Dans la boutique, les policiers se dépêchèrent d’approcher. Crossbones était un adversaire dangereux, un mercenaire qui avait tué des centaines de personnes à travers le monde, si ce n’est plus, toujours en suivant, de près ou de loin, les ordres de l’HYDRA. Les policiers grimpèrent donc dans la bijouterie, et virent une porte arrière ouverte. Ils s’avancèrent rapidement, tout en invitant les otages à sortir... Quand l’un d’eux vit, sur le sol, une grenade.
« Oh m... ! »
La détonation de la flashbang fit taire tout ce que l’homme avait à dire. Crossbones, qui s’était abrité derrière le comptoir, marcha alors vers la sortie, faisant feu sur plusieurs policiers. Il arriva ensuite dehors, et vit Miss Marvel rebondir contre une voiture de police, soulevant et renversant cette dernière. De la main, il se protégea des débris, puis profita de cette brève diversion pour tirer sur d’autres policiers. Son Desert Eagle en atteignit un à la jambe, et un autre à la poitrine. D’autre spoliciers, toutefois, approchaient, et Crossbones s’avança rapidement, puis avisa une gamine qui passait par là, au milieu de tout ce désordre. Il se dépêcha de l’attraper, et la plaqua contre lui, la main sur son cou, tandis que, pendant ce temps, des policiers sortaient de fourgons blindés, et visaient l’homme.
« Rendez-vous immédiatement !
- Mains-en-l’air ! »
Il leur sourit, et tira en l’air avec son fusil d’assaut, si épais et si massif qu’il le portait comme s’il s’agissait d’un simple pistolet-mitrailleur.
« Approchez-vous, et je bute cette salope ! »
Les policiers se regardèrent entre eux.
Pendant ce temps, Opale et Miss Marvel s’affrontaient désormais en l’air, formant des traits énergétiques violets et orangés. Carol se reçut un tir dans le ventre, et s’envola sur de multiples meurtres, puis répondit en envoyant une décharge d’énergie, qu’Opale esquiva, avant de générer une boule d’énergie, qu’elle balança alors. La boule explosa près d’elle, une déflagration qui souleva Carol. Sans son bouclier doré, son corps aurait été brûlé au troisième degré. Elle rebondit sur un toit, et Opale fonça sur elle, puis tenta d’envoyer son pied sur son visage. Carol réagit rapidement, et leva sa main, venant bloquer la cheville d’Opale, puis, prenant appui sur cette dernière, elle fit passer Opale par-dessus d’elle, et la fit heurter violemment le plafond.
« Aïe ! »
Elle tendit la main, et un tir d’énergie frappa le visage de Carol. Du sang jaillit de son nez et de ses lèvres, et sonnée, elle tituba sur place. Opale se releva alors, furieuse, et lui envoya un uppercut qui fit s’envoler Carol, suivie d’une autre boule d’énergie. Un sourire sur les lèvres, Opale se retourna, et jaillit vers la rue, où Crossbones, son amant du moment, tenait en joue la police, se rapprochant d’une voiture, en serrant la gorge d’une gamine, manquant l’étrangler, le côté tranchant d’une lame sur sa gorge.
« Qu’est-ce qu’on fait ?!
- On a pas un angle de tir dégagé... Il a besoin que d’une seconde pour la tuer ! »
Opale se posa alors.
« On se tire, vite ! »
Crossbones acquiesça, et Opale se releva alors, puis envoya une boule d’énergie vers l’un des fourgons blindés de la police, provoquant une violente explosion. Un sourire sur les lèvres, elle regarda autour d’elle, tandis que Crossbones réquisitionnait une voiture de police, puis se laissa tomber sur la rue, face à un jeune homme avec son Nokia. Il recula prudemment en voyant Opale devant lui.
« Filme mes nichons !
- ’Me... Pitié...
- Filme mes nibards, connard ! »
Il obtempéra. L’homme était plutôt mignon, et Opale glissa sa main dans ses seins, sortit un billet de banque, et le tendit vers l’homme. Il était plutôt mignon, et elle lui sourit.
« Mets ton adresse là-dessus, et je viendrais te baiser ce soir... Sinon, je te tue. »
Le jeune homme déglutit. Pendant ce temps, les policiers émergeaient lentement, peinant à se relever.
« Je... Pas... Pas stylo... »
Opale sourit à nouveau, et attrapa le téléphone de l’homme, puis le glissa entre ses seins. Sa combinaison bénéficiait, à hauteur du cercle orangé sur ses seins, d’une ouverture qu’elle utilisa pour y nicher le portable, des mains tremblotantes de l’homme. Elle s’approcha ensuite de lui, posa une main sur sa nuque, et enfonça ses seins contre son torse.
« Palpe-moi le cul, mon mignon... »
Machinalement, les mains de l’homme allèrent se poser sur les fesses d’Opale, tandis qu’elle se mit à lui rouler une pelle, mordillant ses lèvres, gémissant de plaisir. Son baiser se prolongea encore un peu... Puis la main sur la nuque de l’homme se mit à s’auréoler d’une lumière violette.
« Mmmhmmmm...
- HNNNNNNNNNNNNNN !! HNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNHH !! »
Il se mit à gémir, écarquillant les yeux, et la décharge d’énergie jaillit dans son corps. Opale eut un sourire de perversion, puis finit par relâcher l’homme, son corps carbonisé s’écroulant sur le sol. Une odeur de brûlé s’envolait dans le ciel, et de la fumée jaillissait de son corps. Elle se retourna alors, et rejoignit Crossbones. Sa main se posa sur le bras de Maxine, et elle lui sourit.
« Laisse-là avec moi... »
Les policiers, quant à eux, sortaient de la bijouterie, et firent feu. Rapidement, Crossbones et Opale montèrent dans la voiture, et Crossbones se mit à rouler rapidement, sous les balles. Opale, elle, s’assit sur le fauteuil passager, Maxine serrée contre elle, et Crossbones fila à toute allure, tandis que des gyrophares supplémentaires se faisaient entendre. Un sourire sur les lèvres, Opale se mit à caresser tendrement les cheveux de l’adolescente.
« Détends-toi, ma petite, fit-elle d’une voix douce. Comment tu t’appelles, mon petit sucre ? »