Mon seigneur vint à faire une demande et me donner des instructions. Je vins à hocher discrètement la tête et fermer les yeux, répondant corporellement positivement à sa réponse. Je vins donc à m’éloigner, utilisant le Henge no Jutsu, afin de prendre l’apparence d’une des servantes des lieux. Cette technique était bien pratique, car elle copiait aussi bien l’apparence que les vêtements. Les serviteurs étaient faciles à cerner, donc ma technique marchait à merveille, prenant une humaine comme cible de ma copie et marquant son odeur, afin que l’on ne puisse pas se croiser.
Vint une remarque comme quoi le maître allait être là. Je vins donc à suivre les autres serviteurs, allant dans la salle et usant d’un moment d’inattention pour reprendre mon apparence, de toute manière la vraie devait être déjà près du maître ou non loin. Mon regard vint à se braquer sur une queue rose qui bougeait, s’était apparemment dans la description de mon Seigneur. Le lien mental qu’elle avait conçu pour que l’on puisse communiquer semblait vaciller, quelques choses n’allaient pas. Cette perturbation avait été engendrée suite à la description de cette terranide, j’avais ressenti une profonde tristesse avant que l’oscillation du lien. Je me doutais que cela ne devait pas être une bonne nouvelle, sans quoi elle aurait certainement eut de la joie, je vins donc à la chercher dans la foule. Cependant, je me devais d’agir avec discrétion, pour ne pas que mon Seigneur soit mise à mal.
Je vins à retrouver mon Seigneur, la voyant être dans un état proche de l’évanouissement, elle était sous le choc. Elle ne tardait pas à avoir ses jambes qui perdaient de la force. Je fis de mon mieux pour la soutenir, mais je n’avais pas assez de force, sous ma forme libérée j’aurais pu la soulever sans soucis. On vint à me séparer de mon Seigneur, le maître des lieux en personne vint à la guider, alors que les serviteurs semblaient s’amuser à vouloir me retarder. Dans d’autres circonstante j’aurais libéré ma forme pour les balayer. Mon Seigneur était en danger et l’on semblait vouloir m’empêcher d’intervenir, n’arrivant que plus tard et me faisant sermonner par l’homme, me faisant voir rouge.
Je vins à siffler de colère devant cette situation qui ne me plaisait guère. J’attendis d’être seul avec mon Seigneur pour commencer à l’ausculter. Cela semblait être effectivement une drogue, le corps perdait en force, le cerveau avait du mal à fonctionner, sans parler du choc émotionnel qui avait certainement accélérer son cœur et propager plus vite le liquide. Cela ressemblait à un piège pour la capturer ou, si la dénommée Okony était là, un moyen pour l’écarter du chemin. Je vins à réfléchir rapidement et prit le choix de la soigner avec mes méthodes.
Je vins à concentrer mon énergie sur mon sceau.
- Kaïjo.
Le sceau vint à me bruler, mon corps semblant se faire gober dans une tornade d’énergie noire. Une fois la tornade dissipée, je vins à avoir mon apparence libérée, une lamia transpirant de puissance et de bestialité. Mon esprit dû faire des effort pour éviter de voir mon seigneur comme une proie. Je vins à me blesser un doigts, posant ce dernier au sol.
- Kuchiyose no Jutsu
Dans un nuage de vapeur, un grand serpent blanc jaillit.
- Mon Seigneur a besoin d’’aide, je demande votre savoir.
Le serpent se tournait vers Athénaïs, venant à avoir un petit rire moqueur, venant à le saisir avec rage, il osait se moquer de la situation de mon Seigneur. Il vint rapidement à me dire qu’Athénaïs était effectivement droguée, mais que le souci principal venait du cœur, une fragilité connu des mortels et qui avait facilité les effets de la drogue. Il vint à me dire qu’un venin pouvait contrer les effets. Contre une drogue qui fragilisait l’être, une autre le renforçant était le plus adapté. Seulement, il y avait des effets secondaires, mais il restait vague sur ce point, disant que cela changeait d’un individu sur l’autre. Je vint cependant à prendre le risque pour soigner mon seigneur.
M’excusant d’avance, je vins à enlacer mon corps de serpent, pour maintenir celui d’Athénaïs au chaud, alors que je venais la mordre au cou pour injecter le fameux poison. Je ne savais pas le temps que cela prendrais, mais j’allais la défendre coûte que coûte si on venait de tendre un piège pour tenter de la capturer.