Deux têtes blondes, une paire de prothèses et un oignon. [ Rp Abandonné ]

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Je l’observe alors que je finis de raconté ma vie. Pourquoi je lui avais tout raconté ? Allez savoir pourquoi mais … je me sentais comme lié à lui. Etait-ce la ressemblance frappante qui m’avait poussé à ça ? Peut-être … Allez savoir. Il est vrai que je n’aurais pas été aussi confidente avec d’autre personne mais … je sentais que lui : je pouvais lui faire confiance.

Mais … il faisait mine d’éternuer et de frotter les yeux. Il pleurait ? Je l’avais tant ému avec mon histoire ? En même temps, il est vrai qu’il y avait de quoi. J’étais partie d’une famille partiellement unique à me retrouver toute seule du jour au lendemain. La réaction de mes parents, abusée, n’aidant en rien dans mon histoire. Pour eux, j’étais entièrement responsable de la disparition de mon frère. Je ne pouvais pas dire le contraire … J’avais presque la même opinion. Mais je n’avais absolument pas la conviction de le tuer … deux fois.

Il me dit que je n’étais pas obligée de raconter toute ma vie. Oui, il avait raison. Surement que j’en avais trop dis … mais cela soulageait d’un certain coté le terrible poids que je porte sur ma conscience depuis tout ce temps. Mais ce qu’il dit à la fin me fis sourire. Oui, le plus important était que nous sommes encore vivants ! Des paroles bien sages !


-Oui, tu as tout à fait raison Ludya ! Nous sommes encore vivants, c’est ce qui compte le plus !


Mon corps était à présent nu. J’étais quelques peu gênée mais … pas plus que cela en réalité. Je me rassurais en disant que c’était pour la bonne cause après tout ! Et puis … je ne devais pas être très différente de lui sur le plan physique. Oui bon … sauf pour le sexe qui nous différenciait et le peu de poitrine que j’avais… ggnnn …

Il me prend alors doucement près de lui, je le regarde faire. Il plonge son bras métallique dans l’eau et le fait rougir à blanc pour réchauffer l’eau. Que je trouvais cela étrange et amusant à la fois. Cela devait être bien pratique pour certain cas ! Comme allumer du feu dans un camp le soir, faire fuir certaines créatures craignant le feu, faire fondre des liens et j’en passe !

Puis une chose attire mon attention. J’avais l’impression que … quelque chose clochait à la surface de l’eau. Je regarde son reflet comme je peux … il était … bizarre. On dirait que ce n’était pas son corps comme je le voyais, qui était reflété. Une créature à la peau sombre qui semblait faite d’un cuir particulier. Les yeux étant pratiquement les même, les cheveux dans le même ton que le corps. Je ne le savais pas encore mais je voyais la forme démon, abyssian de Ludya. Avais-je peur ? Non … Aussi étrange que cela puisse paraitre. Pourquoi je n’avais pas peur ? Parce que j’avais confiance en lui … simplement. Et puis … Si lui aussi avais confiance en moi : il me le dirait tôt ou tard. Je souris quelques peu … je l’aimais bien cette forme dans le reflet ! Mes yeux d’or remontent alors vers le visage de Ludya, identique au mien avec des traits plus carré, plus masculin.


-Le bain de votre majesté est à point !


Je ris quelques instants en fermant mes yeux. J’aimais bien ce petit ton comique ! Cela réchauffait l’atmosphère !

Il me dépose dans le bassin délicatement et me pose contre le mur. L’eau était agréablement chaude ! C’était pratiquement parfait ! L’eau m’atteignait jusqu’au milieu du ventre facilement. La paroi par contre, où j’étais adossée, était un peu plus froide. Je frissonnais quelques peu … Mon regard se pose sur l’eau, sur le peu de mon corps que j’avais à porté de vue sans tourner la tête avant de regarder Ludya à nouveau avec un doux sourire sur mes lèvres. Je lui demande son histoire à son tour.

La neutralité ce fit voir sur son visage. J’avais surement heurté un point sensible aussi. Mais je voulais l’écouter malgré tout. Je voulais savoir son histoire, aussi heureuse ou même triste soit-elle.


Il m’explique alors … qu’il est orphelin, il ne connait pas ses parents biologique. Il a été recueillit par une famille d’adoption, que le village dans lequel il était le craignait à cause d’une histoire de couleur de cheveux. Moi aussi j’étais plus claire étant jeune, mes cheveux étaient pâles. Les enfants se moquaient même souvent de moi à l’école en disant que moi et mon frère n’avions pas de couleur. Qu’est-ce que mon frère leur en a fait voir pour leur impertinence ! Je l’avais rejoins dans de nombreuses bagarres à la cours de récrée. Je m’en rappelle. Bizarrement, une fois que l’or est devenu apparent, tout le monde nous enviait ! Sauf que lui la raison en était tout autre, ce serait dû à son origine même. Un portail infernal … Il viendrait des enfers ? Il serait venu avec une autre forme ? Je me demande alors si ce que j’ai vu dans le reflet … ce serait cette fameuse forme ? En prime, il aurait perdu son bras à cause d’un groupe semblable à une mafia pour un seigneur qui semblait aussi cruelle que la reine qui dirigeait ma ville natale à présent …

Bon sang … moi aussi j’avais une petite pointe au cœur à entendre son histoire. Se faire couper le bras … était-ce la même sensation que j’avais eu moi ? Bien que, pour mon cas, la sensation ressemblait presque à un arrachage et à du découpage à la fois. C’était assez difficile et particulier à décrire … Mais je le comprenais de ce point de vue là, ce qu’on ressent quand on perd un membre.

En plus, il faisait un peu de forge. C’est dommage. J’en avais vu des forgerons et des artisans amateurs, on pouvait vraiment faire de belle chose avec du métal !

Il s’est enfuis de son village et de sa famille d’adoption qui a préférée troquer un bras de leur seul fils d’adoption soit disant parce que c’est un démon que de le protéger. Tu m’étonnes que il a du fuir. J’aurais clairement fait pareil ! Sauf que dans mon cas … Bah la mine était surveillée à chier. Je ne pouvais pas partir comme ça en mode yoloooo ! Nan … j’avais profité d’un énorme éboulement de galerie avec toute la poussière qui en est sortit pour partir discrètement. J’avais un masque à gaz, eux pas. Il expliqua que il avait eu son bras de manière inexplicable, comme si il était réveillé un jour et que le bras métallique était apparut comme part magie. A ce moment là, mon regard partit sur sa main de métal dont il refermait les doigts. Je ne fis pas attention à ses yeux. Je le regarde à nouveau, il était normal.

Et durant qu’il me compte son histoire, je ne dis rien, écoutant attentivement. Il prit soin de me laver le visage, le corps doucement avec le savon. Cela faisait du bien bon sang. Tout ce sang sécher et cette sueur en moins ! Je me sentais petit à petit propre grâce à lui. Il alla même jusqu’à laver mes cheveux. Je rougis quelques peu. C’était si gentil de sa part de prendre soin de moi comme ça. Cela devait lui faire bizarre malgré tout de prendre soin de moi ainsi, de me laver de cette façon. Surement qu’il devait se dire qu’il se lavait devant un miroir ou du moins ressentir quelques chose du même genre. Personnellement, j’avais l’impression que c’était mon reflet qui s’occupait de moi ! Une sensation assez particulier mais savoir que c’était lui qui prenait soin de moi, de mon corps, cela me réconfortait et me faisait du bien ! Mais je ne le quittais pas des yeux, j’écoutais, imaginais. C’était triste, cela se voyait quelques peu à mon visage entre le neutre lui aussi et la compassion.

Il reprit son histoire, la fameuse rencontre avec le petit elfe qui, apparemment, l’avait trouvé, emporter et soigné. Il lui devait une fière chandelle après cela ! Cela ne m’étonne plus à présent de les voir si amis ! Bien que je trouve ce POoka un tantinet … agaçant. Cela devait en être de même pour Ludya si nous avions la même mentalité. Sauf que lui s’y était habitué !

Le blond s’approche de moi, jusqu’à presque s’assoir, reposant ses genoux et cuisse. En parlant de cela ! Sa cuisse ! Comment elle allait ? J’espère qu’il n’avait pas trop mal. Bien qu’a première vue, mon bandage était encore en place malgré ce qui s’était passé : le combat contre l’araignée et la baignade dans l’eau. Il faudra la changer après mais cela il avait le choix entre sacrifier une autre partie de sa chemise pour la changer ou attendre que je puisse bouger à nouveau pour faire évaporer l’eau. Ce n’était pas trop difficile ce type de pratique en alchimie, c’était juste jouer avec l’état des molécules à savoir les écarter un maximum les un des autres ! Bon … je ne vais pas vous faire un cours de chimie aussi sur les trois états possible de l’eau à savoir l’état liquide, solide et gazeuse …

Il se colle doucement à moi, je sens la peau de son ventre contre la mienne. Il était chaud et forcement humide. Je sens doucement ses cheveux quelques peu trempés se coller mon cou, mes épaules et un peu mon visage, s’entre mêler avec mes propres cheveux aussi. Il avait sa joue contre la mienne, la frottant de peu. Mes yeux d’orées le regardent comme ils peuvent avant de se focaliser sur les cheveux d’or, plus facile et moins fatiguant pour ces derniers. Mes joues rosirent … c’était … étrange comme relation, fort intime. J’avais cette impression que mon corps se connectait au sien, comme si on formait plus qu’une seule entité. Je sens son cœur, il doit en être de même pour lui avec le miens qui s’était mis à battre un peu plus fort sous la timidité.

Ludya reprend son récit en me murmurant à présent au creux de mon oreille droite. Il m’explique alors que le village de POka avait été attaqué par des démons et qu’il l’avait courageusement défendu … bien qu’il ne s’en rappelait pas. Sa forme de démon qui était intervenu peut-être me demandais-je alors ? il m’explique qu’il a cru durant longtemps que Pooka était un reflet d’une enfance qu’il aurait pu avoir et, qu’étrangement, peu de personne pouvait le voir. Comme moi. Vraiment ? C’était une créature qu’on ne pouvait normalement pas voir . J’en restais étonnée et … je souris doucement, cela me flattait d’un certain coté. Cela voulait dire que je pouvais voir certaine chose que d’autre non ? Comme … dans le cas des âmes pures ou ce genre de contes pour enfants ?

Il se recule de peu, retire sa chemise humide et trempée pour se retrouvé torse et ventre nu. Je le regarde, rougis sous la beauté de ce qui s’offrit à mes yeux. Si j’avais un corps de jeune fille où on voyait très peu mes muscles abdominaux, les biceps et avant-bras plus développé dans leur masse musculaire, comme au jambes, que les autres filles … Ludya montrait, lui, parfaitement que son corps était celui d’un homme même d’une taille semblable à la mienne. Il était parsemé de cicatrices, montrant qu’il s’était défendu plus d’une fois contre des monstres ou des armes au corps à corps.  Je rougis un peu plus, mon regard se perdant littéralement sur ce tableau. Le blond pouvait le remarquait que je … le dévorais d’une certaine façon du regard. J’avoue … c’était un de mes fantasmes chez les hommes ! Les muscles bien dessiné, quelques peu rebondit, des pectoraux ressortant, même un peu, en harmonie avec les abdominaux. Ranh … cela ne me laissait clairement pas indifférente ! Mes pupilles se dilatèrent un peu plus en le regardant, je sens un frisson parcourir mon corps au dépend de ma propre volonté et, bizarrement, mes bouts de chairs qui servaient de mamelons durcirent de peu …


-Je suis un démon... Enfin... C'est ce que je pense que je suis... Mais si j'avais du te faire du mal, tu ne crois pas que ça ferait longtemps que j'en aurai eu l'occasion ?


Je reporte mon attention sur son visage et ses yeux. Il rougit, moi mes joues étaient roses depuis un petit moment. Je souris tendrement. Son histoire était triste mais … je pouvais d’un coté mieux le comprendre. Deux histoires différentes mais dont le résultat revient pratiquement au même.  Je l’entends soupirer, comme s’en voulant de ne pas pouvoir garder son sérieux, cela m’amuse un peu parce que j’aurais été dans le même cas si les rôles ce seraient inversés. Il me donne un très léger coup amical sur ma joue, tournant de peu ma tête. Je me suis mise à rire très légèrement, un rire doux pour les oreilles. Il embrasse mon front … je reste silencieuse un moment mais je souris.


-Tu aurais voulu me faire mal … Tu m’aurais pas aidé face à l’ogre ni même à l’araignée et tu m'aurais laissé par terre, en plein centre de la galerie, avec ma paralysie.


Je tente de forcer sur mon cou pour tourner ma tête. Je sens une lourdeur, une crampe qui finit par une douleur alors que trèèès difficilement j’arrive à tourner ma tête de quelques degré à peine pour le regarder. Punaise, j’avais l’impression d’user de toute mon énergie pour faire … que ça. Je le regarde, souris doucement. Il m’avoue enfin qu’il pense être démon, je n’en suis pas étonnée ni même effrayée. Je garde juste mon doux sourire sur mes lèvres quelques peu pulpeuses.


- Et puis, même si tu es un démon comme tu dis. Tu es un beau démon ! Enfin si la forme est comme celle de ton reflet dans l’eau.


Et oui … je l’avais bel et bien remarqué mais je ne m’étais pas affolée pour autant. Je le regarde, mes joues rougissant un peu plus. Je plonge mon regard d’or dans le sien.


-Et je n’aie pas peur. Parce que je sais maintenant que je peux te faire confiance. J’avoue que … ton histoire est tout aussi triste que la mienne. Tu n’as pas connu tes parents. Ta famille d’adoption t’a en quelque sorte ‘vendu’ à cette bande. Tu as perdu une partie de tes rêves. Mais … j’ai envie de te dire qu’au final, ce qui compte, c’est que nous sommes toujours vivants ? N’est-ce pas ?


Je ferme un instant mes yeux, ce doux sourire éternel sur mon visage. Cela faisait … si longtemps que je n’avais plus sourit comme ça, aussi longtemps. De plus … ce sourire était sincère ! Je me sentais bien … même heureuse malgré ma situation ! J’avais trouvé quelqu’un qui pouvait me comprendre, ressentir d’une certaine façon les maux que j’avais enduré, la souffrance d’avoir perdu des membres. Je nous trouvais, oui, très similaires bien que nos origines, elles, étaient totalement différentes. Et puis … on avait presque le même âge je crois !


- Même si je t’avoue que … on n’est pas gâté d’être enfermés dans une mine remplit de grosse bestioles … je frissonne juste à l’idée de revoir d’autres araignées et ferme les yeux. Mais qui sait ! On va peut-être faire de belles découvertes malgré le danger présent ? Bon … c’est sur que là … tout de suite … avec mon handicap, ça va pas être très faisable. Je le regarde à nouveau. Mais je ne m’en fais pas trop parce que j’ai le garçon le plus courageux que j’ai pu voir depuis bien longtemps avec moi ! Et … qui prend tellement soin de moi … Merci encore.


Je  reste rouge à mes joues alors que je le regarde. Je tente d’observer ensuite mon corps, observe ma jambe gauche. J’espérais que l’eau n’entrerait pas dans mes circuits et me causerait quelques problèmes pour la suite. Ce serait le bouquet ça … mais normalement, mes automails étaient étudiés pour que je puisse allez dans l’eau avec. Certes on pouvait voir les ouvertures mes les fils étaient bien isolés et hermétiquement fermés par une matière dites imperméable. J’avais juste peur que la qualité ce soit dégradée avec mes trois ans de boulot dans la mine. La pierre, sa racle, même à l’état de poussière … ce n’est pas pour rien que je prenais soin tous les soirs de les dépoussiérer et en plus de passer au contrôle technique tous les matins avant le travail.

Je regarde le reste de mon corps et … je me rends compte qu’au final … Il n’a fait que laver mon visage … je devais avoir mon bras gauche encore dans un sale état sans compter que mon corps avait été frappé un peu partout par les pattes de cette araignée. Je rougis d’avantage … oserais-je … lui demander ?


-Hem … Ludya ? Je ne voudrais pas profiter de ta gentillesse, loin de moi l’idée de profiter de la situation ! Mais … je crois que mon bras et … le reste de mon corps à besoin d’être lavé. Je ne vois pas bien parce que je ne sais encore rien bouger mais … je pense que mon bras doit être dans un état lamentable encore. Ça me pique même un peu, la plaie doit être un peu ouverte.


Je sens mon corps quelques peu frissonné. Mes jambes et le bas de mon corps étaient encore dans la douce chaleur de l’eau mais … mon haut lui, commençait à avoir froid, surtout qu’il était humide…


-Et puis … j’étais alors aussi rouge qu’une tomate. Je commence à avoir froid …

-Et je n’aie pas peur. Parce que je sais maintenant que je peux te faire confiance. J’avoue que … ton histoire est tout aussi triste que la mienne. Tu n’as pas connu tes parents. Ta famille d’adoption t’a en quelque sorte ‘vendu’ à cette bande. Tu as perdu une partie de tes rêves. Mais … j’ai envie de te dire qu’au final, ce quicompte, c’est que nous sommes toujours vivants ? N’est-ce pas ?

Je n'en reste pas moins une créature tentée, guidée par certains pêchés...

Et... Je fais tout ce que je peux pour rester humain à l'instant où je te parle. Mais je dois avouer que tu ne m'aide pas beaucoup avec ces regards et la sincérité de tes flatteries.


Ca ne l'avait pas inquiétée que je lui avoue être un démon... Et à son tour elle m'avoua avoir observé mon reflet, me trouvant mignon... Je ne savais pas si elle avait conscience qu'elle venait elle même d'autoriser sa nature à émerger... Comme si ses mots avaient fait sauter un quelconque sceau qui lui permettait d'avoir encore un certain contrôle sur les instincts de sa propre nature. Je m'occupe vite de son bras blessé, lui désinfectant la plaie en la nettoyant, ça, ça ne serait pas indolore malheureusement, ça devait d'ailleurs bien piquer de sentir l'eau chaude et les tissus propres glisser dans ses plaies, il récupéra des bandages de lin dans son paquetage, et une petite bouteille de poussière d'ailes de POoka qu'il répandit vite sur la blessure, puis momifia son bras jusqu'au pouce ! C'était bien serré, ça ne bougerait pas et au cas où, il fit deux jolis noeuds et épingla une bandelette sur deux sur toute la longueur avec quelques épingles à nourrice trainant dans le fond de son sac.

...Mais je ne m’en fais pas trop parce que j’ai le garçon le plus courageux que j’ai pu voir depuis bien longtemps avec moi ! Et … qui prend tellement soin de moi … Merci encore.


Sourit et s'empourpre en se cachant le visage entre ses mains... Puis elles tremblent un peu en lissant ses propres traits, comme s'il devait lutter contre la charge émotionnelle que la beauté et la sincérité de ses mots répercutent dans sa psyché. Et ça ne serait pas faux de penser que le démon est exacerbé par la noblesse des mots et des émotions que son interaction avec elle le force à ressentir, si seulement elle savait à quel point il doit lutter... Il se lisse la chevelure en arrière d'une main en se pinçant la lippe et à la fin du geste baisse le regard sur le coté, croquant la naissance timide d'un sourire.

Tu sais... T'es très mignonne oui... Mais... Vraiment, tu ne peux juste pas... Fiou holala ! Hihi - se ventile les joues avec une main totalement empourprées -

Tu ne peux pas m'assaillir comme ça. Avec la bonté et la beauté de sentiments si purs et nobles sans que ça ne m'affecte... Alors, oui, dans une certaine mesure je suis courageux, Je fais beaucoup d'efforts pour toi. Mais... je t'en prie... hihi... T'as pas idée hein ! C'est dure ! je ne suis pas humain... Je... Hum... Le plus simple c'est encore de te donner un aperçu mais... Je ne voudrai pas que tu m'en veuilles...

La densité et l'épaisseur de la musculature de Ludya à changé avec subtilité lorsqu'une aura plus chaude émane de son être. Il se redresse... inclinant son corps un peu vers l'arrière, ses hanches compactes et plus musculeuses offrant des plis de muscles plus marqués, plus charnels... in en reposant ses mains contre le fond du bassin, offrant à ton regard toute la transformation de son être en entrouvrant les lèvres, poussant un râle mi humain, mi félin une aura et un parfum incubique que seules les phéromones démoniaques transpirant de son cuir velouré abyssinian sont capables de dégager envahit l'atmosphère proche... Bien que doux et diffusant une fragrance proche de la feuille de coca... L'exposition prolongée à cette aura que l'on pourrait qualifier d'incubique prenait doucement au nez et à la tête, étourdissant comme un gaz alcoolisé diffusé dans l'air où une liqueure étherée.

Ses bras... Ses épaules... ses cuisses se sont épaissies d'une musculature harmonieuse, l'enjolivant d'une épaisseur ourlée d'une souplesse propre à sa nature quoiqu'étrange, harmonisée avec souplesse entre le félin et le démoniaque. Son visage n'a pas beaucoup changé... Quoique... L'enfer produisant souvent des êtres doués de tentation, le miel doux de ses joues semble les rendre plus rondes, tentantes à les caresser, les choyer... Plus chérubines et on retirerait à ses traits faciaux quelques années, la couleur de l'ambre plus sombre entourant le contour extérieur de ses yeux amplifie l'intensité de ses regards.
 
C'était sans dout facile à dire... Mais disons le quand même. Ludya était très mignon, à croquer et comme tout démon qui se respecte il en était on ne peut plus conscient... Chacuns de ses gestes... Des manières de choisir avec précaution comment exprimer telle ou telle émotion... et la façon de mouvoir son corps étaient tout entier l'expression même de cette conscience d'être tout ce qu'il se sait être. De la griffe qui se pince au bord de sa lèvre, du rebord doux de cette lippe qui laisse passer un agréable séjour au bout de son doigt massé entre ces dernières... Du croc qui pousse sur le centre de la pulpe de son doigt à l'entrouverture plissée des rideaux lisses de ses paupières offrant un drapé de malice à la puissante et séduisante mignonimie de ses regards... De la façon dont le bout de ses griffes glissent depuis son torse, traçent le contour de ses pectoraux et descends sur l'enchassement parfait des rebonds musculeux de ses abdominaux... Tout à chacun de ses gestes son regard te fixe... puis retombe avec intention... Choisissant là encore les moments où ses yeux guident les tiens sur son corps... Où tes yeux suivent à nouveau ses doigts lorsqu'ils suivent les arabesques musculeuses de sa personne, qui avaient tous l'air de doux coussinets de cuir, et ses doigts glissaient dessus d'un appui qui laissait imprimer ses doigts dans la surface bombée, et prêtait à l'imagination que leur fermeté restait douce et tendre, souple d'une magie qui ne pouvait qu'être liée à sa nature démoniaque.

L'Abyssian était ainsi couvert d'une épaisseur maturée de muscles divinement ourlés et de fin cuir tendre offrant à son adversaire empourprée le velours d'un corps où se déployait toute la parade de la force savament mélangée des derniers jours mûrs d'une adolescence tentatrice et démoniaque.

Il se saurait faire craquer nombre de filles, de femmes, mûres où moins mûres, terribles salopes, disons le, où innocentes... Sachant que beaucoup d'entre elles le désireraient au point de lui donner leur cul et leur écu, de renier leurs heirs légitimes et le faire unique héritier. Telle était la puissance de la mignonimie "angélique" de ses traits, et l'aura à laquelle elle à droit à cet instant... Un aphrodisiaque vénéneux qui pénétrait ses pores, ses poumons... Son sang... Son éthyl ennivrant pénétrant ennivrerait chaque partie de son cerveau bien trop pur et doux pour la force de celui ci. Et tu y résistera plus longtemps et plus vaillamment que toute autre. Ce qui force son respect. Mais tu y succombera peu à peu, il en est désolé. C'est juste trop -puissant- même pour l'âme la plus pure qui soit.

Son aura seule te réchauffe... Son aura seule te ferait fondre sur place et il le regrette... S'étant déjà assez attaché de ta personne pour le regretter si son charme naturel doit aussi s'accompagner du vice de ses auras démoniaques et tuer la beauté de ton caractère, ton intelligence et de ta volonté. Il espère secrètement que tu pourrais y être immunisée... Et c'est sans aucun doute peine perdue. ça n'est pas très grave... Il ne compte pas aller trop "loin" de toute façon.

Par "chance" tu es paralysée, n'est ce pas ? Et tu dois subir sans pouvoir assouvir les désirs violents qui parcourront bientôt tout ton être. Quelle magnifique torture... Un peu injuste vu ta situation, ton impuissance... Mais la situation particulière, elle, n'est pas sans amuser et sans exciter le jeune démon.

Il savonne ses mains et prends un contact plus direct et pétrissant avec ta nuque, tes trapèzes qu'il masse sans cesser de magnétiser ton regard avec ses pupilles Abyssianes, se rétrécissant et se dilatant dans un jeu hypnotique, absorbant, captivant toute la tension de ton regard.

De ses deux mains savonneuses... Il te presse soudainement la poitrine... le simple contact avec le cuir ambré et savonneux du bout de ses doigts et de sa paume semble percer la peau et envoyer des pulsations de vice et de désir charnels à travers tes fibres musculaires jusqu'au cerveau... Et le plus doux étant que tu ne peux rien, absolument rien y faire... Même pas te soulager d'un mouvement, d'une caresse... Quelle pitié quand l'impression que la force d'un désir insoutenable vient violemment vicier le sang de tes zones les plus intimes, enfler et irriter tes lèvres, tes tétons n'ont jamais été aussi durs et sensibles...

Ses mains avaient pressé tes seins, qui n'existaient pratiquement pas. Et c'en était que plus beau d'en rassembler la chair ferme et fine, massant aussi la musculature de tes pectoraux que le travail à la mine t'a prématurément développé... Même si tu n'as que peu de seins... Ce n'est pas vraiment une poitrine plate dont tu disposes. Peut être même que ce travail forcé est à l'origine de la fonte de ta poitrine mais le pétris des doigts de ce démon masse l'ensemble musculeux et féminin entre ses paumes pour te former un semblant de poitrine à presser qui remplit bien ses mains... Bien qu'il évite d'en soulager le bout irrité et durcit de la clémence d'une caresse qui surviendrait tôt, bien trop tôt alors que tu es si belle... Si belle à regarder souffrir de ta chair en demande.

Ses mains passent désormais sur tes épaules... Elles ne manquent pas de lignes qui permettent de supporter le poids de ton automail... Avec lesquelles tu as levé haut la pioche pendant trois ans pour casser la roche. Ses yeux se décrochent de ton regard et admire la façon remarquable dont tes muscles sont faits... Comment ils ont évolué pour intégrer et épouser l'armature métallique, des muscles plus forts et saillants à cet endroit... Il les soulage tout en les nettoyant.

Il imagine fort bien la contrainte de cette chose sur ta chair et tes os... Le poids et les chocs que les mécanismes font endurer à tes fibres... Le contact de ses doigts à un effet effervescent, pétillant dans ta chair... Il se rapproche vers toi d'un glissement déhanché sur sa position assise, écartant souplement les cuisses pour se coller au plus près de toi, étant un peu plus grand il est vrai, te surplombe de son regard et de son visage... surtout s'il est assis si près de toi, si près de ton bassin, son bas ventre collé au tiens, ses fesses reposant sur le haut de tes cuisses, il croise ses jambes dans ton dos et t'enlaçe entre ses bras pour te coller toute entière à lui et lui se coller tout entier à toi. Il ronronne près de ta joue.

Hihi... Hummmrrr... Haaanw... Tu es si mignonne... Regarde toi... Tu sais... Je suis vraiment désolé... Ouie... Je ne suis qu'un démon après touw... Je respecte tellement de choses chez toi... En premier ta souffrance... Tu as beaucoup de volonté... Et tu es si forte pour ta taille. Si tu savais à quel point tu es belle à regarder dans les tourments que t'infligent ta chair....

Il presse ensuite de bas en haut la fermeté de ses pectoraux contre les tiens, rehaussant tes seins vers le haut à chaque passage, qui, encore une fois évitent de toucher à tes tétons durs et irrités puisqu'il les oblige à se dresser vers le ciel en pressant la force lisse de son torse en commençant au bas de ta poitrine en les faisant ensuite remonter vers le ciel lorsqu'il pousse contre ton corps et épouse la peau tendre de ton ventre avec ses hanches et ses rebonds abdominaux.

Ses bras passent sous tes bras et t'enlaçent... Fort... Il enfouit la douceur de ses joues mielleuses contre le creux de ton cou et offre enfin le contact plein de son torse contre tes seins, tes côtes, ton ventre... Ton corps savoneux glissant contre le sien... Ses mains continuent leur office en caressant et nettoyant ton dos. Ce doux démon respire paisiblement contre ton cou, profitant des palpitations de ton sang enfiévré du bout de ses lèvres entrant en contact avec la peau recouvrant les muscles tendus de ton cou, comment pourrait il en être autrement, hihi.

Je ne peux malheureusement rien faire pour m'en empêcher... Ce que je dégage est aussi naturel chez moi que le fait de respirer pour toi. Que veux tu... Je suis qu'un petit salauw ! Voila ce que c'est que d'être proche de moi. J'espère sincèrement que tu te rends compte que... J'essaye de rester calme... Puisses tu me pardonner d'être ce que je suis.

Haaan... Bon sang... Il rougit à son tour... C'est assez rare de voir "ce" démon rougir... Il rougit du supplice qu'il ose te faire endurer... A toi qui à déjà subi l'enfer dans cette vie et à eu l'incroyable ténacité de survivre jusqu'ici... Il l'admire... Et se sent tellement coupable et honteux d'en profiter comme ça... Même s'il est loin, très loin de lui faire l'outrage des gestes qu'il a réellement envie d'accomplir, comme il est là, il se retient par respect. Parce qu'elle mérite mieux qu'un démon profite d'elle alors qu'elle est paralysée, mais dieu que la situation est tentante. Oui... ça fait partie de la somme des contradictions qui l'excitent et empourprent l'Abyssian.

Je le regarde alors, simplement. Il m’explique de ne pas lui en vouloir parce qu’il n’est pas humain. En quoi l’origine, au final, expliquait la personnalité et le fond d’âme d’une personne ? Je ne suis pas devin mais … Je sais quand je vois une créature qui est humaine et un humain qui est un monstre. Le meilleur exemple que je peux encore donné directement c’est mes propres parents : ils ne se sont pratiquement jamais occupés de moi. Ma mère était féru des corps humain, pouvoir les ouvrir comme s’il ne s’agissait que de simple carcasse d’animaux, même vivant. Mon père ne vivait que parmi les explosifs et la technologie. Moi et mon frère, même si ils disaient être fier de nous, étions après leurs passions … Ou encore un exemple plus frappant : notre reine actuel. Alice Liddell. Une véritable folle … Elle a transformé le royaume, du jour au lendemain, d’un royaume calme et paisible en un véritable camp militaire et industriel. Le royaume même d’Herzeleid était classé alerte rouge pour le Nexus et d’autre royaume. Elle a réduit une bonne partie des personnes qui n’approuvaient pas sa dictature en esclavage, ou pire, les torturait en personne … je devais encore m’estimée heureuse de bosser dans cette fichu mine au final … 

Alors … si je devais en vouloir à Ludya d’être un démon ? Non… Jamais je ne lui en voudrais. Qu’importe la forme qu’il a, son âme lui était totalement celui d’un humain appréciable et … adorable. Cela faisait … tellement longtemps que je n’avais plus considérer un humain comme … bah un humain. Pour moi, le monde n’était qu’une véritable merde en elle-même. Je n’avais plus confiance en personne d’autre qu’en moi-même. J’ai tellement été trahie et piégée … il y avait de quoi. Ludya me permettait de revivre la joie d’avoir confiance en quelqu’un … même un peu plus en fait.

Je le regarde alors se transformer. Sa peau lisse et beige de sa forme humaine changeant, s’assombrit pour devenir ce cuir légèrement brunâtre du démon qu’il était. Au premier coup d’œil, on aurait dis du velours. Sa musculature était d’avantage développé, plus prononcé. Cela, combiné à la peau en cuir velouté qu’il avait, cela le rendait … Magnifique ? Oui … c’était le mot ! Magnifique ! Son visage ne changeait pratiquement pas, ses yeux était en amande voir un peu plus effilée. L’iris toujours de couleur or, comme le soleil brillant dans le ciel, comme les lingots d’or que tous les avares voudraient avoir. Comme … mes yeux aussi. Sa chevelure semblait comme s’enflammé avant de devenir dans les même tons que le reste de son corps. Je l’entends doucement gémir durant sa transformation. Un mélange de râle humain et de ronronnement félin. Quel curieux bruit … mais doux à entendre.

Mes joues s’empourprent d’avantage à la vue de son corps démoniaque. Oui … c’était semblable à ce que j’avais vu dans le reflet de l’eau sauf que là … j’avais tous les détails ! Mes yeux regardèrent tout son corps avant de revenir sur son visage, son magnifique visage. Il était déjà mignon en humain – drôle de dire ça parce qu’au final on est pareil. C’est comme si je m’aimais moi-même ?- mais là … le voir avec ce coté démon, plus félin … Maaannhh ! Si je n’étais pas paralysée ! Je l’aurais déjà câliné comme un grand chaton ! Et j’aurais certes passé mes mains sur sa peau et ses muscles pour les sentir ! Hihihi ! ♥

Il me regarde intensément dans les yeux avec un sourire à faire tomber toute les filles par terre. Enfin … cela dépend des avis évidement. Mais moi … Oooh oui ! Je fondais littéralement ! En plus voir se petit croc pincer sa lèvres inférieure … cela me donnait des frissons partout ! Son index rejoint sa lèvre, m’invitant presque à le suivre. Il le descend ensuite, prenant soin de dessiner le pourtour de chaque muscle pectoral et puis fait de même avec ceux au niveau de son ventre. Mes joues rougissent de plus belle évidement ! Je sens mon cœur s’emballer dans ma poitrine …

Et puis … il y avait cette petite odeur de … En fait, je ne connaissais pas cette odeur. Le Coca. J’en vais jamais bu, jamais entendu parler mais cette odeur, qui n’était pas très forte en soi juste assez pour aromatiser l’air, me plaisais bien. Cela changeait en plus de cette odeur d’humidité que la mine avait depuis le début de notre arrivé ! Mais je ne me rendais pas compte que cette odeur, aussi agréable à sentir soit-elle, était bourré de phéromone aphrodisiaque. Naturellement, je ne le remarquais pas mais mon corps réagit d’avantage à la présence aphrodisiaque. Pas tout de suite évidement mais … petit à petit. Pour le moment je me sentais bien ! Etrangement … je pus lentement commencer à bouger par tête pour suivre plus aisément les traces fait par ses doigts le long de mon corps. Je ne m’en rendais pas compte mais la paralysie, lentement, et surtout grâce à Ludya une fois encore, s’en allait petit à petit !

Il s’approche alors doucement de moi après avoir savonné ses mains. Il me masse la nuque et les épaules avec une délicatesse incroyable, encore plus que tout à l’heure ! Et ses mains … sa peau … c’était si doux. Haann … c’était agréable. Je ferme lentement mes yeux, profite de ce massage un cours instant. Je lâche même un doux soupir s’en trop m’en rendre compte. Il fut accentué aussi par l’odeur aphrodisiaque qui lentement me grimpait à la tête.

Ses mains se posent ensuite sur ma poitrine et les presse avec délicatesse. Il ne me fit pas mal. Je ne rouvre pas mes yeux, je rougis d’avantage en poussant un autre gémissement, un peu plus long celui-là.


-Ludya … murmurais-je doucement.


 J’entre ouvre doucement mes yeux et je plonge mon regard d’or dans le ciel. Ses yeux étaient fixés dans les miens, comme se noyant dans la mer d’or qui composait mon iris. Les pupilles de Ludya étaient aussi fines qu’une ligne, digne d’un chat qui contemplait le monde en plein soleil. J’adorais voir des yeux comme ça, je trouvais cela si mignon, hors du commun à la fois.  Mon cœur battait un peu plus fort dans ma poitrine. Je le sens tenter de récupérer un peu de graisse au niveau de mes seins pour que ma poitrine soit un tantinet plus grosse. Cela ne me laissait évidement pas sans réaction ! Mes mamelons durcirent un peu plus … je sentais même ce petit quelques chose de gênant entre mes cuisses. Je n’en avais pas réellement conscience mais … je mouillais. La cyprine repoussant l’eau au niveau de mon intimité comme pour la repousser et la protéger. J’arrive très difficilement à frotter mes jambes l’une contre l’autre. Je sens cette douce chaleur m’envahir alors … Et cette étrange sensation se dévoilé, une sensation que je n’avais jamais connu au part avant.

Dommage que je n’étais plus vierge … j’aurais aimé partager ce premier moment avec une personne que j’aime énormément. Mais bon … on m’avait volé mes rêves et ma virginité dans cette maudite mine comme je le répète bien souvent depuis le début de mon aventure.

Ses mains s’épousent sur mes épaules à nouveau. Je le sens toucher à mon automail en particulier, son index chatouillant doucement mes vieilles cicatrices brunes visible au niveau de mon sternum et des côtés. Par chance, mon sein droit était épargné de cicatrice. J’arrive à baisser un peu ma tête pour suivre ce que son regard observait. Il regarde mon bras mécanique puis ma musculature comme … si cela l’étonnait. Il est vrai que mon corps était bien plus développé qu’une simple femme point de vue muscle, en particulier près de mon automail. On ne le dirait pas mais ça pèse lourd d’avoir des plaques de métal sur le corps. C’est facilement dix à vingt kilos de métal à soutenir ! Il y avait de quoi être étonné … surtout pour une femme. Mais bon … bien qu’une mécagreffe avait ses poings fort comme la fatigue qui était inconnu pour le bras, une force supérieur et j’en passe … pour moi, ce bras était une malédiction. Il suffit de se rappeler pourquoi j’en avais un. La transmutation humaine que j’avais ratée, par deux fois en plus … C’était une façon pour moi de ne jamais oublié l’erreur que j’avais fait, la perte que j’avais subis. C’était simplement un fardeau pour moi … mais jamais ne je troquerai ma mécagreffe contre un vrai membre. Pas beaucoup ne vous répondront ce que je pense. En général, les personnes qui perdent leurs membres seraient capables de tout pour les retrouver. Moi pas … je voulais garder mes automails. C’était symbolique pour moi.

Mes yeux d’orées reposent sur les siens à nouveau. Je le sens s’assoir contre mes cuisses, ses jambes m’enlacent comme ses bras autour de mon cou et de mes épaules. Il était complètement collé à moi. Je sens l’extrême douceur de son corps. Sa joue contre la mienne. Je ferme lentement ses yeux, appuie doucement mon visage contre le sien en cherchant son odeur. Cette douce odeur de coca que je ne connaissais pas … qu’il sentait bon. Cela me rendais comme … comment dire … j’avais cette sensation de me laisser porté par un petit nuage. Je tente difficilement de lever mes mains. Mon automail tremble comme ma main organique emballer dans des bandages qu’il m’a soigneusement placé pour que mon bras puisse rester propre et à l’abri d’une quelconque infection. Qu’il était si gentil avec moi … je voulais tant le serrer contre moi. Mais cette paralysie, bien que lentement partait, m’irritait au plus au point ! Grrr !! Que c’est énervant de pas pouvoir bouger !!


- Hihi... Hummmrrr... Haaanw... Tu es si mignonne... Regardes-toi... Tu sais... Je suis vraiment désolé... Ouie... Je ne suis qu'un démon après touw... Je respecte tellement de choses chez toi... En premier ta souffrance... Tu as beaucoup de volonté... Et tu es si forte pour ta taille. Si tu savais à quel point tu es belle à regarder dans les tourments que t'infligent ta chair....


C’est bien la première fois qu’on me disait que ma musculature, mes cicatrices et mes automails me rendaient belle ! Hihi ! Mais que c’était si gentil de sa part ! J’apprécie énormément son compliment. Cela me réconforte d’avantage. Je me serre du coup plus contre lui. Je lâche même un doux ronronnement à ma manière. Je murmure doucement et avec plein de timidité un petit.


-Merci.


Je le sens frotter son torse contre ma poitrine et se redressant contre, forçant ma poitrine à pointer le plafond. Je frissonne d’avantage, lâche un autre gémissement. Que sa peau était douce bon sang … du véritable velours. Si doux … si agréable au touché !

Il me reprend contre lui, j’arrive enfin à mettre mes mains dans son dos après moult efforts ! Je pouvais enfin le serrer contre moi. Enfin … c’était vite dis. J’avais réussi à mettre mes mains contre son dos avec tous les efforts et la volonté du monde mais ma force n’était pas encore entièrement revenue. Sa tête est au creux de mon cou, il peut ressentir mon odeur naturelle. Je peux sentir doucement ses cheveux doux et soyeux dont je m’empresse de poser mon visage entre chaque brin de cheveux. Cette odeur aphrodisiaque toujours là, toujours présente et même plus forte. Je m’enivre de cette dernière en humant ses cheveux. Mon cœur battait vite dans ma poitrine, il pouvait le sentir par mon cœur qui pulsait mon sang dans tout mon corps. Les carotides étant l’un des vaisseaux les plus palpables d’un corps en général.


- Je ne peux malheureusement rien faire pour m'en empêcher... Ce que je dégage est aussi naturel chez moi que le fait de respirer pour toi. Que veux-tu... Je suis qu'un petit salauw ! Voila ce que c'est que d'être proche de moi. J'espère sincèrement que tu te rends compte que... J'essaye de rester calme... Puisses-tu me pardonner d'être ce que je suis.


Encore en train de lui demander de le pardonner d’être un démon. Qu’est-ce qu’elle s’en moquait de sa forme ! Enfin … dans le sens qu’il n’était pas entièrement humain Son âme, elle, l’était. C’est tout ce qui comptait ! Puis sa forme, elle la trouvait charmante … Est-ce que je pensais ça à cause de l’aphrodisiaque ? Non … je le pensais bien avant d’être influencé par ses petites particularités ! Je reste contre lui. Je souris doucement.


-Arrête de demander pardon …


Je pose alors un doux baiser dans ses cheveux comme je le peux. Tout en douceur vu que j’avais du mal à bouger encore mon corps qui, petit à petit, me redevenait accueille. Mes mains se serrent dans son dos. Ma main gauche tentant même de doucement le caresser et tracer les quelques muscles présent avec une incroyable douceur et tendresse. Je souris un peu plus. Ma main mécanique se tenant plus vers le haut de son dos, pour le tenir plus longtemps contre moi.


- Je t’adore comme ça. Tu es … incroyablement mignon. Tu l’étais déjà humain mais ainsi je trouve que cela te donnes un coté incroyablement exotique. J’aime … et puis …


Je me mets doucement à frotter ma joue contre la sienne. Je colle ma poitrine contre son torse. Je lâche un doux soupir de mes lèvres à son oreille tendrement. L’envie me grimpant à la tête. La chaleur avait totalement envahit mon corps. Point positif : j’avais plus froid ! C’était même l’inverse hihihi ♥ Je me sentais comme … attiré par lui physiquement à présent. Surement l’effet de l’aphrodisiaque combiné au fait que j’adorais sa forme abyssian.


- Même si tu es né démon, sache que ton âme, elle, est totalement humaine. Tu as des sentiments, tu prends soins de ceux que tu apprécies. Tu les protèges, tu les chéris … comme tu le fais en ce moment avec moi. Sache … que pour moi, tu es humain dans l’âme et le cœur. Je t’apprécie énormément Ludya.


Je détache doucement ma joue de la sienne pour pouvoir doucement le regarder dans les yeux. Mon visage près du sien. Il pouvait sentir mon souffle chaud caresser ses joues. Mes pupilles étaient complètement dilater, rondes comme des pièces. Un tendre sourire sur mes lèvres, mes paupières à moitié fermé. Mes mèches d’or décoraient joliment mon visage encore humide par l’eau.


-Tu es le premier … A me donner des sentiments que j’avais oublié depuis longtemps. Je … crois même … que tu … m’en donnes des nouveaux. C’est étrange à expliquer … c’est comme … si … je ne voulais pas que tu te sépares de moi … Ludya.

- Je t’adore comme ça. Tu es… incroyablement mignon. Tu l’étais déjà humain mais ainsi je trouve que cela te donnes un coté incroyablement exotique. J’aime… et puis…

- Arrette.. Tu sais pas ce que tu dis... J... J'vais encore rouwgir !

Ca faisait si mal... si mal d'être flatté par un être si pur, hihi, owie... ça envoyait des frissons de plaisir et de douleur à son cerveau et à son coeur de démon aussi, comme si des barbelés se resseraient autour de ses organes vitaux en piquant dans son coeur, et pour un démon cette sensation... C'était pas désagréable... Au contraire...

- Même si tu es né démon, sache que ton âme, elle, est totalement humaine. Tu as des sentiments, tu prends soins de ceux que tu apprécies. Tu les protèges, tu les chéris … comme tu le fais en ce moment avec moi. Sache … que pour moi, tu es humain dans l’âme et le cœur. Je t’apprécie énormément Ludya.

Ludya cachait son visage à deux mains en rougissant, il faisait un démon drôlement sensible à la bonté des paroles d'Elena, il aurait pas du se rapprocher si près d'un être ayant tant souffert et qui a réussi à garder tant de noblesse et de pureté de coeur, des sourires nerveux s'esquissaient sur ses lèvres, mêlant avec des chatouilles frissonnantes remontant à son crâne la détresse de sentiments aussi bien heureux que coupables...

Il pose vite un doigt sur les lèvres d'Elena espérant qu'elle arrête !!

Hanw... Arrette hihi, je... J'peux pas... Je peux pas en entendre plus... Je... siteplait. Siteplait shhhht ! suffit ! stop ! assez !

Nan... Finalement d'eux deux j'crois bien que c'est l'Abyssian qui, en définitive, à le plus de mal à se maîriser... Elle dit de ces choses que ce démon peut juste pas entendre ! Non, hihi... Il peut pas écouter ça sans que ça ne lui fasse vibrer son coeur ténébreux, faut qu'elle arrette c'est lui qui deviendrait tout faible et résisterait plus ! Par chance, hum, il est plutôt jeune comme démon et est pas encore au fait de tous ses vices et ses "talents" et quelque part sans qu'il ne le sache on l'a bridé aussi avec des scellés dans cette prothèse qu'on lui à greffée. Autrement il ne pourrait que céder à toutes les pulsions démoniaques qui lui rongent le coeur et l'âme. Un p'tit démon au coeur d'or ? Hihi... Aww... Pitain c'est pas une peluche quand même ! Si ?

-Tu es le premier … A me donner des sentiments que j’avais oublié depuis longtemps. Je … crois même … que tu … m’en donnes des nouveaux. C’est étrange à expliquer … c’est comme … si … je ne voulais pas que tu te sépares de moi … Ludya.

J'vais pas me séparer de toi... C'est dure tu sais... C'est dure parce que... Je veux pas te faire du mal, parce que je suis tout de même un démon quoi que tu dises... T'es comme un beau petit ange blessé... T'es tombée du ciel... Et en rampant sur ce monde la vie t'a dévoré les ailes. Et moi ben... J'aurai facile à en profitée... Je devrai peut être pas pensée à tout ça, je prends toujouwrs trop de choses en compte et j'emphatise trop... Ce... ça me bloque... Je me sens horrible... Mais je peux pas m'en empêcher...

Une larme coulait le long de la joue de l'Abyssian, même si ça se cachait sous un sourire il était triste de son propre sort... Il était destiné à être et devenir un démon... Et avoir... Certains penchants lubriques, tout ça... Mais c'était... injuste... D'imposée ça... Parce que faut l'avouer... C'était en grande partie son aura qui l'avait conduite à avoir envie de lui, les dés étaient pipés et c'est pas pour le peu de temps et d'aventures qu'ils avaient partagés ensemble qu'ils pouvaient estimer qu'ils se connaissaient assez pour ça... Y avait comme une douleur, une brûlure dans son coeur mais y pouvait pas s'en empêcher...

C'est pour ça que je te demande pardon...

Profitant de son surplomb sur toi il penchait le visage dans ta direction... Ah ben ça n'allait pas arrangée le sentiment de te sentir petite façe à lui ! Tant pis ! Caressant la douceur de tes joues du bout de ses doigts qu'il fait légèrement griffus en sortant le bout de celles ci juste pour que la caresse de ses doigts ajoutent un piti rien de sillon frissonnant sur la peau, le miel de ses lèvres effleure les tienne et il ronronne, et c'est pas un ronronnement ordinaire on l'entend bien être dédoublé, métalliquieux, démoniaque, comme si un deuxième créature se trouvait coincée dans sa gorge. Alors, avec ce souffle vibrant ses lèvres caressent les tiennes pendant que ses pupilles et l'or liquide de son regard scrute les coins cardinaux de tes yeux, parce qu'un regard ne reste jamais très fixe dans la pupille d'aussi près, elles voyagent avec nervosité en cherchant l'accroche impossible de chaque pupille et ça ne fait qu'en rajouter à la fébrilité de l'instant.

Il n'embrasse pas... Pas encore... Il happe juste sa lèvre du bas en plissant finement ses paupières, presque closes, et c'est à elle qu'elle mordille la lèvre inférieure avec la même malice et douceur qu'il n'aurait mordu la sienne pour se rendre irrésistible. Ses sourires disparaissant entre deux accroches mordillées de sa lèvre, tantôt douce... Tantôt un peu plus sauvage et pincée par jeu, par pulsion... Envie... Mais jamais, non, jamais d'une pression qui infligerait une véritable douleur, enfin, pas du domaine à atteindre un seuil de douleur qui soit réellement désagréable. Même si il pince de façon à faire rouler sa lèvre entre les plus pointues de ses petits crocs démoniaques... Puis lèche sa lèvre du bout de sa langue, et l'embrasse vite entre les siennes pour la caresser et s'assurer que ça ne laisse pas une marque.

Haaah.. Hihi... J'me sens coupable tu sais... Y a comme une douce brûlure dans ma poitrine... Je suis pas très sage...  

Ses baisers se multiplient soudain autour de ta bouche avec la fraîcheur d'une frénésie envieuse, emplie d'une gratitude énergique picorant tes joues de baisers et puis ses doigts munis de la douceur caressante de ses griffes pénètrent affectueusement les limites de ta chevelure, et se glissent sous cette canopée d'or que constitue la finesse de ta masse capillaire... Le regard de l'Abyssian n'a jamais autant pétillé de jeu et de malice, hihi, se mordillant à son tour le bout des lèvres en baissant et relevant les yeux sur ton corps... Le bout de ses doigts frictionnent doucement tes cheveux et pendant qu'il le fait il n'a aucun scrupule, hanwr... Il aime tellement ça tu sais, ouie... A caresser à nouveau la mignonimie de ses joues mielleuses sur les tiennes et diffuser les vibrations chatouilleuses de ses ronrons démoniaques contre tes joues.

Il murmure à tes lèvres, posant son front sur le tiens...

Je suis un vilain, vilain garçon tu sais...

L'aura qui l'entoure s'intensifie, on peut entendre des grincements cuireux sous l'ambre de sa peau, l'entrelac fibraire de ses muscles s'étirant, se tordant et s'assouplissant pour prendre du volume, ses avant bras, ses bras, la rondeur de ses épaules, ses pecs, enfin, toute sa musculature s'épaississait à vue d'oeil, ses dents serrées grinçaient aussi ensemble et la pupille de l'abyssian noyée dans les les volutes galaxiennes de poussière d'étoile vibrait en se rétrécissant pour devenir plus fine et perçante, laissant se charger l'intensité de ses regards d'une prédation autrement plus... démoniaque évidemment. Ses proportions musculeuses l'envirilaient autant qu'elles le laissait croitre d'un peu moins de dix huit centimètres supplémentaire, alors là ! oui ! il était bien plus grand que toi désormais, d'une taille frisant l'adulte qu'il devrait être sous cette forme déployée. Son cuir est plus ferme et dur contre toi, t'opressant contre le bord du bassin... Ca devenait difficile pour toi d'avoir froid contre le bord, la chaleur du démon irradiant a travers toi. Malgré l'évolution nette et évidente de son corps il gardait exactement le même visage, le même miel nacré de ses joues sourieuses, les mêmes traits...

Réfléchis... T'as pas à céder tu sais... Va falloir que tu me le dises franchement... Si tu veux vraiment qu'un Abyssian profite de toi, parce que... hum... C'est pas bien... Toutes ces choses que j'ai envie de te faire. Tu te rends pas compte, Je ris plus...

Par tous les démons croupissant aux enfers... Y en avait sûrement peu d'aussi mignons que lui malgré cette musculature bien dévéloppée son visage gardait cette mignonimie un peu infantile, chérubine que l'on retrouverait sur certains anges... Son ton avait été plus sérieux sur la fin de sa phrase, T'enlaçant contre lui pour te mettre plus à l'aise, où te tenter d'avantage... D'une main il soutenait ta tête et l'apportait pour la caresser contre sa poitrine lisse et musculeuse, ta joue s'y écrasant un peu pour épouser la caresse de ces muscles, et se faisait pétrir entre nous deux un membre juste.. énorme... oui... qui lui avait poussé depuis la surface de son muscle pubien... Ses abdominaux poussaient fort cette chose mi excitée, mi molassonne encore contre toi... Assez long pour qu'il glisse contre toute la surface de ton ventre et que son bout chatouille ton entre-sein. Se présentant presque au centre de ta poitrine ! Ayant un contrôle parfait sur son degré d'excitation ça lui plaisait... De la maintenir dans un état un peu parresseuse, massante, malaxable et charnelle, accusant les délices d'un amortissement de cuir comfortable entre toi et lui.

Haaah... hmmmm... Ca te fera un peu mal tu sais... Peut être même que ça te fera un peu plus qu'un petit peu mal... j'peux rien y faire... Hauwr. Mais je te promet... Haaaahh... Tu as encore le pouvoir de tout arrêter. Là, maintenant... Maintenant...

[Désolé pour l'attente ._. ]

-J'vais pas me séparer de toi... C'est dure tu sais... C'est dure parce que... Je veux pas te faire du mal, parce que je suis tout de même un démon quoi que tu dises... T'es comme un beau petit ange blessé... T'es tombée du ciel... Et en rampant sur ce monde la vie t'a dévoré les ailes. Et moi ben... J'aurai facile à en profitée... Je devrai peut être pas pensée à tout ça, je prends toujouwrs trop de choses en compte et j'emphatise trop... Ce... ça me bloque... Je me sens horrible... Mais je peux pas m'en empêcher...


Ses mots étaient tellement remplit de … beauté, de sagesses. Cela m’allait droit au cœur … cette si belle métaphore de l’ange qui se retrouve sur la terre où on lui ôté les ailes où elle serait condamné à vivre parmi les mortel en perdant tous ses rêves. Une référence à sa vie ou ma situation actuelle ? Difficile à dire. Je pense que ce serait les deux à la fois. Mais j’en reste encore sans voix et mes joues restent rouges sous tant de beauté littéraire. C’est beau à entendre, très beau.

Et puis je le vois verser des larmes. Il pleure ? A cause de quoi … Son état. Ha bah oui … En tant que démon il est sur qu’il devait avoir une influence ou un truc comme ça qui fit que je suis directement impliquée mais … était-ce vraiment cette aura qui me rendait comme ça ou n’était-ce qu’un catalyseur de ce que je ressentais déjà ?


-Ludya … pleure pas. S’il te plait …

-C'est pour ça que je te demande pardon...

-Tu n’as pas à t’excuser. Je t’assure. Même si tu as une sorte de pouvoir qui pourrais me rendre toute chose je suis persuadée que ce n’est pas cela qui fait que je me … sens si proche de toi. Je t’assure … si cela a eu une quelconque influence ça n’a fait alors qu’accentuer ce que je ressentais déjà pour toi.


Je lui affiche alors un doux sourire en continuant de le regarder d’un air digne d’une petite fille innocente et agréable à regarder, mes yeux d’or devant faire beaucoup. Comme ses yeux … Que j’adorais les voir … je les sentais encore plus beau que les miens. Cette petite pupille en amande qui rappelle un félin … je trouve toujours ça beau ! J’adorais les chats aussi, c’est pas pour rien que j’aimais observer ses yeux et même le reste de son corps que je trouvais un petit quelque chose ressemblant aux félins !

En plus il se penche vers moi, que sa carrure m’a l’air si grande. Ca me fait un peu bizarre en sachant qu’il avait un peu près la même taille que moi (Même si il est plus grand que moi de quelques centimètres !). Je vois son visage tellement près du miens que j’étais sur qu’il m’embrasserait. Mais non, il se contente juste de me happer la lèvre entre les siennes et je sens sa canine chatouille ma lèvre pulpeuse. Je sens mon cœur battre d’avantage et je me laisse allez au jeu de mes sentiments, à l’écoute de mon corps et je profite simplement de cet instant.

De multiples baiser se pausèrent autour de ma bouche avant de finir sur un dernier sur mon front. Il m’avait caressé ma crinière d’orée entre temps, que c’était tellement agréable … j’en frissonnais presque.

Puis je ressens enfin cette aura car je sens mon attirance pour lui s’accentuer. J’ouvre mes yeux et l’observe. Bon sang ! J’en restais ébahie ! Il grandissait encore mais son corps se déploya complètement comme si il atteignait l’âge mur, l’âge adulte ! J’avoue en resté tout de même sur le cul … Mais je ne me lasse pas de ce que je peux contempler à présent. Je crois que si on pouvait achever les gens par la beauté physique … Je serais morte du premier coup ! Ouaahh … Quel corps d’athlète ! Je lève ma main qui semble reprendre ses capacités, et je la pose sur le velours qui compose sa peau et je me mets à tracer le contour des muscles de mes doigts. Bon sang ! Tant de muscles ! Et ça n’avait pas l’air d’être qu’un peu ! Ils étaient bien durs, bien fermes ! Comme je les aime … Aaawwhh ! ♥ Il …. Oui … il était parfait !


-Réfléchis... T'as pas à céder tu sais... Va falloir que tu me le dises franchement... Si tu veux vraiment qu'un Abyssian profite de toi, parce que... hum... C'est pas bien... Toutes ces choses que j'ai envie de te faire. Tu te rends pas compte, Je ris plus...


Une mise en garde ? Il arrivait encore  à se maitriser ?Si il savait tout ce dont j’avais envie de lui faire aussi à cet instant. Mais je restais convaincue que ce n’était pas l’aura qui me faisait ça mais que c’était bel et bien moi qui avait envie de lui et de lui faire tout ça. De fil en aiguille j’avais rencontré une personne pratiquement semblable à moi pour ne pas dire un vraie sosie au format masculin que j’ai aidé et inversement avant qu’on ne vive les même aventures dans cette mine. J’avais retrouvé cette douce sensation qu’on avait quand les gens prennent soin de nous et nous tiennent à cœur. Est-ce que j’étais allez trop loin trop vite ? J’en sais trop rien … était-je une fille au cœur d’artichaut ? Etait-ce de l’amour où … J’en sais rien. Mais une chose était sur pour moi à cet instant : j’avais vraiment pas envie de me défaire de Ludya. Qu’il soit abyssian ou non, je m’en moque, c’était mon ami … Peut-être même plus.

En plus, à le voir comme ça, j’avais l’impression d’avoir un peu à faire à une autre personne. Et que je l’adorais ! J’adorais cette frimousse, ce corps, cette queue de chat ou de panthère qui semblait tout aussi musclée et raffinée que le reste du corps ! Mon Ludya, mon gardien. Même si c’est un démon.

Et là, avec une extrême douceur, il me pose contre lui. Ma tête se serre contre son torse velouté et musculeux. Je frotte lentement ma joue contre, profitant de ce doux moment que j’avais si rarement profité étant plus jeune.


-Ludya … Murmurai-je.


Puis je sens une bosse, un corps étrange, long et dur venir se frotter contre mon ventre jusqu’à mes seins. Je baisse lentement mon regard et je vois le gland de ce dernier. Grand, majestueux, cette couronne bien dessinée. Le tous entre un doux marron et le beige. Mes joues s’empourprent. J’en avais jamais vu de pareil au part avant ! Bon en même temps … je prêtais pas trop attention à ça lors de mes … viols. C’est alors que je suis prise de curiosité et que je pose ma main contre et que je me saisis du monstre dans ma main. J’arrivais même pas à en faire le tour ! Je le caresse un peu de bas en haut et je me rends compte que le membre semble un peu plus rugeux que le reste du corps. Je rougis en me demandant ce que cela donnera une fois à l’intérieur. Mon dieu … a quoi ose-je déjà penser ! Mes joues deviennent plus rouges que jamais !


-Haaah... hmmmm... Ca te fera un peu mal tu sais... Peut être même que ça te fera un peu plus qu'un petit peu mal... j'peux rien y faire... Hauwr. Mais je te promet... Haaaahh... Tu as encore le pouvoir de tout arrêter. Là, maintenant... Maintenant...


Ha bah je crois que mes mouvements ont l’air de faire pas mal d’effet. Ca me rassure d’un coté, je souris puis reporte mon attention sur le membre imposant qui s’offre à moi en sandwich entre mon corps et le sien. Je frissonne quelques peu, je sens une chose légèrement chaude tenter d’induire ma vulve. Je le ressens par la différence de température entre l’eau qui devait être entre les vingt et vingt-cinq degré et mon corps qui en fait dans les trente-sept … Si pas plus.

-Non je … Dis-je avant de relever mon visage vers le sien. Mes yeux sont à moitié fermé, sourire timide sur mes lèvres. Je veux passer un si bon moment avec toi. Et … Découvrir ce que c’est le plaisir de la chair. Et je veux le découvrir avec toi, Ludya. Rien que toi.