Maelie était de retour sur Terre, après un long séjour sur Terra. Les mondes parallèles médiévaux, ça va bien cinq minutes, mais le confort d'une douche moderne ça ne se remplace pas. Elle avait donc loué une chambre d'hôtel à Seikusu et avait passé une heure sous le jet d'eau chaude, avant d'être enfin satisfaite. Une fois sèche, elle s'était étendue nue sur son lit, profitant de la tiédeur de la chambre et de la douceur des draps, pour se caresser. Elle commença par faire glisser ses mains sur son ventre et sa poitrine et ne tarda pas à descendre jusqu'à son entre-cuisses. Cela faisait plusieurs semaines qu'aucun homme ne l'avait touchée, et une flopée de scènes voluptueuses s'imposèrent à son esprit tandis que ses doigts glissaient sur son sexe et que son excitation s'emballait. Les fesses relevées et ses doigts traçant des cercles frénétiques autour de son clitoris, elle finit par jouir dans une série de soubresauts, et se laissa glisser dans la longue torpeur qui suivait chacune de ses extases. Elle aimait ces moment ; lorsqu'une sensation de plénitude envahissait ses muscles impuissants et qu'elle restait juste assez éveillée pour en avoir conscience. Lorsque ses forces lui revinrent, elle se rhabilla et traina un peu, avant de décider d'aller faire un tour au parc municipal. Il faisait beau, et elle n'avait pas grand chose d'autre à faire...
Vêtue d'un simple jean et d'un débardeur blanc, elle se rendit à destination à pied, avec une certaine gaieté. Le soleil sur sa peau lui faisait le plus grand bien. Elle se promena dans les allées du parc, perdue dans ses pensées. Elle était tellement distraite qu'elle ne remarqua même pas le panneau de délimitation de propriété privée qui se dressait sur son chemin et continua sa progression. Quelques minutes plus tard, elle aperçut un banc en fer forgé et décida d'aller s'y assoir. Avec un soupir d'aise, elle observa les alentours ; non loin se dressait une sorte de manoir. Elle se demanda où commençait le parc privé de cette bâtisse, et si par hasard elle n'y était pas déjà entrée par inadvertance. Mais si c'était le cas, les détenteurs du terrain n'avaient qu'à placer des délimitations, après tout ! Curieuse, elle se mit à marcher en direction de la demeure. Et si elle croisait quelqu'un, elle dirait qu'elle ne savait pas, qu'elle était désolée, elle leur ferait un petit sourire innocent... pas de quoi s'inquiéter.