Certes, les ronds de jambe d’Aliphera n’&t ient pas au gout de la déesse. Mais pouvait-on reprocher à Aliphera de faire ce qu’on lui avait appris, ce à quoi elle avait été forcée de céder pendant toute sa vie au point d’en faire une seconde nature ? Certes pas. Alors appréciant ou pas, la déesse devrait composer avec. Pour le moment. Lui faire échanger ce genre d’habitudes était très difficile à faire partir. Que cxe soit- une jeune déesse ou pas qu’était-elle en comparaison ? Rien, rien du tout.
Le respect indéfectible était de mise, un respect qui vous faisait vous aplatir au sol. Si elle était souvent en sa présence, elle s’inclinerait souvent, voilà tout. Elle ne voyait pas les paroles comme un ordre pour le coup, après tout, il s’agissait plus d’un conseil sur comment s’adresser à elle. Aliphera se mura dans un silence respectueux et plein de dévotion.
Elle fit signe à Aliphera de la suivre, elle lui emboita le pas à distance, quelques pas derrière elle. Peine perdue. L’ennui, c’était qu’à force d’avoir été soumise à quelqu’un, comme Almbriechg, par exemple, elle n’arrivait pas à admettre ou à se sentir à l’aise en présence des autres. Ce n’était pas forcément souhaitable, c’est comme un drogué qui sait que la drogue le détruit, mais qui ne peut pas s’empêcher d’avoir sa dose. Il ne s’agissait pas de masochisme, juste d’un besoin impérieux qui nouait les entrailles.
N’ayant jamais été livrée à elle-même depuis qu’elle avait franchi le cap de l’enfance, elle avait obéi à des ordres, elle avait fait des courbettes, et accessoirement écarté les cuisses sur commande. Elle n’avait eu à penser complètement par elle-même, aussi, était-elle perdue, complètement perdue
Silence, lui, suivait d’un pas pesant, on entendait le bruit de ses pas sur les dalles de marbre alors qu’il suivait à distance, sa longue silhouette noire se détachant sur la blancheur albâtre des lieux. Il suivait aussi silencieusement que possible pour ne pas couvriur les paroles de la déesse qu’il vénérait auy même titre que la jeune fezmme.
Aliphera eut honte, aller manger dans une auberge comme de vuulgaire paysans avec la déesse qu’elle vénérait. Non, non, non, ça n’allait pas du tout. Mortifiée elle resta en silence. ERlle avait été l’une des persécutrice de ce peuple avant qu’Elle ne vienne. C’était pour cela qu’elle se contentait pour viovre du temple et de l’aire, ainsi que la tour centrale qui lui permettait de guider le dragon qui soutenait la ville.
Peu attentive, trop choquée, elle se contenta d’opiner du chef avant de finalement se reprendre. Gênée autant que mortifier, elle eut toutes les peines du monde à ne pas balbutier quand elle prit la parole.
« Oui…. C’est une bonne idée… c’est un magnifique plan. »
Elle n’osait pas la contrarier, même si elle était d’un avis divergent. Selon elle, il aurait d’bord fallu rendre une aire opérationnelle, stable et sure, afin que tous les dragons aient toujours un lieu où se retrouver. Et pour parler aux dragons, il y avait des œufs plein les sous-sols. Eclos et bien éduqués, tout serait réglé.