Vaas s’était relevé, le sexe à l’air, avant de le ranger sous son pantalon, tandis que les hommes à l’intérieur du van se rapprochaient... Et on pouvait entendre des barres à mines frotter contre les murs. La jeune femme, de son côté, exprima alors sa surprise, en demandant de quel carrosse il pouvait s’agir. Debout devant elle, Vaas se mit à sourire, comme s’il trouvait cette question idiote.
«
Mais... Ton carrosse, ma Princesse ! Celui qui t’emmènera dans ton château ! Tu sais... Comme dans tous ces putains de contes à la fées à con pour les salopes comme toi ! Avec le petit Prince qui emmène... Sa petite Princesse... Dans leur château magique... Pour... Pour lui fourrer sa GROSSE PINE dans son CUL DE SALE TRUIE et la faire HURLER et HUUUURLER jusqu’à la FIN DU FOUTU TEMPS !! »
Tout en lâchant ces derniers mots, il avait fléchi les genoux, et l’une de ses mains remontait lentement le long de l’une des jambes de la femme, un doigt après l’autre.
«
Tu sais, c’est comme ça que ça se termine dans les contes de fées... Ils se marièrent, et eurent beaucoup d’enfants... Mais... Je t’avouerai que le côté mariage, hein... On va laisser ça de côté, c’est quand même un peu ringard. On va se concentrer sur l’essentiel. T’es venue dans ce club pour te faire exploser le cul jusqu’à pouvoir prendre un aller-simple sur Pluton, et c’est tout ce qu’on va te faire... Tu vois ? Un parfait gentleman. »
Les hommes étaient maintenant là, et l’intensité des phares diminua, ce qui permettait à Lolita, si elle tournait la tête, de voir qu’ils portaient tous des masques d’animaux. Certains avaient juste des débardeurs, permettant de voir une série de tatouages. Vaas se redressa alors.
«
Allez, emmenez cette salope, les gars ont bien mérité de se défouler un peu. -
Ouais... »
Les gars avaient beau trouvé Vaas un peu cinglé (mais juste
un peu), il fallait reconnaître qu’il savait les gâter. La dernière chose que Lolita put voir fut un épais sac marron qui s’abattit sur sa tête.
Hold up ! Whoa, whoa wait a minute-minute, Jesus Christ
Yo my man DJ High Tek - Shit, this motherfucking beat is nice
Ce fut probablement la musique qui réveilla Lolita. Quand la jeune femme devait ouvrir les yeux, elle constaterait vite qu’elle n’était plus dans une ruelle sinistre, mais dans une sorte de chambre pour prostituée, dans un confortable lit. La pièce était éclairée par des lueurs rouges, et il y avait, à sa gauche, la porte, ouverte, d’où
une terrible musique s’échappait. Et, à sa droite, il y avait une série de corsets, de tenues mis sur des mannequins, avec, au fond, un grand miroir, et tout un ensemble de maquillages.
Back in the day them dwankies didn't want to believe in us
Lolita n’avait plus sa robe, mais des sous-vêtements noirs, fins et élégants, avec de la dentelle blanche. On l’avait également nettoyé, et mis du rouge à lèvres. Et on pouvait également entendre, venant de la gauche, des hurlements, et parfois des coups de feu. Visiblement, elle était dans une fête, et, le temps qu’elle émerge, des bruits de pas se firent entendre dans le couloir.
«
Ah, la Princesa est réveillée ! »
Un homme énorme venait d’entrer. Il faisait bien deux mètres, avec un énorme bide, et un masque de cochon sur la tête... Et un tablier recouvert de sang. Il s’avança vers elle, et l’une de ses grosses mains vint saisir la jeune femme, puis la balança hors de sa chambre, l’amenant au cœur de la fête.
Son corps mince et frêle atterrit contre une rambarde, et elle put alors voir où elle était.
C’était un ancien entrepôt, probablement situé en bordure de la ville, et une musique rugissait depuis des sonos. Vaas était là, se menant à une danse insolite, en remuant des bras, en compagnie d’autres hommes, certains étant juste en caleçons, le corps recouvert de tatouages... On fumait, on buvait, il y avait des cartons de pizzas dans les coins, des bouteilles de bière, des seringues et des vêtements sales sur le sol... Et des bidons d’essence.
Fuck what you think, I do what I want
I can make a million little motherfuckers jump
La danse avait lieu autour d’une reproduction brésilienne. Un homme, avec plusieurs hématomes sur le visage, couvert de sang, était ficelé au milieu de la pièce, bloqué par une série de pneus, et recouvert d’essence.
Et, le temps que la femme voit ça, le gros porc, derrière, avait eu le temps de se régaler en voyant son petit cul, et se pencha vers elle, posant une main sur sa tête. Son estomac s’aplatit contre son dos, et la femme put sentir, contre ses cuisses, un mandrin énorme, en proportion avec le géant dans son dos. Il respirait bruyamment, et enfonça sa queue dans le vagin de la femme, la baisant par l’arrière.
«
On a fait une fête en ton honneur, huh... !! »
Et l’homme commença à la prendre, sans plus de ménagement, tirant sur ses cheveux, renâclant dans son dos, déplaçant son autre main pour pincer son sein à travers son soutien-gorge.
«
Huuuhh-Huuuuhh... !! »