« Pourquoi tiens tu tant que cela à ce que nous nous disions au-revoir ? Pourquoi devrais-je partir immédiatement après être sortie de cet enfer métallique ? Et puis, tu as encore mes affaires il me semble ! »
Et même sans cette dernière excuse, la Terranide n’avait pour l’heure pas l’envie de délaisser le cerf, d’autant plus qu’il semblait y avoir moult endroit intéressant à voir au sein de son domaine ! Avec ce qu’ils venaient de traverser, se séparer si subitement serait..presque malvenue. A sa dernière question, elle lui sourit doucement.
« Je pense que je peux marcher oui, quittons cet endroit oh et..Si tu le souhaites, je pourrais t’aider à traquer ces créatures. Maintenant que nous savons à quoi nous attendre… »
Attrapant le plan, la Louve se mis donc en marche, suivant les indications sur ce dernier pour se diriger vers la sortie la plus proche. Comme ils auraient pu le prévoir, certaines zones de confinements étaient ouvertes et les créatures qui y résidaient s’étaient glissées au-dehors pour s’engouffrer dans différents recoins de la forêt, à l’affut d’une future proie. La traque risquerait de prendre un certain temps. A moins que…
« En tant qu’Avatar de la Nature, et vu qu’ils seront sur ton territoire, il te sera aisé de les localiser non ? »
Ne dit -on pas que les murs avaient des oreilles ? Quand était il donc pour la forêt ? Chaque arbre, chaque créature pouvait devenir les oreilles et les yeux de l’avatar qui résidait en ces lieux. Regardant la sortie, la Lycane grimaça, car il leur restait une dernière étape à franchir…La plongée et la traversée sous ces eaux peu accueillante.
« Je pense que nous devrons refaire comme à l’aller…Oh et une fois au dehors, finissons-en avec ces bêtes ignobles avant de prendre un petit repos mérité…Tu n’es pas d’accord ? »
Bien que la Louve aurait aimé se reposer un peu dans l’immédiat, elle ne pouvait nier le fait que s’occuper de ces choses était une priorité. Attendant que le grand cerf s’accroupisse et posant ses mains sur ses épaules, la Terranide sauta sur son dos pour s’y agripper, ses doigts serrant doucement sa fourrure.
« Prête ! Et une fois que nous serons dehors, n’oublions pas de détruire cet endroit qui empoisonne ta forêt ! »
La dite traversée se fit sans encombre et une fois à l’extérieur, la Louve repris une goulée d’air frais. Portant son attention vers l’étrange structure elle jura intérieurement. Comment y mettre le feu si ses pouvoirs étaient hors de portée ? Elle tapota gentiment l’épaule du cerf sur le quel elle était toujours accrochée.
« Je pense qu’il est temps à la nature de reprendre ses droits. »