Le sexe de Zeckiel avait eu beau décharger la sauce, il était toujours fidèle au poste, bien dressé, au garde-à-vous. Un tel engouement faisait plaisir à voir. La petite créature était décidément un Incube, dans tout ce que cette notion impliquait. La Lapîne ne regrettait pas d’avoir joué avec lui en le privant du droit de jouir. Il avait pu se lâcher, et, là, étalé sur ce lit, sous le corps confortable et magique de la Lapine, Zeckiel était aux anges. White Rabbit le sentait, et s’en délectait. Un sourire amusé éclairait ses superbes lèvres, et elle se les humecta brièvement, reniflant le corps de l’homme, brièvement. Il n’avait pas de parfum, pas comme elle, mais il sentait bon. Le sexe, chez les Incubes, était comme l’engrais qui permettait à une plante de se révéler, de pousser et de croître.
« Je n'ai... jamais rien ressenti d'aussi bon, avoua-t-il. J'aime cette ..ha.. perversion. »
Elle lui sourit, avant de caresser l’une de ses joues, tendrement. Ce devait être la première fois qu’il jouissait avec une femme. Il restait toujours vierge, mais ce n’était maintenant qu’une question de temps. La Lapine, elle, devait bien admettre que son sperme avait un arrière-goût entraînant. Généralement, le sperme était une substance âcre, collante, poisseuse, qui donnait envie de vomir. Rien à voir avec le jus intime d’une femme. C’était une texture amère et collante, et la Lapine ne la buvait que par perversion. Cependant, le jus de Zeckiel était différent. Il était meilleur, plus réussi, plus riche. Y goûter était un grand plaisir. La Lapine souriait devant le visage de l’homme, quand il se mit à agir, la surprenant. Elle s’était attendue à un comportement passif, mais, en réalité, jouir l’avait réveillé, l’excitant. Son sexe était toujours tendu après tout.
Il posa ses mains sur les belles fesses de White Rabbit, et s’en servit pour la pousser. Cette dernière perdit brièvement l’équilibre, alors que son corps remontait, et elle posa une main contre le mur, qui se rapprochait de sa tête, avant de sentir l’homme arrêter sa course, son visage se retrouvant à hauteur des cuisses de la Lapine. Difficile, dès lors, de se méprendre sur ce que l’homme avait envie de faire. Sa langue se mit à glisser sur la culotte, cherchant rapidement à écarter ce morceau de tissu pour directement s’attaquer à son antre intime. Ce faisant, son autre main caressait le fessier de White Rabbit, son pouce glissant dessus, filant près de sa raie. Elle se rappela alors les mouvements de sa queue, et esquissa un léger sourire, avant de lentement se relever. Elle se retrouva ainsi assise sous ses genoux, ses talons heurtant le bas de ses fesses. Elle baissa la tête, et tendit sa main, caressant les cheveux de Zeckiel, tendrement. Remuant ensuite légèrement son bassin, elle frémissait au contact des petites cornes de Zeckiel sur sa peau tendre et douce.
« Hum... Voilà ce que j’appelle une bonne initiative, Zeckiel. C’est très bien, mon beau... »
Elle continua à se redresser, lentement, s’habituant à sentir cette tête sous ses cuisses, et décida de pimenter un peu les choses. Elle ne cherchait pas à le restreindre, simplement à l’étouffer dans un cocon de chaleur et de douceur. Elle posa sa main sur sa tête, et s’aida de sa magie. Son corps se souleva légèrement, ainsi que celui de Zeckiel, suffisamment pour dessiner un espace entre sa tête et la couverture. Les jambes de White Rabbit se déplacèrent alors, et filèrent toutes les deux sous la nuque de Zeckiel, jusqu’à former une sorte de croix qui l’emprisonnait. La jambe gauche de White Rabbit partit sur sa droite, et sa jambe droite sur sa gauche, la jambe gauche sous la droite. En somme, c’était comme si White Rabbit était assise en tailleur, avec la tête de Zeckiel qui filait entre ses jambes, en appui sur ses cuisses.
Lentement, elle descendit son doigt, et caressa les lèvres de l’homme, un sourire ravi.
« Entre les cuisses d’une femme... Je me demande si ce n’est pas ça, finalement, le meilleur endroit au monde... »
Elle retira alors son doigt, et ramena son intimité contre le visage de Zeckiel. Avec cette position, la Lapine pouvait se redresser, se tenir fièrement droite, tout en soulevant légèrement ses fesses. Elle conserva une main en appui sur la tête de Zeckiel, caressant ses cheveux, mais déplaça l’autre, la faisant glisser sur ses propres fesses. Elle écarta légèrement la ficelle de son sous-vêtement, révélant ainsi sa croupe.
« Je pense savoir où tu veux glisser ton pouce, mon beau... Relève-le, lentement... Et n’arrête pas de remuer ta langue. »
Tandis qu’il s’exécutait, White Rabbit fit appel à sa magie, essentiellement sa magie rose. Comme elle était excitée, et qu’elle mouillait, la magie rose était plus facile à utiliser, et elle créa tout simplement un clone... Non pas d’elle-même, mais de Zeckiel. La magie se concentra derrière eux, à hauteur des pieds de Zeckiel, forçant une sorte de nuage tortueux, qui prit peu à peu forme humaine, jusqu’à prendre l’apparence de Zeckiel... Sans être lui. Ce n’était qu’un clone magique, qui remonta le long des jambes de l’homme.
« C’est un petit cadeau de ma part, pour récompenser ta... Hum... Ta dévotion... »
La femme remuait un peu son bassin, se dandinant sur la tête de Zeckiel, tandis que son clone se rapprocha de son sexe tendu, et entreprit de le lécher, parcourant sa belle langue dessus, avant de le prendre en bouche, comme White Rabbit l’avait fait auparavant. Depuis sa position, White Rabbit doutait que Zeckiel puisse voir l’apparence de son clone, et ne devait donc probablement pas comprendre qui était en train de s’attaquer à son membre... Elle préférait lui laisser la surprise. Après tout, il fallait bien mettre un peu de mystère, dans le sexe, pour que ce soit palpitant.