Je venais de sentir cette petite chose s’approcher, il n’y avait aucune hostilité qui ne se dégageait de cette créature, venant à la sentir percuter une longue cape que j’avais taillé sur la carcasse d’un grand loup blanc, cette cape était épaisse te collait assez proche de mon corps, ce qui permettait à mes interlocuteur de ne pas trop savoir si j’étais un homme ou une femme. Je portais sur le dos un sac assez imposant, ayant de la nourriture et de quoi faire un feu. Cette chose m’avait dérangé, alors que je comptais retourner dans une petite maison abandonnée que j’avais investi pour lutter efficacement contre els nuit trop froide.
Cet endroit était très hostile pour moi, principalement à cause du froid, mais cela était, paradoxalement, le meilleur endroit qui puisse exister pour renforcer mon mental et supporter ma faiblesse naturelle au froid.
La chose, ressemblant à une poupée, s’agitait, sans doute son marionnettiste devait être en grave situation. Rien ne m’imposait le fait de venir ou non en aide à cet inconnu. Cependant, les nuits était rude et un blizzard n’allait pas tarder à se lever. Autant dire que ne pas aider cette personne revenait à la condamner à mort, si un prédateur ne venait pas l’achever dans son agonie, avant. En observant la direction qu’il allait, je perçu une forme, ma langue se mit à sortir, ne percevant pas d’odeur forte dans la zone, ce qui voulait dire qu’aucun prédateur n’étaient autour, cette forme que certainement trois autres marionnettes venaient à tenter de traîner s’y prenaient mal.
Je posais mon regard vers la petite chose à mes pieds, venant à la fixer de mon œil gauche avec une aura qui ne se voulait pas amicale, mais pas hostile non plus.
- Votre maître aura intérêt à me dédommager.
Je m’approchais du marionnettiste qui était une femelle. Je n’avais pas le loisir de la contempler, le temps pouvait changer rapidement ici et la trainer allait être difficile sous ma forme actuelle. Restait à espérer que mon caractère n’allait pas être mal prit par les marionnettes.
- Je vais devoir changer de forme, vous me suivrez jusqu’à l’endroit où je réside. Je ne veux pas de protestation, sans quoi je laisse votre maître au froid.
Je ne savais pas si les marionnettes avaient une certaine intelligence, mais s’ils tentaient quoi que ce soit j’utiliserais cette femelle contre eux. Je vins à libérer mon sceau maudit, devenant une lamia plus imposante, j’enroulais mes anneaux autour de la manipulatrice, serrant certainement un peu plus fort que nécessaire, mais je ne pouvais m’empêcher d’asseoir une certaine dominance, s’était instinctif. Je vins à soulever le corps et ondula vers la maison que j’avais réparé, faisant entrer tout le beau monde, refermant la porte, avant de reprendre ma forme normale. Je ne fis pas dans la demi-mesure, venant à allumer un feu, défaire les vêtements trempés de cette idiote et déposer la cape en peau de loup dessus, je vins à réchauffer mon corps de commencer ausculter le corps de cette étrangère. Bon elle aurait quelques marque de mes anneaux, mais cela partira vite, je prodiguais des soins sur les zones bleutée. La pièce devint rapidement chaude et je m’assurais que cette inconsciente soit hydratée, le repas attendra son réveil.
Si elle venait à mourir, je savais que les marionnettes, si elles ne tombaient pas inanimé viendrait à vouloir m’attaquer, les gardant constamment à l’œil, prêt à prendre ma forme lamia pour les réduire en charpies. Je portais ma tenue faite de bande et de mailles en tissus. Pour aider la marionnettiste, je vins à invoquer une armée de serpent ayant un corps chaud, qui se glissèrent entre le corps nue de la femelle et la cape en peau. Elle n’allait certainement pas apprécier, mais cela assurait au moins une stabilité de la température de son corps, en cas de fièvre les serpents absorberaient le surplus de chaleur. Je n’hésitais pas une seule seconde à expliquer cela aux marionnettes, espérant pour qu’ils n’aient pas un cerveau de mollusque.