C’était un soir d’hiver, les cours venaient de se terminer pour les vacances d’hiver, je marchais tranquillement avec mes affaires pour retourner chez mes parents, le début de l’année avait été riche en émotion et en coucherie diverse et variée, mais je m’étais profondément attachée à Iinuki… oui, je l’aimais mais aucune de nous deux n’était fidèle à l’autre, ce qui était le mieux pour toutes les deux… comme cela pas de jalousie qui détruise les couples. J’espérais sincèrement qu’elle ne m’en voulait pas d’aller prendre du plaisir avec d’autres…
Je marchais doucement en rêvant un peu sur le chemin, tirant mon sac à roulette. Je me souvenais de beaucoup de chose qui s’était passé cette année, et ce n’était surement pas fini… l’air était vivifiant, la buée sortait de ma bouche, j’étais emmitouflée dans mon parka, mes bottes fourrée, mon bonnet et mon pantalon chaud. Et pourtant, j’avais froid, je portais aussi des gants aux mains. Bon sang qu’il faisait froid. Je grelotais dans le froid.
Alors que je marchais, je vis quelque chose à la limite de mon champs de vision, je me tournais, marchant toujours, mais je ne vis rien. Soudain, je me retrouvais dans un endroit différent de Seikusu. Il faisait bon, et je commençais à avoir chaud. Je me retournais mais ne comprenait rien. Derrière-moi, c’était le même chemin que devant moi. J’étais ou ? Là ? Ou était Seikusu ? Mon cœur se mit à battre très fort dans ma poitrine à l’idée de ne pouvoir pas revoir Iinuki. Des larmes perlèrent à aux coins de mes yeux.
Partout où je portais mon regard, c’était la même chose, je n’étais apparemment plus au Japon… j’entendis assez loin des bruits d’une chose que je connaissais… les bruit de l’amour. Je rougis mais je me rapprochais, retirant mes gants et mon bonnet.