Histoire n°3
La princesse et le chevalier errant
Chapitre I : chasseur de jupons
Les sabots de nos chevaux claquait contre le sol boueux du chemin que nous suivions depuis l’aube, ce chemin longeait la lisière une petite forêt d’aubépine en fleur inondé par la lueur orangé du soleil couchant. Ce paysage était beau à voir, pourtant, je ne levais pas la tête pour l’admirer, j’étais tout simplement pensif, un peu tendu aussi, j’avais besoin de me détendre moi et tandis que mon cheval poursuivait sa marche d’un pas monotone, je me laissais bercer. Je m’appelle Hagen Ludvigson, je suis un chevalier errant sans fief et sans château, voyageant de tournois en tournois pour prouver mon honneur et gagner de quoi survivre à la pointe de mon épée. La vie n’était pas simple pour un noble vagabond comme moi, parfois j’avais envie de rester, de fonder une famille du haut de mes 23 printemps, mais ma soif insatiable d’aventure finissait toujours par remettre en selle. Heureusement pour moi, je n’étais pas seul dans mon vagabondage, j’étais accompagné de mon jeune écuyer, Wilfrid, un jeune homme de 19 ans qui me servait fidèlement, c’était un bon combattent qui sera bientôt prêt à être adoubé, mais ce n’est pas encore pour tout de suite. Nous étions donc en route pour le royaume lointain d’Alzak, nous avions reçu une lettre du roi Pierre le sévère qui m’invite à tournoyer dans « le grand tournois royal qui aura lieu pour la fête de Lug ». La fête de Lug était une fête d’origine celtique dont les traditions sont restées très vivaces en Alzak, cette fête était censée célébrer le retour du printemps et elle aura lieu dans une demi-lune à compter de demain.
Au bout d’un moment, je me mis à somnoler sur ma selle, je faillis glisser de mes étriers, mais me rattrapais à temps et tirant sur les rênes pour stopper mon cheval, je levais la main à l’intention de Wil qui devait être sans doute dans un état similaire au mien.
Nous ferons halte ici Wil. Occupe-toi de dresser la tente et d’allumer un feu, je vais aller repérer les environs pour voir si nous pouvons être tranquilles pour la nuit.
Dis-je en posant pied à terre et en allant attacher la bride de mon cheval à un arbre, je pus percevoir entre les branches des arbres, un petit cours d’eau qui passait non loin de là et avec un peu de chance, son eau sera bonne. Depuis tout petit j’aimais faire trempette quand cela est possible, la nage était un bon exercice physique et j’adorais cette sensation de détente pendant un bon bain agréable, je pense donc que j’irais nager un peu. Je laissais ainsi mon écuyer se charger de dresser le camp et m’éloignais un peu dans le sous-bois, mais avant tout je devais m’assurer que nous pourrions dormir sur nos deux oreilles cette nuit, nous en avions bien besoin. J’explorais donc l’endroit, la forêt était calme et silencieuse hormis les bruits d’animaux en ce début de printemps, mais le guerrier aguerri que j’étais ne se laissa pas berné par ce calme apparent, le danger le plus redoutable était celui qui était cacher.
Au bout d’un moment et une fois à peu près rassuré, je me dirigeais vers le petit ruisseau d’eau clair dans lequel je pouvais apercevoir des petits poissons qui nageaient comme tant d’éclair argenté, le cours d’eau était bordé de buissons aux baies d’un beau rouge vermeil. C’était apaisant d’entendre le bruit de l’eau couler continuellement et me tenant au bord de la rive je me déchaussais d’une de mes bottes de cuir pour tremper le petit bout de mes orteils afin de gouter l’eau, celle-ci était fraiche, mais, décidant que je n’allais pas faire le difficile et que de toute façon je me réchaufferai en nageant, je commençais à ôter mes vêtements. Pour le voyage je n’étais pas en armure, mon armure pèse pas loin de 40 livre, non pour aujourd’hui j’avais sur le dos une simple tenu de voyageur en lin teinté d’azur pour un coté purement esthétique, avec bien entendu de gants et des bottes de cuirs. Ainsi, je déposais mes habits sur une grosse pierre recouverte d’une épaisse couche de mousse verte avant de rentrer finalement dans l’eau qui semblait me tendre les bras, la fraicheur m’assaillis tout d’abord, mais, à mesure que je m’enfonçais dans cet affluent, je m’adaptais à sa température qui devint agréable. J’avais aisément pied partout même au point le profond l’eau ne me submergeai pas en entier, j’étais de nature assez grand, sans exagération non plus, mais j’avais vite compris qu’une grande taille ainsi qu’un corps d’athlète pouvait être un avantage fort appréciable dans ce monde de brutes. Je me mis donc à faire quelques brases cherchant plus à me détendre qu’a vraiment m’exercer, le courant était très faible et je n’avais pas de grande difficulté à nager contre, mais après quelques brases, un bruit venant des buissons qui bordait le cours d’eau réveilla mon instinct de guerrier.
C’était une jeune paysanne qui, avec son panier sous le bras, devait cueillir les grosses baies rouges des buissons quand j’étais apparus complétement nu dans son champ de vision, j’avais de l’eau jusqu’à l’abdomen, mais l’eau était si clair qu’elle pouvait aisément voir le reste de mon corps. Elle, elle était à moitié tapie dans son buisson aussi je ne pouvais pas la voir plus en détail et chose assez rare, je me sentis un peu gêner, je pouvais sentir son regard me dévorer en entier comme si j’étais un de ses apollons d’un temps lointain.
Toi là, pourquoi te cache tu ? montre-toi un peu que je puisse te voir.
Dis-je d’une voix dénuée de malveillance à la fille dans les buissons, elle mit quelques secondes à réagir avant de sortir progressivement de sa cachette, comme si elle me craignait en même temps de m’admirer, elle avait sans doute vu que je n’étais pas du même ordre qu’elle. Elle était jolie dans sa robe de chanvre et elle avait les joues toutes cramoisies, des joues de bébé qui allait magnifiquement bien avec son visage ovale encadré par des cheveux brun épais et coupé court à la paysanne. Je n’aurais trop sus quel âge lui donner car elle avait un minois de petite fille, mais son corps aux belles courbes féminines me soufflait qu’elle n’était pas si jeune que ça, et cette fois je pouvais lui rendre son regard de braise.
Comment t’appelle tu m’a mignonne ?
Je… Je m’appelle Juliette, monseigneur.
Me répondit-elle avec un petit bégayement peu assuré, elle avait presque l’air tétanisé face à moi tandis que un désir grandissant se fit ressentir en moi, je fis un pas vers elle, puis voyant qu’elle ne bougeait pas, je fis un deuxième pas puis un troisième, jusqu’à arriver tout près d’elle. Je voyais sa poitrine se soulever au rythme de sa respiration de plus en plus saccadé à mesure que je m’approchais et quand mon sexe en érection sorti de l’eau, je vis la paysanne sursauter et tenter tant bien que mal de se cacher le visage. Quand il n’y eut plus que quelque centimètre entre nos deux corps, elle posa sa main à plat sur mon torse, à l’emplacement de mon cœur qui battait à un rythme beaucoup plus régulier que le sien, tandis que sa deuxième main tremblotante allait prendre ma verge entre ses doigts.
Monseigneur, votre sexe a besoin de caresse…
Dit-elle d’une voix timide avant de commencer à masturber, son parler franc me fit sourire et pendant qu’elle s’occupait de mon membre, je pris ses deux seins que je malaxais avec tendresse avant de passer mes mains dans son dos pour la dénuder le plus délicatement possible. Sa peau était légèrement tannée par le soleil, ce qui lui donnait un petit air exotique et une fois nue, elle se pencha pour déposer ses lèvres sur mon torse trempé, puis se penchant un peu plus elle baisa mon abdomen avant de s’agenouiller devant mon membre dresser comme une lance braqué sur elle. Juliette déposa un petit baiser sur mon gland, puis elle leva les yeux vers moi tout en passant sa petite langue tout le long de mon membre avant de le prendre en bouche pour suçoter en faisant glisser ses lèvres pulpeuses sur ma hampe. Je poussais un profond gémissement de plaisir tandis que je sentais mon membre croitre de la bouche chaude et humide de la jolie paysanne, je passais une main derrière sa tête afin d’accompagné ses mouvement de va et viens. Après quelques longue sucions, la jeune femme se retira pour reprendre sa masturbation cette sur un sexe dur comme du bois, bientôt je la pris par les épaules et la remis debout face à moi, mon membre pressé contre sa vulve humide.
Elle fit quelques pas en arrière pour se plaquer elle-même contre un arbre avant d’écarter les cuisses afin de m’ouvrir le passage et, une fois collé à la jeune femme, je pris une de ses jambes pour la ramener contre ma hanche. Je donnais un premier coup de bassin contre, elle je sentis mon membre glisser délicieusement entre ses parois vaginale jusqu’à cogner contre la porte vers l’utérus, ce qui la fit gémir et enserrer mon dos de ses mains tandis que je recommençais.
Hiiin ! Hiiin ! oh oui monseigneur ahhh !
Soufflait-elle à mon oreille entre deux gémissements de plaisir alors que je poursuivais d’asséner des coups de butoir de en plus fort et rapides dans son intimité, je n’allais plus tarder à délivrer ma semence moi tant elle me faisait plaisir. Sentant mon sexe se contracter en elle, je donnais encore quelque coups avant que ma vue ne se voile et que j’éjacule dans l’utérus de la paysanne qui eut elle aussi un orgasme dans les secondes qui suivirent. Retirant lentement mon sexe du vagin de Juliette, celle-ci s’effondra à terre en me regardant d’un œil vitreux alors que mon sperme blanc dégoulinait d’entre ses cuisses, elle n’était apparemment pas en état pour un second round.
La laissant là, je retournais dans l’eau pour nager jusqu’à la pierre sur laquelle j’avais entreposé mes vêtements et mon arme que je remis avant de me diriger vers le camp que mon écuyer a dû avoir eu tout le temps de dresser. Enjambant un buisson une bonne odeur de viande sur le feu vint à mes narines, ça tombe bien, j’avais une faim de loups après avoir baisé, il faisait nuit noire à présent et je représentais potentiellement une cible facile, aussi, enjambant les buissons et passant sous les branches, je me hâtais de rejoindre notre petits camp. Wilfrid, assis près du feu de camp qu’il avait allumé à l’aide de son briquet à silex en acier, faisait griller les côtelettes de porc que nous avions prises pour le voyage, Il avait aussi sorti une miche de pain et une bouteille de bière. Dès qu’il me vit il m’accueillit en me demandant ou j’étais passé depuis tout ce temps, mais je lui assurais que j’allais et que je n’avais rencontré aucune menace à part une jeune femme très… aimable, oui très aimable.
Je vois… et c’est cette jeune femme qui vous a retenu tous ce temps ? Comment était-elle ?
Me demanda-t-il en se coupant un bout de pain, il voulait savoir les détails et je les lui donnait brièvement tout en grignotant et en buvant la bière à la bouteille, après tout nous étions des hommes, des vrais. Quand vint le moment de dormir, nous laissâmes le feu allumé derrière nous, pour éloigner les bestioles qui pouvait venir rôder pendant la nuit et nous faire notre principale source de chaleur par cette nuit fraiche.
Chapitre II : l’arrivé
Le lendemain, après une paisible nuit de sommeil mérité, nous nous remîmes en route vers le château de roi Pierre d’Alzak surnommé le sévère par ses ennemis comme par ses amis, ce simple surnom laisse fort bien entrevoir le caractère du bonhomme en question, excentrique et névrosé, il n’en restait pas moins un grand roi qui avait su mener son peuple à travers plusieurs guerres dévastatrices. Le Royaume d’Alzak était une immense contrée légèrement vallonné et très fertile, le royaume tirait aussi une partie de sa richesse du commerce des épices avec les royaumes exotique de l’autre côté de la mer, mais forcément un tel royaume attire les convoitises et il parait que même au sein de sa propre cour le roi Pierre a des ennemis. Nous traversâmes des petits villages qui avaient l’air disséminé par-ci par-là, les paysans commençaient à labourer les champs et partout les habitants semblaient être heureux de leurs vies de ferme, après tout une vie simple est facile à satisfaire.
Ce fut seulement quand le soleil était à son zénith que mon écuyer et moi-même passâmes le pont-levis, abaissé pardessus les douves ou stagnait à moitié une eau sale et pestilentielle, nous entrions donc dans la basse-cour du château après avoir passé la première rangé de muraille. La basse-cour était immense et abritait même quelques fermes et une église et tandis que nous poursuivions notre chemin parmi les caquètements des oies, les grognements des cochons et les meuglements de vaches, une foule de plus en plus nombreuse apparut devant nous. Il était bien difficile de se frayer un chemin dans cette foule bruyante, des dizaines charrettes remplies de diverses marchandises, sans doute en prévision de la fête de Lug convergeaient vers le donjon et leurs charretier n’étaient pas très aimable. Moi je ne me fis pas trop embêter, car même errant je reste un noble, ça pouvait se voir à l’épée que je portais à ma ceinture, mais mon écuyer Wilfrid se fit insulter de tous les noms et pas seulement des noms d’oiseaux… J’eu un petit sourire quand il les envoya se faire voir chez les grecs, j’en étais fière de mon petit Wil, mais je fis semblant de ne rien avoir entendu et je continuais de slalomer entre les charrettes. Nous arrivâmes bientôt à la herse qui fermait une deuxième rangé de murailles de pierre qui protégeait la haute-cour au centre de laquelle se dressait fièrement le donjon, espace dans l’enceinte du château réservé au roi, aux membre de sa famille et à ses invités. A ce moment-là, un garde en cotte de mailles s’interposa entre nous et la herse, il nous demanda ce que nous faisions ici, à cela je répondis que je venais pour le tournois en lui tendant la lettre du roi, il la prit et la regarda d’un œil vitreux, il ne savait pas lire.
Je vois, il y a bien son sceau, vous pouvez passer… les écuries sont justes derrière la herse. Relever la herse !
Cria-t-il a l’intention de ses collègues en haut des remparts et péniblement les barreaux de fer qui composaient la herse se soulevaient pour nous laisser passer, les murs qui protégeait la haute-cour étaient sacrément épais, il fallait y aller pour attaquer ce château. Dans cet espace privé où seul les grand seigneur et leurs serviteurs on accès, il n’était plus de foule ni de charretier non et on pouvait nettement sentir la différence avec la basse-cour par l’embellissement de l’endroit avec des petit jardins, des statues de chevaliers et même l’herbe paraissait plus verte ici. Arrivant près de la porte du donjon, je descendis de mon destrier et je confiai à Wil de menés les chevaux à l’écurie pendant que j’irais saluer sa majesté le roi Pierre le sévère et que je lui demanderai où nous logerions durant notre séjour ici. Un garde m’ouvrit la porte en bois et je rentrais dans le donjon qui dominait tous le château de sa hauteur témoignant de la puissance du roi qu’il protégeait, car le donjon en plus d’être le bâtiment le plus fortifié du château c’était avant tout la résidence de la famille royale. J’étais donc dans une sorte de grand hall d’entrée magnifiquement décoré, la salle du trouvait à l’autre bout du hall d’entrée derrière une grande porte en bois à deux battants qui étaient fermés bien entendu. Traversant la grande antichambre d’un bon pas, je vins frapper à la porte et attendis debout comme on me l’avait appris dans ma jeunesse quand j’étais encore qu’un page et à part quelques types richement vêtus qui discutaillaient impôt et politique, j’étais seul à attendre audience. Au bout d’un moment, j’entendis des cris qui venaient de derrière la porte près de laquelle je me tenais, une dispute avait l’air d’avoir éclaté dans la salle du trône et je pouvais clairement entendre ce qui se disait.
Mais pourquoi diable ne me laissez-vous pas un peu de liberté père ?
Parce que je me tue à vous dire qu’une princesse ce doit d’être convenable et ne peux pas se promener hors du château seul ! Si on vous avait agressé qu’auriez-vous donc fait ?
Je suis parfaitement capable de me défendre !
Bien sûr… En attendant vous resterez cloitrez dans votre chambre et vous ne verrez personnes d’autre que votre gouvernante jusqu’à ce que je veuille vous laisser sortir ! Laissez-moi à présent !
La voix du roi était calme, mais puissante et résonnait à travers le bois de la porte couvrant les protestations de sa fille, il faut qu’en notre temps, le simple fait d’être de sexe féminin vous plaçai
de facto sous l’autorité des hommes, c’était injuste, néanmoins c’était ainsi et la plupart des femmes s’accommodaient de leurs situations, mais apparemment pas cette princesse. Les deux battent de la porte s’ouvrir brusquement laissant sortir une magnifique jeune fille en robe de gueule et d’or et dont les longs cheveux blonds comme les blés cascadait dans son dos jusqu’à ses fesses, elle marchait d’un pas rapide avec un air furieux. Alors que la princesse traversait la pièce d’un pas furieux, elle se prit les pieds dans sa robe et tomba de tout son long sur le sol de pierre avec un cri de surprise et je me sentis le devoir d’aller l’aider à se relever car un chevalier comme moi doit se montrer galant avec les dames et en particulier les princesses. Je l’aidais donc à se relever en la prenant diligemment par la taille afin de la remettre debout, elle tituba quelques secondes avant de me regarder de ses beaux yeux bleus au fond desquels brillaient toujours une colère noire qu’elle avait visiblement du mal à contenir.
Je vous remercie noble chevalier, si mon père m’avait vue par terre, je me serais encore faite incendier. Merci.
Me dit-elle en serrant les dents pour ne pas exploser de rage devant moi, mais même ainsi elle avait une belle voix douce et mélodieuse, avant qu’elle ne me tourne le dos en faisant virevolter ses cheveux blonds pour s’éloigner en poursuivant son chemin comme s’il ne s’était rien passé. Mon regard glissa naturellement le long de son dos, sa belle chute de reins princière, jusqu’à me rincer l’œil avec son déhanché ni trop appuyer ni pas assez, puis la voix du roi résonna par la porte grande ouverte. Me retournant vers le trône, je rentrais dans la salle encore plus décorer que le hall et assis sur un trône en or massif rembourrer de coussin de velours se tenait un Homme de taille moyenne aux cheveux grisonnants vêtu d’un lourd manteau d’hermine et coiffer d’une couronne en or sertie de joyaux multicolore. Le roi n’était pas seul dans la salle, il était entouré d’une petite armée de ministres et autres conseillers tous richement vêtus, ils devaient peser facilement leurs poids en or et rien que le manteau du roi devait valoir tous ce que je possédais. Chevaleresquement, je posais un genou à terre devant le monarque en signe de respect, chevalier errant je n’avais aucun suzerain, je n’étais le vassal de personne, mais je ne devais pas pour autant négliger les règles de convenances, d’autant plus que si il portait le surnom « le sévère » ce n’était pas pour rien.
Votre majesté, c’est un grand honneur.
C’est donc vous, Hagen Ludvigson, on m’a parlé de quelques-uns de vos combats, les récits qu’on me fit sur vous étaient impressionnant. J’espère que vous serez à la hauteur et… à vrai dire je m’attendais à voir plus de cicatrice sur votre visage.
J’ai eu le destin de mon côté majesté. Je voulais aussi vous demander, où logerions-nous avec mon écuyer ?
Le roi fit un signe de la main à ses conseillers et un homme chauve vêtu de sinople s’avança.
Votre écuyer peut dormir avec les chevaux, quant à vous il nous reste une chambre dans le donjon, c’est l’ancienne chambre du seigneur Harold juste au-dessus des cuisines.
Dit-il d’une voix un peu rocailleuse avant de retourner dans le rang de ses collègues, le roi ensuite me congédia, je ressortis donc du donjon et me dirigeais vers les écuries de la haute-cour pour retrouver mon écuyer et lui raconter mon entrevue avec le roi et la princesse. Je le retrouvais dans les stalles du fond à dorloter nos chevaux, je m’arrêtais à l’entrée de la stalle nonchalamment appuyé contre une poutre de bois et sans le déranger je le regardais s’occuper des chevaux, il me rappelait moi au même âge quand j’étais écuyer. Lorsqu’il eut finit, il me demanda comment ça c’était passé, je lui répétais ce que m’avait dit le conseiller avant de parler de l’incident avec la princesse et comme je me mettais à la décrire avec une minutie emportée, il leva un sourcil avant de ricaner doucement.
Monseigneur a été foudroyer par cette jolie princesse je crois…
Dit-il avec un rire à peine retenu, je levais les yeux au ciel, ou plutôt au plafond, elle était jolie certes, mais je ne connaissais même pas son nom, pour moi elle était la fille du sévère ; une princesse qui ne m’était pas destiné, elle était très importante pour le royaume tout entier beaucoup plus importante qu’un chevalier sans fief comme moi. Pourtant l’image de la jeune dame aux cheveux d’or et à la silhouette de rêve continuait de me hanter l’esprit, comme si une puissance supérieure m’attirait vers elle, c’était un sentiment nouveau pour moi, comme j’avais besoin même juste de la revoir. Mon écuyer face à moi me dévisageait avec une expression bizarre, il ne devait pas comprendre ce qui faisait battre mon cœur si fort, j’étais vraiment dans les nuages en pensant à la princesse.
Vous savez hier soir, la paysanne… La Juliette était belle aussi et vous l’avez « visité » plus profondément…
A ces mots, j’avalais ma salive de travers et giflai Wilfrid si fort qu’il tomba au sol, entre les deux femmes il y avait un gouffre de différences, la paysanne était juste bonne à baiser, alors que rien qu’en ayant à peine entrevu la princesse je pouvais dire qu’elle était parfaite. Wil se roula en boule parterre, il sanglotait des petits « désolé monseigneur », je ne lui en voulais pas vraiment, mais moi aussi j’ai des limites. Il fallait vraiment que je m’occupe l’esprit, aussi, sortant mon cheval de l’écurie, je pris la décision de sortir de l’enceinte du château pour me balader un peu, prendre l’air, peut être boire un coup à l’auberge pour me changer les idées.
Je dirigeais mon cheval au pas hors des murailles, traversant la basse-cour, je passais par le pont-levis avant de suivre un chemin de terre qui longeait une rivière au pied d’une colline verdoyante, puis j’arrivais à une sorte de bourg avec des petites maisons en bois au bord de l’eau. C’était un joli petit village avec ses ruelles pleines de charmes et je passais plusieurs heures comme cela à me balader sans but, tel un mort-vivant dans un cadre charmant, en plus les quelques personnes que je croisais avait le sourire aux lèvres en me saluant. Quand le soleil commença à décliner, je me rendis devant un grand bâtiment de bois au toit de chaume avec l’écriteau « Auberge des Deux Renard » et, mettent pied à terre, je laissais mon cheval à l’écurie de l’auberge avant de rentrer dans la bâtisse. L’aubergiste venait de mettre un mouton à la broche et le faisait tourner lentement sur le feu, remplissant la salle d’une bonne odeur de viande grillé qui réveilla mon estomac engourdit et le fit couiner assez fort pour me faire assoir à une table. Une serveuse vint prendre ma commande, je pris donc un petit casse graine et une demi pinte de bière, qu’elle m’apporta quelques minutes plus tard, je payais d’une pièce d’or, cela devrait être amplement suffisant. Tout en mangeant, je promenais mon regard sur les clients de l’auberge autour de moi, des jeunes jouaient à un jeu de dés, les habitués cuvaient dans l’ombre leurs bière de trop, les excités s’isolaient dans un coin avec une ou deux jolies serveuses… Et le reste des clients buvaient calmement leurs boissons alcoolisées tandis qu’au comptoir, une vielle dame avec un panier d’osier sous le bras taillait une bavette avec l’aubergiste.
Bientôt, une dizaine d’individus encapuchonnés rentrèrent et deux d’entre eux avancèrent directement vers le comptoir tandis que les autres se dispersaient dans la salle, l’aubergiste devint instantanément livide aux quelques mots que lui glissèrent les individus louches. Je sus que ça n’allais pas quand un des types sorti une dague de sa poche et la pointa sous le nez de la vielle dame pour obliger l’aubergiste à obtempérer aux exigences de son compagnon alors que les autre se mirent à passer dans les rangs pour faire les poches des clients. Quand l’un d’eux s’approcha de ma table, je me levais pour lui envoyer mon poing dans la figure ce qui produit un craquement immonde et un flot de sang qui se mit à couler du nez du bandit qui s’écroula parterre assommé. Quant aux autres, avant qu’ils ne puissent réagir, je dégainais mon épée et décapita d’un seul coup d’un seul celui qui menaçait la vielle dame, la tête du hors-la-loi vola avec un geyser de sang qui forma une flaque rouge sur le parquet de l’auberge. Les autres bandits, tirèrent de leurs poches des dagues, des poignards et autres coutelas avant de se jeter sur moi avec des grands cris, mais tenant mon épée à deux mains, je parais les coups et lançais des attaques semi-circulaires qui faisaient des ravages dans le rang des hors-la-loi. J’en laissais bien quatre ou cinq sur le tapis, avant de me faire quelques peu submerger par le nombre de mes assaillants, je parais les coups de poignard qui pleuvaient sur moi et ceux que je ne parais pas, je les esquivais d’un pas sur le côté avant de fracasser le crâne d’un ennemi en un coup d’épée.
Les brigands toujours en vie se consultèrent du regard, avant de détaler comme des lapins hors de ma vue, puis, une fois le calme revenu, les clients de l’auberge se mirent à applaudir en fouillant ce que les bandits avaient lâchés dans leurs fuite. Je rengainais mon épée content de m’en tirer avec seulement une ou deux égratignures, des malfrats comme ceux-là ne pouvaient espérer rivaliser avec un chevalier pur et dur et la vielle dame que j’avais sauvé me remercia avec enthousiasme tandis-que l’aubergiste m’offrait mon repas. Quand je ressortis de l’établissement, il faisait nuit noire, je remontai sur mon cheval pour retourner au château, cette petite bagarre m’avait ocuppé l’esprit à autre chose mais maintenant, l’image de la belle princesse me revint à l’esprit, j’aurais pus au moins lui demander son nom avant de tomber amoureux. Quoi qu’il en soit je rentrais dans le donjon après avoir mené mon cheval à l’écurie de la haute cour pour monter l’escalier en colimaçon jusqu’à ma chambre, c’était une petite pièce avec une petite fenêtre au mur, un tapis jaunis une cheminée et un lit à baldaquin un peu grand pour moi tous seul. Je m’assis sur le lit et pris ma tête dans mes mains, je n’arrêtais pas de penser à elle, son beau visage, les courbes de son corps recouvert d’une fine robe, c’était à en dépérir comme si elle m’avait jeté un sort tel Tristan et Yseult. Je restais sur mon lit un bon quart d’heure, cherchant le courage de faire quelque chose, puis, déterminer à agir pour ne pas finir comme une loque, je me levait et, sortant de ma chambre, je pris une grande inspiration et montais l’escalier pour m’occuper.
Alors que je montais, arrivant à un palier, je vis une silhouette descendre les mêmes escaliers en trombe pour me rejoindre, lorsque je reconnus la princesse je dû cligner plusieurs fois des yeux, elle était en petite nuisette blanche et me paraissait encore plus merveilleuse que la première fois qu’on s’était vu. Elle arriva sur le palier en face de moi, mon dieu ce qu’elle était belle et gracieuse dans ce vêtement de nuit, je me dis que si quelqu’un nous voyais là elle se ferait incendier par son père, mais moi je serais sans doute chassé comme un voyou.
Je viens vous féliciter et vous remercier d’avoir chassez cette bande de gredin du bourg…
Dit-elle de sa voix cristalline mais plus détendue que la première qu’elle m’a remercié.
Vous le savez déjà ?
Oui, enfaite la vielle dame que vous avez sauvé, c’est ma gouvernante et bientôt tous le château sera au courant de vos exploits, mais je tenais à vous remercier personnellement.
Je sentis mon cœur s’emballer comme jamais quand s’approcha encore un peu plus jusqu’à me toucher et, se hissant la pointe de ses petits pieds de princesse, elle déposa un délicat petit baiser sur ma joue. Ce me fis un effet tel que je crus que mon cœurs allais exploser je n’avais jamais ressenti une tel chose, c’était à la fois doux et brulant, ce sentiment n’étais qu’un désir profond de l’autre, un désir qui en ce moment même ce faisait ressentir comme une passion, quelque chose de dévorant. Alors qu’elle embrassait ma joue, je lui demandais tout bas par réflexe ;
Comment vous appelez vous ?
Je m’appelle… Hortensia…
Chuchota-elle à mon oreille, son souffle chaud faillit me faire perdre la tête, mais je devais bien la garder sur mes épaules et l’instant d’après, Hortensia s’enfuit presque aussi vite qu’elle m’était apparue comme si tous cela n’était qu’un rêve. Je devais avoir l’air d’un de ces jeunes hommes boutonneux qui vivaient leurs premières histoires d’amours, pourtant des femmes j’en avais connue quelque unes parfois même plusieurs à la fois, mais jamais je ne m’étais épris comme cela d’une personne. Ça avait été magique et dans ma tête tournait en boucle sa voix qui chuchotait son nom « Hortensia », un nom sublime pour une sublime créature, mais le contact de ses lèvres sur ma peau avait été si court que j’étais à deux doigts de la poursuivre pour la prendre dans mes bras.
Quand elle eut disparu de mon champ de vision, je tournais le dos pour retourner à ma chambre qui m’attendait, dans les escaliers je me rendis compte que mon entrejambe formait une petite bosse, j’espérais qu’Hortensia ne l’avait pas remarqué et là j’étais tout gêné avec le rouge qui me montait aux joues. Une fois de retours dans ma chambre, Je m’affalais sur mon lit au matelas moelleux, mais pas trop, juste ce qu’il faut, pour un chevalier errant qui dort le plus souvent à la belle étoile et à même le sol, avoir un bon lit était quelque chose d’extraordinaire. Tirant la lourde couverture de peau après m’être déshabillé, je me rendis compte que je n’avais plus qu’une envie ; celle de mettre la princesse avec moi dans ce lit douillet, de baiser ses lèvres, de lui ôter délicatement sa chemise de nuit et de lui faire l’amour passionnément.
Chapitre III : la fête de Lug
Les jours qui suivirent furent assez calme, je passais mon temps à m’entrainer pour le tournoi avec les autres chevaliers, mais pensant toujours à la princesse, je me débrouillais pour croiser sa gouvernante régulièrement afin de lui demander des nouvelles de la princesse. Quant à Hortensia, elle était toujours punie dans sa chambre, ce qui ne l’empêchait pas de penser à moi, elle n’osait pas se l’avouer à elle-même, mais elle aussi était en proie à des sentiments pour moi et quand elle glissait sa main sous sa fine robe de chambre, elle murmurait mon nom.
La fête de Lug, ça y est, c’était le grand jour où j’allais tournoyer, nous allions risquer notre vie bien que les combats ne soient heureusement pas à mort et en ces moment-là, c’est au moment de sortir du lit que même le plus courageux des chevaliers ce sent écrasé par une appréhension naturelle et ce n’était pas donner à tout le monde la force mentale de repousser cette appréhension. Je vais être clair, ce sentiment de peur est nécessaire, il est naturel et celui qui part au combat complètement détendu c’est soit qu’il n’est pas humain, soit qu’il ne sait pas qu’il est déjà mort, mais le courage se mesure justement par la capacité à outrepasser sa peur. Au bout d’un moment, je me levais de mon lit pour m’habiller, après tout ce n’était pas la première fois que je tournoyais et en plus là je serais sous le regard de ma belle, je la rendrais fière de moi et j’aurais peut-être même droit à un deuxième baiser, voilà donc ce qui me motivait. Une fois Habillé, je sortis de ma chambre et me rendis dans le hall d’entrée ou étaient massés tous les autres chevaliers dont les écuyers respectifs aidaient à mettre l’amure, une armure complète étais très lourde et il faillait être deux au moins pour l’équiper correctement. La mienne d’armure pesait pas loin de 40 livre et comptait près de
28 élément, autant dire que c’était lourd, mais au moins c’était une bonne protection et avec ça, je ne risquais pas grand-chose. Puis quand l’armure fut équipée, nous nous rendîmes aux terrains qui était dédié aux tournois, la rampe pour les joutes avait été dressé la veille et les écuyers nous apportèrent nos destrier tandis qu’un héraut récitait les noms et décrivait les blasons des participants. Moi j’étais « Hagen Ludvigson au blason de gueule meublé d’un aigle de sable couronné d’or aux flancs de branches au naturel, au champagne crénelé d’or orné de six rustre de gueule et d’or »…
Pour la première manche j’allais donc affronter sire Bertrand, un seigneur local, nous nous placions donc d’un bout à l’autre de la rampe qui devait séparer nos chevaux pour empêcher tous contact hormis celui de la lance. Au coup de clairon donner par le héraut, nous lançâmes nos chevaux au triple galop, fonçant l’un contre l’autre comme des bolides, je baissais la tête, c’était un réflexe à avoir, je ne voyais plus rien, mais au moins je ne risquais pas de me faire enfoncer le visage. Juste avant le choc, je m’appuyais sur mes étriers et me penchant en avant, je donnais un violent coup de lance sur mon adversaire, ma lance éclatât en mille morceau quand il l’a pris en pleine poitrine et il me rata, de peu, mais il me rata. Quand j’arrivais au bout de la rampe un homme d’arme me tendit une autre lance, sire Bertrand avait essuyé le choc et avait réussi à tenir en selle, il pouvait encore me vaincre s’il me touchait à la tête ou s’il me faisait tomber de cheval. Nous relaçâmes donc nos chevaux et cette fois il ma toucha, sa lance éclata sur mon bouclier, le choc fut violent et je crus bien lâcher prise, mais je tins bon, quant à lui, il reçut la mienne de lance dans la tête ce qui le fit gicler de ses étriers.
Les joutes se poursuivirent ainsi pendant tout le jour, nous étions une trentaine et je dû avoir affronté trois adversaire, mais à aucun moment je ne fus en réel difficulté et je fus même un moment en tête du classement. Je pouvais voir également assise à côté du roi la belle Hortensia en robe d’argent me regarder et ses yeux bleus posé sur moi me donnaient plus que le courage nécessaire pour continuer mes exploits. Alors que j’avais fait sauter de sa selle mon dernier ennemi, un certain sire Harold « le cruel » en armure noire, il commençait déjà à faire nuit et bientôt je fus déclarer vainqueur des joutes pour la lance à cheval à coté de deux autres vainqueur pour l’épée à cheval et l’épée à pied. Après quoi, je me retirais pour que mon écuyer me retire mon armure avant de rejoindre la grande salle pour le banquet donné en l’occasion de la fête de Lug et en tant que vainqueur de joutes, je siégeais à la table du roi. J’avais donc mis mes autours de parade que je ne sortais que rarement de ma besace, ainsi je mis une tunique de sinople foncée, des braies de gueule ainsi qu’une cape en peau de loup que j’avais tué moi-même alors qu’il attaquait un troupeau et bien entendu, les indispensables bijoux dont une chevalière en or blanc. Ainsi paré, je m’assis à la table du roi au fond de la pièce, d’abord je droit aux félicitations du sévère, puis les valets apportèrent les mets, du chevreuil, du sanglier au vin, de l’ours à la bière, le tout avec quelques belles miches de pain et des fruits de saison. Alors que le banquet commençait avec le boucan produit par le petits millier de personne qui mangeaient ensemble, je ne voyais pas Hortensia, je l’avais pourtant bien aperçut de les gradins, je n’avais pas la berlue. Elle allait sûrement arriver me dis-je, aussi je pris de quoi me restaurer et je commençais à manger et à boire un peu de vin, avec modération j’entends, je ne tenant à finir à quatre pattes dans mon vomi et tandis que nous mangions, une bande de ménestrel nous distrayaient.
Puis Hortensia fit son entré, elle arriva par la grande porte avant de traversé dignement la distance qui la séparait de la table de son père, la princesse était tout simplement magnifique en robe de soirée. Elle portait une longue robe bleu nuit qui moulait son corps en mettant en valeurs ses courbes gracieuses avec un petit décolleté pas bien méchant ni inconvenant, mais le petit bout de sa poitrine laissé à nu, me fit perdre la tête tandis que ses cheveux blond comme les blés étaient coiffé en une longue tresse ramené devant elle, la princesse avait également tout un tas de bijoux d’or et d’argent qui la faisait briller de mille feux. Hortensia s’assit à côté de son père, face à moi et plongea ses yeux dans les mien, je lui rendis son regard intense une fois que je pus les faire sortir de sa poitrine que je fixais depuis que je l’ai vu, mes yeux se noyèrent dans l’océan d’azur des siens. Je pris mon verre de vin et bus quelques gorgées sans la quitter du regard, je ne pouvais pas ne pas le regarder, être ébahit par sa beauté et alors qu’elle mangeait tout de même un petit peu, je me demandais ce qu’il allait se passer ensuite. C’était bien la première fois que je ressentais quelque chose d’aussi fort pour quelqu’un, mais je reconnaissais le désir qui brillait dans les yeux de la princesse un désir que je connaissais bien pour l’avoir éveillé chez de nombreuse femmes avant elle.
Vers la fin du repas, c’est-à-dire quand le roi quitta la table pour se retirer, Hortensia se leva et avec un clin d’œil et un sourire charmant dans ma direction alla longer uns des murs de la grande salle avant de se retourner pour plonger une fois de plus ses yeux dans les miens. N’y tenant plus, je la suivis en m’excusant auprès de mes camarades chevaliers, Hortensia bifurqua alors derrière une poutre de bois qui devait servir à soutenir la lourde charpente de la grande salle, zone d’ombre que je rejoignis. Une fois que je fus tout près d’elle, la princesse me regarda, elle ouvrit la bouche, mais aucun son n’en sortit et sans réfléchir plus longtemps, elle m’embrassa en déposant ses douces lèvres sur les miennes. Bientôt nos langues se rejoignirent pour danser ensemble l’une sur l’autre langoureusement, ce baiser dura de plusieurs seconde qui me parures être des heures entières pendant lesquels nous échangions amoureusement nos salives avant qu’elle ne rompe cette embrassade pour à nouveau baiser ma joue.
Vous avez une peau si délicieuse sire Hagen…
Et vous, vous être magnifique… Puis-je vous prendre dans les bras ?
Oui… Oh oui, serrez moi fort dans vos bras.
J’entourais ses épaules de mes bras musclés pour la serrer tendrement contre moi tandis qu’elle baisait mon cou à présent, je sentais son souffle contre ma peau se faire saccadée et deux cœurs battre en harmonie. Alors qu’elle était tout contre moi, je sentais avec délice ses seins s’écraser contre mon torse et mes mains passer sur son corps de déesse lui faisant pousser des petits gémissements qui m’excitèrent encore plus. Bientôt elle se libéra de mes bras, je voulus la retenir, mais elle sortit du coin sombre pour repartir de la grande salle, je restais bien quelques minutes de plus le temps que mon esprit redescende du petit nuage rose en forme de cœur où la belle Hortensia l’avait déposé. Une fois mes esprits retrouvés, je partis moi aussi de la grande salle pour monter les escaliers en colimaçons et retrouvé ma chambre, encore habillé je m’écroulais sur mon lit, cette fois Hortensia m’avait carrément incendié. Mon sexe formant une bosse bien visible dans mes braies réclamait des caresses féminines, ces caresses, je la désirais et je crois avoir compris qu’elle aussi et maintenant c’est à moi d’agir, les sentiments que je ressentais pour étaient plus puissant que les normes sociales. Résolu, je ressorti de ma chambre pour emprunter les escaliers et monter, monter, monter haut, jusqu’à la chambre d’Hortensia et là, devant la porte close, je me mis à appréhender le moment où je l’ouvrirais, ce n’était pas la même angoisse que celle du combat mais elle était plus forte encore.
Risquant le tout pour le tout, ma main se posa sur la poigné de la porte que je tournais doucement avant de rentré à pas de loup, la belle était là, assise sur un tabouret devant un grand miroir, elle défaisait sa natte pour laisser ces cheveux cascader librement sur ces épaules graciles. La princesse me vit arriver dans son miroir et me sourit en se retournant pour me faire face alors que je coinçais le loquet de la porte, Hortensia avait toujours sur elle sa belle robe moulante et je m’avançais vers elle sans mes précipiter. Quand je ne fus plus qu’à quelques millimètres d’elle, je l’embrassait, d’abord tendrement puis de plus en plus passionnément en dévalant avec mes les montagnes russes des belles courbes de son corps, sa somptueuse chute de rein, ses fesses rondes et ferme, ses hanches parfaites, son ventre lisse, sa poitrine princière....
Je vous fais donc tant d’effet sire ?
Me dit la princesse après le baiser qui dura une bonne dizaine de seconde, ces yeux était dirigé vers mon sexe gonflé dans sa prison de tissu, mais je n’eus pas le temps de lui répondre qu’elle me poussait sur son lit pour m’allonger dessus. Hortensia se mit alors à se dénuder devant moi, dévoilant son corps nu sous mon regard ébahit, la princesse avait vraiment des courbes de rêves parfaitement formé pour une jeune fille et le tout avec un joli visage triangulaire aux yeux envoutant.
Vous me préférez sans doute comme ça…
Dit-elle une fois totalement nue avec un petit sourire joueur dans ma direction, puis elle s’approcha vers moi qui n’avais pas bougé d’un pouce, avant de poser sa petite main droite sur la bosse que formait mon entrejambe pour le caresser lentement. Je sentais mon pénis gonfler de plus en plus sous la main douce de la princesse, avant que celle-ci ne décide de tirer mes braies pour me les ôter et ainsi libéré ma verge en érection dresser comme une lance vers le plafond.
Wow … Vous êtes… Vous êtes vraiment tout dur…
Dit-elle timidement avant de s’agenouiller au bord du lit et déposer ses lèvres douces sur mon gland gorgé de sang avant de lécher lentement toute ma verge de haut en bas en suivant les petite veines bleu qui marbrait mon sexe avec sa petite langue toute rose. Puis quand mon membre fut presque entièrement recouvert de salive, Hortensia le pris en bouche et tout en faisant glisser sensuellement ses lèvres dessus, les me fixait de ses beaux yeux bleu brillant de désir. Tandis qu’elle s’occupait ainsi de ma virilité, je lâchais des petits soupirs de plaisir, c’était si bon, sa petite bouche chaude qui gobait mon sexe toujours plus profondément avec des va et viens de plus un plus rapide tandis qu’elle poussait des petits gémissements étouffer par ma verge. Elle suçait divinement bien pour une jeune qui était n’avoir jamais fait l’amour avec un homme, elle me fit même une ou deux gorges profondes en avalant mon membre tout entier et son petit nez vint toucher mon pubis tandis que mon gland frappait sa glotte. A bout de souffle elle se retira après avoir déposé encore un petit baiser sur mon gland, ce qui me fit frémir de plaisir et me lança un sourire amusé avant de se pencher un peu, toujours agenouiller au bord du lit, en collant sa poitrine princière à mon entrejambe.
Ça fait quoi si je fais ça ?
Demanda-elle toujours d’un ton joueur avant de caresser mon pénis à l’aide de sa poitrine pour me masturber de la base à la pointe et à la sensation de ses deux seins sur mon membre dresser comme un I, je rejetais la tête en arrière pour pousser un long râle de plaisir. Elle décrivait des allers-retours de plus en plus rapides en gémissant doucement, elle pressait ses seins pour les maintenir autour de mon membre et fit bientôt des mouvements si rapides que, transi de plaisir, j’avais même du mal à respirer entre deux soupirs. Je pouvais sentir l’orgasme venir à grand pas, mon sexe se contracta entre les seins de la belle qui, retenant son souffle, continuai sa vigoureuse masturbation, avant que je n’éjacule abondamment en serrant les dents tellement c’était intense. Hortensia lâcha un petit cri de surprise lorsque ma semence blanche gicla en l’air pour retomber ensuite sur son beau visage et sa poitrine, elle se lécha les lèvres, récoltant un peu de sperme sur sa langue, avant de lâcher mon membre afin de se relever pour aller s’essuyer avec un drap de bain.
Hortensia, c’était vraiment magique…
Réussis-je à articuler en la regardant essuyer ma semence blanche de son superbe corps, c’était déjà magique de se retrouver nu dans la même pièce qu’elle, mais jouir sur les seins de la belle princesse c’était presque divin. A mes mots celle-ci lança un regard amusé en direction de mon membre toujours bien droit qui semblait en réclamer encore et un sourire plein de malice naquit sur son visage.
C’était ? mais ça ne fait que commencer mon brave.
Fit-elle en déposant le linge sur une table de nuit avant de grimper sensuellement sur le lit pour entourer mon bassin de ses jambes, je voulu m’assoir, mais Hortensia vint plaquer ses mains sur mes pectoraux pour me caresser tout en me maintenant allonger sous elle. Elle s’allongea sur moi, emprisonnant ma verge entre ses cuisses et écrasant ses seins globuleux contre mon torse, sa bouche vint rejoindre la mienne en un baiser plein de fougue pendant lequel elle fit glisser sa vulve humide contre mon entrejambe. Cette position devait lui plaire car j’entendis bientôt des petits gémissements de plaisir incontrôlés et tandis que, entre ses cuisses généreuses qui la masturbait lentement, ma virilité retrouvait rapidement toute sa vigueur, Hortensia mouillait abondamment.
Hamm… Oh oui… mmmh… Hagen, je veux vous sentir en moi… faire l’amour pour la première fois de ma vie…
Sur ce, elle se redressa pour me chevaucher avec un genou de chaque côté de mon bassin, elle prit mon membre en érection entre ses doigts et le dirigea vers son intimité avant de s’abaissé lentement en pliant les genoux. Le bout de mon gland tout rose et dur comme du bois vint presser la vulve de la jeune femme et je sentis son hymen se déchirer en elle libérant l’accès à son vagin, elle cria, mais étrangla son cri de douleur par un gémissement de plaisir alors qu’un filet de sang coulait le long de mon pénis. Puis, lâchant mon sexe pour retourner me caresser le torse et le ventre, la princesse continuait de faire glisser mon membre sur ses parois vaginales copieusement enduite de cyprine, avant de l’envoyer se cogner à l’entrée vers son utérus.
Hamm… Oh mon Dieu… c’est trop bon…
Gémit-elle avant d’onduler son bassin afin de m’inculquer des mouvements de va et viens dans son intimité chaude et humide, elle me regardait dans les yeux avec une passion brulante au fond de l’océan bleu des siens. Mes mains quant à elles se ruèrent sur les seins de la belle que je me mis à malaxer de mes doigts habiles, j’avais bien connu des seins plus gros, mais jamais de poitrine si parfaite et je me mis même à pincer ses petits tétons de damoiselles entre le pouce et l’index. Hortensia émit alors un énième gémissement en rejetant la tête en arrière et en cambrant tout son magnifique corps sur moi en continuant à se balancer sur ma verge toute dur qui voyageait dans son vagin de plus en plus vite. Puis Hortensia s’écrasa sur moi en poursuivant de me baiser, ses lèvres rejoignirent une fois de plus les miennes, nos deux corps bouillant étaient en sueur et je sentais le plaisir monter à une vitesse vertigineuse.
Au bout d’un moment je retournais la princesse sur lit pour me camper sur elle, les deux mains à plat de chaque côté de son visage, j’enfonçai ma verge en elle aussi loin que je pouvais jusqu’à cogner le fond de son vagin avant de donner des coups de bassin en frottant tout mon corps sur le sien. Elle tressautait a chacun de mes coups dans son intimité tandis-que je la dominais, je la possédais, je la baisais à un rythme de plus en plus effréné en sentant une fièvre brulante, mais agréable m’envahir, je prenais du plaisir et proche de l’orgasme je la vit se mordre la lèvre pour étouffer ses gémissements. Alors que mon pénis butinait le fond de son vagin avec délice, je pouvais sentir l’orgasme arriver et, tout en profitant des quelques merveilleuses secondes qui précédent l’éjaculation, je sentis son corps se raidir et jouir abondamment avec un cri si puissant qu’on avait dû l’entendre dans tout le château. Sa jouissance inonda littéralement mon bas-ventre et vint engluer mon sexe le lubrifiant pour faciliter mes pénétrations qui devenaient presque convulsives tant ma passion était dévorante, je pouvais sentir la fièvre de l’orgasme m’envahir. Ne me tenant plus que sur une main, j’écrasais un des seins globuleux de la belle Hortensia pour sentir encore une fois cette douce rondeur sous mes doigts.
Hortensia… Je… Je vais…
Oh oui… Jouit… Jouit en moi… S’il te plaît… Je veux sentir ta semence en moi…
Frissonnant des pieds à la tête, je déversais ma semence blanche et épaisse au plus profond de son sexe jusqu’à son utérus que mon sperme chaud et épais emplit entièrement avant que je ne me retire en m’effondrant sur elle.je mit quelques secondes pour reprendre mon souffle et me retirer du vagin de la princesse pour m’allonger près d’elle, la tête dans un oreiller des plus confortable et Hortensia collé à moi, je parti au pays des rêves.