[TOURNOI] Le Champs - Voodoo VS Kaals Shriek

LE TOURNOI COMMENCERA A 20H

NOM :
Le Champs

LOCALISATION :
L'Océan Étincelant

DESCRIPTION :
Il est de nature publique que les sirènes sont des créatures formidables, mais surtout formidablement dangereuses : Ulysse lui-même avait manqué devenir fou en se soumettant à leurs chants hypnotisant, il n'avait dû sa survie qu'à sa ruse et à son équipage qui, en dépit de ses hurlements, l'avait laissé attaché au mât de son navire. Eh bien, c'est au milieu des sirènes que vous devrez vous battre ! Mais des sirènes mythologiques et fidèles, ou presque, à leur description première : ces sirènes possèdent des ailes, comme leur antique description le précise, mais également une queue de poisson, leur permettant de se mouvoir tant dans l'eau que dans les airs, leurs mains aux ongles solides et crochus leur permettent de ramper avec vivacité sur la terre... En un mot : pas un seul endroit ne leur est inaccessible.
C'est sur une île de taille raisonnable, au milieu du territoire des sirènes sur l'Océan Étincelant que va donc se dérouler votre combat, mes amis.
Prenez garde aux sirènes qui, si elles ne chantent pas, grâce à un sort des magiciens de l'Académie, n'hésiteront pas à vous déchirer la trachée pour avoir empiété sur leur territoire et pour se venger d'être privées de leurs si jolies voix.
Votre adversaire n'est, finalement, peut-être pas celui du tournoi...

HANDICAPS :

Voodoo : ne peut pas geler l'eau présente (ni la manipuler), peut en revanche toujours créer de la glace "sortie de nulle part"

Kaals Shriek : son champs de pensée est bloqué par les magiciens de la Capsule : il ne peut donc pas contrôler ni ses ailes, ni sa "main"

[Si vous avez des questions - incompréhension, manque d'informations, etc - concernant l'arène, envoyez-moi un MP et je répondrais en éditant ce message]

     Un tournoi... L'occasion de m'amuser, de m'occuper... Et surtout de tester ma technologie en combat réel. Franchement, le titre accordé au gagnant pue. Mais vraiment. Comment un mec (ou une femme) pourrait-il pacifier les relations entre la Terre et Terra ? Surtout que dès que cette personne clamsera, tout va repartir en couille, et plutôt deux fois qu'une... Et puis c'est pas comme si il y avait des relations solides entre ces deux mondes... Ça m'a tout l'air d'une vaste blague.
Personnellement, ce titre, j'm'en bat la théière comme de ma première chaussette.

     Étrangement, et j'saurais pas dire pourquoi, le mec chargé de m'envoyer dans l'arène me donne l'impression de ramer. Très fort. Il sue à grosses gouttes. Ses joues se creusent et il prend de la ride en masse. J'ai presque l'impression de le voir s’atrophier sous mes yeux... C'est mauvais. Puis, d'un coup, le décors change. Mais radicalement. Sous mes pieds, le ciel, et quand je lève la tête, la mer, vers l'horizon, et le sol au zénith. Et il se rapproche, ce sol. Là, ça fait tilt. C'bâtard de mage m'a droppé la tête en bas !

- Non mais... J'le retiens, çui-là !

     A la faveur d'un rétablissement, j'atterris sur mes pieds, dans un craquement désagréable à l'oreille. Très désagréable. Du coup, je me penche sur le problème. J'me suis donc réceptionné sur la tête d'un mélange chimérique fait à base de poisson rouge, de poulet et de femme. Et j'en ai plein les chaussures. Ça fait chier...
En examinant le paysage, je peux voir que je me trouve sur une sorte d'île, plutôt rocailleuse et en manque sévère de verdure. La mer se fracasse contre des récifs acérés, dans un grondement constant. Aussi loin que ma vue porte, il n'y a aucune plage paisible. Comme si la mer voulait la destruction totale de cet endroit.
     Tandis que mon regard cherche mon adversaire, un hurlement dissonant me vrille les tympans. J'me retourne vivement, pour voir trois des chimères s'abattre sur moi depuis les cieux. Réaction immédiate, je saute en arrière. Deux des horreurs volantes s'écrasent l'une sur l'autre et entreprennent de se déchirer mutuellement. La troisième a su corriger sa trajectoire. Nulle harmonie dans ses mouvements. Ce concentré de violence aurait eu un beau visage, s'il n'était envahi par tant de sauvagerie. Je l'esquive, me retrouvant dans son dos. J'attrape alors sa queue de poiscaille et l'envoie se fracasser avec force sur un rocher saillant.
     Alors que j'met de la distance entre moi et le lieu d'l'affrontement, je tente d'activer mes ailes. Pas de réponse. Je les active donc manuellement, et là, pas moyen de les faire bouger. Elles sont repliées et protègent mes flancs d'une manière toute relative. J'suis pris d'un doute. Ma main se porte alors à l’espèce de cylindre accroché dans mon dos. Nulle réaction.

- Un handicap, hein...

     Sur le coup, je suis perplexe. Pas d'armes, pas de défense, mobilité réduite. Le handicap est très handicapant. Mais bon, tant pis. J'vais faire avec. J'imagine qu'c'est une sorte d'équilibrage pour "le spectacle". Donc mon adversaire n'aura vraisemblablement pas "d'armes" au sens concret du terme. Et un handicap aussi.

Un tournoi... Assise sur le canot qui l'amenait vers le lieu de son premier combat, Voodoo se demandait encore ce qui lui avait pris de s'inscrire à cette compétition. L'ennui, probablement...

C'est encore loin ?

Demanda-t-elle à la silhouette encapuchonnée qui maniait la rame de l'esquif. Pour toute réponse elle ne reçut qu'un hochement de tête négatif. La jeune femme n'était pas rassurée : l'embarcation ne semblait guère solide, un épais brouillard les entourait et Dieu savait ce que cette mer pouvait receler comme créatures innommables...

Soudain les écharpes de brume s'écartèrent et Voodoo put voir qu'on approchait d'une île. Petite, elle était couverte d'une maigre végétation et semblait inhabitée. Au bout de quelques minutes, ils accostèrent et elle descendit. Elle était certainement arrivée à destination et avait hâte d'en finir.

Comme elle empruntait un petit sentier, elle entendit les chants. Ils étaient discordants et donnaient l'impression de sortir de la bouche de personnes âgées ou de participants à la Star Academy et commençaient à taper sur le système de Priscilla. Si elle avait un mâle, elle les aurait trouvé ravissants et enchanteurs mais ce n'était pas le cas, par conséquent elle les entendait tels qu'ils étaient.

Si elle avait bonne mémoire, elle devait combattre un certain Shriek, quelque chose comme ça. Elle ne s'attendait pas à un gros ogre vert mais sait-on jamais ? Cela pourrait être amusant !

Au détour du sentier, elle vit, allongée sur une roche, une créature des plus étranges et qui avait l'air d'être un croisement entre une femme, un poisson et un oiseau. Elle chantait, sa voix se mêlant à celle de ses consoeurs, formant une sorte de tintamarre  des plus agaçants. La jeune femme choisit de passer au large, histoire de ne pas déranger ces créatures...

     Mon adversaire, dont j'ignore tout, a mis un temps gigantesque pour pointer le bout de son nez. J'ai fait trois tours de l'ile avant de lui tomber dessus. Et j'étais en rogne quand je l'ai trouvée, donc je lui suis littéralement tombé sur le coin du nez. Autre considération, j'ai remarqué que la gravité ici est identique à celles de la Terre et de Terra.

J'vais donc résumer ce qui s'est passé :

     J'arrive à la fin du troisième tour de l'ile. c'est alors que j'vois une espèce de barque minable repartir vers le large. D'ailleurs, elle se fait renverser au bout de quelques dizaines de mètres. Et une demi-douzaine des horreurs triformes s'abattent sur la pauvre embarcation. Et je n'vois pas d'éventuelles agresseuses sous-marines... Pauvre mec...
En tournant la tête, j’aperçois alors une jeune femme, d'apparence plus grande que moi qui passe au large d'un groupe de sirènes. Elle amorce l'ascension d'un sentier entouré par des parois de pierres. Je m'élance donc, avec toute la colère dont m'avait chargé l'attente qu'elle m'a imposé.
Arrivant en surplomb du sentier, je saute juste devant elle, la saisis par le cou et l'envoie bouffer le mur avec son dos, tout en resserrant la prise de ma main sur son cou, dans l'intention de l'étrangler. Je confirme qu'elle est plus grande que moi, d'ailleurs. Avec la violence du choc, elle tousse un peu. Je la tiens toujours par le cou, à une main, et il faudra qu'elle agisse vite pour ne pas finir étouffée. Je remarque aussi qu'elle ne porte pas d'armes.

- Dis-moi, pourquoi t'as mis autant de temps ? Je sais même pas pourquoi ça me met dans une colère pareille, d'ailleurs. Me dit pas que t'es venue dans cette pauvre barque minable qu'j'ai aperçu tout à l'heure. Et puis qui t'es ?

     Il va falloir qu'elle se libère pour répondre, et qu'elle sorte de ce goulet, où c'en sera fini d'elle. J'suis très à l'aise pour combattre dans les petits espaces et j'aime l'aide que le décors peut m'apporter.

Résumé des évènements :

- Kaals attaque Voodoo par surprise alors qu'elle traverse un sentier entouré par des rochers.

- Il tente de l'étrangler tout en la plaquant de dos contre un rocher plus grands qu'eux

- Il pose quelques questions

Quant à Voodoo, elle avait elle aussi fait le tour de l'île, se demandant où pouvait bien être celui qu'elle devait combattre. Elle n'avait rencontré personne hormis les étranges créatures qu'elle avait préféré éviter. Elles ne semblaient pas agressives mais on ne savait jamais.

Alors qu'elle contournait un gros rocher, une ombre bondit sur elle et, avant même qu'elle n'ait eu le temps de réagir, un individu la saisit à la gorge pour ensuite a plaquer contre la pierre avec force. Il avait l'air passablement énervé puisqu'il commença à l'étrangler, d'une seule main, tout en lui posant plein de questions sur un ton agressif.

Le coeur de la jeune femme se mit à battre la chamade tandis que l'intérieur de son crâne résonnait comme dans un tambour. Il fallait agir vite car sinon ce gugusse allait finir par l'étouffer. Une chose était sûre en tout cas, elle avait trouvé son adversaire ou, pour être exact, c'était lui qui l'avait trouvé !

Elle ferma les yeux et se concentra, ce qui était malaisé quand on était en train de vous étrangler : l'air autour d'eux se refroidit rapidement tandis qu'elle fit jaillir de sa main gauche, une sorte de dague de glace dont elle se servit pour frapper son agresseur au ventre.
L'arme improvisée ne fit qu'érafler l'abdomen, elle n'avait jamais été très douée pour le combat à l'arme blanche et dans l'était où elle était il était malaisé de viser, mais ce fut suffisant pour que l'autre gaillard, à cause de la douleur, desserra son étreinte.

Voodoo put ainsi se dégager, aspirant à grandes goulées l'air qui emplissait de nouveau ses poumons. Puis elle reporta son attention sur l'homme qu'elle arrosa d'une pluie de pics de glace qu'elle fit jaillir de la paume de ses mains.

- Comment veux-tu que je réponde à tes questions, espèce d'abruti, si tu m'empêches de parler ?!

Hurla-t-elle en même temps.

     Quand, pour se libérer, elle me porte un coup avec une dague de glace, qui me touche, soit dit en passant, la surprise me fait lâcher ma prise. La douleur aussi mais seulement un tout petit peu. La dague ne s'est pas enfoncée dans mon ventre, elle n'a fait qu'égratigner ma peau.
Pour le coup, j'suis perplexe. C'est plus équilibré que ce à quoi je m'attendait, après l'avoir piégée aussi facilement. Ce combat sera sans doute intéressant.
Mon adversaire a pris du champ et reprend son souffle pendant un instant avant de passer à l'offensive. Une pluie de glaçons à l'apparence agressive sort de ses paumes, comme ça, sans prévenir. Et comme on est dans un goulet, l'esquive va être compliquée.
Elle me hurle dessus, aussi. Quelque chose que je n'écoute que d'une oreille, alors que je m'aplatis contre un recoin dans la paroi. Un abri peu efficace puisqu'un certain nombre de glaçons m'ouvrent le mollet gauche à plusieurs endroits.

     Dès la tempête calmée, j’entreprends de rejoindre un terrain plus ouvert. C'est à dire que je saute vers le rebord de la passe où nous nous trouvons, l'attrape de justesse et m'extrais de cette crevasse peu propice aux déplacements. Les attaques de zone sont bien pires dans des endroits pareils qu'à la surface, surtout lorsque l'attaque à distance et mes ailes ne sont pas en option pour moi.
Une fois en terrain plat, plus ou moins, mais on va pas faire dans le détail, je profite du temps qu'mon adversaire met pour escalader la paroi pour me calmer. Histoire de porter un regard plus critique sur la situation, d'éviter les erreurs qu'engendrent la colère. Et jeter un coup d'oeil à mon mollet. Qui n'est pas trop amoché, après tout.

Résumé des évènements :

- Kaals est blessé au mollet gauche par la pluie de glace. Les blessures sont superficielles.

- Du coup, il sort de la crevasse, conscient du désavantage qu'il a dans ce petit espace.

- Kaals prend du temps pour se calmer

Quand Voodoo cessa de faire pleuvoir sur son adversaire sa pluie d'échardes de glace, elle constata que celui-ci avait disparu. Elle vit sur le sol des traces de sang. Sûrement le coup de surin de glace qu'elle lui avait donné ; il était également possible qu'elle ait réussi à le blesser davantage avec ses stalactites. Elle suivit les traces de sang, peu nombreuses en fait, signe que ses blessures ne devaient pas être trop graves.

Au bout d'une dizaine de mètres, elle sortit du défilé et commença à chercher le jeune homme.

Il y avait une autre créature qui le cherchait mais pour des raisons bien différentes : une Sirène, alléchée par l'odeur du sang - ces créatures avaient un odorat plus développé que celui des humains - avait pisté Kaals et avait fini par le retrouver. Perchée sur une saillie rocheuse, elle s'apprêtait à bondir sur l'infortuné, se pourléchant les babines à l'idée du repas qu'elle allait faire, quand...

La jeune femme vit à quelques mètres l'une de ces étranges créatures, juchée sur un rocher ; une expression avide donnait à son visage quelque chose d'effrayant et Priscilla vit ses petites dents pointues briller à la lumière du soleil, des dents capables de déchiqueter la chair en quelques secondes. Ce n'était pas vers elle que son regard était fixé. Voodoo suivit la trajectoire et vit le jeune homme de tout à l'heure. Il avait l'air un peu mal en point, du sang coulant d'une petite blessure au mollet gauche.

En un éclair, elle comprit la situation et intervint. Elle n'aurait pas su dire pourquoi elle faisait cela : cette brute lui avait sauté dessus et avait bien failli l'étrangler mais de là à souhaiter qu'il finisse dans l'estomac de ce monstre, tout de même pas. Elle matérialisa une lance de glace dans sa main droite et la projeta sur la créature qui s'apprêtait à fondre sur son adversaire.
Elle était plutôt bonne au lancer du javelot quand elle était au lycée et elle n'avait pas trop perdu la main : l'arme se ficha profondément dans le corps de la Sirène qui poussa un glapissement avant de s'effondrer.

     Les Sirènes, ces saloperies dégueulasses. Avec ma faible connaissance du sujet, liée à une observation unique précédant celle que je fait pendant les événements qui ont lieu à présent, je suis tenté de dire qu'elles chassent en groupe de trois, avec une "chef", possiblement la plus expérimentée, qui attaque en premier, rapidement suivie par deux autres.
Présentement, j'suis en contrebas de l'une d'elles, posée sur un rocher. Je l'ai aperçue, la salope, mais je n'esquisse aucun geste. En fait, je ne la regarde même pas, je cherche du regard si il y en a d'autres aux alentours. Et bingo, il y en a deux qui volent pas si loin que ça.

     Alors que Sirène n°1 s'élance sur moi, comme je m'y attendais, mon adversaire refais son apparition, une dizaine de mètres devant moi, et me voyant attaqué, et motivée par des raisons qui me sont totalement obscures, elle cale un javelot de glace dans la truc qui me fonce dessus.
Morte sur le coup. Comment je le sais ? J'ai vu une sirène modifier sa trajectoire lors d'un piqué, et elle ne le fait pas pour rectifier la sienne. En effet, le javelot, à l'impact, a causé la modification de sa trajectoire, ce qui fait qu'au lieu de tomber sur moi, elle tombera derrière moi. Mais je n'ai pas l'intention de la laisser tomber.

     Sirènes n°2 et 3 plongent sur la proie la plus proche, soit la vendeuse de glaces, qui se trouve sous elles. Non, elles ne m'attaquent pas moi, la cible la plus mal en point. Ce qui confirme ma théorie. Au même moment, je saisis la queue de feu Sirène n°1 avant qu'elle ne s'abatte sur le sol derrière moi. J'la fait alors effectuer un tour complet autour de moi, comme si je voulais lancer un marteau, aux jeux olympiques. Quand je lache la créature, c'est pour qu'elle file vers le ventre de la personne qui l'a abattue.
     Il faut savoir que cette saloperie est grosse. Plus grande que moi, et que mon adversaire aussi. De ce fait, je suis totalement masqué par l'OVTI (Objet Volant Toutàfait Identifié) que je viens d'envoyer à la face du froid personnage qui me fait face.
N'perdant pas de temps, je m'élance à la suite de feu Sirène n°1, à peine géné par ma blessure au mollet. Du coup, je me retrouve en position de faucher mademoiselle glaçons une seconde après que mon lancé ait touché. Ce que je fais !
Mon adversaire s'étale lourdement, avec le cadavre de sirène sur elle. Coup de chance pour elle. Parce que Sirènes n°2 et 3 sont de retour. Elles finissent juste leur piqué et s'abattent donc violemment sur le cadavre de leur camarade. Miss Ice a du sentir passer le choc, d'ailleurs.

     Bien sur, il est hors de question de laisser ces deux trucs en vie. Donc j'écrase un uppercut bien violent sur Sirène n°3, ce qui a pour effet de lui briser la nuque, puis je me sers de son corps comme d'une batte (plus lourde et moins raide que les vraies, c'est vrai), pour éclater Sirène n°2. Une fois cela fait, je repose feu Saloperie n°3 par dessus les cadavres des deux autres et je vais m'asseoir sur un rocher non loin.

- Bon, si on discutais calmement, pour changer. Je m'excuse pour comportement violent de tout à l'heure. Mon nom, c'est Kaals. Et comme je connais pas ton nom, je te donne des surnoms ridicules dans ma tête depuis tout à l'heure pour que ce soit pas trop répétitif.

Résumé des évènements :

- Une masse de choses qu'j'ai la flemme de réécrire ici :p