Dépendance et conséquence ( avec Décatis Cryptinna

Josh avait 21 ans et déjà un parcours pour le moins mouvementé. On pourrait résumer sa vie comme une succession de mauvais choix et d’erreurs. A commencer par celle de vouloir partir vivre avec son père au moment du divorce de ses parents.Sa mère aurait voulu le garder avec elle, car elle savait ce qui risquait de se passer. Lui aussi au fond. Mais voilà, à 12 ans, il a juste vu son avantage qui était d’aller vivre avec une personne qui allait lui accorder plus de libertés.

Car le père de Josh travaillait beaucoup, il était un carriériste, toujours entrain de faire passer le boulot avant tout le reste. C’est d’ailleurs pour cela qu’il avait divorcé. Du genre à penser que le confort matériel pouvait remplacer l’amour  et une structure familiale. En demandant la garde de ses deux fils, il avait avant voulu faire un pied de nez à son ex femme, lui montrer qu’il était un meilleur père qu’elle une bonne mère.  Il n’avait pas hésité à faire miroiter tout un tas de choses pour renforcer ses chances.

Le frère de Josh n’avait pas commis l’erreur de tomber dans le panneau. Josh si.  Très vite livré à lui-même, il ne tarda pas à s’apercevoir qu’avoir une grande chambre, de l’argent de poche, une console de jeux dernier cri ou des fringues de marque ne remplaçait pas une présence physique.Commençant très vite à être en décrochage scolaire et à trainer avec de mauvaises personnes, il lança une forme d’appel au secours à son père qui dans un premier temps comprit le message.  Néanmoins, josh commit une autre erreur en voulant rester avec  lui alors que sa mère était prête à l’accueillir et l’aider.

Car rapidement, son père trouva d’autres centres d’intérêt, à commencer par sa secrétaire. De nouveau livré à lui-même, le jeune homme de 16 ans  recommença à ne plus aller à l’école, à trainer dans la rue et à faire n’importe quoi.  C’est à cette période qu’il commença à se droguer pour la première fois. Son père considérant qu’il ne valait plus la peine qu’il s’en fasse pour lui, Josh s’est un peu plus  enfoncé encore dans les  paradis artificiels. Il avait la sensation d ‘y trouver finalement une certaine forme de bien être.

Se coupant pour de bon de son frère ainé et de sa mère, les deux seules personnes capables de le sortir de là, il a, entre ses 16 ans et ses 18 ans consommé tout ce qui était possible et inimaginable.  N’ayant plus  vraiment de limites, il est arrivé ce qui devait arriver : l’overdose.

Passant très près de la mort, il n’a pas eu d’autres choix que de se soigner et reconnaitre son problème d’addiction. Quand on passe si près de la faucheuse, on se dit que la vie vaut la peine d’être vécue.Hasard ou pas, lors de sa cure, il rencontra tara, dont il tomba rapidement amoureux. Trouvant donc très vite quelqu’un à qui parler et qui comprenait ce qu’il pouvait ressentir, une relation assez forte naquit entre eux.

Coupant les pont avec ses mauvaises fréquentations et avec son père, en partie responsable de son mal être, Josh décrocha un diplôme en cours du soir et se fit embaucher comme informaticien dans une boite privée. Ayant des projets avec Tara, sa vie semblait enfin partie sur de bons rails.

Pourtant une nouvelle erreur de sa part précipita sa chute. Trompant celle qu’il aimait avec une fille de passage, il sacrifia ce qu’il avait pu construire pendant 2 ans pour une simple aventure sexuelle. Se rendant compte de son erreur, il supplia sa compagne de lui pardonner. En vain évidemment.

A partir de là, il recommença à faire n’importe quoi. Sortant, se coupant de ses nouveaux amis, de sa famille une nouvelle fois, il décida d’accumuler les aventures d’un soir. Finissant par se faire virer à cause de ses arrivées tardives, il développa en plus une sorte de rancœur envers son frère ainé à qui tout réussissait ou presque. Plutôt que d’assumer ses erreurs, il trouva en lui un coupable pour justifier sa conduite et son comportement.

 Voilà donc comment à 22 ans, Josh était de retour à la case départ. A la différence que depuis maintenant quelques temps, il fréquentait carla, une jeune toxicomane comme lui dont le seul intérêt consistait à savoir avec quoi se défoncer aujourd’hui. Actrice de X, Josh vivait avec elle dans son loft situé dans un quartier assez chic  et continuait sa longue descente aux enfers.En devenant de plus en plus un sale type en prime.  Commençant même à dealer, il avait dernièrement appris le mariage de tara avec un blanc bec et n’avait pas hésité à arriver complètement  ivre et sous influence à l’anniversaire de sa mère en compagnie de sa starlette du x.  ce qui lui avait valu un solide accrochage avec son frère d’ailleurs.

Tout cela pour dire qu’en cette matinée, il était 10h22 et Josh émergeait à peine de son sommeil artificiel. Encore quelque peu explosé de la veille, les cadavres de  bouteille d’alcool sur la table basse du salon et la ligne de coke, du moins ce qu’il en restait, étaient comme des vestiges d’une énième opération de destruction.

Torse nu, portant un short noir, il se dirigea vers le frigo pour en sortir la bouteille de jus d’orange afin de la boire.  Ce matin , carla était en tournage. Il était donc seul

Très jeune Yuki avait commencé à dessiné, elle avait du talent avec un crayon à la main, mais sa plus  grande qualité était son imagination. Une imagination aussi vaste que folle. Plonger dans sa tête, dans ses pensé c’était le risque de croisé la folie en personne. Yukipar son talent était devenue mangaka, un métier difficile et très exigeant. Faire carrière était plus qu’une épreuve et quand enfin on perse, la pression des éditeurs, le retour des lecteurs rajoutait une couche de stresse. Oui mangaka ce n’était pas une vie facile.

Avec son imagination, Yuki avait réussi a créé une série qui plaisait, elle avait en quelque sorte son propre univers, son style reconnaissable, un style mélangeant, sexe, folie, horreur et du kawaï. Son manga marchait et se vendait très bien, mais voilà Yuki bloquai. Depuis presque un an, elle c’était retrouvée couple, elle avait ut d’abord un mec, un type complétement siphonné ça n’avait duré que quelques  mois, mais après elle avait rencontré Mei. Une fille  étrange, une fleuriste d’une gentillesse et d’une pureté limite impossible pour un monde comme le nôtre. Mei était lesbienne et avais tenté de la dragué, sortant d’une mauvaise expérience avec un homme, Yuki avait décidé de tenté l’expérience par curiosité. Maintenant elles étaient vraiment en couple et Yuki en était sincèrement amoureuse. Elle c’était donc rendu compte de de bisexualité jusque-là inconnue.

Sa vie amoureuse, l’avait rendu plus joyeuse et moins sombre, mais Mei avait vite remarqué sa mauvaise habitude. Yuki depuis très jeune se droguai, l’héroïne la mettait dans un état particulier qui lui permettait de trouvé des idées tordu qui faisait la qualité et l’univers de son manga. Sauf que Mei avait plus la tête sur les épaule qu’elle et avait tout fait pour la sortir de cette dépendance, ce ne fut pas facile, mais elle avait réussi à arrêter. Au début tout allait bien, même pour son travail elle arrivait toujours à sortir des idées dignes de son univers et le dernier numéro de son manga avait fait un carton. Sauf que depuis maintenant un moi, plus rien lui venait en tête, rien le vide total, feuille blanche et les éditeurs déjà commençait à s’impatienté de rien voir.

C’était vraiment une mauvaise passe, son humeur en était profondément touché, elle en venait même à délaissé Mei, qui de son côté compatissait et cherchait à lui remonté le moral. Mei était vraiment une fille bien…

Puis un jour, se fut le jour de trop après être resté plus d’une heure penché au-dessus de sa feuille resté blanche, elle craqua. Il lui fallait une dose, une simple dose, avec ça elle pourrait retrouver son imagination et repartir. Juste une fois, elle ne comptait pas replonger entièrement, juste une fois pour reprendre du poil de la bête. Le problème son fournisseur n’habitait plus dans le coin. Elle passa un moment à chercher, avant qu’on lui indique un nom. Un jeune dans le quartier, il pouvait lui en fournir. La personne le contacta par téléphone et lui transmis un lieu de rendez-vous. Stressé, Yuki s’y rendit et attendit l’arrivé du type. Elle n’osait pas trop pensé à Mei, si jamais elle apprenait ce qu’elle faisait…

En effet, très vite, Josh avait reçu un coup de fil. C’était Blake, un junkie à la noix qui avait l’art de se foutre dans la merde. Josh ne l’aimait pas, pour lui c’était un nid à problème. Le genre de mecs qui pouvaient vous balancer pour sauver sa peau. Carla l’aimait bien, le considérait comme son petit frère de cœur et c’est pour cette raison qu’il le tolérait.

Il lui avait expliqué qu’il avait quelqu’un qui cherchait de la drogue. Blake lui avait arrangé le rendez vous dans le petit square situait à quelques centaines de mètres de là. En plein jour, pleine heure, quelle bonne idée tiens. Cet endroit était fort prisé par les mères de famille vu les jeux à disposition. Le soir, il devenait  plutôt un lieu de rencontre pour des couples. Quoiqu’il en soit c’était pas forcément l’endroit idéal pour organiser ce genre de deal. D’ailleurs,il ne s’était pas privé pour lui dire à quel point ce lieu de rendez vous était  débile. Surtout, Josh n’aimait pas qu’on le mette devant le fait accompli comme cela. Il ne connaissait pas cette personne, il ne savait pas qui elle était et si il pouvait lui faire confiance.De plus, il ne se considérait pas comme un dealer. Il faisait cela pour s’amuser, pour le fun, pour le défi de braver l’interdit. Mais il n’avait nullement l’intention de devenir un gros bonnet.C’était pas le but.

Tout cela pour dire que sous le coup de 11h30, il était arrivé au lieu de rende vous avec déjà une humeur massacrante. D’ailleurs il avait accepté uniquement pour éviter qu’on le prenne pour un dégonflé.Il savait que Blake se serait fait un plaisir d’aller pleurer dans les jupes de Carla. Heureusement, il n’y avait pas grand monde. Une vieille dame avec ce qui devait être son petit fils,un trentenaire promenant son chien, une autre femme d’une trentaine d’année entrain de lire un livre en profitant des rayons du soleil, cela aurait pu être pire.

 Balayant le lieu du regard, il aperçut sa « cliente ». Les cheveux courts, le teint de peau assez pâle, le regard quelque perdu, elle avait l’air d’attendre quelque chose ou quelqu’un. Pas de doute possible pour lui, c’était elle.

S’avançant donc vers elle, il portait un  pantalon noir  et une chemise mauve pâle  (voir avatar) .Il avait ses lunettes de soleil vu le temps et portait des baskets d’une marque à trois bandes aux pieds avec une teinte noire et dorée. N’ayant fait aucun effort vestimentaire particulier, comme pour marquer qu’il était là contre son gré, il avait la précieuse marchandise dans la poche arrière de son pantalon.

« c’est toi qui m’attend ? »

Il était arrivé par derrière, ce qui n’avait pas manqué de la surprendre surement. C’était voulu.Attendant qu’elle se retourne, il eut l’occasion de la voir de plus près. Ma fois, elle n’était pas vilaine du tout finalement. C’est la première chose qui frappa son esprit

« Alors c’est toi ou pas ? »

Agressif, il ne la ménageait pas vraiment.Il faut dire qu’il n’était pas d’humeur. Inutile de préciser pourquoi. D’ailleurs, il annonça directement la couleur

« J’aime pas trop avoir en face de moi des gens que je connais pas. Surtout si en plus ils viennent de la part de Blake »

Sans nul doute, elle allait devoir se montrer de bonne volonté et gagner sa confiance. Mais cela , elle devait s’en douter.

voici mon avatar

Yuki attendait au parc, se choix l’avait pas mal surprise. Normalement se genre de chose se faisait dans des lieux plus discret. Peut-être que le but était de profité qu’on ne s’attendait pas à ce genre de chose ici ?  Subitement elle sursauta, quelqu’un était arrivé dans son dos. Elle se retourna et vit un jeune homme, vue la description qu’on lui avait fait c’était bien lui qu’elle attendait.

-Oui c’est moi.

Il semblait de bien mauvaise humeur et surtout pas vraiment apprécier celui qui l’avait conduite ici. Comme elle l’avait trouvé a travers de connaissance de connaissance, elle ne pouvait pas vraiment le jugé. Se Blake, elle le connaissait pas plus que ça, c’était même la première fois qu’elle avait ut affaire à lui. C’était donc difficile de comprendre les raison de sa mauvaise humeur. Et vue la nature de leur rencontre, sa méfiance était plus que justifier.

-Je m’appelle Yuki Sakou. A vrais dire je ne connais pas vraiment se Blake, disons que c’est occasion particulière. La personne qui me fournissais ne vie plus ici depuis des mois. J’ai besoin juste une fois. Une fois et vous entendrez plus parler de moi.

Enfin elle espérait pouvoir se contenté d’une fois, c’était très risqué de pas rechuté derrière. Ce qu’elle voulait c’était retrouvé l’inspiration, pas replonger dans la dépendance. Elle voulait réglait ça plus vite.

-Vous en avez ou pas ? Je préférais pas trainé ici trop longtemps. Je trouve se lieu pas très judicieux.

Super pensa Josh en l’entendant. Visiblement, elle était pressée et le prenait pour un bouche trou. De plus, elle se permettait d’ergoter sur le lieu  alors que Josh ne l’avait pas forcément choisi non plus. Bref, tout se passait pour le moins de manière houleuse pour une prise de contact

« peu importe votre nom, moins j’ens ais sur vous et vous sur moi, mieux c’est pour notre sécurité »

La regardant d’un peu plus près, il balaya les alentours du regards et lui montra , d’un geste de la tête, les toilettes situées un peu plus loin. Il s’agissait  deux espèces de pré fabriqués avec un réservé aux hommes et aux femmes et un autre aux personnes handicapées. C’est celui la que visait Josh. Peu de personnes s’y rendaient et c’était donc un endroit relativement calme. L’intention était louable, mais les personnes handicapées fréquentaient rarement ce parc de toute façon

« On sera tranquille la-bas »

 Avançant vers ce lieu, il entra en premier, attendant qu’elle passe devant lui pour refermer la porte. Fermant le verrou, il y avait là deux toilettes assez spacieuses car adaptées aux chaises roulantes. C’était parfait pour être tranquille

« Voilà on sera à l’aise ici »

Restant  devant la glace et les trois éviers, les portes des wc etaient fermées pour le moment.Jaugeant  Yuki, il finit par rompre un silence assez pesant

« Je ne te connais pas et cela me pose un soucis. J’ai ce qu’il te faut, ca c’est certain »

 Le tutoiement marqué déjà une nouvelle proximité entre eux. Sortant le petit sachet de poudre de sa poche, il le montra furtivement mais assez que pour qu’elle se rende compte qu’il avait en effet la  marchandise. Sur ce point, il était réglo. Mais elle ?

« Rien ne me prouve que tu en vas pas me balancer en sortant ou que je peux te faire confiance.Qu’est ce qui se passe si tu parles de moi à tes potes ou si tu te fais chopper et qu’en panique tu me balances ? t’en sait assez pour qu’on me retrouve , surtout avec Blake »

Il la fixait et semblait réflechir.Il avait bien une idée, mais il devait attendre un peu ; histoire d’avoir le temps de la jauger. Mieux valait savoir exactement ce qu’il avait en face de lui

« Il me faut un gage de ta bonne foie »

 Qu’allait elle lui proposer ? Ce serait un bon moyen de la cerner en tout cas

Yuki commençait déjà a s’agissait de cet homme qui semblait même pas savoir se qu’il voulait lui-même. Il commença par se plaindre d’être en face d’une inconnue et ensuite lui sort qu’il se fiche de savoir qui elle est…Pourquoi l’autre avait déménagé, avec lui au moins sa aurais était vite réglé. Il lui montra les toilettes plus loin, elle comprit donc que l’échange allait avoir lieux la bas, enfin s’il avait lieux car il n’avait pas l’air bien motivé. Malgré tout elle le suivie dans la partie handicapé. Il y avait l’avantage d’avoir l’a place et peu de chance d’être déranger. Une fois fermé à l’intérieur, il recommençait à dire qu’il était déranger de pas la connaitre…faut savoir ce qu’il veut lui… Au moins il lui confirma avoir ce qu’elle était venue chercher, c’était enfin un bon point. Bien sûr il s’inquiétait de se faire dénoncé se qui était compréhensible, mais elle était dans le même cas que lui.

- Je ne risque pas à en parler à des potes, aux yeux autres sa fait des mois que j’ai arrêté…mais j’en ai besoin là, juste une fois, pour finir mes planches. Je tien autant que toi, voir plus que cette échange ne soit connue de personne.

Elle plongea une main à l’intérieur de sa veste pour sortir une enveloppe contenant l’argent qu’elle avait prévue pour l’achat. Il y avait plus que se qu’elle pays avant, c’était pour être sûr de pouvoir avait suffisamment. Chacun avait à peu près ses propre prix, alors pour un premier contact, valait mieux voir gros.

-J’ai l’argent pour payer, après je ne sais pas comment te prouvé quoi que ce soit. Qu’attends-tu comme preuve ?

(dsl pas très inspiré se coup là)