Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Underworld Romance [Lydia]

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Melancholy

Dieu

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    Description
    Prince déshérité des Enfers.
    Parrain d'un clan de Yakuzas.
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    Blond.

Underworld Romance [Lydia]

samedi 24 novembre 2012, 18:43:18

Il était une fois, à Seikusu, un prince au cheveux d'or et au sourire charmant. Ce prince était l'héritier des Enfers, mais son règne ne se limitait aujourd'hui qu'au quartier de la Toussaint. Et c'est justement là que se déroulait notre histoire. Une petite épicerie, dans un coin pas fréquentable, elle avait l'air d'être située parfaitement au hasard. Il s'agissait en fait d'une couverture, à l'un des points de surveillance des Reap-Rippers, le clan de yakuzas dirigé par notre prince, Melancholy. Derrière l'échoppe, l'arrière-boutique, il y avait un escalier, qui menait au sous-sol. Là trônait une réserve digne d'un centre commercial. Des cartons par milliers, empilés sur des étagères, dans lesquels on trouvait des armes, de la drogue, de la contrefaçon, et bien sûr, de quoi fournir l'épicerie au-dessus. Une table basse et deux canapés avaient été installés au centre du magasin (parce que c'est comme ça qu'on appelle les réserves de magasins), et des apéritifs avaient été servis. Cependant, on était là pour discuter affaires, et pas pour décortiquer des pistaches.

Sur l'un des deux canapés, il y avait Viktor Petreshko, de Moscou. Il était entouré de deux hommes assis à ses côtés, et quatre autres derrière lui. Il tenait une attaché-case par la poignée, posée entre ses pieds. Tous ses subordonnés étaient rigides, impassibles, froids, le regard caché derrière des lunettes de soleil, ce qui était un peu bizarre dans la région de Kyoto, en fin d'automne et à deux heures du matin.
Face à eux, le Prince Reaper, assis de façon décontractée, avec un bras posé mollement sur sa jambe, et l'autre étalé sur le haut du dossier, passant derrière la tête de Luna, sa trésorière, assise à sa gauche. Elle suivait la conversation, qui se déroulait en anglais, les bras croisés, n'en perdant pas une miette. Il était important pour elle que tout se passe bien. A la droite de Melancholy, il y avait Balamb. Il était le seul à ne rien écouter du tout, priant pour qu'un des invités se serve avant qu'il ne puisse se jeter sur la boisson. On avait exprès apporté de la vodka et des glaçons, ils pouvaient au moins en prendre un verre! Verr et deux autres Reap-Rippers étaient derrière le canapé: l'E.S.Per s'occupait de garder la liaison avec d'autres hommes postés à l'extérieur, au cas où. Il profitait de quelques occasions où il pouvait parler pour dire qu'il n''y avait rien à signaler, si ce n'est qu'il en avait marre de rester debout. La discussion continuait:

... J'ai meilleure proposition à faire: moi donner plus d'argent pour livraisons cocaïne mensuelles, et vous laisser mes hommes s'implanter dans votre quartier. Plus de rentabilité pour vous, et Seikusu servir d'interface entre Moscou et Kyoto. Plus profitable pour tous si vous travailler pour nous.

Le silence se fit soudain. Viktor pensait que Melancholy réfléchissait ardemment à la question, mais Balamb avait tiqué à la dernière phrase. Luna décroisa lentement les bras, en sentait les choses s'envenimer, et Verr ajouta qu'il commençait à avoir mal aux pieds. Leur chef brisa la glace:

En clair, vous me demandez de vous faire office de larbin, Viktor?

Balamb déglutit: tout cela était de mauvaise augure, il n'en fallait pas beaucoup à Mel pour exploser. Viktor continuait:

Non, nous travailler sur un pied d'égalité, ici à Seikusu. Vous devenir mon associé.

Associé? L'ambiance devenait sinistre: Viktor le prenait définitivement pour un con. Mel ne gagnait rien à part une augmentation des bénéfices, et ne tirait aucun avantage même s'il s'implantait à Moscou. Quant à Viktor, il pourrait non seulement faire affaire dans la région de Kyoto, mais en plus il continuerai de recevoir de la cocaïne de la part des Reap-Rippers.

J'ai une meilleure proposition à te faire. Tu lèches mes pompes jusqu'à ce que les semelles soient comme neuves, et j'oublie le fait que tu m'aies insulté, devant mes hommes, en plein sur mon territoire.

Le russe se leva: malgré son visage fin,ses épaules étaient larges, et il était plutôt grand. Il s'en allait, invitant ses hommes à le suivre.

Quel dommage que nos affaires se terminer ainsi. Nous allons donc devoir prendre Seikusu par nos propres moyens.

Lui et ses sept larbins firent volte-face, dégainant tous des 9mm. Mais Melancholy avait déjà prévu l'affaire, et les russes ne virent que Verr, seul, allongé sur le canapé.

La situation est moins confortable que je l'imaginais. Hé, boss, vous m'écoutez?

La tête de l'un des mafieux fut transpercé par la pièce de Luna, venue de derrière l'une des étagères. Les autres se mirent tous à couvert, et un concert de coups de feu démarra. Verr se redressa, et piocha dans les cacahuètes, mais un couteau se ficha dans sa main. Il grogna:

C'est douloureux Boss... Et puis je ne suis pas venu pour me battre...
Qu'y a-t-il?
Ne pleure pas.
Ne crie pas.
Tout va s'arranger, allez, viens dans mes bras.
Tu te sens mieux? Tu ne devrais pas.
Je suis le Prince. Le Prince des Enfers.

"Les larbins suivent leur maître, c'est normal. Qu'attends-tu? Suis-moi!"

Lydia

Créature

Re : Underworld Romance [Lydia]

Réponse 1 lundi 26 novembre 2012, 23:49:15

Quelque part, dans l'une des innombrables auberges miteuses mais bon-marché de Nexus...

« Mmh ! Mmmmh ! »

... une petite succube gémissait doucement, baillonée. Des gémissements plaintifs, empruntes de frustrations. Et cette succube, c'était moi.

*Rhaaaa, bon sang, dépêche toi !* pensais-je, à deux doigts de devenir dingue.

La situation était des plus insoutenables, et j'étais malheureusement dans l'incapacité d'y faire quoi que soit. J'aurais voulu lui crier dessus, le traiter de tout les noms ! Mais baillonée par ma propre culotte de satin rose, dont il s'était servi comme d'un mors à cheval, j'aurais plus eu l'air ridicule qu'autre chose...

Je me trouvais sur le petit lit, qui tenait davantage d'un "une place et quart" que du "deux place" que nous avions demandé, à quatre pattes, aussi sagement qu'une succube excitée et impuissante pouvait l'être. Mes poignets étaient en effet attachés de part et d'autres de la tête de lit, avec une fine cordelette rouge. De chaque côté, deux petits meubles en bois, ternes, sur lesquels une bougie nous éclairait de sa faible lueur vacillante.

Je ne pouvais ni me retourner ni m'en aller, contrainte de rester ainsi, le corps offert aux volontés du terranide-loup qui se tenait derrière moi. Ce qui n'était pas pour me déplaire, loin de là... Si seulement il ne s'amusait pas à me faire autant languir ! Mon bas-ventre bouillonnait de désir, d'un désir intense et inassouvi, je sentais son sexe se frotter lentement au mien, glisser le long de la frontière sensible et humide qui séparait mes lèvres intimes avec une douceur des plus frustrante. J'avais beau me trémousser dans tous les sens ( assez difficile, les mains liées... ), me déhancher sous ses yeux dans l'espoir futile de m'empaler sur sa queue qui me faisait tant envie en cet instant, mais je ne parvenais à rien de bien concluant, si ce n'était accentuer la frustration toujours croissante de ses caresses superficielles... Et ça me rendait folle !

*Allez, quoi ! Arrête de faire le con, baise moi !* ai-je pensé, si fort que je n'aurais même pas été étonnée qu'il m'ai entendu.

C'est alors qu'il rompit le contact entre nos deux sexes... Je sentis l'une de ses griffes glisser lentement le long de mon dos, en suivre la courbure prononcée, me faire doucement frissonner, jusqu'atteindre mes hanches qu'il agrippa fermement, ne laissant aucun doute quant à ce qu'il me réservait pour la suite. Je soupirais longuement, tout à la fois d'aise et d'excitation. Après avoir eu le culot de me mettre dans un tel état, il avait intérêt à être à la hauteur !

Il grogna, et lorsque sa queue finit enfin par se décider à me pénétrer, d'un geste vif, ramenant de force mes hanches en arrière pour l'y glisser en moi plus vigoureusement encore...

« MMMMMHHH ! »

Un cri, certes étouffé, mais tellement explicite ! Cambrée de plaisir, je me déhanchais doucement pour apprécier davantage la présence de cet épais gourdin dans mon intimité. C'était si bon... si bon que je voyais des étoiles danser sous mes yeux. Je fus même subitement prise d'une légère migraine.
*Bizarre, tout ça...* Avant même que mon "doux" partenaire ne puisse poursuivre, ma migraine s'intensifia rapidement, avant de se transformer en désagréables vertiges, j'avais l'impression que la chambre tourbillonnait autour de moi, que je perdais l'équilibre, que je me trouvais dans un manège devenu fou.

*Qu'est-ce que... j-je...*

La pièce semblait tourner de plus en plus vite, au point de la rendre méconnaissable. Je me sentais de plus en plus nauséeuse, et je n'avais aucune idée de ce qu'il se passait ! Je me retournai, assez paniquée, et me rendis compte que la chambre avait disparu, et que je tombais, tombais, tombais... et perdis brièvement connaissance.

~ BOUM ! ~

Je rouvris brusquement les yeux, réveillée par le choc. Probablement que je venais de tomber du lit...
*Tsss, c'est malin, ça !* Mais... je me rendis vite compte que je n'étais plus du tout dans l'auberge, là ! Les vertiges étaient passés, et je parvins tant bien que mal à me relever, un peu titubante, mais avant même que je ne puisse pleinement reprendre mes esprits, ce fut l'Apocalypse. Enfin presque.

Un gigantesque brouhaha éclata à quelque mètres à peine de là où je me trouvais, la surprise me fit tomber à la renverse. La source en était un groupe d'homme, qui tenait d'étrange petits outils cracheur de feu, et qui produisait un vacarme monstrueux ! J'avais aucune idée de ce qu'il se passait, mais leur air sévère n'inspirait pas tellement confiance... Je me reculait un peu, discrètement, toujours assise au sol, jusqu'à buter contre une caisse en bois... et renverser son contenu au sol.
* Bien joué miss maladroite ! * me réprimandais-je intérieurement. Il s'agissait d'une caisse de fruits, et plus exactement de pomme verte, et son contenu se répandit sur le sol, roulant un peu partout, et attirant par la même occasion l'attention de l'un des individus sur moi.

« O moy bog ! » ~ grogna-t-il, visiblement très étonné, et d'un air bien peu amical.

Zut ! Pour la discrétion, c'était raté. Et vu sa tête, ça m'étonnerais qu'il me veuille que du bien... Il fallait que je me sorte de là, et vite ! Sauf que, subitement, certains coups de feu cessèrent, et deux autres regards se tournèrent vers moi, interloqués, mais toujours sans le moindre signe de sympathie. Non pas que la situation était déplaisante, mais un p'tit peu quand même, et si je pouvais retourner dans mon lit terminer ce qui avait si bien commencé, je ne me serais pas faite prier deux fois ! Et couper court à de délicieux ébats étaient le genre de chose qui me mettaient facilement en rogne.

« Bah quoi ! Qu'est ce que z'avez à me dévisager comme ça !? » ~ rétorquais-je à leur regard, un peu trop impulsivement.

Je n'avais pas fais très attention jusque là, mais il semblerait bien que ma culotte avait disparu, probablement depuis mon arrivée ici, et c'était peut-être ce qui attirait leur attention ? A moins que ce ne soit mes attributs de succube ? C'est vrai qu'après tout, j'avais l'impression qu'ils étaient tous humains. Et puis ils parlaient en une langue un peu bizarre, j'avais aucune idée d'à qui j'avais affaire ! Et mon intuition me disais que je ferais mieux de ne pas le savoir...

Quoi qu'il en soit, j'allais pas m'éterniser là ! Je fis rapidement volte face et me mis à courir. Vers où ? Absolument aucune idée. Je ne savais ni où j'étais, ni où j'allais, mais je finirais bien par trouver la sortie de cet endroit, et j'aviserais le moment venu ! Mais les hommes ne l'entendait pas de cette oreille, et remirent en marche leur machine dans ma direction, faisant exploser les caisses de fruits et légumes qui m'entouraient.

« Nyaaaaaah ! »

Bon sang, mais c'était quoi ces machins là ! J'vais finir par être blessée s'ils continuent ! Ou pire ! Je plongeais en hâte vers le sol, et atterris derrière un pilier en une acrobatique galipette, la respiration saccadée. C'était pas vraiment LA CHOSE la plus effrayante que j'ai vécu, mais c'était pas forcement agréable non plus ! Un bref regard derrière moi me confirma ce que je craignais, ils ne comptaient pas me laisser filer, et l'un des hommes s'avançait vers moi, son dangereux artefact entre les mains. Réfléchis, Lydia, réfléchis... vite ! Je plongeais ma main dans la caisse la plus proche, dans l'espoir d'y trouver quelque chose qui me serait utile, et j'en sortis... une tomate. C'était une caisse de tomate.
*Super...* Bon, de toute façon, j'avais plus vraiment le choix, l'ennemi se rapprochait dangereusement de ma position.

« Vas-t-en ! Laisse moi tranquille ! » m'exclamais-je, avec toute la fermeté dont j'étais capable en cet instant.

Joignant le geste à la parole, je balançais la tomate que j'avais trouvé... et qui atterris en plein dans sa figure ! L'homme recula, surpris, s'essuyant les yeux pour tenter d'y voir quelque chose, mais (mal)heureusement, il ne put éviter l'une des nombreuses pommes qui jonchaient le sol, et trébucha de manière spectaculaire, les quatre fers en l'air, s'écroulant avec fracas, si fort qu'il semblait avoir perdu connaissance sous le choc.

« Bien fait ! J't'avais prévenu ! »




(-Hors RP-) Jusque là, les seuls personnes que Lydia ait vu, ce sont les russes (et Verr, mais pour elle c'est la même chose, enfin pour l'instant en tout cas) ^^ (-Hors RP-)
Kit by Theorem ©

Melancholy

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Re : Underworld Romance [Lydia]

Réponse 2 jeudi 20 décembre 2012, 02:26:34

Dès l'apparition de cette splendide démone en tenue d’Ève, des regards lourd et accusateurs fusillèrent Melancholy, lequel fixait sa bague, interloqué. Il n'avait invoqué personne, et soupçonnait un quelconque dysfonctionnement de ce bijou qui portant avait très bien marché depuis des siècles. De toute façon, de la part d'un forgeron aussi laid et boiteux, on ne pouvait pas s'attendre à un artefact fiable. Dans le doute, il se décida à faire une invocation de lui-même: si ça venait vraiment de lui, alors la succube disparaitrait dès lors que l'autre créature viendrait. Ce qui vu la situation ne la dérangerait sans doute pas.
Une sangsue noire comme l'encre et hérissée de pointes apparut sur l'index tendu du Prince, tandis que ses sbires manifestaient leur incompréhension la plus totale. Melancholy arbora un sourire victorieux:

C'est pas ma faute!

Ça ne changeait rien au fait qu'une succube sortie d'on ne sais où était en train de se faire canarder à quelques mètres de là, mais au moins il avait la conscience tranquille. Balamb souleva l'idée d'un éventuel portail, mais Luna lui rétorqua qu'elle vérifiait toujours les pièces avant un entretien, et que si jamais c'était le cas, alors il venait tout juste d'apparaitre. Toutes ces hypothèses ne changeaient strictement rien à la situation et au fait que ces timbrés continuaient de flinguer les caisses de marchandise, c'est pourquoi leur chef se pinça l'arête du nez, en se demandant ce qu'il avait pu faire pour être entouré de couillons pareils. Verr avait profité de la "diversion" pour les rejoindre discrètement, et s'exprima avec sa mollesse habituelle tout en désignant la scène du pouce.

Hé boss, loin de moi l'idée de vous alarmer mais... Ce serait pas les tomates pour le cartel mexicain?

Tous se figèrent. Oui en effet, ce coin de la pièce était réservé aux exportations. Des "tomates farcies", des fruits dont on avait vidé une bonne partie de l'intérieur pour y cacher des sachets d'héroïne. Ils avaient beau avoir un entente, les mexicains n'étaient pas des rigolos. Pas du genre à faire tournoyer leurs sombreros sur du banjo tout en mangeant des fajitas. Même si Verr continuait de les imaginer comme ça.
Le Prince sentait la colère l'envahir et grimper jusqu'à l'en faire rougir. Il enfonça un couteau dans l’œil gauche de son défouloir immortel, puis donna les ordres, comme un véritable chef de la mafia. Ce qu'il était, au fond.

Sortez. Tous. Et nettoyez-moi le coin. Je veux plus voir un seul de ces buveurs de whisky dans ma ville.


Ils étaient tous inquiets de laisser leur patron seul face à une horde d'excités de la gâchette, mis à part Verr qui était parti dès qu'il avait entendu "sortez", mais il était risqué de contredire Melancholy, le Prince Reaper. De plus que s'il courait vraiment un risque, son sixième sens l'aurait prévenu. Ils s’exécutèrent, alors que Mel sortait de son couvert.

En quelques secondes, deux hommes dont celui qui avait le visage poudré à cause de la tomate tombèrent sur le flanc, un couteau planté dans la tempe. Les quatre restant qui se tournèrent vers lui eurent à peine le temps de voir Bénathor, le redoutable gardien de la prison des Enfers, leur enfonçant des crochets dans la gorge pour mieux les déchiqueter. Une fois son travail accompli, il disparut tout simplement, congédié. Melancholy s'avança vers la démone, dans toute sa grâce et sa majesté:

En voilà une qui a causé bien du grabuge par sa seule entrée en scène!

Il s mit à rire, dans le silence qui avait repris sa place dans la pièce. En quelques secondes, plus de tirs, plus de caisses qui éclatent, plus personne. Juste un Prince, et une femme perdue. Il retira son manteau et lui tendit, comme il est d'usage quand on est un homme courtois, raffiné et galant. Cependant, profitant du fait que sa tignasse cachait ses yeux pour profiter de la nudité de l'inconnue. Oh, bien sûr, il avait déjà vu, et même invoqué des succubes ne serait-ce que lorsqu'il ne voulait pas passer la nuit seul, mais celle-ci lui plaisait. Sans doute du fait de sa petite taille, qui donnait un bon avantage à ses formes rebondies et à son joli minois.

A en juger par ta tenue et ta surprise, tu as dû traverser un portail qui s'est formé juste en-dessous de toi l'espace d'un instant. A moins qu'un imbécile dans cette ville ait raté un rituel d'amateur, mais plus rien ne me surprend...

Il s'accroupit à côté d'elle en souriant, lui tendant une main amicale. Il était curieusement calme, étonnamment gentil. Noblesse oblige, il se devait de se montrer bienséant, et de garder son sang-froid.

Je suis Melancholy, fils d'Hadès et de Menthé. Tu devrais t'en réjouir, tu aurais pu tomber sur un Otaku en manque... Et toi? Tu me donnerais ton nom?


Bien qu'il ne l'ait pas invoquée, il lui aurait suffi d'une injonction pour lui forcer la main, mais ce n'était pas le but recherché. Courtoisie, galanterie et raffinement. Le Prince des Enfers se devait de ne pas être un rustre, même lorsqu'il s'adressait à une demoiselle du bas-peuple.
Qu'y a-t-il?
Ne pleure pas.
Ne crie pas.
Tout va s'arranger, allez, viens dans mes bras.
Tu te sens mieux? Tu ne devrais pas.
Je suis le Prince. Le Prince des Enfers.

"Les larbins suivent leur maître, c'est normal. Qu'attends-tu? Suis-moi!"


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