Free Bird [Magdalia]

A la décharge de la petite fée, il fallait quand même bien lui admettre que depuis sa capture, elle n'avait pas vraiment eu de raisons d'être calme, ou même polie, avec qui que ce soit. Elle était effrayée, affamée, et c'était surtout cet élément là qui avait tendu à la rendre aussi désagréable. Et puis bon, comme Samara était une grande personne, du même genre que ceux qui l'avaient enfermée dans une cage...et bien le raccourcis à faire était assez facile. Concrètement, Magdalia ne faisait toujours pas confiance à la démone, quand bien même cette dernière était en train de satisfaire l'un de ses besoins les plus pressants...mais bon, suite aux évennements qui venaient de se produire, la petite fée venait de comprendre que pour le moment essayer de foncer dans le tas ne pouvait que lui apporter de graves ennuis.

Alors certes, avoir comme unique espoir de retrouver sa liberté, la parole de cette démone, qui avait affirmé qu'elle la libérerait au bout d'une semaine si elle ne se plaisait toujours pas ci, c'était quand même un pue hasardeux. Mais...et bien Magdalia pouvait parfaitement voir qu'à défaut d'avoir une meilleure option pour le moment, il lui valait mieux jouer avec celle qui lui offrait un minimum de liberté et de confort. Ce n'était toutefois bel et bien que parce qu'elle ne voyait pas d'autre solution que Magdalia courbait pour l'instant l'échine, la petite fée était une créature bien trop habituée à être libre pour envisager sérieusement le fait de l'abandonner.

Mais pour le moment...et bien la petite fée était loin de ce genre de préoccupation, car elle était en train de satisfaire un besoin primaire dont elle avait été presque privée depuis quelques jours : MANGER ! Et que ce chocolat était bon ! C'était la première fois qu'elle en goûtait sous cette forme, cette espèce de pâte qui était facile à ingurgiter pour elle. La tablettes étaient bonnes, mais comme elle avait une petite mâchoire, croquer dedans était toujours un vrai exercice physique. Là, elle avait juste à lécher, mâcher et avaler. Peu lui importait alors qu'elle soit dans la paume de la main de cette démone, la petite fée avait juste trop, bien trop faim pour s'arrêter à ça. Ses jolies ailes frémissaient sous le plaisir littéral qu'elle ressentait. Non seulement cette pâte de chocolat lui remplissait bien l'estomac, mais ce chocolat était aussi excellent et lui ravivait ses papilles. Après ces derniers jours qui avaient été un enfer, la fée acceptait ce moment de plaisir gustatif avec d'autant plus de bonheur.

Mgnnn...aaaaah...

Magdalia dévora assez rapidement toute la pâte de chocolat qui se trouvait sur le bout de l'index de Samara, telle une gloutonne qui toutefois dépassait à peine la dizaine de centimètres de hauteur...ce qui donc donnait plutôt lieu à un spectacle assez attendrissant. La fée se dandinait sans trop s'en rendre compte sur la main et le doigt de Samara, lui offrant ainsi à l'occasion la vision de ses petites fesses, mais cela ne dura pas très longtemps. Une fois qu'elle eût terminée, Magdala se reposa alors, assise en tailleur, sur la paume de la démone, et posa ses mains sur son estomas, qu'elle sentait pour le coup vraiment bien rempli.

N...Nan, j'ai vraiment beaucoup mangé, mais ça fait trop du bien. Ces cons qui m'ont capturée pensait que j'avais besoin que de salade pour manger, et y voulaient rien comprendre quand jleur disais ! Urf...

Comme essoufflée par ce banquet improvisé, Magdalia semblait bel et bien calmée. Cela semblait aller mieux depuis que la démone avait arrêté de vouloir à tout prix la soumettre de suite, quitte à supprimer à la fée ses ailes...pas vraiment le meilleur moyen de gagner sa confiance ou de la rassurer.

C'est quoi cette surprise du coup ?

Magdalia ne pouvait s'empêcher d'être toujours méfiante, ça se sentait bien évidemment dans le ton de sa voix, mais hey, au moins y'avait du progrès, les insultes ne sortaient plus de sa petite bouche, et elle semblait bel et bien plus calme maintenant qu'elle n'avait plus faim.

Dieu, qu’elle était... Qu’elle était mignonne ! « Cute », comme auraient dit les jeunes. Elle se dandinait sur son doigt, et Samara se mordillait les lèvres, gloussant néanmoins un peu en sentant sa petite langue douce filer sur son doigt. C’était comme la langue d’un petit chaton qui vous léchait, c’était doux, mais aussi... Amusant. Pour le dire simplement, Magdalia la chatouillait, et avalait goulûment la pâte en chocolat, se pressant contre le doigt de Samara, ses seins glissant sur sa peau, ses petites jambes s’appuyant sur la paume de sa main. Elle se redressait, et Samara, comme pour mieux la narguer, n’hésitait pas, parfois, à déplier son doigt, le tendant vers l’arrière, contraignant Magdalia à « ramper » sur son doigt en se hissant vers l’avant, frottant ainsi ses seins contre sa peau... Et offrant à Samara une très belle vue sur les belles fesses blanches de la petite fée, quand elle se redressa, soulevant sa tunique.

« Hmmm... »

Ce n’était pas un soupir d’excitation, mais clairement d’amusement. Magdalia lécha tout, avalant toute cette pâte, n’en laissant pas perdre une miette, puis se retourna alors, et s’assit en tailleur sur la paume de sa main, avant de déplier les jambes, et d’attraper son petit bedon, les lèvres recouvertes de chocolat. Magdalia avoua alors avoir beaucoup mangé, confessant alors à Samara qu’elle avait une alimentation très variée, et n’aimait pas la salade.

*Ce n’est pas si surprenant que ça, son rôle est de protéger la flore. Pourquoi aimerait-elle manger ce qu’elle doit protéger ?*

Samara lui sourit donc, et Magdalia demanda alors à voir sa surprise. Néanmoins, avant d’agir, Samara attrapa un petit chiffon, et vint nettoyer les lèvres de la fée.

« Voilà, c’est mieux, tu en avais sur les lèvres... Maintenant, tu es toute belle, ma chérie. »

La méthode de Samara (lui couper les ailes et la terroriser) n’avait eu aucun succès, et, en désespoir de cause, l’Archimage avait dû se rabattre sur les techniques de Mélinda, consistant à alterner autorité et gentillesse, et à jouer avec le côté ludique d’une personne, en proposant des défis et des challenges. Samara lui sourit donc.

« Si tu te concentres, je suis sûre que tu pourras sentir ta surprise, mais j’ai utilisé des cristaux et des runes pour que tu ne la sentes pas si facilement... »

Samara se concentra alors, et désactiva les runes, fermant les yeux, avant de claquer des doigts. Une fée était comme une Alraune, une créature reliée à la flore, et elle devait donc sentir des émanations florales, signes qu’un important jardin se trouvait à proximité. La démone s’était d’ailleurs relevée, tenant toujours Magdalia dans la main, et l’invita à se glisser dans son décolleté.

« Tu as beaucoup mangé, alors, laisse-moi te porter, tu pourras voleter après... »

Dans l’espace entre ses seins, Magdalia pouvait se nicher. Son corps disparaîtrait sous sa tunique, et serait coincé contre elle. Samara la laissa donc s’installer, puis s’avança dans les couloirs de son grand appartement, sentant le petit corps de la fée se presser contre le sien. Samara s’avança ainsi vers une élégante double porte, d’où une présence pouvait se faire percevoir.

« Tu dois le sentir, Magdalia, non ? C’est... C’est de l’autre côté. »

La porte s’ouvrit alors, et donna lieu à un véritable paradis vert. Il y avait de multiples plantes, s’étalant dans une serre, avec des baies vitrées au plafond. Plusieurs rangées de plantes, émanant d’endroits divers et variés.

« Il y en a de toutes les espèces, ou presque. Étant une magicienne, j’ai besoin des produits de la Nature pour mes préparations alchimiques, et je me suis dit qu’une fée comme toi pourrait veiller à l’épanouissement de ma serre. »

La serre s’étalait sur une cinquantaine de mètres, et était entretenu en temps normal par Kazuha, qui veillait à nourrir et à tailler toutes les plantes, coupant les fleurs mortes et les branches cassées. Kazuha avait la main verte, et entretenait plutôt bien la serre... Mais Magdalia serait un atout indéniable pour permettre à cette serre de prospérer, et, aussi, pour ressourcer la petite fée.

Rassasiée, Magdalia était plus à même de se contrôler. Fallait dire que la petite fée n'avait pas mangé depuis plusieurs jours, et la faim faisait partie de ces choses qui avaient clairement tendance à la rendre grossière et mal lunée. Et puis cette pâte de chocolat...qu'est-ce qu'elle était bonne ! Un véritable délice, comme Magdalia n'en avait jamais mangé auparavant, ça avait été un vrai plaisir pour la petite fée qui adorait le chocolat, mais qui n'avait connu jusque là que les tablettes normales, qu'elle avait bien du mal à manger à cause de ses toutes petites mâchoires. Au plaisir d'enfin se remplir l'estomac se mêlait donc un autenthique plaisir gustatif, ma petite fée aurait pu continuer à en manger, mais elle en avait déjà pris tellement que désormais son estomac lui donnait l'impression d'être tout lourd. Et puis, il y avait encore la question de cette autre surprise. La démone avant ça, lui essuya le bas du visage avec un bout de tissu, et il était vrai qu'en bonne gloutonne, Magdalia s'en était foutue un peu partout...mais bon, la bonne conduite à table, ça lui était un peu étranger, vu qu'elle était une créature de la nature.
Bon, elle ne s'en formalisa pas, car en échange de la possibilité d'ici une semaine de se barrer de cet endroit, et surtout que la démone la téléporte dans un lieu de son choix, Magdalia avait accepté de faire preuve d'un caractère plus supportable. Puis Samara lui déclara qu'en se concentrant, elle pouvait sentir la surprise, qui était cachée.

Euh...hein ?

Soudainement, ce fut comme si des barrières se levèrent dans la perception de Magdalia, car Samara en avait levée quelque part dans cet appartement. Soudainement, Magdalia redressa son buste, et ses ailes se mirent à frétiller alors que son visage prit un air plus vif. Elle sentait...une intense concentration de végétaux vivants pas loin, ce qui tranchait d'autant plus avec le reste de l'environnement urbain, si pauvre en énergies naturelles.

C'est...

Magdalia sembla être clairement émue. Après des jours passée en cage, elle sentait à nouveau des énergies provenant d'un bosquet. Elle aurait bien volé dans sa direction, mais Samara semblait avoir une autre envie en tête. Elle la prit délicatement dans la paume de sa main et...placa la frêle et petite fée entre ses seins, où elle fut câlée.

Gniaaaa...humpf...

Magdalia se trouva câlée entre des deux globes de chair fermes qui servaient de poitrine à la démone, et se tortilla un peu pour essayer de se trouver une position qui soit pas trop casse gueule. Elle avait un peu peur de finir par glisser plus bas, elle se maintenait donc comme elle pouvait avec ses petites mains. Mais hormis le côté casse gueule de la position, surtout quand Samara se mit à marcher, c'était...et bien pas si désagréable, c'était même chaud et doux, ce qui n'était pas sans lui rappeler le cocon dans lequel elle avait passé une partie de ses premiers mois, quand elle s'était muée en fée adulte.
Samara se dirigea donc vers la serre, que Magdalia pu voir en extirpant sa tête des seins de la démone.

Oooooooooh !

La fée avait les yeux grands ouverts. Il y avait tant de végétaux concentrés ici, encore plus que dans un bosquet naturel, sans pour autant que les plantes ne se sentent mal à l'aise, elles semblaient même plutôt s'épanouir, car la fée ne les sentait pas en souffrance.

Y'en a plein, et des que j'ai jamais vu !

Pour le coup...c'était une bien belle surprise. La petite fée était revigorée par la proximité de tant de plantes, et elle finit par s'extirper de la poitrine de Samara pour aller explorer, battant frénétiquement de ses ailes pour voler.

Oh c'est trop beau !

Magdalia s'approcha donc de certaines, celles qu'elle sentait en tout cas comme étant inoffensives à l'approche, et huma leur parfum. Elle fit ainsi un petit tour de la serre, qui s'étendait quand même sur une belle surface pour un élément d'appartement, même aussi luxueux que celui-ci. Là, la petite fée se trouvait dans son élément, avant de finalement revenir à hauteur de Samara, volant en stationnaire juste au niveau de son visage.

J'dois avouer, z'avez l'air de vous y connaître en végétaux, vos plantes elles sont heureuses, mais j'peux faciliter leur pousse encore plus ouaip. Suis désolée de vous avoir insultée du coup, zêtes ptet  pas si méchante que ça finalement.

Pour Magdalia, quelqu'un qui prenait autant soin de ses plantes ne pouvait pas être si méchante que ça. Elle finit toutefois par sentir quelques frissons la traverser, et une légère bouffée de chaleur également.

Par contre pfou...y fait chaud chez vous nan ?

Ce qu'elle ignorait, c'est que parmi les quelques plantes dont elle avait pu renifler l'odeur, certaines émanaient des phéromones aphrodisiaques que Samara utilisait pour certaines de ses potions, et Magdalia y était naturellement sensible.

Entre ses seins, Magdalia se calma un peu, mais sembla véritablement retrouver de la couleur quand elle vit l’incroyable serre de Samara. C’était une magnifique serre, en réalité, et Magdalia, si rebelle au début, se mit à revivre. Battant de ses petites ailes, elle s’éloigna du confortable décolleté de Samara, qui se déplaça lentement, souriant en la voyant se déplacer. Elle reniflait les plantes, observant les pétales, toutes ces plantes luxuriantes, et très bien entretenues.

« Évidemment, je suis une Archimage, et j’ai des compétences importantes en botanique. Ces fleurs et ces plantes servent autant pour mon plaisir esthétique que pour certaines décoctions. »

Faire cohabiter des plantes venant de milieux différents était difficile, et Samara avait donc installé, sur le plafond, des vitres spéciales, les enchantant avec la magie pour produire différents taux de rayonnement, afin de permettre aux plantes un bon épanouissement. Kazuha passait en outre plusieurs heures à entretenir les plantes, à les abreuver en eau, et à couper les mauvaises herbes ou les branches mortes. Entretenir cette serre demandait du temps et du talent, ce dont, fort heureusement, Kazuha était pourvu. Mais, avec l’aide d’une fée, son jardin serait encore plus luxuriant.

Magdalia, qui venait d’un milieu tempéré, ne connaissait pas certaines plantes exotiques, dont plusieurs avaient de belles pétales roses. Elle se posa ainsi sur une pétale d’une grosse fleur, une pétale si grosse que Magdalia aurait pu s’allonger dessus. Elle se rapprocha des étamines de la fleur, sans savoir que cette plante exotique était très particulière, car les étamines libéraient naturellement des aphrodisiaques. C’était une plante hermaphrodite, disposant d’étamines et d’un pistil. Le pollen que cette fleur émettait était très puissant, et Magdalia l’inhala sans même le réaliser... Mais Samara, elle, le nota.

La petite fée finit par retourner près de Samara, et avoua que, finalement, l’Archimage n’était pas si méchante.

« C’est gentil... Sache que je regrette de t’avoir fait peur tout à l’heure. Je voulais juste te donner une leçon, mais... Enfin, je suis un peu impulsive, moi aussi. »

Il serait difficile de le nier, après ce qui s’était passé. Mais Magdalia commençait à avoir quelques rougeurs, et Samara sourit.

« Oh, vraiment ? Je suis une démone, tu sais, j’ai une capacité naturelle de résistance à la chaleur... Mais j’ai une autre théorie. »

Elle se rapprocha de la belle fleur aux pétales roses, et ses doigts glissèrent sur les pétales, caressant les étamines, libérant du pollen supplémentaire, que Samara inhala volontiers.

« Cette fleur pousse dans des îles exotiques au sud. Il y fait chaud, mais les grottes comprennent beaucoup de gisements de mana roses. Les racines des fleurs sont imprégnées de cette aura, et la fleur que tu as ressenti émet donc un pollen aphrodisiaque. Ces îles sont connues pour être tournées vers le nudisme intégral, et les habitants y font des orgies continuelles. »

Samara sourit encore, et se rapprocha de Magdalia, dont le trouble était de plus en plus perceptible.

« Ce que tu ressens, ma beauté, c’est ce que ressentent les hommes ou les femmes qui reniflent ce pollen, qu’on utilise essentiellement comme parfum. »

Elle se rapprocha plus près encore, et approcha l’un de ses doigts, venant délicatement caresser le visage de Magdalia, glissant sur son nez, avant d’approcher le bout du doigt de ses lèvres, les titillant légèrement.

« Et c’est encore plus efficace chez les fées... Celles qui vivent là-bas sont de vraies petites coquines, Magdalia. Et toi, ma chérie... Tu es en feu ! »

Et c’était très mignon à voir !

Magdalia n'était jamais partie en dehors de son bosquet, et il n'existait pas de fleurs au pollen aphrodisiaque dedans, ce qui expliquait que la petite fée ne soit pas au courant que de telles fleurs puissent exister. Ses sens lui permettaient juste de savoir si une fleur pouvait être potentiellement toxique ou pas, mais un pollen aphrodisiaque ne déclenchait pas son instinct de préservation, car il n'y avait techniquement "rien" de dangereux. Et puis ces fleurs exotiques étaient tellement colorées que Magdalia n'avait pas pu résister, elle était presque telle une abeille de ce point de vue là, terriblement attirée par les belles odeurs florales, et celles de ces fleurs exotiques étaient particulièrement attirantes. Magdalia ne savait toutefois pas s'expliquer pourquoi est-ce qu'elle avait soudainement aussi chaud, une véritable bouffée de chaleur subite, et qui continuait de monter, mais qui n'était nullement semblable à de la fièvre, elle se sentait...bizarre.
Magdalia pensait qu'il devait faire plus chaud dans cette serre mais...et bien tout en la touchant, chose que Magdalia était bien trop confuse par son état pour repousser, Samara finit par lui expliquer ce qui lui arrivait, et la petite fée acheva de capter ce qu'elle voulait dire quand elle lui dit, assez crûment, qu'elle était en chaleur.

Q...QUOI ?!?!?!

Ni une ni deux, Magdalia alla se planquer dans la densité de feuilles que composait la serre. Bon dieu elle...elle était vraiment sous le coup d'aphrodisiaques, et en plus elle en avait respiré à pleines narines, se délectant de l'odeur douce et sucrée qui s'échappait de cette fleur.

Z'AURIEZ PU PRÉVENIR BORDEL DE...huuuun...

Camouflée dans les feuilles, la petite fée sentit une nouvelle bouffée de chaleur s'emparer d'elle, ainsi que des tremblements. La chaleur était surtout irradiante au niveau de son entrejambe et de son bas-ventre, et elle avait l'impression qu'elle était devenue bien plus sensible au toucher et...à tout en fait. Magdalia avait inhalé de grandes doses de ce pollen aphrodisiaques et...et bien elle était clairement en chaleur, au point qu'elle sentait son intimité complètement trempée.

Gnnnn...niaaaaaa...j-je...haaaaaaa...

Elle battait vainement des ailes pour tenter de s'envoler, mais n'en avait clairement plus la force, submergée par ces sensations de son corps, auxquelles la petite fée ne semblait visiblement pas habituée.
Autant dire que si Samara voulait la reprendre, et bien la démone n'aurait aucun mal à le faire.

Le petit « QUOI ? » suraigu de Magdalia ne manqua pas d’amener sur les lèvres de Samara un sourire amusé. Elle avait une voix très douce, ce qui rendait ses hurlements paniqués encore plus mignons. De fait, Samara passa même sa main sur la bouche, gloussant en entendant Magdalia lui reprocher de ne pas lui avoir dit, tout en s’envolant, et en se réfugiant dans un tas de feuilles, probablement gênée de comprendre qu’elle était sous le coup d’aphrodisiaques. Mais, après tout, un aphrodisiaque ne pouvait jamais créer le désir, il se contentait de l’amplifier. C’était donc bien la preuve que même les petites fées rebelles comme Magdalia avaient le désir en elles. Samara s’avança lentement, n’ayant aucune difficulté à repérer Magdalia. Elle avait beau s’être dissimulée, son aura magique était aisément perceptible. Elle se rapprocha donc du buisson où la petite fée s’était terrée.

« Allons, allons, ma chérie, pourquoi te cacher ? Comment pouvais-je savoir que tu te ruerais sur mes plantes aphrodisiaques, et que tu y serais sensible ? C’est vrai, je n’ai jamais eu de fée, je ne sais pas si vous résistez naturellement aux senteurs florales, moi… »

C’était un fieffé mensonge. Samara s’était déjà renseignée sur les fées. Avec leur petit organisme, elles étaient en réalité très sensibles aux émanations de ce type. Certaines chroniques parlaient notamment du cas de fées ivres. Elles ne tenaient pas du tout l’alcool, et, visiblement, c’était aussi le cas pour les aphrodisiaques. Mais Samara ne mentait pas totalement. Elle n’avait jamais pu voir en pratique une fée succomber aux senteurs d’une fleur de cette nature. Le constat était autant amusant que grisant.

Elle vit alors Magdalia sortir un peu du buisson, essayant de battre des ailes, mais n’avait visiblement même plus la force de le faire, ou n’était plus en état de commander normalement ses petites ailes. Samara put voir ses joues toutes rouges, et, soudain, la fée retomba… Pour heurter une surface douce et moelleuse. La queue caudale de Samara s’était déployée, et réceptionna en son bout Magdalia. Une surface toute chaude et tendre, tandis que la queue se redressa, approchant Magdalia du visage de la femme. Elle pouvait la tenir avec sa main, mais l’Archimage craignait que Magdalia ne s’offusque, pour l’heure, de ce contact.

« Eh bien, tu es toute rouge, Magdalia… Tu veux me ressembler, c’est ça, ma chérie ? »

Un nouveau sourire se dessina sur ses lèvres, et elle se pencha vers elle. Magdalia était alors au niveau de son cou, la queue de Samara s’étant bien relevée, et la fée put sentir sur son corps le souffle produit par la respiration de Samara, qui se rapprocha encore. Elle entrouvrit alors les lèvres, et fit sortir sa langue. Avec la pointe de cette dernière, elle lécha la joue de Magdalia, remontant sur sa peau.

« Là, là, inutile de paniquer, ma petite fée… C’est très bien ce qui t’arrive, au contraire… Laisse-toi faire, Magdalia, il n’y a rien de mal à succomber à ses pulsions. »

Elle lui sourit à nouveau, et approcha ensuite ses doigts, venant délicatement caresser le corps de Magdalia, son ongle frottant sa joue, se posant ensuite sur ses délicates lèvres, les titillant très légèrement. C’était une petite poupée fragile, après tout.

« Et puis, il n’existe aucun aphrodisiaque qui puisse créer le désir, ma petite rebelle. Si tu es si excitée, c’est parce que ce désir était là, latent, en toi… La plante n’a fait que le révéler. »

Samara rajouta ensuite, tout en continuant à caresser la bouche de Magdalia, glissant même sur son petit nez, appuyant tout doucement dessus :

« Ose me dire que je ne te tente pas… »

Si Magdalia comprenait, en théorie, ce qui était en train de lui arriver, la pauvre petite fée ne s'était toutefois jamais trouvée dans un tel état, et n'arrivait concrètement pas à gérer ce flux d'émotions et de sensations qui la traversaient. Elle savait ce qu'était le concept de sexualité, mais n'y avait jamais vraiment été confrontée, et voyait même ça comme quelque chose d'un peu tabou. D'où sa grande gêne concernant le fait que son corps était effectivement en prise à une grosse bouffée de chaleur et d'excitation, et elle était tellement submergée qu'elle manqua même de tomber sur le sol en tentant de s'envoler à nouveau, n'arrivant même plus à coordonner le battement de ses ailes. Elle ne tomba toutefois pas sur le sol, mais sur une surface très tendre et moelleuse...chaude...qu'elle identifia rapidement comme étant le bout de la queue caudale de la démone.

Niiiiiii...

Magdalia sentit à nouveau des frissons la traverser, elle avait vraiment les nerfs à fleur de peau, l'aphrodisiaque avait augmenté sa sensibilité au toucher à des niveaux extrèmes, et le fait d'atterrir sur cette surface douce et chaude ne fit rien pour la calmer. Elle se sentit alors soulevée, et alors qu'elle parvint à grand mal à se trouver allongée sur le dos, elle vit le visage de Samara tout proche du sien, et son souffle heurta de plein fouet le corps de la petite fée. Elle en était au stade où même ce souffle chaud la faisait frémir, et son corps lui faisait "mal", entre autres par le fait que ses seins étaient terriblement tendus. Elle avait chaud, si chaud, et se tortillait sur elle même, sentant le regard amusé de la démone sur elle.
Puis, Samara s'approcha, et c'est en écarquillant les yeux que la fée la fit sortir sa langue de ses lèvres pour venir lui lécher la joue.

N-N...Nyaaaaaaaa !!!!

Difficile pour Magdalia de ne pas "paniquer", mais elle était tellement submergée par ces vagues de chaleur que ce n'était même pas ce qui prédominait chez elle. Tandis que Samara entreprit alors de caresser son corps avec le bout d'un de ses doigts, la fée tentait vainement de la repousser, mais ses tentatives semblaient bien peu convaincues. Non seulement la fée manquait encore plus de force qu'à l'accoutumée, mais en plus elle en était au stade de ne plus être capable de repousser les pulsions de son corps.
Elle ne se rendit même pas compte que, à force d'être caressée, elle avait progressivement écarté ses cuisses, et sa "robe" faite de feuilles était assez courte pour que Samara puisse discerner son intimité. Elle était imberbe, très belle, et surtout très humide. La petite fée était en train de sécréter de belles quantités de sa cyprine, malgré sa petite taille, et en tant que démone sensible à la magie, Samara ne pourrait pas passer à côté du fait que la mouille de Magdalia débordait d'énergie magique. Un véritable nectar de mana pour n'importe quelle magicienne, qui en plus avait l'odeur et le goût de la framboise.
Magdalia à ce stade, si elle était presque incapable de parler, sembla de moins en moins la repousser à mesure qu'elle lui caressait le visage. Elle gémissait beaucoup toutefois, elle avait mal, sans savoir comment toutefois pouvoir se débarasser de cette tension dans son corps. Il faudrait indéniablement que Samara prenne les choses en main, littéralement.

Tout en titillant le visage de la petite fée, Samara sentit une délicate odeur de framboise remonter vers ses narines. Intriguée, elle tourna la tête, et, tout en sentant les doigts de Magdalia se crisper sur son doigt, elle fronça les sourcils, et identifia rapidement l’origine de l’odeur, en sentant un liquide couler abondamment le long de sa queue, et tombant au sol.

« Eh bien ça alors… Ma petite fée ! »

Magdalia avait instinctivement écarté les jambes, soulevant sa robe végétale, et, depuis ses lèvres intimes, que Samara pouvait très distinctement voir, de la mouille s’écoulait… La cyprine d’une fée ! Samara ne tarda pas à user de sa magie, et les gouttes de cyprine se redressèrent alors, venant s’envoler, flottant dans les airs. Pour une petite fée, elle jutait énormément, et, avec plaisir, Samara vint les avaler. Un frisson la traversa alors. Non seulement la cyprine de Magdalia avait une délicieuse odeur de framboise, mais elle sentit aussi une puissante énergie magique l’envahir. De fait, au contact de cette mouille, les multiples tatouages noirs situés sur son corps, et qui étaient autant esthétiques que magiques, se mirent à briller, émettant une vive lueur dorée.

« Haaaa… Par tous les démons ! »

Elle en ferma les yeux. La cyprine s’était déposée sur son doigt, qu’elle suçait avidement, son autre main caressant plus mollement le corps de Magdalia, tant ce liquide était… Incroyablement exquis ! Un mets d’une très rare qualité. Quand elle rouvrit les yeux, elle sourit encore, ravie, sentant une puissante énergie battre en elle. C’était comme si toutes ses batteries magiques étaient gonflées à bloc. Elle se sentait pleine d’une vigueur incroyable, et commença alors à comprendre que tout ce qu’on disait sur la puissance magique des fées était vraie.

« Et moi qui pensais que seule la poussière magique émanant de tes ailes était impressionnante… Je te prie de me pardonner, Magdalia, ta mouille est vraiment exquise ! »

Pour la petite fée, qui n’arrivait même plus à parler, tout cela allait sûrement être très compliqué à comprendre. Samara décida donc d’agir encore, et retourna lécher son visage.

« Hmmm… Tu as une peau si douce, ma petite beauté… Là, laisse-toi faire, laisse Maîtresse Samara te faire du bien… Ton corps est tellement en manque, ma petite beauté… Je comprends pourquoi tu es si colérique, mon petit ange… Hmmmm… »

Sa langue glissa sur son menton, et remonta sur toute sa figure, jusqu’à ses cheveux, puis lécha encore ses joues. Elle approcha également son visage ensuite, et frotta avec son nez la petite tête de Magdalia, pour aller ensuite l’embrasser. Ses lèvres formaient deux murs immenses de chair et de salive qui se posèrent sur la tête de la fée, et elle continua à descendre, venant lécher sa robe, à l’emplacement de ses seins, venant mouler la robe sur ses petits tétons bien tendus.

Oh, Samara pouvait parfois sentir les petites menottes de Magdalia se poser sur son visage, comme pour tenter de la repousser, mais il lui manquait de la conviction… Ce qui finit par amener Samara à saisir la robe de la fée entre ses dents, et à tirer dessus. Elle souleva dans la foulée le corps de Magdalia sur quelques centimètres, avant que les nœuds de la robe ne se rompent, et, en tirant d’un coup sec, Samara la lui ôta. Le corps de la fée reposa sur sa queue, et sa robe tomba au sol.

Sans ce vêtement, Magdalia s’offrait à elle, dans son plus simple appareil, toute nue, délicieusement nue. La langue de Samara fila alors sur son ventre, et lécha dans la foulée ses seins, recouvrant son corps de sa salive.

« Alors, petite fée… Souhaites-tu toujours que je m’arrête ? »

Peu importe sa réponse, en réalité… Samara voulait l’exciter de plus en plus, car, pendant ce temps, toute la mouille qui tombait était, grâce à la magie, stockée dans des petits récipients que Samara faisait léviter grâce à la magie.

La petite fée allait craquer…

Magdalia était-elle seulement encore en état de baragouiner quoi que ce soit de compréhensible depuis sa petite bouche ? La réponse était non, absolument pas. L'aphrodisiaque avait tant dopé sa sensibilité au toucher, que les caresses et les baisers de Samara la faisaient craquer, tout simplement, car elle n'était pas préparée à subir de telles sensations qu'elles ne connaissait jusque là pas. Elle entendait encore lorsque la démone s'adressait à elle, mais lui tenir une conversation était en soit déjà assez compliqué, et c'était sans ôter le fait que Samara continuait à la caressait pendant qu'elle découvrait les propriétés de la cyprine de la petite fée.

N-N-NYYYAAA !!!! Gn...ha...haaaa...

Magdalia était bien incapable de se rendre vraiment compte à quel point sa cyprine était précieuse pour Samara, en partie car elle comprenait à peine la moitié de ce qu'elle était en train de lui dire, surtout quand la démone revint à l'assaut avec ses lèvres et sa langue. La petite fée, assez rapidement, commença à être couverte de la salive de Samara à de multiples endroits de son corps. Son visage en était complètement couvert, et débordait sur sa chevelure blonde qui devenait quelque peu gluante. Magdalia se sentait comme oppressée, mais pas vraiment dans un sens qu'elle aurait qualifiée de désagréable...du moins pas avec cet aphrodisiaque pour lui faire ressentir des tonnes de plaisir au contact de ces lèvres et de cette langue géantes au contact de son petit corps.
Bien sûr, Magdalia continuait d'essayer de la repousser vainement, car elle était terriblement gênée et honteuse des réactions de son corps, car Samara l'avait présentement à sa merci. Mais comment aller à l'encontre de cette vague gigantesque qui menaçait de l'emporter à tout moment ? Magdalia était dans cet instant délicat, et tendu, où elle était au bord de l'orgasme sans pouvoir l'atteindre. La démone prit alors sa robe entre ses dents, et la petite fée se sentit soulevée dans les airs, tout en sentant également les noeuds retenant sa robe, dans son dos, se défaire peu à peu.

Niiiiiii !!!!

Vaine tentative de protestation, sa robe lâcha bien entendu, et elle tomba à nouveau sur le bout de la queue de la démone...mais nue cette fois. Magdalia sentit encore plus le rouge lui monter aux joues alors qu'elle était nue juste sous les grands yeux amusés de Samara, qui revint alors la lécher, sur son ventre, mais également sur ses petits seins que la langue géante de la démone n'avait aucun mal à englober dans son voyage. Magdalia était prise au piège entre le visage de Samara, qui la léchait, et sa queue caudale, qui formaient à eux deux un étau chaud dans lequel elle était en train de bouillir.

Ahhhh...haaaaaan !!!!

La respiration de la pauvre petite fée en devenait frénétique, elle avait mal, si mal à son bas ventre à force de l'avoir en feu, et de ne pas savoir comment se "relâcher". C'était tout ce qu'elle savait en ce moment, qu'elle voulait se relâcher, mais n'avait aucune idée de comment faire, et elle était bien trop dans un état d'excitation qu'elle ne pouvait pas aligner deux pensées cohérentes. Concrètement la petite fée commençait même à en pleurer.

Toute nue, Magdalia n’avait plus aucun moyen de défense à lui offrir. Même ses petites mains douces ne cherchaient même plus à repousser Samara. Elle affrontait de plein fouet le sexe, et, vu la manière dont elle respirait fort, ou n’arrivait pas à articuler le moindre mot, Samara se doutait qu’elle n’avait jamais été confrontée à une telle situation. C’en était terriblement mignon, et, après l’avoir léché un peu partout, Samara redressa son visage, et observa Magdalia. Elle était toute trempée, à force d’être léchée comme une délicieuse glace, et, les joues toutes rouges, se dandinait sur place, frottant régulièrement ses cuisses les unes contre les autres.

*Incroyable, sa quantité de mouille... Si elle faisait une taille normale, il y aurait déjà de quoi remplir une petite mare. Si son désir est à la hauteur de sa quantité de cyprine...*

Samara n’acheva pas sa propre pensée, car elle vit soudain... Des larmes ! Oui, des petits sillons se creusaient sur les joues de Magdalia. L’Archimage en resta coite pendant quelques secondes, surprise.

« Oh, ma pauvre petite... Ton corps est tellement en feu que tu en souffres... Je suppose que tes seins doivent être très douloureux, n’est-ce pas ? Et toute cette tension qui doit palpiter dans ton petit corps... À vrai dire, je ne sais pas trop comment fonctionne le désir chez les fées, mais, comme on les dit très proches de la Nature, je suppose que vous êtes bien plus sensible que les humains sur ce point. »

Chaque mot devait être une torture pour Magdalia. Samara comptait bien la satisfaire, la lécher tendrement... Mais, avant ça, elle s’amusait un peu de la voir dans cet état. Voir Magdalia, si sûre d’elle auparavant, s’effondrer sur place, c’était très mignon... Et puis, cette odeur... Haaa, cette odeur ! Samara, de fait, se mit à l’inhaler à pleins poumons. Difficile de croire que c’était une odeur naturelle, vu sa qualité exceptionnelle.

« Tu sens vraiment très bon, ma chérie... Mais, même moi, je ne suis pas aussi cruelle... Allez, laisse-toi faire, mon amour. »

Comme si elle était en mesure de la repousser. Samara se pencha à nouveau vers elle, et usa rapidement de sa magie. Plusieurs mèches de ses cheveux ondulèrent, et se rapprochèrent des jambes de Magdalia. Guidés par la magie, les cheveux s’enroulèrent autour des petites cuisses et des jambes de la fée, et écartèrent ses jambes l’une de l’autre, ne manquant pas de faire gémir Magdalia.

« Tu es vraiment très souple, ma belle... »

Elle avait un bel accès sur sa petite fente, et se rapprocha alors. Sa langue repartit à l’assaut, et glissa alors dessus, filant sur ses lèvres intimes et sur ses cuisses, de quoi déclencher un peu de plaisir chez Magdalia... Mais de manière bien insuffisante, Samara en avait conscience. Fort heureusement, d’autres mèches de cheveux s’avancèrent sur le corps de la femme, formant comme de délicats tentacules noirs, fins et soyeux, qui s’enroulèrent autour des tétons de Magdalia, pressant ses seins, et tirèrent ensuite sur chacun des tétons. Encore une fois, le petit corps de Magdalia suivit le mouvement des cheveux, puis la langue de la démone continua à lécher son sexe.

Samara en profitait naturellement pour s’abreuver du nectar intime de la fée, et, peu à peu, sa langue devint plus fine, plus longue, plus reptilienne, et même fourchue. Elle se glissa ainsi plus facilement dans le bourgeon de la femme, et, pendant ce temps, redressa un peu son visage.

Les jambes de Magdalia se retrouvèrent comme collées à chacune de ses joues, la fée se retrouvant à faire un beau grand écart, pendant qu’elle continuait à jouer avec ses seins. La petite fée se retrouva ainsi la tête en bas, l’esprit plein de confusion...

...Prête à offrir à sa Maîtresse, même si elle ne l’appelait pas encore ainsi, son orgasme !