Ahri était à l'exterieur, discrètement, pour une fois. elle ressemblait à une fille venue du Mahgreb avec ses voiles fin permettant de distinguer le visage de la jeune femme, mais seulement lorsqu'on regardait fixement, elle était habillée différemment, aussi, et elle avait caché ses queues par magie, et ses oreilles avec un autre foulard qui masquait ses cheveux d'un noir de jais. Elle avancais discrètement en ville, dans les bas fond, plus précisément. Dans ces quartiers, elle pouvait se faire attraper par une bonne vingtaine d'ivrogne qui n'hésiteraient pas à la pilonner et à repartir gratis.
Alors que je cherchais un objet dont nul n'aurait la connaissance, il y eut soudain un mouvement d'effervescence. Cherchant d'où cela venait, j'entend qu'un guerrier, Garn, celui que j'ai vu il y a peu, s'est enfui... Une intuition me pousse à rentrer, une sensation d'insécurité s'empare de moi tandis que le sort anti-intrusion me fait parvenir une alerte. Je me met donc à avancer aussi vite que mon corps d'humaine peut faire, passant à travers un mur où deux en utilisant Assaut Spirituel.
Quel idée idiote avait eu Ahri pour sortir sans fermer la porte? héhé... En réalité... Elle piègeait justement voleur et autres de cettes manière. Il entraient... Et ne pouvaient plus sortir. La porte se fermait devant eux et ne s'ouvrait que de la volonté d'Ahri.
En tout cas, elle arrivait chez elle avant que des gardes ne rappliquent. Son voile était tombé, tout comme son foulard. ne restait plus que la tenue extravagante qu'elle portait encore quand soudain on hurla:
- Eh vous, arrêtez!
Une seconde de plus, et les gardes étaient devant moi.
Le premier garde était nerveux, trop nerveux. Le fait de parler à une terranide l'exédait. Le second était un habitué de la maison, c'était aussi le supérieur de la bande de Garde actuelle, il connaissait Ahri et ses pouvoirs, suffisamment pour savoir que la kitsune ne reculerait devant rien lorsqu'il s'agissait de vengeance. aussi parlait-il avec calme, et insistance pour la situation:
- Dame Ahri! Aurriez-vous vu un terranide Loup blanc courrir par ici? C'est un fugitif qui viens de tuer son geôlier. Pour la sécurité de tous, il doit être emprisoné.
- Je n'ai rien vu de tel.
Le second soldat fut bien plus méfiant. Il tenta de me repousser en disant:
- Tous les terranides sont pareils! Tu le caches chez toi et tu nous bernes par tes belles paroles.
Il donna un violent coup à la porte, s'il avait visé le bois, il brisa la vitre, mais la porte était close. Mais son geste me mis dans une colère noire. Changeant d'apparence en public, pour mon apparence d'origine, Je l'attrape par le bras avec deux de mes queues et le soulève à dix centimètre du sol. Lui hurlait:
- Lache moi, salope! Ou tu vas goûter de ma lame!
- Tu vas m'écouter avant de brailler comme un couillon! Lui répondais-je, réelement hors de moi. Je scelle ma porte de charme de protections anti intrus de ton espèce. Maintenant, tu viens de me briser une vitre! J'exige réparation!
- Lache moi tout de suite ou je jure de t'élargir le trou de balle avec mon sabre! Maudite cat...
- Il suffit, Murkoff! Tu en as assez fait!, puis il jeta à mes pieds une petite bourse remplie de pièces. veuillez accepter nos excuse, Dame Ahri. Cette bourse devrait être suffisante pour faire remplacer votre bien.
Lâchant le garde, je m'approche du 'chef' et lui glisse:
- Merci. ♥ Passe me voir quand tu veux, je te ferais gratuit, une seule fois. Déconseille en revanche à ton ... camarade, de repasser par ici. Il risquerais... gros.♥
Me rapprochant à nouveau de ma porte d'entrée, je rajoute:
- Je n'ai pas vu de terranide Loup blanc en arrivant. J'ai par contre entendu quelqu'un courir par là-bas. je montre l'autre ruelle, celle où n'imorte qui fuyant des gardes aurait normalement couru. Il a dû gagner du terrain, et la personne à blâmer est... là. Je montre le garde trop nerveux qui se tenait le bras. Il souffrait d'avoir été aussi malmené par une femme, mais il devait aussi faire fière allure, il se tiens vite en position. Puis, la cavalerie se mis à courir.
Désormais libre de soupçon, je me doutais de qui j'allait trouver à l'intérieur, et cela ne me dérangeais pas du tout... J'entre, puis scelle à nouveau la porte. créant un nouvel enchantement pour qu'a présent, le son ne filtre pas à travers la vitre brisée. Une fois en totale intimité, je dis:
- Je sais que tu es là. Mon alarme personnelle s'est enclenchée lorsque tu as ouvert la porte. J'ai envoyé les gardes ailleurs et je ne vais pas te manger... Ou peut-être un petit bout. ~♥
Attendant une quelconque réaction, je m'approche de lui, le repérant grâce à son âme.