Au-delà du seul plaisir de la chair, aussi intense et décuplé qu’il pouvait être, s’en trouvait un autre tout aussi agréable : l’écoute de ces longs gémissements étouffés. Je frémissais à chaque fois, à chacun de mes sauvages coups de reins, le seul fait d’entre comme elle trouvait ça bon ne faisant alors qu’aiguiser mes sens. Pour ainsi dire, son plaisir valait bien là le mien.
Je devinais du mieux de mes capacités optiques les courbes de son corps, la souplesse de ses cheveux et cette somptueuse chute de reins qu’elle m’offrait alors sans honte alors qu’elle écartait ses fesses à l’aide de ses deux mains. Par derrière le hublot, le nuage passait et enfin je pouvais la voir. J’observais ses mains tremblantes, son petit mouvement de balancier quémandeur et puis... sans aucun autre temps mort, mes mains se pressaient sur la chair de ses fesses. Je m’enfonçais d’un coup sec et puissant, alors que son corps était maintenant si prêt qu’il ne me fallait plus aucun mal pour en trouver l’entrée.
Dans l’obscurité la plus totale, je n’y voyais plus que nous. Je ne voulais plus que nous. Plus que ça, plus qu’elle. Seulement guidé par mon envie et par ma soif insatiable, je n’en finissais donc pas, faisant claquer son cul bruyamment, sans plus prendre en compte quoique ce soit d’autre que les doux sons produits par nos ébats sans fin.
Je me focalisais sur elle. Sur ses mouvements, sur le poids, sur ce contrôle que mon corps exerçait sur le sien. Elle qui jouait tant en avait finalement terminée, seulement concentrée sur ces vagues ravageuses de plaisir que j’insinuais en elle, écartelant sa chair comme on ne peut le voir qu’au travers de nombreux films pour adultes. Sur l’instant elle était mienne et je devais avouer que ça me plaisait. Au-delà de l’étrange sympathie que j’avais fini par éprouver pour elle, je devais surtout admettre que c’est sur ce genre de moments que la relation que nous tissions venait à atteindre son point culminant. Son corps et le soin qu’elle y apportait était tout fait pour ça, pour s’ébattre, pour profiter d’extases en extases, dans l’insouciance la plus grasse qui soit. Et en cela, ce dont la nature m’avait pourvu me laissait à penser que je n’étais pas loin d’être de ce même genre... de ceux faire pour jouir de la vie, dans tous les sens du terme. Du moins, à la seule condition de trouver une partenaire de jeu assez ouverte aux... sensations fortes...
Une main bien cramponnée à sa croupe, je l’assommais en toujours plus de coups de bites puissants et maîtrisés, le souffle haletant mais le regard perçant, traversant l’opacité de la nuit pour jouir de la vue que Chloé m’offrait de tout ce qui composait son intimité. Je me régalais tel un véritable goinfre à la prendre par derrière de la sorte, à la bourrer violemment, à n’attendre que de la voir céder. Complètement.
À ses crispations soudaines, j’aurais dû le voir venir. Et pourtant, toutes forces et toutes pensées sont ailleurs lorsqu’elle se cabre. Son crâne tape violemment mon menton mais elle ne me laisse aucun temps mort non plus. À peine le temps de serrer les dents, de passer une main au coin de ma bouche, que je me rends compte que... Rien n’y fait. Mes hanches bougent toutes seules, ne rompant jamais le vacarme qu’elles produisent au contact de ses fesses sans doutes déjà bien rougies. Clac. Clac. Clac. Clac clac clac clac clac...
À bouts de forces, elle se laissait tomber vers le sol, laissant à ma merci ce joli cul bien bombé qui n’en demandait pas tant. J’agrippais l’appui-tête du fauteuil tandis que mon autre main ne perdait pas le contact de ses hanches. Je caressais son dos sans m’arrêter de bouger, dégageait quelques mèches de ses cheveux et posait mes doigts sur sa nuque, me voûtant vers l’avant, au-dessus d’elle, genoux pliés. Ma cadence ralentissait tandis que j’admirais une fois de plus ces courbes généreuses qui faisaient d’elle une jeune femme si... fatale. Je la regardais reprendre difficilement son souffle et entrepris donc de ralentir encore, toute sauvagerie se perdant alors pour que mes mouvements finissent par ne ressembler qu’à de longs, très longs coups de rames mises dans l’eau, trempée au beau milieu d’une balade dominicale, sur une petite embarcation légère, presque fragile. Je m’enfonçais doucement, prenant grand soin d’appuyer avec force mon énorme gland bien au fond de son corps, l’embrassant du bout de mon anatomie, pour ne la retrouver que quelques secondes plus tard. Je soupirais. Soupirais encore. Et encore.
Je sentais sa main caresser ma longue verge dégoulinante jusqu’à attraper mes bourses enflées de désir. Mes mains quittaient leurs appuis pour reprendre son fessier. Je l’enfilais longuement, très longuement, ne serait-ce que le temps de laisser la folie la gagner plus encore, de la faire passer... un nouveau seuil, tandis que je jouais de son corps. Et puis... si j’allais plus vite... j’allais jouir.
J’en profitais ainsi pour reprendre mon souffle également.
« Hin... ha... haaa... »
Et puis non. J’avais d’abord voulu lui demander si ça avait été bon, puis m’étais ravisé après m’être dit que cette question était vraiment idiote. Puis, je m’étais aussi fait la remarque : je n’étais pas sûr qu’elle puisse aligner le moindre mot.
Autre point : je ne pouvais décemment pas m’arrêter. Du tout.
« Ooh... »
Sans crier gare, ma cadence revenait se calquer sur celle que nous avions plus tôt. Crescendo, toujours plus vite, mon bassin revenait heurter son cul avec fracas, à ceci près que mes mouvements s’étaient faits moins amples, mettant seulement l’accent sur le fait de taper bien dans le fond, puisque ses mains enserraient mes couilles. Je le laissais me prendre, me triturer, m’aspirer au fond d’elle avec l’étrange impression qu’elle cherchait à me traire, à me vider de chaque centilitre de sperme qu’elle pourrait bien tirer d’un monstre comme moi... Mais soit. Le souffle rauque, je souriais.
Je n’avais plus aucune idée de l’heure qu’il était, d’où nous étions et savais encore moins comment se passeraient les quelques heures de vol qu’il nous restait. Ainsi, à ne pas savoir si nous le referions, je m’étais décidé à me laisser aller jusqu’au bout, à la baiser comme il se doit.
Attrapant bien fermement le cul de Chloé, je le faisais claquer sans ménagement et me perdais en fermant les yeux. Me fermant à tout le reste, je restais figé sur la seule visualisation, le seul ressenti de mon plaisir. Je soufflais, soupirais et gémissais plus et toujours plus. Jusqu’à...
« AAAAaaAAAAAAAaaah... Aah... haaaaa ! »
Je me raidissais subitement et blottissais une énième fois le bout de mon sexe tout au fond du sien. Comme pris de spasmes, les mains tremblantes, je gigotais encore un peu en de très courts va-et-vient alors que ma queue se gonflais et que je sentais mes bourses pomper entre ses doigts. Je me répandais à grosses gouttes en Chloé, si bien que je la sentis vite déborder aux prémices du second jet de fluides épais. Ma queue pulsait, pulsait et pulsait encore, se dégorgeant puissamment entre mes râles de plaisir. Je n’arrêtais pas non plus mes brefs mouvements et ceux-ci eurent vite fait, en quelques belles frictions masturbatoires, de me drainer davantage. Je m’agrippais à son cul comme un forcené en terminant de la baiser, laissant ma semence couler à flots le long de ses cuisses.
Puis enfin je lâchais prise. Je me laissais aller et tombais à genoux derrière elle avant de me laisser m’effondrer à ses côtés, la tête presque au beau milieu de la travée. Ma main contre son dos, je la poussais à tomber contre moi.
J’eus beau essayer d’articuler quoique ce soit, ce fut bien trop compliqué les premières secondes.
De mes yeux, je cherchais les siens, un sourire bien malin au bout des lèvres.
« Ça va mieux ? »