Batgirl était une icône, un symbole. Elle avait rejoint Batman pour le soutenir dans sa lutte, non pas contre le crime, mais contre l’inaction de ceux censés combattre le crime. C’était ainsi que, fondamentalement, Batman avait vu le jour. Face à la corruption des élus, des hommes politiques, des policiers, face à l’inefficacité contre le crime organisé, qui gangrénait Gotham City... Batgirl était un message, mais il y avait aussi, sous le masque, sous le costume, une femme... Et Stéphanie Brown, si elle était bisexuelle, devait bien admettre qu’elle aimait bien le sexe, et qu’elle avait toujours trouvé Batman sexy. Adolescente, elle s’imaginait parfois faire l’amour avec Batman, imaginant ce dernier la sauver d’une périlleuse situation. Puis elle réussissait à l’emmener chez elle, prétextant qu’elle avait peur, et le séduisait. Elle s’imaginait ensuite prendre des photos, les diffuser sur Facebook, rien que pour se la péter... Stéphanie avait toujours été une adolescente frivole, qui avait réussi à devenir Batgirl... Un foutu rêve de jeunesse ! Toutes les jeunes filles de son école avaient rêvé d’être une super-héroïne. Et c’était elle qui l’était devenue ! Batgirl ! Elle côtoyait le SHIELD, elle côtoyait Barbara, et même Batman... Même si Batman, en réalité, était un peu creepy. Elle l’imaginait vivre dans un château luxueux, entouré d’acolytes, dans une espèce d’organisation paramilitaire avec des centaines d’employés... Au lieu de ça, il vivait dans le manoir familial des Wayne, lugubre, avec pour seule compagnie son majordome.
Stéphanie cessa d’y songer quand la ganguro se mit à danser devant elle. Elle frissonna, et ressentit rapidement le plaisir monter. Est-ce qu’elle avait coupé la communication avec Barbara ? Elle ne s’en souvenait plus, et, par mesure de précaution, veilla à la couper une nouvelle fois. Belinda dansait devant elle, tournoyant autour de la barre, frottant son intimité contre elle, tout en lui montrant ses fesses, écartant bien ses dernières, afin de lui montrer son vagin. Stéphanie déglutit légèrement, dissimulant son trouble derrière son masque, en mordillant ses lèvres. Le costume était fait en latex... Du moins, sur certaines parties. Belinda dut voir l’excitation traverser le corps de Batgirl, car elle se rapprocha, et titilla ses seins, se collant contre elle. Stéphanie soupira faiblement, se sentant tremblante, toute chaude. Elle pétrissait ses seins, et vint ensuite les embrasser, tout en aventurant sa main le long de son ventre, la faisant glisser vers son intimité. On pensait à tout avec cette combinaison, et il y avait une sorte de discrète fermeture, recouverte par un cache. Inutile de dire à quoi elle servait, Batgirl n’était pas Deadpool...
Elle soupira lentement, laissant faire Belinda, qui avait effectivement l’air de s’y connaître. Elle ne s’était même pas donné la peine de répondre à Stéphanie quand cette dernière avait abordé le fait qu’elle se droguait... Entreprenante, elle alla jusqu’à lui faire un cunnilingus, et il fallait bien avouer qu’elle se débrouillait plutôt bien. Sa petite langue remuait avec amour dans le trou de plaisir de Stéphanie, qui alla lui caresser les cheveux, soupirant lentement, sentant le piercing de la femme sur son sexe. C’était... Une sensation troublante, légèrement électrique, mais assez agréable... Voire même très agréable. Quand la jeune femme se retira, Stéphanie soupira à nouveau, avant de porter son regard vers la femme, qui se mit à lui parler, à essayer de l’encourager :
« Le faire dans cette combinaison doit être assez frustrant pour toi, Batgirl... Alors laisse-moi être ta chose. Fait-moi ce que tu veux ! Tu peux me maltraiter, me faire crier... Décharge-toi de toutes tes pulsions sur moi ! J'adore le sexe violent et tu as l'air si forte... »
Stéphanie sourit devant ce compliment, et entreprit, pour commencer, de refermer sa fermeture, et de remettre le cache. Elle se redressa ensuite, sa cape tombant de part et d’autre de son corps, penchant la tête sur le côté. Elle connaissait suffisamment Gotham et sa population pour savoir qu’il existait des personnes qui aimaient l’idée de se sentir dominées. Et tous n’étaient pas forcément des clochards ou des ivrognes. Il y avait même des avocats, des individus assez prestigieux. Et Stéphanie avait du mal à dire que ce qu’elle avait en tête n’était pas bien. Belinda n’était pas droguée, elle était majeure, et consentante... Ou, du moins, si elle ne ‘létait pas, tout laissait penser qu’elle l’était.
Batgirl fléchit donc les genoux, et tendit son doigt, caressant les lèvres maquillées de la ganguro, enfonçant son doigt ganté dedans.
« Hum... C’est un programme intéressant... Tu vois, je trouve que de plus en plus de personnes, en ce bas monde, ne sont guère reconnaissantes... Je me démène pour les sauver de je ne sais quel taré ou quel psychopathe en puissance, mais je n’ai jamais eu le droit à une seule récompense... Alors, ma jolie, je vais me lâcher sur toi. »
Elle é&carta son doigt, et embrassa la ganguro sur les lèvres, mordillant ces dernières, puis se redressa.
« Règle numéro 1 : à partir de maintenant, et pour toute cette nuit, je ne suis plus une humaine normale. Je suis une super-héroïne, ta super-héroïne... Et ta super-héroïne a sauvé ta vie, alors, comme tu es une fille très reconnaissante, tu as décidé de m’appeler Maîtresse. Si c’est beau, la reconnaissance... »
Stéphanie s’écarta alors, et s’avança vers un placard. Ce genre de chambres était pensé uniquement pour le sexe, alors, avec un peu de chance... Elle l’ouvrit, et eut un léger sourire en voyant un bel attirail. Il y avait notamment des collants, des gants, et un corset en la tex, ainsi que quelques autres tenues... Et des cordes, avec des sangles.
« Bon... Règle numéro 2 : tu obéis. Alors, commence par enfiler ça... »
Elle lui balança les vêtements en latex, les déposant sur le lit. Ils étaient de couleur rouges, dénotant avec sa peau sombre, et, tandis qu’elle s’habillait, Stéphanie sortait les cordes, les testait, les tirait, et les déposait sur une table.
« Tu sais... Le travail de justicière, surtout quand on n’a pas de superpouvoirs et qu’on aime grimper sur les toits, implique de savoir réussir à la perfection les nœuds... Qui sait, si je grossis trop pour rentrer dans le costume, je finirais alpiniste...En tout cas, je sais faire des nœuds solides, et ceci va nous servir... »
Elle attendit que Belinda soit habillée pour lui ordonner de s’allonger sur le dos. Elle allait commencer en douceur. Elle l’attacha, par chaque membre, à hauteur des poignets, mais aussi des chevilles, en écartant bien l’ensemble. Nouer des cordes était un exercice difficile, et Batgirl avait déjà du souvent le faire, généralement pour empêcher des salopards de l’égorger. Il fallait serrer fort, mais pas trop... Autrement, on risquait d’entailler la peau, ou, pire, de bloquer la circulation sanguine. D’un autre côté, si on ne serrait pas assez, on donnait du mou. C’était ainsi que les méchants, dans les films, réussissaient progressivement à se libérer. Mais, si les nœuds étaient bien faits, et solides, il n’y avait aucune chance de se libérer. Stéphanie irait jusqu’à mettre Houdini au défi de se libérer.
Belinda se retrouva rapidement bien attachée, bras et jambes écartés, et Stéphanie se rapprocha, se mettant à caresser le corps de cette dernière, sur les hanches, avant de lentement se pencher. Elle l’embrassa sur les lèvres, tendrement, puis décala l’une de ses mains, pour pincer l’un de ses seins.
« Rassure-toi, si c’est frustrant pour moi, ce le sera aussi pour toi, petit ange... »
Elle se mit alors à jouer avec ses seins, à lécher sa peau, au-dessus du corset, ou dessous, près du nombril, mais sans jamais se rapprocher de son intimité. Elle voulait que Belinda la supplie. C’était tellement bon, de les entendre supplier.