entendent...

« -On... On était de si mauvais souverain... Arthur... Tout... Tout est notre faute...
-Clé... Clémentine... »

Elle sombrait, elle pleurait, et son frère tenta de l’attraper dans ses bras... Enfin, autant qu’il pouvait, étant donné qu’il avait les mains attachés et qu’ils étaient tout deux sur la selle d’un cheval. Certains Clairisiens regardaient leur deux monarques, et eurent un pincement au coeur... Peut-être avaient-ils eu de mauvais rois, mais voir deux adolescents ainsi détruit, cela faisait mal quand même. Le pire, c’est qu’ils se rendaient pas compte que c’était EUX les responsables, et non les Blurois, du breakdown de Clémentine. Pas Alexandre, pas les Blurois. Non, c’était le manque de confiance de Clairisien, et le fait que Clémentine estimait -et elle n’avait pas totalement tord- que c’était de leur faute si leur état était finalement tombé. Mais comme on dit, l’histoire est cruel, et les livres d’histoires allaient sans doute les descendre, les considérer comme les pires souverains qui avaient existés. Contrairement à Blure, Clairis était un état avec beaucoup d’érudits... Sans doute que ceux-ci avaient déjà commencé à écrire des pamphlets racontant la déchéance de deux monarques, qui s’étaient inclinés devant l’empereur de Blure...

Lamnard Kystrejfter

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Re : Princes et princesses [ft. Cassandre Harmington]

Réponse 16 vendredi 13 avril 2018, 02:22:23

Le cortège avait évolué jusqu'à la grand place, non loin du palais, certes, mais qui semblait à une éternité dans de telles conditions. La population de Horfons se regroupait encore quand les portes du palais s'étaient ouvertes, dévoilant le splendide Empereur Alexandre VII et ses deux prises de guerre, nues, soumises et sans plus d'autres attributs que ceux d'épouses et de princes de Clairis. Même pour le dernier des esprits simples, le message était assez clair, et il n'y avait pas besoin de crieur ou de dessin pour le faire passer plus facilement. Certes, le peuple était en colère, mais il était aussi médusé. Sans doute avait-il cru que la noblesse s'en sortirait sans le moindre problème. A présent, il réalisait que personne n'échappait au pouvoir des Blurois, et cela martelait les derniers clous du cercueil de leur liberté. Plus encore qu'en colère, ils étaient en pleine réalisation que les choses ne seraient plus jamais normales.

La grand place était une scène étrange pour les deux souverains. Ce lieu, habituellement dédié aux festivités et activités marchandes de la ville, avait été entièrement dégagé. Dans ces conditions, beaucoup des personnes présentes réalisaient sans doute pour la première fois la véritable surface de ce lieu. Même en comptant les dizaines de rangées de curieux à chaque bord de la place, et les gradins portant la noblesse, l'endroit semblait capable de contenir encore une armée ; et Blure avait probablement dépêché l'équivalent d'une petite armée sur les lieux. D'épais rangs serrés de lanciers empêchaient quiconque de s'approcher davantage. Les spectateurs étaient serrés comme des sardines, mais ils bousculaient et jouaient du coude pour ne rien rater du spectacle.
Une chose qui devait rassurer Arthur et Clémentine malgré tout, c'était la situation de la noblesse clairisienne : les Blurois, reconnaissables à leurs caftans brodés et leurs parrures, avaient de confortables places au sommet des gradins, dominant l'assistance, tandis que la noblesse clairisienne, ou plutôt ce qu'il en restait, arborait une mine déconfite. Si beaucoup de chevaliers étaient morts, et que régentes et enfants étaient nombreux à être présents, leurs visages difficiles à placer, on voyait qu'ils étaient inquiets pour leur avenir au-delà de la honte de la défaite, et du désir du vengeance sur les jumeaux. Sur leurs bancs de bois dur, serrés, ils portaient leurs couleurs clairisiennes mais avaient dû troquer leurs vêtements traditionnels pour une tenue à la bluroise. Leur sort était clair : ils perdraient leurs meilleures terres, et n'auraient plus accès qu'aux hauts offices en acceptant l'acculturation et le pouvoir impérial du vieil ennemi.

On détacha les jumeaux et on les poussa à monter des escaliers de bois jusqu'au sommet d'une haute estrade. Ils dominaient la place aux côtés d'Alexandre, qui s'exposait pleinement aux acclamations soudaines et tonitruantes de son armée. Tandis que les lanciers battaient leurs manches contre leurs boucliers en s'époumonant, les nobles de Blure se levaient et s'inclinaient bas, rapidement suivis, bon gré mal gré, mais sans exception, par les Clairisiens. Dans un recoin discret, un officier militaire barbu guettait les réactions des gradins inférieurs, une main sur le manche d'une halebarde manifestement présente dans le but de servir.
La gouvernance à la bluroise. C'était terrifiant.
Au milieu de ce vacarme, tous les regards tournés vers eux, les jumeaux n'avaient nulle part où se cacher et ne pouvaient pas prétendre pouvoir échapper au sort. Si un doute trottait encore dans leurs têtes, s'ils espéraient se réveiller en réalisant que ce n'était qu'un affreux cauchemar, ils en étaient pour leurs frais.

L'Empereur levant les mains, l'assistance se tut rapidement, et la noblesse reprit confortablement place. Il scanda un discours en langue bluroise, que des interprètes traduisaient ensuite, en contrebas, à destination de la population clairisienne ; mais pas à la noblesse. Manifestement, on attendait d'elle qu'elle connaisse le blurois. Après tout, remplir à la lettre les ordres bien blurois de l'Empereur était pour eux un gage de survie, désormais, aussi devraient-ils s'y mettre vite. Finalement, Arthur et Clémentine n'étaient peut-être pas si mal lotis. Même les esclaves pouvaient espérer une vie moins angoissante que celle-ci.
La voix de leur mari résonnant avec force entre les bâtiments, les jumeaux ne purent pas entendre grand chose de la traduction, mais ils devinaient bien le contenu. Ils avaient tous les deux pris des cours en la matière, et, à la structure qu'il semblait avoir, le discours ne devait pas être particulièrement transcendant. Il semblait même très factuel et concis. Les Clairisiens avaient pour coutume d'enrichir leurs prises de parole de tournures sophistiquées, mais les Blurois ne semblaient pas s'en préoccuper. L'efficacité et le premier degré régnaient chez eux. Avec de la chance, la culture clairisienne leur décoincerait les sphincters.

Le discours finit par se terminer, Alexandre tendant une main ouverte vers les jumeaux pour les présenter à l'assistance. Il y eut un nouveau vacarme, plus destiné à Alexandre qu'à eux. Celui-ci dura un temps, puis se transforma, les soldats scandant quelque chose en blurois. La noblesse bluroise sembla se consulter pour l'apparat, avant que ses membres acquiescent solennellement, donnant leur approbation à l'appel des hommes du rang. Autour de l'estrade, on s'affairait. Des esclaves amenèrent une sorte de petit autel de stuc, et des tapis, toujours. Alexandre avait tourné le dos à l'assistance, souriant, et on vint lui retirer ses atours martials. Réalisant l'incompréhension des jumeaux, il s'adressa à eux presque avec dérision, même si on sentait le plaisir qu'il avait pris à les conduire dans le brouillard jusqu'à cet instant.

" Une ancienne tradition bluroise veut que les mariés prouvent la valeur légale de leur mariage en public, à une date de leur choix. " Arthur avait sans doute déjà deviné de quoi il retournait, vu son teint encore plus blanc qu'avant, mais Clémentine, la douce et naïve Clémentine, s'interrogeait : " Comment ... Comment le prouvent-ils ? " Le sourire de l'empereur s'élargit plus encore. Il ne répondit pas, mais il se trouvait maintenant nu à nouveau, et les interrogations de l'épouse cessèrent.
Deux individus vinrent s'emparer des épaules de Clémentine, la soulevant jusqu'à côté de l'autel. Elle se tenait de profil par rapport à la scène, se demandant pourquoi elle n'y faisait pas face. N'attendrait-on pas de voir le consentement de l'épouse au moment de l'acte ? C'est alors qu'Alexandre révéla la raison : " Le cas est un peu particulier, l'une de mes épouses n'étant pas apte à réaliser la tradition de façon commune. Arthur, tu te mettras à genoux du côté de sa tête, qu'elle puisse pratiquer ce qu'elle a appris avec la plus grande attention. N'est-ce pas, Clémentine ? " Les jumeaux acquiescèrent. Clémentine était installée, accoudée à l'autel et les jambes tendues. Comme l'autel était bas, elle devait tenir sur la pointe des pieds, présentant sa vulve ainsi que l'époux aurait juste à se présenter pour la pénétrer sans difficulté. Effectivement, sa tête se trouvait bien bas, et Arthur dut se glisser à genoux sous sa tête, et placer sa verge juste sous son nez, pour lui permettre de l'atteindre sans se tordre la nuque.
Fidèle à lui-même, Alexandre se présenta en conquérant, attrapant Clémentine par les hanches une fois bien campé derrière elle. Sa queue avait retrouvé sa raideur et sa taille précédente, et il semblait même électrisé par le cadre public. Il la pénétra sans cérémonie, la troupe reprenant ses vivats sans s'arrêter.

Cassandre Harmington

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Re : Princes et princesses [ft. Cassandre Harmington]

Réponse 17 vendredi 13 avril 2018, 10:07:05

Il n’avait rien dit, rien remarqué... Arthur qui avait cherché à consoler sa soeur, comprenait pourquoi les Clairisiens pensaient que les Blurois n’avaient pas de coeur. Rien, rien de tenter pour consoler son épouse. Ce n’était que de la politique, et malgré ses très maigre espoir, il comprenait maintenant qu’Alexandre avait un coeur de pierre, doublé d’un machiavélisme politique absolument unique. Il était méprisable, et si Arthur ne le dirait jamais, il le penserait toujours. Clémentine était pour lui tout, et il avait le maigre espoir que le fameux Alexandre, un jour, puisse avoir un peu de compassion. Mais non. Ce qu’il ne pensait pas, c’était que tout simplement Alexandre n’ait pas remarqué, ou bien qu’il ne pouvait rien faire pour le moment, mais qu’il comptait en parler après... Quoiqu’il en soit, Arthur tenta alors de rassurer sa soeur. Oui, ils avaient fait des fautes, mais ils n’auraient rien pu faire. À un moment où à un autre, Clairis serait tombé. Ils n’avaient pas les mêmes potentiels offensif que Blure, et donc, c’était... Logique que cela finisse ainsi. Arthur, lui, en disant, pensait qu’il aurait mieux fait d’ingérer un poison et d’en donner un à sa soeur...

Quand sa sœur fut un peu calmé, je dis bien « un peu », car elle était toujours sous le choc, il tenta de réfléchir à quel chance pouvait-il arriver à Clairis... Leur seul chance venait de l’extérieur... Bon, il pouvait déjà exclure l’Empire de Sonia, trop occupé à ses querelles internes pour s’intéresser à Blure et Clairis. Pareil, si le duché de Malcroisie était un allié historique de Clairis, il était trop faible pour tenter quoique ce soit. Il ne restait donc, à la hauteur de la puissance de Blure deux états.  Pour la théocratie de Théios, sans doute que Blure avait tout autant conscience que Clairis du danger de cet état. Le Pape Georges IV était un fou dangereux, totalement dans sa foi, et les habitants de Théios seraient tout à fait capable de tous se faire tuer dans une guerre sainte... Et il fallait bien comprendre qu’ils étaient suffisamment dangereux et fou pour réussir... Tandis que le Royaume de Nortre... Et bien, si Nortre réussissait à envahir Clairis... Cela serait blanc bonnet ou bonnet blanc, vu que les Nortriens haïssait tout autant, si ce n’est plus, le royaume viticole du sud... Bref, rien n’a faire. Leur seuls alliés possible étaient une théocratie folle et dangereuse ou un royaume les haïssant. (Et haïssant toutes les autres nations enfaite.)

Bref, assez de blabla politique -bien que cela soit très intéressant, je ne le cache pas-. Retournons au porn. (Et oui, c’était un One-shot sexuel, mais avec du World Building, du scénario, et carrément un monde qui apparaissait. Moi comme mon partenaire de RP sommes des fous.) Bref, ainsi, les deux furent amené en haut d’une estrades, qui étaient, de loin, la pire humiliation possible. Le discours en Blurois de l’empereur fut compris par certains, non par d’autres. Les Blurois espéraient imposer leur culture à Clairis... Il avait à faire attention. La culture Clairisienne était pire qu’un Cancer, et parfois très vite, ils allaient se rendre compte qu’elle s’était insinué chez eux, sans même qu’ils le remarquent. Quoiqu’il en soit, un petit autel de stuc fut installée, tandis que l’empereur était déshabillé. Il commença à déclarer, avec un amusement détestable, mais qu’Arthur comme Clémentine devait accepter...

" Une ancienne tradition bluroise veut que les mariés prouvent la valeur légale de leur mariage en public, à une date de leur choix. "

Clémentine ne comprit pas pour le moment. N’était-ce pas assez clair ? Ils étaient tout deux nus, et offert à l’empereur. Peut-être qu’une nouvelle cérémonie allait être fait ainsi devant tout le monde ? C’était possible, ainsi, cela permettrait aux yeux du peuple d’officialisé la relation entre les deux... Et oui, on pouvait bien le dire, Clémentine était encore une fois brillante de naïveté. Arthur... Lui avait bien compris ce que cela voulait dire, mais n’osait pas l’expliquer. L’empereur lança un regard qui voulait tout dire à la jeune princesse, qui se tut. Elle avait bien compris maintenant. Ils allaient baiser en public, et cela allait être tout aussi honteux que... Que... Oh mon dieu, heureusement que personne ne pouvait lire dans ses pensées... Que excitant. Oui, elle avait honte, mais elle trouvait qu’il y avait un côté excitant à ce qui allait se passer... Et physiquement, et bien, cela pouvait se voir...

" Le cas est un peu particulier, l'une de mes épouses n'étant pas apte à réaliser la tradition de façon commune. Arthur, tu te mettras à genoux du côté de sa tête, qu'elle puisse pratiquer ce qu'elle a appris avec la plus grande attention. N'est-ce pas, Clémentine ? "

Sans rien dire, ils n’eurent d’autres choix que d’acquiescer. Que pourraient-ils faire de toute façon ? Clémentine fut installée sur l’autel, les jambes écartées, s’offrant aussi bien à l’empereur qu’au peuple. Ce n’était même pas une princesse qui était mise en avant, mais une reine, une reine qui était réduite à cela... Arthur avait un peu plus de chance, car il était légèrement caché par Clémentine... Bref, Arthur comprenait que là, l’humiliation serait surtout pour Clémentine, mais que tous savaient bien qu’Arthur était là aussi, tous l’avaient vu... Disons qu’ils se prendraient plus de commentaire insidieux... C’était mieux, mais il s’en fichait, vu qu’il voulait surtout réconforter sa petite soeur... C’était en ce moment impossible, mais sa jumelle déclara d’une voix effrayée, alors que sa bouche était non loin du phallus de son frère...

« Arthur...
-Je sais, Clémentine... Je sais... »


Elle se tue, et commença ce qui devait arriver. Elle commença à sucer son frère. Elle avait prit de l’assurance pour sucer... Alors que dans les faits, ce n’était que la quatrième fois qu’elle suçait quelqu’un, et la deuxième fois qu’elle suçait son frère. Arthur eut la grande honte de penser, pendant un centième de seconde, mais quand même, que sa soeur apprenait vite, et qu’elle suçait très bien. Mais évidemment, cela choqua de suite le jeune homme d’avoir osé penser cela... Il voulait dire... Merde, c’était sa soeur ! Pas n’importe qui. En attendant, elle fut alors pénétrée par l’empereur qui n’hésita pas à ainsi marquer la jumelle qu’elle était à lui maintenant, tandis qu’elle suçait tranquillement son frère. Elle poussa un gros gémissement, plus de plaisir que de douleur, quand elle se fit pénétrée... Intéressant.

Dans les reactions du peuple, et bien... C’était l’horreur pour les deux jeunes anciens monarques. Tous restaient... Relativement calme, ne voulant pas se faire battre, violer, maltraiter, massacrer, tuer, etc... Par les Blurois. Mais tout les Clairisiens présent étaient dégoûté, horrifié, et trouvaient que ça y est, c’était la preuve que ses deux jeunes monarques avaient échoués. Pour les plus gentils, ils prenaient en pitié ses deux pauvres adolescents forcés à faire ça. Pour les plus sévères, c’était une punition du Dieu unique pour avoir entraîné le royaume dans la ruine et l’esclavage. Et enfin, pour les nobles encore en vie, c’était la preuve que ses deux bâtards n’avaient que du sang de roturier, et que le précieux sang de l’empereur Gérôme IV avait sans doute été bafoué. Peut-être que cette pute qu’était leur mère avait couché avec quelqu’un d’autres.. Voir un Blurois... Dans la tête de certains nobles, bien à l’abri dans leur pensée, cette théorie commençait à germer pour peut-être refuser la légitimité d’un futur empereur mi-Clairisien mi-blurois...

MAIS encore une fois, trève de blabla, plus de sexe ! Ainsi, Clémentine continuait de sucer, tandis qu’elle gémissait de façon obscène à sa pénétration... Mais pas d’inquiétude ! Arthur aussi gémissait énormément, tirant un énorme plaisir du fait qu’il était entrain de se faire sucer. Cette scène de sexe et bien... C’était quasiment un moyen de décompresser pour les deux jumeaux. On pouvait même voir que Clémentine tentait un peu de suivre le mouvement, en bougeant son bassin. Oui, après tout... Alexandre avait critiqué la dernière fois la fameuse jeune reine de Clairis de ne pas être assez active... Donc, cette fois, elle faisait de son mieux pour satisfaire son époux. Après tout, n’était-ce pas le devoir d’une impératrice de Blure, et d’une épouse de l’empereur ?

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Re : Princes et princesses [ft. Cassandre Harmington]

Réponse 18 vendredi 13 avril 2018, 18:13:56

Alexandre ne chercha pas à lambiner, à la fois excité par la situation et désireux de montrer sa vigueur à ses gens ; ou, en tout cas, ceux qui comptaient. Les Clairisiens étaient manifestement estomaqués, mais c'était bien ainsi. Ils comprenaient ainsi l'étendue des moyens exotiques que les Blurois pouvaient mettre en oeuvre pour assurer leur survie et leur position. Les régentes se cachaient les yeux et ceux de leurs héritiers, tandis que les plus anciens, ceux qui n'avaient pas été en état de se présenter sur la Halde, fixaient la scène avec un mélange d'incrédulité, s'échappant dans de froids calculs politiques. Dans l'immédiat, Blure se moquait des risques d'interférence et de la fierté blessée de Clairis. L'orgueil de l'empire était à son sommet, et c'était sans doute la situation dans laquelle tout empire avait été le plus vulnérable à toutes les époques. Un pays s'oubliant dans l'émerveillement de ses propres réalisations et son prestige était un pays destiné au déclin. Mais cela, les Blurois étaient trop occupés à compter leurs gains pour s'en soucier, alors qu'en ce moment-même, l'Empereur enfonçait sa verge dans la fente féconde de la princesse et impératrice, chienne soumise qui n'hésitait pas à donner sa bouche à son propre frère. Salope pour les Clairisiens, et juste Clairisienne pour les Blurois.

Les cris de Clémentine avaient alterné entre des petits couinements de douleur lorsqu'il était entré en elle sans vergogne, et des gémissements et râles de plaisir de plus en plus intenses et forts. Elle encourageait son époux à malmener son sexe et ses fesses tandis qu'elle accompagnait ses allées et venues avec une expertise limitée, mais toujours croissante. Arthur restait partagé entre son soulagement que les choses se passeraient bien pour tout le monde après ça, et les sentiments conflictuels soulevés par l'attitude proprement dévergondée de sa soeur adorée. Oh ! bien sûr, il n'était pas le dernier désormais à vouloir fourrer sa bite entre ses lèvres douces et répandre sa semence dans une béate jouissance, mais le bonheur qui se dessinait sur son beau visage, presque caché par ses mèches blondes mais qu'il devinait au son de ses cris et à la pression de ses lèvres, celui qu'elle tirait de se faire prendre devant le peuple de toute la capitale et la noblesse entière, nue et sans droits, voilà qui avait de quoi interpeller le frère protecteur qui était toujours actif en lui.

Arthur finit par jouir et, incapable de se retirer de Clémentine, trop désireux de venir dans le secret chaud de sa bouche, il éjacula en elle, et le sperme mélangé à la salive se mit à se répandre sur sa bouche et le pelvis de son jumeau, coulant sur ses bourses et ses fesses alors qu'il accusait encore le coup de sa trop brève ascension au Septième Ciel. Alexandre, qui l'avait remarqué, n'en avait, quant à lui, pas fini. Il essuya la sueur perlant sur son front, fixant le garçon avec un air lubrique, et l'appela à ses côtés. Le prince aux beaux cheveux bleus se glissa à quatre pattes jusqu'à lui, trop hâtif de répondre présent et d'éviter les punitions possibles pour son manque de célérité, pour même se remettre debout. Quand il arriva, Alexandre saisit sa nuque et, sans un mot, il le fit s'allonger sur le dos sous les bassins en pleine fusion de Clémentine et de son exigeant souverain. Il avait là une vue imprenable sur la chatte écartée et trempée de Clémentine, et sur la bite lourde et déterminée d'Alexandre s'extasiant en elle. Il ne comprenait pas trop le but de tout cela avant qu'Alexandre cesse sa besogne, faisant baisser la petite blonde à genoux. Elle tomba nez à vulve avec son frère, qui comprit alors et commença à la lécher à son tour, cherchant le moyen de donner du plaisir à sa soeur avec sa langue.

Pendant ce temps, Alexandre s'était baissé sur son épouse lascive et obéissante, l'attrapant par les cheveux pour la tirer à lui. Il glissa quelques mots au creux de son oreille : " Relâche-toi complètement et tout ira bien. Je ne pourrai pas m'arrêter si tu n'obéis pas. " Sur ces simples mots, il la relâcha et, passant ses mains entre ses fesses rondes et rougies par les traitements de son maître et mari, il les écarta, révélant son anus, n'attendant pas pour y glisser son gland mouillé et l'enfoncer, sans hâte ni douceur, à l'intérieur d'elle par ce trou moins facile.

Cassandre Harmington

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Re : Princes et princesses [ft. Cassandre Harmington]

Réponse 19 vendredi 13 avril 2018, 22:44:45

Blure pouvait bien se relacher un moment. Ni la théocratie de Théios ni le royaume de Nortre n’allait attaquer aujourd’hui. Là, aujourd’hui, c’était la victoire de Blure qui était fêtée, pas l’avenir, pas le passé… On ne fêtait pas la fin de la guerre entre Blure et Clairis, on ne fêtait pas une paix qui permettait de faire finir une guerre absurde dont plus personnes ne connaissaient les origines, une haine sans doute pluri-séculaire, mais dont même les pourtant très bon historiens de Clairis n’arrivaient pas à retrouver. Peut-être qu’une fois l’état uni, un historien allait un jour trouver les raisons de se désaccord. Peut-être que plusieurs siècles après ce jour-ci, des livres allaient être écrit pour montrer à quel point cette guerre avait été absurde… Mais trève de blabla sur le futur, concentrons-nous sur le présent… Et le fait que là, la princesse Clairisienne était entrain de prendre bien son pied !

Arthur était en effet partagée… Comment réagir sur ce genre de situation ? Bref, il avait joui, cela, on avait bien comprit. Sa sœur, elle, était ainsi entrain d’avaler son sperme, goulument, trouvant même le goût… Pas si mauvais, franchement, il fallait bien le dire… C’était acceptable, et même plutôt… Pas mal… Maintenant, c’était au tour d’Arthur de rendre la pareil à sa sœur, et il commença à lécher l’ensemble qui lui faisait face. C’était… Pas mauvais, lui aussi trouvait. Le mélange de sperme et de cyprine… C’était là qu’on pouvait comprendre que oui… Clémentine semblait sombrer dans le sexe… Mais qu’Arthur aussi. Arthur aussi devait devenir une épouse… Et que oui, il allait devenir une épouse. Oui, lui aussi il allait rejoindre le harem… Et lui aussi il allait s’habituer à cette nouvelle vie.

" Relâche-toi complètement et tout ira bien. Je ne pourrai pas m'arrêter si tu n'obéis pas. "

« Oui mon amour. »

Oh mon dieu ! Arthur tiqua, mais ne déclara rien, il comprenait qu’elle avait dit sur le coup de l’excitation. Après… Il devait accepter qu’il allait devoir partagé sa sœur avec son mari… Et que lui aussi, allait devoir s’offrir à son mari… Peut-être qu’un jour, il arrivera lui aussi à dire « Mon amour » ? Peut-être pas aussi rapidement, sans aucun doute, mais « elle » était sans doute… Quoi ? Il avait pensé immédiatement « elle ». Bon sang, ce n’était pas possible… Il ne pouvait pas… Il ne pouvait pas sombrer aussi rapidement ! Malheureusement, il ne se rendait pas compte à quel point… Il était fragile. Et oui, Arthur, enfaite, était aussi fragile que Clémentine, et il devait comprendre qu’il n’allait pas tenir plus longtemps que Clémentine… Il était lui aussi dans une dangereuse pente… Très dangereuse pente… Et il ne pourrait arrêter sa chute.

Bref, comment se passait tout cela ? Et bien… Et bien d’un côté, Arthur était véritablement encastrée, entre sa co-femme et son époux… Et de l’autre, Clémentine se montrait à tout le monde, de façon extatitque. Elle se faisait enculer pour la première fois, et donc, elle gémissait en conséquence. Se mélangeait couinement de douleur et gémissement de plaisir, montrant bien que visiblement, elle appréciait autant qu’elle en souffrait. Le trou était moins facile, oui, cela se sentait sans doute pour le fameux Alexandre qui devait pas mal galérer dans un trou aussi serré… Mais voilà, au tour de Clémentine, elle avait perdue, en en public en plus, sa dernière virginité. Maintenant, aux yeux de tous, et bien, elle n’était plus vierge, elle était devenue une femme complète, de la même façon qu’Arthur l’était devenu un peu plus tôt. Mais de façon anonyme et caché, contrairement à Clémentine, qui elle le montrait à tout le monde… Bref, assez intéressant tout ça non ?

Le public, lui, continuait de regarder ça… Que penser d’une telle situation… Ils n’en savaient rien, mais ils ne disaient rien, trop peur des réactions des Blurois… Quoiqu’il en soit, le public devinait que cela voulait dire une chose… Plus rien ne serait comme avant après ça. Plus rien du tout. Clairis venait de mourir, et maintenant, avec le cadavre du royaume, les Clairisiens allaient devoir tenter de faire quelques choses… Mais sans leur roi, et sans leur reine. Eux, ils étaient finis. C’étaient maintenant des épouses de l’Empereur de Blure. Le peuple, même ceux qui avaient aimé ses deux monarques adolescents, pouvaient comprendre que c’était fini pour eux deux. Qu’on ne pourrait plus jamais les récupérer. D’ailleurs, sans doute qu’après cette représentation, en grande partie du pouvoir de Blure, et bien, allait être amené justement les deux jumeaux, et sans doute qu’Horfons, la capitale de Clairis n’allait pas les revoir de sitôt…

Lamnard Kystrejfter

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Re : Princes et princesses [ft. Cassandre Harmington]

Réponse 20 dimanche 15 avril 2018, 16:05:35

Alexandre se déchaina un moment entre les fesses de Clémentine, la prenant par derrière avec plaisir et excitation tandis qu'elle manifestait une ivre jouissance. Sous eux, Arthur était oublié par l'Empereur, qui ne l'avais placé là, pour tout dire, que pour qu'il garde sa soeur humide pour lui. Les ébats du couple vedette pouvaient lui déplaire, ses bourses pouvaient lui claquer sous le menton et il pouvait avoir autant de difficultés qu'il le voulait : le Blurois voyait le Clairisien comme son objet, alors que Clémentine avait vraiment un intérêt autre que lui. Il avait été sérieux en disant vouloir un héritier d'elle, et peut-être lui ferait-il plusieurs enfants, car une maladie avait vite fait d'emporter mêmes des garçons forts. Après tout, c'était ce qu'on attendait des épouses de l'empereur, et c'était ce qu'Alexandre réclamerait d'elle.
Ainsi, quand il fut au seuil de la jouissance, il se retint, serrant le périnée et la soulevant de l'estrade, la retournant, la plaquant sur les fesses et plongeant vers elle dans le même geste. Arthur ne put guère bouger, vit les genoux de son époux s'écraser de part et d'autre de sa tête, et fut trop gêné et intimidé pour oser bouger, tandis que la verge d'Alexandre s'en prenait à nouveau à la chatte de Clémentine, brièvement seulement, mais en quelques violents coups de reins qui firent claquer leurs peaux l'un contre l'autre. Dans un silence revenu, l'empereur râla et souffla, et la princesse clairisienne poussa de profonds soupirs d'extase. L'homme sentit sa semence le quitter dans des jets libérateurs, et la femme sentit la chaleur d'un autre flot de sperme chaud en elle. Leurs corps se bloquèrent l'un contre l'autre avec fermeté, ici, au sommet du monde, dans un silence religieux. Et quand Alexandre relâcha son emprise, laissant Clémentine à bout de souffle, et sauta sur ses pieds, il y eut une vague d'ovations et un tintamarre de cuivres.

On vint passer à Alexandre une robe pourpre et une ceinture dorée, tandis que Clémentine était prise en charge par des esclaves féminines et vêtue d'une robe blanche. La jument les rejoignit sur l'estrade, et Alexandre la remonta, se faisant amener la princesse blonde sur sa selle avant de repartir ainsi vers le palais. Et Arthur ? Arthur s'était relevé, souillé, interdit par les paroles de sa soeur comme par l'indifférence de son époux. On lui donna une robe blanche similaire à celle de Clémentine, mais nulle promenade en canasson pour lui : un garde lui donna une pichenette de la hampe de sa lance et lui fit signe de marcher.
Les choses s'annonçaient incertaines pour le prince bafoué, qui devait affronter sa mise au ban publique autant que les regards ; les regards amusés des Blurois, et ceux, outrés et accusateurs, des Clairisiens.

Cassandre Harmington

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Re : Princes et princesses [ft. Cassandre Harmington]

Réponse 21 dimanche 15 avril 2018, 21:43:16

Clémentine s’était vite doutée, une fois qu’elle avait découverte qu’elle et son frère allaient devenir des épouses impériales, qu’elle allait devenir... Un ventre à bébé, oui, sans aucun doute... Après tout, c’était logique. Maintenant qu’elle était une épouse, elle devait donner des héritiers, des héritiers qui seraient extrêmement important pour la politique de Clairis et de Blure. Quoiqu’il arrive, ses héritiers auraient les rennes de deux états, ce qui leur donneraient un pouvoir immense. Qu’est-ce que cela allait donner ? Elle ne pouvait pas le savoir, et sans doute qu’en temps que femme dans le gynécée impériales, et bien... Elle n’aurait aucun pouvoir politique... Pourtant, elle avait tenté en Clairis de régner aux côté de son frère Arthur. Arthur l’avait accepté, sans problème, il n’était pas sexiste... Blure était-elle sexiste ? Il n’en savait rien, mais les blagues graveleuses sur Arthur qui serait une femmelette...

Mais bon, tout ça, c’est bien beau... Mais faut bien comprendre que notre fameuse Clémentine n’y pensait... ABSOLUMENT pas ! Elle était trop occupée à jouir, à profiter, à prendre son pied. Elle était dans un bonheur absolument intense, et était extrêmement heureuse de ce qui lui arrivait. Elle n’avait pas le temps de réfléchir, elle se faisait bourrer. Le fameux empereur avait abandonné l’anus, le laissant bien élargie, et avait repris la pénétration dans la chatte, qui, il faut bien l’avouer, devait être plutôt facile, étant donné qu’elle mouillait un max. Finalement, ce qui devait arriver arriva, et de nouveau, l’impératrice de Blure fut engrossée. On pouvait dire sans hésitation qu’elle allait offrir de beau enfants à son époux n’est-ce pas ?

Le spectacle était fini maintenant. Partez ! Il n’y a plus rien à voir. De nouveau, l’empereur fut richement vêtue... Mais cette fois, les deux épouses royales eurent le droit à des vêtements. C’était des vêtements extrêmement simple... Des robes blanches d’une pureté immaculé, qui était bien différentes de ceux qu’ils venaient de faire... Qui n’étaient pas de l’ordre, comment dire, de la pureté, au contraire même. Sans doute que le Pape de Théios se serait étrangler en voyant un tel spectacle totalement contraire aux préceptes divins ! Mais on s’en fiche de lui. Trop sonnée par le plaisir pour réagir, et dans les fait, faire quoique ce soit... Et bien, notre chère Clémentine fut alors tranquillement installée sur le cheval de l’empereur, cheval que l’empereur montait justement, en l’instant.

Et Arthur pendant ce temps là ? Un moment interdit, il marchait, interdit de cheval, humilié, ridiculisé... bref, l’horreur totale. Mais il supportait, et levait la tête, avec une fierté affichée, sous les regards accusateurs, meurtrier presque de son peuple. Brutalisé par une lance pour être forcé à avancer, il lança un regard de braise au guerrier qui comprit bien que l’obéissance de « l’épouse » impériale n’était que pour l’Empereur... Cette obéissance ne faisait aucun doute, mais il ne se laisserait pas marcher sur les pieds pour autant. Bref, il avait une fierté, il n’était pas détruit. Il supportait la haine de son peuple. Il était prêt à supporter mille tourment... Tout ce qui comptait... C’était que sa sœur soit heureuse, et puisse vivre. S’il fallait pour ça qu’il soit réduit à moins que rien, pour que sa soeur ne souffre pas trop... Il l’acceptait. Il était prêt... Car il l’aimait. Il l’aimait de tout son coeur, et il ne voulait pas qu’elle souffre...

Il était une épouse impériale, maintenant, une concubine de l’empereur. Il n’était plus rien, et en voyant ce que son peuple pensait de lui... Il n’était plus rien d’autres. Après sa soeur, c’était à son tour de faire son breakdown. Mais contrairement à sa soeur, il n’offrirait pas le plaisir aux Blurois et aux Clairisiens de l’admirer. Il tenterait de rester noble. Après, quand il sera seul avec son époux, il allait pleurer dans ses bras, sur ses genoux, où au sol si c’était tout ce qui lui permettait... Mais pour le moment, il devait montrer une grande force d’esprit. C’était important, car c’était ce qu’il était. Ancien roi de Clairis, il était maintenant épouse impériale de Blure... Mais une chose, une chose très importante ne changeait pas, elle. C’était le fait qu’il était quand même le frère de Clémentine, et qu’elle était tout pour lui.

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Re : Princes et princesses [ft. Cassandre Harmington]

Réponse 22 mardi 17 avril 2018, 15:57:25

Les vivats et les cuivres se poursuivirent jusqu'au palais. Une fois la grande porte passée, les hauts murs stoppèrent une bonne partie du bruit, et, une fois Arthur entré et les portes bien verrouillées, les choeurs de joie ne furent plus qu'un murmure. Clémentine fut descendue de la jument à robe grise mouchetée, après quoi Alexandre démonta à son tour, le visage de marbre, comme s'il venait d'exécuter une tâche on ne peut plus protocolaire et ennuyeuse. Protocolaire, très certainement ; ennuyeuse, on ne pouvait pas dire cela. Ca avait été très distrayant, il fallait le dire. Mais, l'excitation retombée, le masque du souverain impérial retombait. Il devait maintenir les convenances et les apparences devant ses pairs, devant ses hommes, devant ses serviteurs ... Etait-il jamais complètement honnête ? Totalement relâché ?

Il fit reconduire Clémentine à l'intérieur en compagnie de plusieurs servantes, attendant Arthur avant de le renvoyer à son tour, entouré d'esclaves à ses petits soins. Il avait beau asseoir son autorité sur les jumeaux et ne montrer guère d'affection, ils n'auraient pas pu dire que l'Empereur Alexandre VII de Blure était un mauvais hôte. En vérité, on les conduisit même jusqu'à leurs anciens appartements. Les symboles du pouvoir clairisien et emblêmes familiaux avaient été retirés, bien sûr, jusqu'aux portraits et aux oeuvres d'art. Les emblêmes indésirables qui ne pouvaient simplement être retirés, comme les moulures et les gravures sur bois, avaient été grattés jusqu'à ce qu'il n'en subsiste aucune trace, sinon une désagréable sensation de vide et de nudité là où ils se tenaient, des marques de lame sur le bois et un enduit frais sur les murs.

A part cela, les appartements respectifs des jumeaux avaient été admirablement respectés. Ils découvrirent bien vite que leurs garde-robes avaient été modifiées pour convenir à leur statut et aux modes bluroises, que leurs armes personnelles avaient disparu et que certaines choses manquaient, mais, après une telle soumission et une pareille humiliation, retrouver leurs lits et certains de leurs effets personnels était un véritable soulagement.


Appartements de Clémentine

Alors qu'elle se remettait des violents assauts de son époux, la belle princesse clairisienne se fit couler un bain parfumé. Elle put profiter d'un véritable moment de relaxation, pas d'un de ces bains très rapides qu'on lui avait asséné jusque là. Quand même, les Blurois se baignaient énormément ! N'étaient-ils pas dans un désert ? Où trouvaient-ils toute l'eau ? Ces pensées tournaient dans la tête de la jeune femme quand elle sentit une présence derrière elle. C'était Alexandre, venu lui rendre visite, entré furtivement dans sa chambre, qui l'observait dans son intimité, assis sur un siège. Il ne disait rien, pour une fois, se contentait de la fixer, avec un regard indéchiffrable.


Appartements d'Arthur

Le garçon se remettait des émotions et de l'humiliation à son rythme. Il avait entrepris une toilette complète aussi vite que possible, congédiant les servantes et retirant de lui les restes de la démonstration de pouvoir et de virilité de l'Empereur. Il avait encore le goût des jus intimes de sa soeur sur la langue, et pouvait encore entendre le son des couilles de leur époux sans coeur claquant sur sa peau rose, rougie par les fessées et l'excitation. Les images et les sons de la place ne le quittaient pas. Il cherchait un sens à tout cela, sans le trouver. Blure était une terre de sauvages. Il n'aurait probablement plus de répit de toute sa vie. Peut-être les agents blurois avaient-ils bien fait de retirer toute chose pouvant couper ou servir de lien ...

Il fut néanmoins sorti de ses pensées par un serviteur se présentant à l'improviste. Il allait le congédier, quand il réalisa qu'il ne s'agissait pas d'un esclave comme il en avait déjà vu. Celui-ci portait une livrée impériale, pas la tenue terne et pratique des serviteurs du palais. Il semblait particulièrement orgueilleux et fier de sa position, ce qui avait eu le don de dérouter le prince. Qui pouvait-il bien être ? Il ne le dit jamais, mais il ne se fit pas attendre pour énoncer la raison de sa visite, en clairisien par ailleurs, malgré des termes blurois, sûrement des titres de noblesse : " Son Altesse Impériale, waliya d'Iskalan et amiriya de l'Arg al-Arz ! "

Attendez, quoi ?! Qui venait-il d'annoncer ?! Une femme richement parée se présenta dès la disparition du personnage improbable. Elle avait la grâce d'une reine et une beauté diaphane, assez proche de celle des jumeaux. Etait-elle Clairisienne ? Elle ne ressemblait pas à Alexandre, mais on sentait en elle la même mentalité calculatrice, derrière le sourire arqué plissant les commissures de ses lèvres.

" Alexandre est avec la blonde. Je pensais en profiter pour venir voir celle dont on ne parle pas. Alors, c'est vrai, il m'a vraiment remplacé par les deux bâtards ? Qu'il prenne la blondinette pour l'engrosser, j'aurais pu comprendre. Mais toi ... Qu'est-ce qu'il obtient avec toi ? "

Cassandre Harmington

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Re : Princes et princesses [ft. Cassandre Harmington]

Réponse 23 mercredi 18 avril 2018, 10:24:14

Après tout ce cérémoniel, les deux jumeaux avaient finalement été séparés, rentrant tout deux dans leurs appartements privés. Tout deux furent surpris de voir que le tout avait été entretenu. Depuis la terrible bataille sur le fleuve, ils n’avaient pas revus ses ensembles. À part tout ce qui pouvait faire penser à la royauté Clairis, et bien, cela avait été bien respecté. Pour du vandalisme, car oui, la destruction de symbole royaux était du vandalisme, je m’y connais, et bien... Cela avait été franchement plutôt léger. Autant Arthur que Clémentine en fut fortement surpris. Sans doute car ils comptaient faire du palais de Clairis une résidence d’été, ou quelques choses du genre. Après tout, le climat de Clairis était bien plus doux et agréable que le violent et dangereux désert du sud, le désert de Blure...

Mais séparés, nous allons devoir nous intéresser séparément des deux jumeaux. En commençant par Clémentine, bien entendue. On lui avait préparé un bain, et elle se laissait entièrement se détendre, comme ça, dans le bain. Aaaah... Après tout ce qui s’était passé, cela faisait du bien. Elle pouvait décontracter tout ses muscles, et se nettoyer, car elle avait été relativement... Salie ses derniers temps. Les Clairisiens et les Blurois partageaient visiblement l’amour des bains. Une ressemblance entre ses deux peuples... Contrairement à ceux de la Théocratie de Théios qui considéraient presque se laver comme un sacrilège divin... D'ailleurs, comment les Blurois pouvaient autant aimer les bains...? Ils ont de l'eau chez eux ? Elle n'en savait rien...  Bref, elle était tranquille, et se tourna sur elle-même... Quand elle vit l’empereur de Blure ! Cet homme était un chat, il arrivait à pénétrer furtivement dans une salle, sans que personne remarque. Elle sursauta, et déclara un peu confuse :

« Oh, Alexandre... Euh... Je peux vous appeler ainsi ? »

Elle s’était permis, car ils étaient dans le privés. Pendant un moment, timide, comme toujours, elle cacha sa poitrine avec ses mains. Le moment fut relativement bref, car elle se remarque de la stupidité de cela. C’était son époux. Il allait la voir nue encore et encore. Donc... Bref, elle se réinstalla dans le bain, décidant d’en profiter... Son époux allait peut-être entrer à son tour dans le bain, qui sait... Cela aurait une certaine logique, et si elle trouverait cela un poil gênant, toujours aussi timide, et bien... Et bien, il avait le droit. Elle se demandait parfois si elle était une épouse ou une esclave. Peut-être qu’à Blure, les deux n’étaient pas si éloigné ? Après tout, elle avait lancé des réformes à Clairis pour le droit des femmes, mais la puissante noblesse lui avait tout empêché...

« Je... Je ne sais que dire. J’ai à la fois envie de vous haïr et vous remercier. Vous m’avez peut-être entendu tout à l’heure... »

C’était paradoxal n’est-ce pas ? Elle ne savait vraiment pas quoi dire. Evidemment, qu’elle voudrait le détester. Mais elle n’y arrivait pas. Pourquoi cela ? Et bien, Blure et Clairis était en guerre depuis des temps immémoriaux. Elle se souvenait des fois ou son frère et elle avait exploré les archives, travaillés des nuits entières pour tenter de découvrir les raisons de ce conflit. Les archives Clairisiennes n’avaient rien donné. Tout les documents relatifs à la guerre avait été soigneusement détruit par ses prédecesseurs. Elle se souvenait, toute petite, son père, le glorieux roi Gérôme IV, paniquant et détruisant des documents, et disant à sa fille « que personne ne doit rien savoir. Rien. » Un mystère qui n’avait pas duré longtemps, et peu après, Gérôme IV était mort sur son trône, sa coupe d’or à la main, prit dans le fleur de l’âge, selon le médecin qui avait interdit toute autres personnes de voir le cadavre, d’une crise cardiaque... Bref, elle déclara :

« Mais je suppose que j’ai été une très mauvaise reine pour que cela arrive ? »

Elle laissa échapper un sourire triste, puis retourna dans son bain, sans prêter plus d’attention à son époux. Elle n’était qu’un objet, une poupée pour lui. Donc, elle savait très bien que s’il voulait tout d’un coup se la faire, lui faire l’amour, elle n’aurait rien à dire. Il n’aurait qu’à la prendre. n’était-ce pas comme ça que fonctionnait les Blurois après tout ? Bref, en tout cas, elle se disait que de toute façon, elle était pitoyable. Sans doute allait-il montrer point par point comment elle et son frère avait été les pires souverains de Clairis, et de trèèèèèès loin. Après tout, elle avait été, et ça, personne peut le nier, celle qui avait vu son royaume tomber sous les mains d’un envahisseur. Elle comme son frère étaient les entiers responsables...

***

Arthur s’était lavé rapidement. Il réfléchissait. Nortre, duché de Malcroisie, Théios, l’Empire de Sonia... Tant d’état voisin. Blure allait-il continuer une politique expansionniste ? Le duché de Malcroisie était intéressant, car il avait d’importante carrières de marbres, d’encens, bref, de ressources de luxes que les états convoitaient souvent. Le Duc de Malcroisie, son cousin (bien qu’il avait une vingtaine d’année de plus) était un homme valeureux, amoureux de chasse et de tournoi, mais l’armée de Malcroisie ne ferait pas le poids contre les armées de Blure. En terme d’armée équivalente, seul le puissant royaume de Nortre pourrait se confronter à Blure... Et Théios, mais ça, c’était plutôt une armée de fous embrigadés, et prêt à se tuer pour leur Dieu... Bref, qu’allait faire Blure dans cette situation géopolitique complexe ? Alors qu’il était plongé dans ses pensées, un serviteur arriva. Il voulu le chasser comme les autres, mais visiblement, ce dernier avait une mission à accomplir...

" Son Altesse Impériale, waliya d'Iskalan et amiriya de l'Arg al-Arz ! "

Un messager ? C’était visiblement le cas. L’orgeuilleux « serviteur » si c’en était bien un, annonça alors l’arrivée d’une femme... Une femme bien loin de ce que ressemblait les Bluroises (bien qu’il n’en n’avait pas vu beaucoup). Et très belle, il n’avait rien à dire sur ce point. Etait-ce... Une Clairisiennes ? Une Nortrienne peut-être ? Une Malcroisienne ? Une habitante de Théios ? Non, pour ce dernier, elle était bien trop peu vêtue. Les habitants de Théios cachaient bien leur peau, comme l’imposait le Dieu et le Pape. Bref, il n’en savait rien. Tout ce qu’il voyait, c’est que cette femme venait d’entrer dans sa suite, et que visiblement, il ne pouvait pas se la permettre de la chasser...

" Alexandre est avec la blonde. Je pensais en profiter pour venir voir celle dont on ne parle pas. Alors, c'est vrai, il m'a vraiment remplacé par les deux bâtards ? Qu'il prenne la blondinette pour l'engrosser, j'aurais pu comprendre. Mais toi ... Qu'est-ce qu'il obtient avec toi ? "

« Enchantée, votre altesse. C’est un plaisir pour un humble... »

Il n’avait pas compris les mots blurois, mais il était suffisamment intelligent pour comprendre « son altesse impériale ». Il avait en face de lui quelqu’un de sang royale, ou par mariage, intégré dans la famille impériale. Qui était cette jeune femme ? La soeur de l’empereur ? Une autre femme de l’empereur ? Il n’en savait rien. Elle était lié en tout cas à l’empereur de Blure. Ne l’ayant jamais vu dans la cour de Clairis elle n’y venait pas. Enfin, c’était le plus probable, il supposait, car encore une fois, il ne la connaissait pas. Quoiqu’il en soit, comme vous pouvez le remarquer... Et bien, il n’avait pas fini sa phrase... Pourquoi ? Pourquoi n’avait-il pas fini sa phrase, alors qu’il semblait plutôt bien partie pour cela ? Et bien, tout simplement car il avait remarqué quelques choses dans son langage, qui devant une personne impériales... Et bien, il devait se corriger, étant donné qu’elle pourrait répéter à l’empereur...

« Oh... Je suppose que je devrais dire « une » humble... »

Il laissa échapper un sourire triste, puis retourna au fait qu’il s’inclinait. Intéressant, c’était quasiment le même que celui de sa soeur. Quand je dis que ces deux jumeaux se ressemblent énormément... Mais bref, en tout cas, il se corrigea pour être sûr qu’il ou sa soeur n’aient pas d’ennuis à cause de son comportement. Encore une fois, il réalisait que toute cette histoire n’était pas juste une mauvaise histoire pour la journée, semaine, voir mois... Non. C’était sa vie maintenant, et s’il ne s’adaptait pas vite, il savait qu’il aurait des ennuis... Beaucoup d’ennuis. Et il n’avait pas spécialement envie de cela. Ils avaient suffisamment d’ennuis... Comme cela. De toute façon, il devait reprendre ou plutôt, répondre, étant donné qu’il avait reçu une question, importante, intéressante... Et plutôt facile, pour tout dire.

« Excusez mylady, de mon impolitesse. Je... Je suppose qu’il veut imposer la honte sur Clairis. Son roi, réduit à une simple épouse impériale. Je ne sais ce qu’il compte faire de moi, mais je suppose qu’il va me castrer, me couvrir d’habit féminin et de bijoux, jusqu’à ce que moi-même je me considère comme une femme. Et enfin, me présenter devant Clairisiens et Blurois pour montrer la décadence de celui qui avait été autrefois roi... »

La suite n’était pas belle à voir, mais possible. Il avouait que la castration lui faisait un peu peur. L’idée de perdre jusqu’à sa masculinité... Mais bon, il savait que c’était fort possible, pour le féminiser encore plus. D’ailleurs, cela avait commencé. Ne portait-il pas là une robe de femme ? Si, totalement, il avait été habillée de la même robe que sa soeur... Il savait que cela finirait ainsi, particulièrement le fait de finir, une fois qu’il serait complètement femme, que son esprit comme son corps soit brisé, et bam... Il pourrait se présenter devant son peuple comme une « femme », et être ainsi encore plus humiliée. Et il supposait qu’à ce stade, son esprit étant totalement brisée par des mois voir des années, il ne le remarquerait même pas. Bref, qu’allait dire cette femme, qui venait ainsi d’arriver ? Il n’en savait rien. Il allait bien voir.

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Re : Princes et princesses [ft. Cassandre Harmington]

Réponse 24 jeudi 19 avril 2018, 03:32:15

Alexandre dévisagea Clémentine sans dire un mot. Il la fixait sans trahir d'émotion particulière, la laissant sortir ce qui semblait devoir sortir à présent. Manifestement, la princesse en avait gros sur le coeur, et l'Empereur de Blure n'était pas non plus dénué d'âme. Même le plus soumis des serviteurs devait être écouté, par ailleurs, et cela n'était pas une affaire de coeur, mais une affaire de gouvernance. A ce jour, Alexandre était l'empereur le plus puissant ayant jamais régné sur Blure, et peut-être le plus grand stratège à s'être manifesté depuis bien longtemps. Mais s'il voulait continuer à régner et à vaincre, il devait faire avec certaines règles sur lesquelles même lui n'avait pas prise.

Tandis qu'elle finissait de parler, il s'était approché de la baignoire en silence, installant un tabouret à proximité de la petite table couverte d'huiles parfumées et de crèmes. Attrapant un petit pichet pour le bain, il prit de l'eau du bain et la fit couler sur sa tête. Ses cheveux fins furent rapidement trempés, et elle subit sans un mot, ne dégageant son front et ses yeux que pour voir qu'il s'enduisait les mains d'un produit aux odeurs de fruits et d'épices, qu'il entreprit de répandre sur ses mèches et son cuir chevelu. Il s'y prit avec une délicatesse inattendue.

" Je comprends tes sentiments et tes paroles, Clémentine. Et oui, en privé, tu peux m'appeler par mon nom, pourvu que tu ne t'oublies pas et ne te mélanges pas en public. "

Ses mots étaient à la fois doux et chargés en autorité. Il arrivait à moduler sa voix pour donner l'impression de faire un cadeau à son interlocutrice, tout en lui faisant comprendre que ce n'était qu'une concession, et qu'il pourrait tout reprendre au besoin. Néanmoins, c'était la première fois que les deux se retrouvaient en privé, et que Clémentine pouvait aperçevoir la vraie nature du conquérant blurois. Même s'il était adulte et mûr comparé à elle, elle put être frappée par la jeunesse qu'il trahissait ainsi, au bord de l'eau, pendant qu'il s'autorisait à laisser son esprit errer en arrière-plan.

" Et, tu dois le savoir, Arthur et toi n'avez pas été de mauvais souverains. Je suis désolé de ne pas pouvoir te donner l'opportunité d'avoir un rôle à Blure. "

Il fit face au regard interloqué de la petite blonde clairisienne. Elle devait probablement penser avoir mal entendu. Il lui retourna un regard qui lui disait de croire en ses oreilles. Il ne développerait pas davantage, cela dit.

" Non, vous étiez condamnés du fait des blocages de votre société comme des erreurs faites par les souverains des générations précédentes. Moi, je n'ai fait que porter le coup fatal ; plus tôt qu'on l'aurait pensé, c'est vrai, mais quand même, je n'aurais pas réussi sans cela. "
" Je ne comprends pas. Je vois les blocages dont vous parlez, mais les erreurs ? "
" Tu ne vois absolument pas de quoi je parle ? "

La Clairisienne secoua la tête. Le Blurois la jaugea un instant, revidant le pichet sur sa tête pour rincer les huiles parfumées. Ceci étant fait, il saisit une éponge et lui frotta le dos avec un mélange de crème et d'huiles essentielles.

" Arthur était roi. Il a bien dû le savoir et te le dire. "
" Je ... Je suis désolé, je ne sais pas de quoi vous voulez parler. Mais ... Mais notre père ... Il a caché beaucoup de choses, avant de mourir. "
" Je vois ... "

Les sourcils froncés, Alexandre semblait véritablement contrarié et pensif.


[...]


" Oh ! mais tu es désespérant ! "
" ... Pardon, Votre Altesse Impériale. "

Arthur sortait beaucoup de choses. Il avait beaucoup de choses à dire, beaucoup de choses à penser. Il perdait toute bienséance à force de réfléchir à ce qui pouvait être et ce qui devrait se faire. Peut-être s'était-il oublié. Il se contrit, craignant avoir vraiment contrarié sa visiteuse inconnue, et d'attirer encore une fois les foudres de l'Empereur sur sa tête et celle de sa soeur ; mais elle le rassura.

" Arrête de te morigéner, enfin ! Je suis Zoé, descendante d'Isaure Askel. "
" En ... Enchanté ... Zoé. "

Il y eut un bref silence, et Zoé se mit à éclater de rire. Déambulant dans les appartements privés d'Arthur, elle s'effondra sur un divan en se tenant le ventre, semblant rire à une histoire vraiment désopilante, et Arthur avait vraiment la désagréable impression d'en être à l'origine ; ou de l'être, lui-même. Il attendit que la visiteuse se calme, franchement frustré d'être encore l'objet de toutes les railleries, et, une fois cela fait, elle se redressa, ajustant sa tenue et ses cheveux en bataille pour reprendre une certaine contenance, mais non sans garder un air à la fois amusé et en colère.

" Oh ! Arthur de Clairis ! Sois d'abord rassuré, les Blurois ont une telle vénération pour leurs foutus mandrins qu'ils ne t'en priveraient d'une partie pour rien au monde. Tu es ce qu'il dit que tu es, et ça suffit pour tout le monde. Vois-tu, moi-même, ça me contrarierait beaucoup qu'on te les coupe. Tu portes un sang rare, tu sais. "
" Le sang noble de Clairis coule dans les veines de la plupart de nos vassaux. Enfin, des vassaux d'Alexandre, maintenant. "
" Je te coupe, encore une fois, Arthur. J'ai une histoire à te raconter. "


[...]


" Mes ancêtres étaient des marchands. Ils régnaient sur un comptoir riche dans le désert, comme beaucoup d'autres. Leur principal client était l'Empire d'Azariah, un vaste Etat recouvrant Clairis et les principautés voisines. Sa dynastie était en crise, cependant. L'Empereur légitime fut renversé par son frère, un intriguant maladif et un mauvais souverain, qui fit sombrer l'Empire dans la guerre civile et le vit périr en moins d'une génération. "
" Je n'ai jamais entendu cette histoire ! Pardon ... Continuez. "


[...]


" L'Empereur lésé n'était pas mort, mais il avait été contraint à l'exil. Arrivé à Blure, il signa un pacte avec la famille locale et unifia les comptoirs marchands sous l'autorité de celle-ci. Quand son domaine se brisa, il réclama ses droits sur celui-ci, mais le mal était fait. Seuls quelques domaines dépendant de Clairis rejoignirent sa banière, et Askelon devint sa nouvelle patrie. Cet empereur exilé était Isaure Askel. "


[...]


" Avec le temps, le sang d'Askel se dilua et sa lignée se fragmenta au gré des disputes, des complots et des bannissements. Blure continua la lutte en son propre nom. Le mauvais sang entre Clairis et elle entretenait la flamme de la guerre. Tous mes prédécesseurs ont épousé une descendante d'Askel pour entretenir une légitimité sur Clairis. Moi-même, j'ai été marié à 14 ans à une Askel. Elle est à peine plus vieille que vous deux. "


[...]


" J'ai tout de suite cru en Alexandre. Déjà enfant, il était exceptionnel. Mais j'avais mal calculé une chose. Parce qu'il s'avère qu'à l'occasion d'une visite sur mes terres, Nicolas, feu le père de notre cher époux, est tombé sur les chroniques et la généalogie de ma famille. Vois-tu, par ordre de succession, votre putain de génitrice a quelques degrés d'ascendance sur moi envers le trône décrépi d'Azariah. "
" Attendez ! Ma mère était noble ?! "
" De la plus haute noblesse qui puisse être ! Pour mon malheur ! Heureusement, votre de père a voulu étouffer l'affaire quand Nicolas l'a joint pour parler d'une alliance. "


[...]


" Nous devions nous marier, toi et moi, et je devais répudier ma première femme, Zoé, pour qu'elle épouse ton frère. Le premier garçon hériterait de tout. "


[...]


" Il savait que les Clairisiens voudraient empêcher une telle union. Malheureusement pour lui comme pour moi, l'affaire s'est su, et il est mort. J'ai tenté d'étouffer l'affaire de mon côté, mais Alexandre m'a piégée. Il savait déjà tout. C'est pour ça qu'il a coupé ta lignée en te refusant tes droits d'homme, et qu'il veut engrosser ta soeur. Il n'a pas l'intention de laisser un Askel régner sur Azariah. Il veut fonder sa propre dynastie et sa propre légende. "


[...]


" C'est pour ça que je vous ai épousé : il faut rassembler le sang d'Isaure Askel et repartir sur des bases saines. Il est dommage qu'il ait fallu faire couler tant de sang pour cela, mais j'ai l'impression que nous aurions de toute façon dû mettre Clairis au pas d'une manière ou d'une autre. "


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Cassandre Harmington

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Re : Princes et princesses [ft. Cassandre Harmington]

Réponse 25 jeudi 19 avril 2018, 21:09:06

Les deux jumeaux apprirent alors la triste histoire de leur origines. Une origine bien plus sombre qu’ils n’auraient jamais pensé. Que racontaient les archives de Clairis sur ce sujet ? Et bien... Ni Arthur ni Clémentine avait cru ne serait-ce qu’une seconde à la pseudo-légende que racontait Clairis... Mais décrivons la quand même... Tout commençait à l’époque du Fils de Dieu, Théio. Théio, dans sa quête pour faire découvrir au monde son origine divine, fut attaqué par des démons du Désert. Alors qu’il semblait fini, un chevalier en armure rouge le sauva. C’était Clairi. Pour le remercier, Théio décida alors de lui offrir le contrôle du Monde Temporel, au nom de son père. Plus tard, les démons du désert arrivèrent à capturer le Prophète, et le tua. Voilà comment Clairis était né selon les légendes... Et évidemment... Ni Clémentine ni Arthur les croyait. Aussi triste que cela soit... L’histoire d’Alexandre et Zoé était bien plus crédible.

Ainsi, la vérité, c’est que cette fable, cette légende totalement tiré par les cheveux avaient peut-être des fondements historiques, mais ne racontaient en rien la vérité... C’était la noblesse de Clairis, tout les gens qui avaient soutenus le frère dans sa rebellion, qui avait ainsi fondé cette légende pour non seulement donné une légitimité à la nouvelle lignée de souverain, des cadets de la vraie lignée... Mais tout simplement pour ce donner une volonté universaliste. Cette volonté n’avait jamais marché, car la religion de Théios était concentré sur trois contrée : Malcroisie, Clairis et Théios elle-même. Blure, Sonia, et surtout Nortre avait des religions totalement différentes, qui ne croyaient donc pas aux légendes de Clairis.

Et le père des deux jumeaux dans tout ça ? Et bien, il ne fallait pas croire qu’il avait le mauvais rôle dans l’histoire. N’oubliez pas ce que j’ai dis... Clairis avait depuis bien longtemps oublié les origines du conflits, comme Blure. Et ainsi, Gérôme IV avait fouillé. Farfouillé, recherché, fait des études... Et la vérité lui était venu finalement. Choqué, de la même façon que le seront plus tard sa descendance, il avait tout découvert. Tout découvert de l’infamie de sa naissance,  de sa lignée : Clairis dans son pseudo-honneur, reposait sur un vieux mensonges. De suite, il avait alors envoyé un homme, plusieurs même, convoqué l’Empereur de Blure, pour lui faire part des révélations, et ainsi, tenter de préparer une paix. Il savait que cela ne marcherait pas, lui qui avait tué des dizaines de centaines de Blurois, lui qui avait été la « Terreur de Blure », l’un des plus grands maréchaux de Clairis, dont les flèches ne traversaient pas l’armure rouge sang...

Le soucis, c’est que s’il était insensible aux flèches... Il n’était pas au poison. Ainsi, son plan de paix n’avait pas marché, mais pas pour les raisons qu’ils auraient cru... En effet, grand amateur du vin de sa terre, Gérôme IV avait toujours goutté en premier aux nouveaux crus de sa contrée. Vin empoisonnée, il s’était éteint paisiblement. Son cadavre massif avait fait peur à tout le monde, comme s’il semblait encore en vie, seulement assoupi, et prêt à se relever pour broyer celui qui avait tenté de le tuer. Mais même le colosse, la terreur de Blure, n’avait pas pu résister à une mort aussi basse. On racontait que sa mort avait amené des honneurs funéraires dans toutes les contrées du monde... Sauf Théios. Oui, y comprit Nortre et Blure, qui n’aimaient pas l’homme, avait honoré la mémoire de cette homme qui avait été la terreur de leur contrée... Un valheureux adversaire... Remplacé par deux enfants, manipulés par des nobles arriérés...

« Voilà pourquoi le duc de Malcroisie est un cousin. Il est né de la scission des terres lui aussi. Ce qui était autrefois un grand empire a été divisé en trois royaumes chacun se confrontant l’un et l’autre... »

Mais maintenant, les choses changeait. Que cela soit Clémentine d’un côité, ou Arthur de l’autre, comme vous pouvez l’entendre... Et bien, ils commençaient à découvrir la vérité, et à réfléchir pour la première fois... Par eux-même. Ainsi, par rapport à ce qu’avait dit Zoé, le fameux Arthur avait fait des théories... Et on pouvait dire, totalement. Les royautés étaient souvent liés, par mariages, par accord, par lien, par succession... Mais petit déjà, Arthur avait été surpris pourquoi Malcroisie était aussi proche. Plus tard, Clairis s’était encore divisé, plus légalement cette fois, en offrant en apanage les terres du Nord-Ouest, la Malcroisie. D’où ce nom ? Car les mers bordant ce petit état sont très dangereuse, et sinon... Et bien, c’est Nortre. D’où la « Mal Croisie ». Bref, quoiqu’il en soit, il comprenait aussi mieux pourquoi Blure et Clairis partageait des coutumes, dont des éléments de cultures très proches...

« Père n’a jamais voulu que j’épouse un homme, je me souviens petite déjà il limitait les contacts... Une fois mort, de sa crise cardiaque, les nobles m’ont empressé de rencontrer des garçons des hautes lignées Clairisiennes, mais Arthur me protégeait... »

Clémentine, elle, réfléchissait en matière de politique intérieur. Voilà pourquoi avec son frère, elle avait fait un aussi bon duo... Elle se souvenait, toute petite, que les nobles avaient tout fait pour tenter de lui un époux, alors qu’elle marchait que depuis un ou deux ans. Et bien... Pour Gérôme IV cela avait été impossible. Il disait que LUI seul pourrait choisir du mariage de sa précieuse fille, et qu’il n’écouterait pas des nobles stupides. Après sa mort « empoisonné », et bien... Arthur avait prit à son tour le soin de la protéger, mais contre tout potentiel personne qui souhaiterait la marier... Pour permettre ainsi un mariage qu’elle choisirait, elle, et elle seul. Bref, elle avait été encore une fois protégée. Elle en remerciait vraiment son frère... Mais elle devait apprendre à se débrouiller toute seule, également. Elle était une grande fille, et elle avait ses responsabilités en temps que reine !

« Zoé... Qui profiterait d’un tel désordre politique... ? La Théocratie de Théios bien sûr. Ce sont eux qui ont toujours contrôlé les mariages des rois et des reines de Clairis. Père eut des ennuis avec la théocratie selon nos archives pour s’être marié sans l’autorisation du pape. »

Arthur, lui, réfléchissait en matière de politique extérieur. Voilà pourquoi avec sa soeur, il avait fait un aussi bon duo. Ainsi, Arthur voyait plus clair dans le jeu de Théios... Théios voulait préserver son influence... Ce qu’il ne savait pas, et ce que sans doute ne savait pas Alexandre, ni Zoé... C’est que le frère de l’Empereur, Maléadre Askel, parmi les premières choses qu’il avait fait une fois sur le trône... C’est de se faire couronné par le Pape Théodore Ier, le Pape de Théios, lui offrir des nombreuses terres, et imposer la religion de Théios une bonne fois pour toute sur Clairis. Depuis, tout les souverains de Clairis avaient été couronné par le Pape lui-même, et avait été quasi des vassaux. Arthur et Clémentine pouvaient se souvenir qu’ils avaient reçu l’huile béni, celle récupéré sur le corps du prophète Théio quand il avait été brûlé sur le bûcher des infidèles, Premier Martyr de Théios.

« Je comprends mieux... Voilà pourquoi vous avez épousé mon frère et moi-même. Vous avez besoin de nous pour reprendre sa légitimité.
-Je comprends mieux... Voilà pourquoi il a épousé ma soeur et moi-même. Il a besoin de nous pour reprendre sa légitimité. »

A travers deux salles différentes, les deux avaient réfléchis et atteint la même conclusion. Telle un magnifique duo, ils étaient presque lié par la pensée, c’est magnifique. Que cela soit Arthur, que cela soit Clémentine, jamais rien ne s’opposerait entre eux. Ils travaillent ensemble, et réfléchissaient ensemble, même loin l’un de l’autre... Ils étaient ensemble, lié l’un à l’autre... Ils sentaient la souffrance de l’autre, ils sentaient la puissance de l’un... Pourquoi cela ? Pourquoi étaient-ils si lié ? Et bien... Ils ne connaissaient pas encore toute leur histoire à eux. Ils étaient bien plus lié qu’ils ne le pensaient eux-même... Ils avaient un secret qui reposaient dans les archives les plus secrète de Théios et de Clairis... Des secrets qu’ils n’avaient pas encore découvert... Bref, retournons à notre RP...

« -Alexandre ?
-Zoé ? »

Tout deux posèrent la question, les yeux emplis de fureurs, et sur d’eux, et ainsi, ensemble, ils déclarèrent :

« Il est temps de briser l’omertà imposé par la noblesse depuis des années. Clairis et Blure ont le droit de connaître la vérité. »

Les deux jumeaux déclarèrent cela d’une voix quasi unie, encore une fois à travers les deux pièces. Chacun étaient tout les deux sûrs de ce qu’ils disaient. Tant pis pour les conséquences. Clairis ne pouvait pas mentir plus longtemps sur ses origines. Surtout qu’encore une fois, les rois de Clairis avait bien trompés tout le monde. Pendant des centaines d’années. Ils se remémoraient comme les pires roi de Clairis, ceux qui ont détruit le mensonge qui avait permis à une noblesse de s’imposer, de gagner des titres, de gagner des terres, de gagner de la richesse... Tant pis, cela allait peut-être faire tout exploser... Mais de toute façon, Clairis était tombé. Donc à ce stade... Qu’est-ce qui pourrait arriver de pire ? Franchement, je vous demande !

« De là où je suis, je suis bloqué, pour le moment. Je me dois de protéger ma soeur. Je ne peux rien tenter contre l’empereur, ou sinon, Clémentine en souffrira. Je préfère ma soeur à mon trone. Un trone, c’est vacillant. Ma soeur, c’est un être vivant. Tu peux me traiter de lâche ou de couille molle si tu veux, Zoé, je réfléchis à mes possibilités. Toi, que ferais-tu à... A ma place ? »

Il s’installa sur son lit, croisant les doigts, où les deux mains formaient un pont pour soutenir son menton... C’était la position préférée du jeune homme quand il était en pleine réflexion. Il avait l’impression que Zoé l’encourageait presque à tenter de renverser Alexandre... Cependant, il devait songer à la sécurité de sa soeur... Que faire ? Il avait envie de devenir Roi... ? Et bien... Non. Son rêgne était basé sur une imposture... Et peut-être que Zoé ne le savait pas, mais il était avant tout un passionné d’histoire, et d’érudition. Il n’avait pas les preuves, mais il doutait fort peu que cette femme n’avait aucune raison de lui mentir... Bref, il était tourmenté et savait pas quoi faire. Il craignait pour sa soeur, énormément. Elle était si pure et innocente... Il ne pouvait pas savoir ce qui se passait de l’autre côté... Mais une chose était sûre. Elle allait bien. Très bien. Et cela... Cela le rassure. Ainsi, il passa sa main sur son front, et rigola. Tout allait finir par s’arranger... Il ne savait pas comment eux, ils allaient finir, esclaves ou roi... Mais ils allaient y arriver.

« Il est temps que je sois reine, votre altesse Alexandre. Ensemble, on peut faire taire des années de conflits... Je... Laissez moi... Laissez moi vous aider à faire de vous le futur empereur d’une contrée réunifié et... Un humain normal, loin de la guerre. »

Elle se permit alors se pencher sur Alexandre, et de lui caresser doucement le visage. Doucement, très gentiment, elle tenta. Peut-être qu’elle allait être violemment repoussée, jeté par terre, et violée... Ou peut-être qu’il allait accepter ce qu’elle faisait ? Elle se comportait pareil, en moins sexuelle, peut-être, quand son frère avait une mauvaise journée. Se mettre en hauteur, et prendre la tête de son interlocuteur, et tranquillement la serré contre sa poitrine. Ici, elle faisait pareil, sauf qu’elle était nue, donc, elle serra sans honte la tête de son époux. Contrairement à Arthur qui hésitait, et qui était très bouleversé par ses dernières révélations... Et bien, elle était encore plus combative. Mais l’un sentait la puissance de l’autre, l’autre sentait le boulerversement de l’un... Et ainsi, les deux se sentaient plus fort tout deux. Que cela soit Arthur ou Clémentine, ils savaient une chose : Ils y arriveraient. Ensemble.

[HRP : Oui, je crois que c’est le Lore le plus développé de l’histoire des OS. J’adore ! Merci de jouer le jeu que j’ai lancé !]

Lamnard Kystrejfter

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Re : Princes et princesses [ft. Cassandre Harmington]

Réponse 26 samedi 02 juin 2018, 21:20:06

Appartements de Clémentine

Dans son bain, Clémentine avait eu l'occasion de se laver de la saleté et des restes collants des ébats violents qui l'avaient vu perdre son innocence, sa virginité, son statut et sa liberté. Et en faisant ainsi, et en parlant avec son tortionnaire, et peut-être est-ce bizarre aux yeux d'étrangers à son esprit et à sa condition, elle avait créé un lien avec lui. Elle avait accepté son sort depuis un bon moment maintenant, mais c'était la première fois qu'elle semblait chercher à s'accomplir en tant que femme malgré la situation. L'homme qu'elle caressait avait droit de vie et de mort sur elle, et même s'il ne pouvait manifestement pas se défaire d'elle, il pouvait faire preuve d'une telle violence ...

Et elle avait aimé cela, tout à l'heure.
L'idée d'avoir un homme fort, autoritaire et dangereux pour elle.
Une personne qu'elle n'aurait probablement jamais considéré d'elle-même, mais qui éveillait des émotions assez difficile à admettre.

" Clémentine. "
" Alexandre ? "

Il la fit lever en la tirant sans violence à l'aide d'une main sous son menton délicat. Sa tête légèrement relevée, elle pouvait fixer son regard pénétrant tandis qu'il se levait lui aussi. Elle était nue, vulnérable et dégoulinante d'eau parfumée. Il renifla les effluves qu'elle dégageait et elle put presque voir un léger rictus de satisfaction briser la commissure de ses lèvres.

" Je m'occuperai d'unifier l'ancien empire. "
" Oui. "
" Tu t'occuperas de garder ton frère sous contrôle. J'aurai besoin de lui. "
" Arthur ? "
" Tu ne peux rien lui dire. Garde-le sous contrôle. Use de l'amour qu'il a pour toi, c'est un ordre. Et en tant qu'épouse, tu me donneras un fils parfait, et il régnera sur le plus formidable Etat que la région ait connu. "

Il l'embrassa tout en l'attirant, une main sur la taille, hors de l'eau et en direction du lit.

" Nous déferons les popes, les princes et les factieux, et nous réparerons des générations d'injustice. Et toi, tu garantiras que mon rêve s'accomplisse. "

Appartements d'Arthur

Zoé Askel fixait le garçon sans rire désormais. Mais elle gardait un sourire indéchiffrable sur son visage. Allongée sur un divan, elle l'avait observé tirer ses propres conclusions de l'affaire comme on regarde un élève comprendre et s'approprier sa leçon. Mais il y avait aussi des motivations plus obscures et moins triviales derrière son regard améthyste.

" Ta soeur est en sécurité. Tu peux être rassuré, gentilhomme. Il a trop besoin d'elle et de son utérus pour lui faire le moindre mal. "
" Tu as le même sang que nous. "
" Mon sang est moindre, je te l'ai dit. Il ne m'a guère touché depuis qu'il a commencé à préparer cette expédition militaire. Tant qu'elle prendra son pied comme elle le fait, ta soeur sera traitée comme une vraie reine, tu peux me croire. "

Arthur acceptait mal d'imaginer sa soeur réduite à un corps fait pour le plaisir et les plans d'un homme cruel, mais l'idée qu'elle puisse vivre sa vie dans le calme et le confort était rassurant.
Zoé avait quitté son divan et l'avait rejoint. Tandis qu'elle s'avançait, la cape qui avait couvert son dos et ses épaules jusque là tomba négligemment mais silencieusement. Arthur pouvait constater qu'outre ses joailleries et la tenue diaphane qui couvrait son corps de sa poitrine à la pointe de ses pieds, elle ne portait pas grand chose d'autre. Le voile sombre couvrant sa peau blanche accompagnait ses courbes comme une seconde peau et marquait ses formes encore jeunes mais adultes.
Elle se planta devant lui, ses jambes écartées passant d'un côté et de l'autre des jambes du prince déchu. Il pouvait sentir son parfum de fruits rouges et de fleurs capiteuses tandis qu'en tendant une main, il aurait pu écarter le voile de tissu tombant de son pelvis pour vérifier si elle portait quelque chose sous ce collant.
Elle prit les mains jointes du garçon, les força calmement à se séparer et garda ainsi le contact avec lui. Le bout de ses doigts le caressait.

" Tu n'as pas à être roi. Tu ne le seras jamais. Mais tu es un intellectuel, un homme de savoir et de sagesse. Tu as ta valeur. Tu dois servir Alexandre sans réserve. Tu serviras ainsi Clairis, le peuple et nos enfants comme ceux d'Alexandre et ta soeur. "

Leurs enfants ?! Elle ne le laissa pas l'interroger sur cette tournure. Elle se fit claire en conduisant les mains d'Arthur sur son corps, les faisant glisser le long de son ventre et de ses jambes. Les doigts du jeune homme poussaient sur la poitrine ferme cachée par la brassière de Zoé et s'aventuraient à une distance intimiste de ce voile mystérieux entre ses cuisses. Elle respirait profondément et soupirait d'aise. Il y a longtemps qu'un homme ne l'avait pas touchée, et une femme accomplie avait ses besoins.
Elle avait passé trop de nuits à imaginer des mains et des corps étrangers sur elle tout en se touchant dans l'intimité de sa couche vide. Elle s'approcha si près d'Arthur qu'il aurait pu la lécher s'il l'avait voulu, et son corsage échancré se blotissait presque contre son visage juvénile.

" Tu as aussi l'occasion de te venger de ses appétits envers ta soeur. Tout ce que tu as à faire, c'est me montrer que tu n'es pas la couille molle et la faible demoiselle que tant de gens croient que tu es. Arthur de Clairis, ta queue n'est pas petite, tu as juste peur de la montrer. je veux me faire baiser. Ce soir. "

Et elle se pencha encore pour murmurer au creux de son oreille.

" Alors laisse-moi ce garçon craintif au vestiaire, et cesse de complexer, et ne me donne pas une demie molle. Je veux le paquet qui va avec tout Askel qui se respecte. "

Cassandre Harmington

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Re : Princes et princesses [ft. Cassandre Harmington]

Réponse 27 lundi 30 juillet 2018, 19:11:53

*Appartement de Clémentine*
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Tant de découvertes… Et maintenant, elle avait eu la réponse qu’elle avait toujours cherchée. Il faudra qu’elle raconte tout à son frère, dès que possible. Ils allaient enfin comprendre pourquoi cette guerre ! Et comme elle avait imaginée… Et bien, la guerre n’avait aucun sens… Mais comment réunir deux peuples qui n’avaient plus rien en communs en apparence ? En faisant des alliances entre les souverains. Sans doute que sans Arthur, cela aurait été plus simple, mais… En faite, Clémentine était heureuse. Dans un sens… Ouais, on pouvait bien le dire, ils avaient eu de la chance. Maintenant, elle comprenait bien qu’Arthur n’avait jamais été nécessaire dans ses plans. Il aurait pu le tuer. Si elle avait toujours son frère… C’était grâce à lui.

" Tu ne peux rien lui dire. Garde-le sous contrôle. Use de l'amour qu'il a pour toi, c'est un ordre. Et en tant qu'épouse, tu me donneras un fils parfait, et il régnera sur le plus formidable Etat que la région ait connu. "

Clémentine était gênée. Elle ne voulait pas faire de messes basses contre son frère. Mais de l’autre, que pouvait-elle véritablement faire dans ce genre de situation ? Elle était presque obligée d’obéir, car elle était l’épouse d’Alexandre. Elle se laissa faire, alors qu’elle reçu un baiser, suivi d’être soulevée et amenée vers le lit… C’est fou, elle n’avait certes que seize ans, mais quand même ! Cet homme arrivait sans soucis à la soulever, comme si elle était rien du tout ! Franchement, elle se demandait comment il faisait. Il avait une éducation militaire aussi puissante ? De la musculation tout les jours ? Bref, elle était portée comme une poupée, et franchement… Cela ne la gênait pas tant que ça… L’idée n’était pas si désagréable dans un sens… Bref, quoiqu’il en soit… Elle put écouter ce que déclara Alexandre en suite :

" Nous déferons les popes, les princes et les factieux, et nous réparerons des générations d'injustice. Et toi, tu garantiras que mon rêve s'accomplisse. "

« Je… J’ai confiance en vous. »


Elle avait envie de se claquer, là, maintenant, avec ce qui se passait… Comment… Comment pouvait-elle dire ça ? Comment pouvait-elle dire que oui, elle avait confiance en cet homme qui l’avait violée, qui l’avait martyrisée, elle, et son frère aussi ? Mais elle ne pouvait pas se mentir à elle-même. C’était un fait, elle avait vraiment confiance en lui. Elle pensait vraiment que contrairement à elle et Arthur, et bien, Alexandre avait la puissance de rendre aussi bien à Blure qu’à Clairis sa grandeur. Il avait la puissance. Le charisme. Mais il lui manquait quelques choses… La gentillesse et la compassion. Et ça… Cela c’était quelques choses qu’elle savait, qu’elle avait en elle, et qu’elle pouvait lui apprendre. Et qu’elle devait lui apprendre d’ailleurs. C’était essentiel pour cet homme, qui ne l’avait jamais connu.

« Je… Je pense que nous pouvons le faire. »

Elle se souvenait. On l’avait traitée de « sac à foutre clairisien » et autres choses du genre… Mais… Cela ne la gênait pas. L’idée ne la gênait pas. L’idée d’être un sac à foutre pour cet homme… Oui, c’était peut-être ça, sa raison d’être… Sans Arthur elle n’aurait de toute façon eu aucune chance de survie. Donc, là, dans les bras d’Alexandre, et bien… l’idée de n’être plus qu’un jouet sexuel, c’était quelques choses qui ne la gênait pas. Bref, maintenant dans le lit, elle comprenait bien que ce qui allait devoir se passer… C’était maintenant ce qu’elle devait faire, c’était faire l’amour avec cet homme qui avait été autrefois son pire ennemis… Elle l’embrassa alors, et commença à faire quelques mouvements qui…

Et là, arriva quelques choses d’incroyable. Pour la première peut-être la dernière fois de sa vie… Elle se retrouva sur Alexandre. Ses cheveux blond pendait vers le nouveau monarque de Blure et Clairis, tandis qu’elle ouvrait des grands des yeux… Elle… elle avait vraiment oser faire ça ? Ce n’était pas croyable, elle n’arrivait pas à comprendre ce qu’elle venait de faire… Et elle devinait que ce qu’elle avait fait, dans un sens, ce n’était même pas acceptable. Elle allait être punie. On allait lui faire quelques choses… Et… Et oui, c’était pour cela, au fond qu’elle avait tentée ça. Elle avait envie de découvrir ce qu’il pourrait faire, là, sur elle ? Il n’y avait personne, il était libre, et il avait son corps, là, qui lui appartenait… Ainsi, elle déclara, d’une voix confuse et peut-être un peu fort…

« Désolée punissez moi ! »

*Appartement d’Arthur*
[/size]
Arthur n’était pas un garçon courageux. Il le savait. Trop jeune, il avait eu la couronne sur la tête, alors qu’il n’avait pas été préparé à cela. Il l’avait eu sur la tête, sans pouvoir rien dire ni rien faire. Il fallait qu’il soit Roi. Il se souvenait de tout ces soirs en compagnie de sa sœur, à se demander ce qu’il aurait été, s’il n’avait pas été Roi. Lui, il aurait été un intellectuel. Un historien. Un archiviste. Sa sœur, elle, visait plutôt des carrières artistiques… Ahlala… Douce insouciance de l’enfance. Maintenant, ils n’avaient plus ça. Ils devaient se concentrer sur la réalité, c’est à dire, la vie d’ancien roi et ancienne reine, qui étaient captifs de l’Empire de Blure… D’ailleurs, Zoé expliqua bien quel était sa place, et quel place il pouvait viser…

" Tu n'as pas à être roi. Tu ne le seras jamais. Mais tu es un intellectuel, un homme de savoir et de sagesse. Tu as ta valeur. Tu dois servir Alexandre sans réserve. Tu serviras ainsi Clairis, le peuple et nos enfants comme ceux d'Alexandre et ta soeur. "

Ouf. Elle n’était pas pour une révolte. Car s’il y avait « révolte », il ne saurait pas quoi faire. Vraiment. Il devrait l’encourager, pour sauver Clairis… Mais est-ce qu’il avait envie de cela ? Franchement… Non. Dans un sens, il avait honte de le penser, mais il était limite content de ne pas être Roi maintenant. Il… Il n’était pas un puissant. Il n’était pas un viril. Il préférait largement être plus faible, moins important… Cela ne le gênait pas d’être soumis enfaite… Il s’était rendus compte quand il s’était fait violer… Mais peut-être était-il un soumis ? Ouais, c’était possible. Après tout, il avait de suite imaginée en femme, castré… C’était quand même révélateur. Heureusement pour sa virilité, il avait un coach ! Un vrai coach qui était quand même là… Ou plutôt, une coach, étant donné que c’était une femme.

" Tu as aussi l'occasion de te venger de ses appétits envers ta soeur. Tout ce que tu as à faire, c'est me montrer que tu n'es pas la couille molle et la faible demoiselle que tant de gens croient que tu es. Arthur de Clairis, ta queue n'est pas petite, tu as juste peur de la montrer. je veux me faire baiser. Ce soir. Alors laisse-moi ce garçon craintif au vestiaire, et cesse de complexer, et ne me donne pas une demie molle. Je veux le paquet qui va avec tout Askel qui se respecte. "

« Zoé... »

Oui… Oui, il voulait se venger. Il avait envie de montrer qu’il n’éait pas qu’une faible demoiselle… Mais de l’autre, il avait presque envie d’être une faible demosielle, pour finir sur ses responsabilités. Il était partagé, coupé en deux, littéralement, entre d’un côté, une envie de tout lâcher, et d’accepter son destin pour ne plus à avoir à se porter lui-même… Mais de l’autre côté, il y avait encore une fougue dans le jeune homme qui le faisait tenir debout ! Droit dans ses bottes ! Là, en compagnie de Zoé, on sentait que c’était cette seconde partie qui reprenait feu, qui était prête à agir, qui tentait de montrer que ouais, il allait montrer que même s’il avait une petite bite, et bien, il savait s’en servir ! Il allait montrer qu’il pouvait être un homme. Un vrai ! Ainsi, il déclara, d’une voix cependant encore trop hésistente…

« Tu es si belle… Tu es si appétissante... »

Son corps était là, et… Et cela se voyait. Sous ses vêtements -car oui, contrairement à sa sœur, il était habillé lui-, et bien, on voyait son phallus commencer à entrer en erection. Petit désolé à Zoé… Il n’était pas bien équipé, il faut bien l’avouer. De toute façon, là, il était complètement concentré sur quelques choses… Il commença à s’amuser à passer ses mains sur la poitrine de la femme. Une très belle, une magnifique poitrine. On sentait qu’il en était presque hypnotisée, on va bien le dire…  Il continua de passer ses mains, tandis que son phallus était bien serré, bien présent, très proche de sortir de la robe qu’il avait… Bref, quoiqu’il en soit, il s’arrêta un peu, bien qu’il continuait de passer ses mains.

« Tu… Tu sais que si on a un enfant… Il… Il mourra ? Il sera tué ? »

Son corps avait cédé, mais il restait donc son esprit. Son esprit qui était la dernière chose, l’unique chose qui restai dans son esprit avant de sombrer dans les délices de la luxure. Il voulait faire attention. D’ailleurs, un truc intéressant : il s’était déjà attaché à Zoé. Il voulait pas qu’elle souffre. Donc, quelques choses d’intéressant : cela montrait à quel point le jeune homme s’attachait aux gens. Que cela soit sa sœur, ou maintenant Zoé, et bien, il faisait qu’il fasse attention à elle. Il se souvenait de la menace. Il se souvenait du fait que sans aucun doute, et bien, le garçon ou la fille finiraient par mourir… Ce qu’il ne voulait pas. Comment être sûre que tout se passe bien ? Et bien en l’enculant bien sûr.

Lamnard Kystrejfter

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    Ancien esclave nexusien, c'est un orateur et un mystique, fort et agile, qui a pris les armes contre ses maîtres et suit depuis la voie d'un homme libre.
    Un temps résident de Son'Da, il a quitté la ville pour mener sa lutte personnelle contre les esclavagistes, écumant côtes et cours d'eau par bâteau.

Re : Princes et princesses [ft. Cassandre Harmington]

Réponse 28 mercredi 08 août 2018, 04:07:21

Appartements de Clémentine

Dans le lit de la nouvelle épouse favorite de Blure, les choses avaient pris un tour inattendu quand Clémentine, excitée, peut-être, par la perspective d'un sexe plus intimiste, et clairement plus à l'aise avec son corps et avec son époux qu'avant, avait pris l'initiative et s'était retrouvée perchée à califourchon sur Alexandre. Elle s'était figée face à la réalisation, mais l'Empereur s'en fichait pas mal. En la sentant chercher à prendre cette position, il ne l'avait pas arrêté, l'avait laissé prendre les devants et chercher leur plaisir de la façon qu'elle désirait. Son arrêt l'ennuyait. Il fronçait les sourcils en baissant son regard vers la petite blonde à la peau blanche.

" Qu'est-ce que tu fais ? "
" Désolée punissez-moi ! "

Elle avait répondu trop fort, presque avec panique. Elle avait peur de lui ; et ça l'excitait d'une certaine façon. Il avait toujours aimé dominer, plier les autres à sa volonté. Il n'avait pas été contre l'idée que Clémentine prenne le relais un instant, mais maintenant il avait un doute. Il se redressa sur ses coudes, l'observant un instant, le regard dur. Elle n'osait pas croiser son regard, mais elle n'avait pas besoin de le regarder ou même de l'écouter. Elle n'avait qu'à suivre le mouvement.

Prenant appui sur ses bras et ses talons, Alexandre se mit à bouger et à faire glisser son sexe en érection entre les lèvres chaudes de Clémentine. Le mouvement, ample, le faisait frotter de la base de sa verge jusqu'à son gland, qui menaçait de se lover dans son vagin humide à chaque passage. Il la laissa se réchauffer, se détendre et apprécier le contact. Quand elle posa ses mains sur ses épaules et commença à l'accompagner, il modifia légèrement sa course et son sexe vint trouver son chemin sans accroc dans l'intimité bien apprêtée de sa femme. Elle restait volumineuse, mais la Clairisienne avait vite appris comment se détendre et la laisser dilater ses parois pour l'accueillit entière en lui. Alexandre poussa un soupir de plaisir, laissant Clémentine à la découverte de cette position tandis qu'il se laissait aller en arrière et attrapait ses hanches pour la guider à ce jeu du cavalier un peu particulier.


Appartements d'Arthur

Zoé sourit d'un air indéchiffrable tandis qu'Arthur se laissait enfin aller à explorer les courbes d'une femme et à la désirer pour celles-ci. Tous les hommes avaient désiré Zoé Askel, sinon pour son sang ils l'avaient voulu pour cette ligne sans défaut, ces formes fermes, cette sculpture naturelle qui en faisait la muse des artistes blurois comme l'objet des rêves inavouables des manants comme des puissants. Arthur de Clairis lui avait échappé jusque là. Ce garçon n'arrivait à penser que comme un roi et comme un esclave, comme s'il n'avait jamais été rien d'autre que ce qu'on avait fait de lui par la force des choses.

Il était temps qu'il prenne ce que sa nature voulait. Et il comprenait très vite comment les choses fonctionnaient. Alexandre n'avait pas dû être tendre avec sa soeur et lui, et si elle n'avait pas assisté aux diverses scènes barbares de la journée elle en avait entendu le programme et les retours. Parfois, l'Empereur la révulsait. Arthur était un garçon gentil et affectueux. Elle ne l'aimait pas pour ça, mais elle appréciait le changement, ce côté naïf et innocent et son air de découvrir le monde. Elle se laissait aller à ses caresses délicates, soupirait d'aise au contact de ses doigts sur sa poitrine. Et elle rit aux éclats quand il parla de la mort de leurs enfants éventuels. Non, ils ne mourraient pas, car Alexandre ne pourrait pas les renier. S'il les reniait, la honte retomberait sur lui. En outre, en reconnaissant le fruit de leur union éventuelle il empêcherait Zoé de manipuler ses enfants en son nom à elle. Et puis, elle comptait bien s'inviter dans la chambre du souverain régulièrement. Maintenant que Clairis était tombée, il oublierait bien vite ses lubies, croyait-elle, et reviendrait vers elle quand la nouveauté clairisienne cesserait de retenir tous ses fantasmes. C'était un homme jeune et vigoureux qui aimait le sexe, et n'était pas bien difficile à convaincre quand il s'agissait de flagornerie.

Mais elle ne lui dit pas tout cela. Il commençait enfin à se relâcher. Elle devait l'amener à prendre confiance en lui, ses ressources, ses forces et ses compétences pour qu'il puisse mener son rôle dans les plans à venir. Elle devait le combler, et elle savait à quoi il pensait en parlant des enfants potentiels. Mais elle ne se laisserait pas pénétrer le fondement sans un minimum de préliminaires, quitte à devoir lui apprendre en quoi cela consistait. Ainsi, elle le rejoignit sur son canapé et, se mettant à quatre pattes à côté de lui, elle écarta les coins de ses robes pour révéler sa verge, et elle se pencha pour enrouler sa langue autour d'elle et la gratifier de baisers et de caresses buccales perfectionnées pendant des années. En même temps, elle déchira ses collants à hauteur de son entrejambe et glissa une de ses mains entre ses cuisses et jusqu'à son sexe, qu'elle caressa pour se donner du plaisir comme pour préparer ses orifices à la venue de leur maître du soir.

Cassandre Harmington

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Re : Princes et princesses [ft. Cassandre Harmington]

Réponse 29 jeudi 09 août 2018, 19:23:08

*Appartement de Clémentine*

Clémentine avait toujours été, toute sa vie, une passive. Suivant ses parents, dans leur ordre. Suivant son frère, car elle estimait que c’était le meilleur choix à faire. Suivant les conseilles politiques dans la guerre, même si elle n’aurait aimée qu’une seule et unique chose, que la guerre cesse. Suivre l’Empereur de Blure, car elle était une reine captive maintenant. Suivre dans son bain. Suivre dans sa chambre. Et là, pour la première fois, enfin pas tout à fait, mais l’une des premières fois de sa vie, elle s’était retrouvée la cheffe, la dominante, celle qui avait dominée Alexandre de Blure. Sans doute qu’aucune autre personne ne l’avait fait dans sa vie. Si elle avait eu un couteau, elle aurait même pu l’égorger, il n’aurait vraiment rien pu faire. Mais elle ne l’a pas fait. Car était née, de ce qu’elle avait appris…

De la confiance.

Oui, et elle en était récompensée. Elle ne fut pas punie, comme ce qu’elle avait pourtant demandée. Non, elle fut invitée à continuer, à expérimenter, et Alexandre de Blure, qui avait été pourtant si méchant, si fort, si violent, avait décidé de l’accompagner, de l’apprendre à continuer dans la voix qu’elle avait choisie. Au lieu de la laisser seule vers l’inconnu, il la guidait, gentiment, docilement, comme si c’était un professeur dans la matière. Et un excellent professeur, qui était doux. Quels antipodes par rapport aux comportements antérieurs, face aux gardes, puis au Peuple de Clairis. Maintenant, l’intimité permettait à qui avait été Empereur, et l’avait été pendant tout le temps, à redevenir quelques peu… Humain. Quelques peu...

Ainsi, la demoiselle fut alors pénétrée lentement, laissant échapper des soupirs et des gémissements de plaisir. Un peu de douleur aussi, bien sûr, le calibre de son amant était toujours d’une taille déraisonnable, et son dépucelage n’était que récent. Elle était encore jeune, inexpérimentée, et son vagin n’avait que peu servie. Mais maintenant qu’elle y mettait du sien, tout se passait mieux. Faire l’amour n’était pas une chose qu’on faisait seul. C’était une chose qu’on faisait à deux, ou plus. Donc, chacun avait son rôle. Chacun devait faire ce qu’il devait faire. Et Clémentine ainsi acceptait enfin de jouer le rôle qu’elle devait jouer. C’était bénéfique, aussi bien pour Alexandre, qui n’en ressortirait que plus de plaisir… Que pour Clémentine qui voyait enfin la douleur se dissiper dans ce genre d’action.

Mais elle ne se contentait pas seulement de se faire pénétrer. Comme elle était toujours celle qui dominait, elle était en amazone… Et bien, elle décida de chevaucher en amazone. Son corps encore jeune se tendis, et elle commença elle même à faire un vas et viens. C’était encore hésitant, on sentait encore l’inexpérience, mais la motivation… Elle était là, elle faisait ce qu’elle devait faire, et elle n’hésitait pas à continuer son action, pour que cela marche, pour qu’elle puisse enfin découvrir quelques choses qu’elle avait reniée. Un peu plus tôt, Alexandre avait violé une fille. Maintenant, il découvrait la femme qui était derrière la fille, telle la fin d’une métamorphose dont la fin avait été un peu violente, mais nécessaire pour que Clémentine devienne enfin celle qu’elle devait être, la Reine de Clairis.

Et quel magnifique Reine de Clairis avons nous sous les yeux ! Franchement ! Une amazone aux cheveux d’or, qui étaient prise par l’homme, ses cheveux volant délicatement, tandis qu’elle gémissait, et continuait de faire ce qu’elle devait faire. Elle offrait un spectacle au puissant empereur qui était sous ses yeux. Oui, c’était ça. Il avait enfin autre chose qu’une simple princesse captive. Elle devenait enfin non plus la princesse captive qu’on viole, mais la future impératrice d’un royaume unie entre Blure et Clairis. Une femme qui allait découvrir ce qu’elle pouvait être, maintenant que dans les chaînes de l’esclavage Blurois, elle était enfin libérée des contraintes Clairisiennes qu’elle avait du porter toute sa vie !

Elle était prête.


*Appartement d’Arthur*

La peur. Cela peut retenir tout. Cela peut empêcher les soldats les plus courageux de lutter contre des injustices pourtant inacceptable. Cela peut empêcher le plus saint des hommes à sauver quelqu’un pourtant dans le besoin. Cela peut empêcher le plus intellectuel des savants à découvrir des secrets pourtant inestimable… Cela peut empêcher les garçons les plus amoureux à faire ce qu’ils doivent faire avec leurs aimés. Et oui, la peur est quelques choses de redoutables, insidieux et inarrêtable… Mais elle est toujours dû à quelques choses… Réfléchir. Seuls ceux qui réfléchissaient se trouver à être arrêté par la peur… Arthur, garçon qui avait toujours été un intellectuel, devait comprendre que parfois, réfléchir… Ce n’était pas ce qu’il fallait faire. Cela entrait en contradiction avec tout ce qu’il savait… Et…

Oh et puis merde.

Il décida de tout oublier. Le fait d’être roi. Le fait que ce qu’il faisait était mal. Le fait qu’il pourrait très bien être dans les bras d’une vipère qui n’attendait qu’une chose, un moment de faiblesse pour le prendre, le garder définitivement, l’empoisonnée, et ainsi, l’emprisonner à jamais, tel le magicien du roi Arthur, Merlin… Oh, oui, tout cela pourrait arriver, et franchement, vu sa faiblesse, sa position, son mental… Il ne pourrait jamais y échapper. La veuve noir avait capturée sa proie, mais était-elle aussi méchante que les légendes racontaient. Après tout, combien de légendes noirs circulaient ? Un savant comme Arthur le savait bien… Et donc, il devait apprendre à les abandonner ces légendes noirs.

Elle se libéraient, se présentaient. Plus elle se montrait, plus le jeune homme sentait ses émotions faire les folles. Aussi bien l’amour, l’excitation, la gène, la folie même. Un corps magnifique. Peut-être l’un des plus beaux corps qu’il avait jamais vu. Des femmes, il en avait vu. De nombreuses. Après tout n’était-il pas roi de Clairis ? Mariée Clémentine avait été une vocation des nobles, mais el jeune Arthur n’avait pas été en reste. Des femmes, ont lui en avait proposé. On avait même tenté de le déniaiser, comme on dit… Mais toutes ses femmes n’avaient été que des femmes de pouvoir, prises par le pouvoir. Mais là, c’était une femme telle qu’il en avait jamais vue. Et il en restait bouche bée. Ces seins, son intimité, ses fesses, son corps en général. Ouah… Il ne savait pas quoi dire, et restait un peu idiot devant un tel spectacle. Perdu, il ne pouvait rien faire là.

Mais pas d’inquiétude. Il était perdu, mais fut vite retrouvée par son amante. Sa bouche légèrement entrouverte, n’était-il pas bouche bée comme ai-je dis ? Fut vite fermée à l’aide d’une autre bouche, celle de l’amante. Et ses mains furent accompagnée pour qu’elles viennent faire ce qu’elle devait faire. Donner du plaisir, caresser les seins, caresser l’intimité. Il n’y connaissait rien, mais on sentait l’enthousiasme. Son phallus était bien dur maintenant, et le jeune homme était prêt à commencer les préliminaires… Que dis-je ? Il avait commencé cela ! Il avait bel et bien commencé et pour un débutant, il se débrouillait bien, et prenait même des initiatives. Son jeune élève, devait penser Zoé, était peut-être plus brillant que la première impression pataude avait laissé entrevoir...

Mais la main ne suffisait plus. Abandonnant la bouche des baisers qu’il donnait, il glissa, il glissa sur son corps magnifique. N’hésitant pas à user de sa langue, parfois, léchant un téton, glissant sur le ventre, il arriva alors jusqu’à l’intimité de son interlocutrice, bien que les mots n’étaient plus présent maintenant, il ne restait plus que les actes. Devant ce qu’il avait devant lui, il commença alors à approcher sa bouche… Et offrit un cunnilingus à la fameuse Zoé. Après tout, n’avait-il pas sucé l’empereur ? Il pouvait bien se permettre de cela, cela ne le gênait pas. Enfin, plutôt plus, étant donné que cela l’aurait horriblement gêné encore il y a peu… Mais pourquoi aujourd’hui, il se priverait ? Il se gênerait ? Il n’y avait plus de raison...

Arthur se libérait, et continuait de faire son cunnilingus, offrant plaisir et petits soupirs de plaisirs à son interlocutrice. Il continuait. Il était un soumis. Il le savait. Il ne voulait pas être fort et puissant, il n’avait jamais voulu être empereur. Mais il voulait une chose : donner du plaisir à ceux qu’ils aimaient. Que cela soit sa sœur… Et oui, Zoé aussi. Peut-être pensait-il, que ce n’était que lié à la virilité, l’envie d’être un homme, mais voilà… Avant qu’elle atteigne un plaisir trop grand, il se retira et embrassa Zoé, lui offrant quelqu’un de ces propres fluides de plaisirs… Son phallus, pas bien grand mais suffisant pour donner le plaisir à un terrain bien préparé, tel une houe bien petite et peu utile, mais dans un champ bien préparée, était prêt à entrer, dès que l’autorisation serait là… Ainsi...

Il était prêt.


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