C'est la belle vie franchement et qui pourrait rêver mieux ? Le quartier de Toussaint est l'un des meilleurs squat de la place et les ch'tards n'oseront jamais fouiner dans le coin de crainte de se faire latter ou buter par des gangs rivaux qui préférerait pas voir leurs business tomber à l'eau suite a leur présence non apprécié pour les dealers et autres malfaiteurs en tous genre. Pour le cas de miss Baudelaire qui est désormais orpheline, elle était contente (bien qu'a quelle a décider de voir sa famille comme portés disparue), cependant même a dix-huit ans, l'on n'est jamais à l'abri du danger et étant en plus de ça une fille inexpérimenté sur le milieu sur laquelle elle a atterrie, sa vie peut basculer sans prévenir ! Ce fut une journée assez calme, les gens discutaient entre eux notamment les filles, tandis que d'autre (ceux qui font du sport) comme les gars dispute une partie de Basket sur le terrain de la cour du quartier, la plupart des jeunes filles raffolaient des basketteur noirs (a cause de leur style, qui sait ?), non pas pour leur victoires mais plutôt pour leur physique et le fait de les voir s'essuyer le corps avec une serviette ou encore arroser le visage a cause de la chaleur sous les reflets culminant des lampadaires qui jalonnait ses rayons aveuglantes sur la silhouette de ces joueurs masculins. Violette les regarda de distance sous le porche, quel perte de temps franchement ! ces gars-là sont vraiment stupide mais l'ex-militaire voyait clair dans le jeu, leur but n'était pas seulement jouer par un temps aussi nocturne mais surtout pour impressionner les délinquantes assembler sur le banc et aussi peut-être avoir la chance de sortir avec l'une d'elles, un plan tout aussi foireux mais qui n'avait que peu de chance de marcher, la jeune femme émit un demi-sourire puis se retourna et fit marcha autre part. Heureusement il y avait quelques éclaircis qui se manifesta et qui masqua le soleil, ce qui fut tout a fait propice pour l'adolescente de sortir du préau pour marcher dans la cour qui fut a présent baigné dans l'ombre, l'apparence formelle n'existe pas mais il est présent dans le règlement et puis de toute façon, elle n'en avait enfreinte aucune.
*Tss ! il n'y a rien de mieux à faire en ce moment ! fait chier !*
Alors quelle marchait sans objectif apparente, quelque chose de molle sembla alors la ralentir ou plutôt se trouvait sous la semelles de ses bottes alors qu'elle baissa son regard pour voir de quoi il devait s'agir, elle eut la désagréable surprise de voir un extrêmement de bonne taille un peu comme avec les coprolithe fossilisés maculé le bout pointu et le talon de sa cuissarde, elle poussa un soupir et sortit un mouchoir de sa poche, elle se pencha et se mit a nettoyer. Cet imbécile de concierge n'a visiblement pas fait correctement son travail ou à moins qu'il a du tout simplement oublier de le faire, quel idiot ! Alors quel était d'ôter la dernière couche à l'odeur nauséabonde, elle entendit du bruit dans les broussailles comme si quelque chose était tapie dedans ou quelqu'un comme un voyeur, comme elle avait le dos tournée, elle ne pouvait pas savoir qui était-ce mais elle n'allait pas non plus s'enfuir puis le signaler comme une fillette auprès d'un surveillant, bien sure que non ! elle se releva en relevant une mèche blonde qui lui tombait sur le visage et s'approcha du malotru toujours caché, un espace semblait dégagé dans la haie et y introduisit sa main à l'intérieur et lâcha alors le mouchoir et son contenue humide, puis à la seconde, un cri d'horreur résonna et un gars dans un style punk en émergea avec son grouillant de cet crotte de chien dans laquelle il nageait, il insulta Violette puis prit la tangente pour aller se rincer dans les toilettes, la garce ricana un peu puis partit, elle se sentait un peu patraque, pourquoi elle n'en savait rien mais peut-être n'avait pas pu prendre sa dose, c'est sans doute ça ! Quand le gars revint soudainement à la charge, il attrapa la demoiselle et l'a plaquât violemment contre un mur, Violette savait que le gars revenait pour se venger de ce foutage de gueule et comme elle savait à l'avance qui allait se passer, elle lui fit un clin d’œil l'air narquois, n'en pouvant pour sa provocation, il la frappa violemment d'un coup de poing pour la blague de tout à l'heure, le coup était sec mais ses intestins tenait bon, le punk plia sa jambe en la relevant avant d'enfoncer sa rotule sous le textile gris-argent de son haut, miss Baudelaire fut pliée en deux en couinant de surprise et pour finir, il l'acheva en enfonçant profondément son poing dans le ventre de la blonde, les talons de ses cuissardes se frottèrent au mur, puis quelque d'épais et liquide remonta des viscères jusqu'à sa gorge avant de vomir une grosse flaque maronnasse au sol, le choc fut si important que son estomac a bien vibrer et comme elle n'a pas pu résister, elle avait finie par gerber, y a pas à dire mais c'est bien la première fois qu'elle aimait ça. Elle songea a retourner dans sa chambre mais à l'heure qu'il est les surveillants doivent surement être dans les parages donc c'est raté mais il semblerait que Satan soit avec elle car elle avait de la chance, une jeune femme blonde comme elle semblait se délecter d'un produit illicite qui à vue d’œil semblait bien être un stupéfiant ! quel chance, elle n'avait pas besoin de se rendre chez elle et oublia ce plan pour se diriger vers l'inconnue.
Salut chérie, ça gaze ? sois gentille et remet-moi ce que tu tien dans ta main en même temps que ton paquet de clope, elles me seront plus utile à moi qu'à toi, ma p'tite.
Et oui, à présent, il s'agirait de prendre la cargaison et de se barrer après, si elle coopère cet fille sera épargné mais elle se rebelle, elle risquera alors d'avoir de vilain bobos.
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J'avais encore eu une journée quelque peu chargée : Séchage de cours, esquive de pions, recherche d'excuse pour contrer l'heure de colle prévue ce week-end. Je vous le dis, mes journées sont loin d'être paisible. Ce n'est pas toujours facile d'être casse-pieds.
En plus, il fait une chaleur monstre. J'étais donc dans un petit coin frais, à l’abri des regards. On est tranquille ici et personne ne vient me chercher des noises. Je m'installais donc tranquillement, m'asseyant dos au mur en sortant mes petites douceurs.
Bah quoi, personne n'est là pour m'engueuler alors j'en profite. Je posais également mon paquet de clopes avec mon briquet qui était dans ma poche arrière. On est plus à l'aise avec des poches vides.
Alors que je préparais tout ça, une voix m’interpella. Je levais les yeux et je posais mon regard sur la mégère qui semblait vouloir se la jouer caïd. Très bien, mais elle ne connaît pas son adversaire.
A sa demande, je ricanais bruyamment avant de me lever en laissant mon paquetage à terre. Ma p'tite ? Je ne cris pas être « petite » du haut de mon mètre quatre-vingt et on doit avoir à peu près le même âge à sa gueule.
- Pour qui tu te prends ? Je ne suis ni ta pote, ni ton esclave. Démerde-toi, t'as qu'à aller faire la pute. Peut-être qu'un des idiots là-bas va t'en filer par pitié. Maintenant, casse-toi ! Je suis occupée là et tu me dérange.
Je montrais un groupe de mecs du menton qui semblait cacher des stupéfiants au milieu de leur groupe. Pourquoi fallait que ça tombe sur moi, sérieux ? En plus, elle est bonasse. Elle aurait gagné du temps en allant là-bas direct.
Non, mais oh ! Depuis quand on dérange des personnes honorables pendant qu'ils se droguent. C'est un grand manque d'éducation ! Même moi, je fous la paix aux gens quand il s'amuse dans leur coin. Elle commence à me gonfler, la brune de mes deux. Je suis à deux doigts de lui foutre une droite. Elle a choisi de s'en prendre à une droguée en manque.
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Non mais quel culot elle avait pour lui parler comme ça ? ah oui ! c'est vrai, les dealers comme elle n'ont jamais laissée indifférente Iori par le passé et puis de là ou elle venait, elle n'avait jamais eut le loisir d'en côtoyer un car sinon ça n'aurait pas fait bon image dans sa carrière. Quoiqu'il en soit elle ne semblait pas disposée à lui donner ce qu'elle désire et même que cet peste l'envoie bouler chez un groupe derrière elle, de toute façon Violette les avait déjà observé juste avant qu'elle ne se fasse mettre une trempe par cet abrutie de punk tout à l'heure et eux n'avaient rien d'intéressant, et puis ce n'est pas tout, généralement si des gars comme eux se réunissent comme ça en bande, cela ne peut qu'indiquer que la drogue que ces gens se servent ne peut-être que de mauvaise qualité tout comme dans la durée de sa quantité, les granulés qu'ils en ont besoin au centimètre avant d'être cramé ne suffirait pas à nourrir un troupeau d'éléphant et ils doivent sans doute se partager "l'embout" dés qu'il ne restera plus grand chose mais si une individu isolée comme elle se tient en retrait et préfère toute seule dans son coin, cela veux forcément dire qu'au contraire des autres, ses produits sont probablement de qualité supérieur. Ce n'est pas bête comme idée et c'est pourquoi Minase accepta de suivre le plan de l'idiote et va jeter un coup d’œil mais cela ne veut pas dire qu'elle à abandonnée ce qu'elle est venue chercher, ce n'est juste que partie remise, elle reviendra dans un instant.
Ok poupée, attend-moi là tranquillement, je n'en aurais pas pour longtemps car après cela tu me balance tout raide !
Les individus étaient au nombre de quatre et c'était également des membres de la même maison qu'elle, ils ne remarquèrent pas encore sa présence vu qu'ils avaient le dos tourné et qu'ils avaient l'air fort occupé a ce qu'elle voit, lorsque les talons de ses cuissardes crissèrent légèrement sur le bitume, ils cessèrent leurs activité et se tournèrent vers elle avant de se mettre à l'entourer. La fille leva ses mains en l'air pour montrer qu'elle ne vient pas chercher des crosses avec eux, l'un d'eux qui apparemment devait être le chef du groupe s'adressa a elle et lui demanda ce qu'elle venait foutre ici, la jeune femme tenta de paraître polie et normal (ce qu'elle déteste faire d'habitude) et leur demanda si il pouvait être possible de se procurer de fumer un coup avec eux mais désirerait obtenir un joint à elle seule, les hommes se regardèrent entre eux et se tournèrent vers elle et murmurèrent quelque chose entre eux, ils accepterait de la faire fumer mais pas par ici, l'un d'eux désigna une sorte de ruelle qui conduisit sur un cul-de-sac et qu'elle serait la planque parfaite pour se faire. Elle les suivit et attentif patiemment pendant que les préparatifs soit exécuté, soudainement l'un d'eux se mit à lui mettre le bras par-dessus son épaule et ses mains se mirent à caresser la forme du melon que dessinait sa mini-veste, elle fit un sourire nerveux et ne fit pas attention, mais cet fois-ci il sembla la presser comme du citron, les joues de la sergente rosirent et du faire un sourire forcé, un autre type vint ce ceinturer à sa taille derrière elle en la prenant dans ses bras à l'arrière de son dos et l'immobilisa en lui faisant un "reverse bearhug", une prise de soumission provenant du Catch qui consiste à se placer derrière le dos de l'adversaire en l'enserrant fortement comme avec un étau au niveau de l'abdomen en faisant pression maximale sur les entrailles, ainsi la victime commence à faiblir et son arrivée d'air n'ai plus approvisionné dans le sang et cela peut couper la respiration vers les poumons.
... Haaannnnn... Mmmm.... eeeuuurrrckkkkk...
Miss Baudelaire n'arrivait pas à bouger mais elle essaya de se libérer de la prise du gorille qui la bloquait, heureusement pour elle, il n'était pas très futé, elle leva le talon de sa cuissarde gauche et piétina le pied de son agresseur suivi d'un coup de crane arrière, celui-ci l'a libéra en sautillant sur place, elle donna un coup de poing sur le visage du mec se trouvant devant elle puis une simple tape sur à l'arrière de la nuque et le type s'écroula, les autres truands alerté par le raffut se passant derrière eux se retournèrent immédiatement, le troisième loubard sorti un canif, Iori donna un coup de pied sur sa main en étant plus vif que lui, elle le récupéra au vol puis effectua un nouveau coup de pied retourné, le gars parti s'écraser contre un mur et s'évanouit. Elle avait compris pourquoi ces sales têtes de fions l'avait conduite ici, c'était tout simplement pour s'amuser et prendre du bon temps avec elle, ils l'avait berné joyeusement mais malheureusement pour eux, ils n'avaient pas eut le moindre chance... enfin pas tout a fait, il restait le dernier voyou a envoyer dans les pommes, le leader bien entendue. Elle se rapprocha de lui d'un pas décidée et décocha un coup de poing au visage mais l'homme le parât (visiblement ce type savait se battre), ça n'allait pas être facile de le mettre a terre aussi facilement que le menu fretin derrière, il attrapa un tuyau de canalisation qui se trouvait par là et l'a frappa, la jeune femme eut le réflexe d'éviter le coup mais pas de regarder derrière elle, sa botta heurta quelque chose et elle bascula au sol suite à un déséquilibre, le voyou en profita pour lever le tuyau et l'enfonça dans le ventre de la jeune femme, si fort la jeune femme essaya de agripper l'objet cylindrique et essaya vainement de l'enlever de son ventre mais le type fut trop costaud pour ça, il enleva l'objet s'en débarrassa puis se pencha vers l'adolescente et leva son bras doit en prenant de l'élan et l'écrasa tel une masse sur le ventre de la miss, les jambes et la tête de la jeune femme se redressèrent à cet instant sous l'attaque reçue et la pizza qu'avait manger ce matin au déjeuner la sergente jaillit de sa bouche comme de l'eau expulsé par une baleine depuis son évent puis les talons de ses cuissardes heurtèrent mollement puis ce fut le trou noir...
... mmmmmm....
La jeune femme se réveilla une heure après quand une feuille toucha son visage, elle toussa bruyamment, visiblement elle était faible face à des dommages au ventre mais personne n'en savait rien, tant mieux et regarda les alentours et vit que les types qui l'avait malmener avait disparue et ne vit personne, elle se releva en vitesse en s’époussetant et retourna sur ses pas en claquant ses cuissardes sur le sol et retrouva enfin sa piaule... Elle en sortit de sous son lit les restes d'un fragment de joint et s'en roula une avec une feuille unique et l'alluma en toussant toujours quand un "BANG" sonore retentit derrière elle, elle eut juste le temps de se tourner pour tomber nez-à-nez avec une fliquette.
Pour quel motif vas-tu m'arrêter ? Pour excès de maquillage ?
Fit-elle avec un demi-sourire tout en continuant de fumer et de l'autre main qu'elle garda en l'air.