La petite tori était définitivement très perturbée, et son état excitait encore plus Mélinda, qui se sentirait presque sur le point d’envisager de la remordre. Ce ne serait toutefois pas raisonnable ; le sang devait être pris de manière raisonnable. Trop de gourmandise tuait la gourmandise, et Mélinda se contenta donc de laisser Myriade se déplacer lentement. La tori était ravie de ce qu’elle vivait, comme si elle était dans une quelconque expérience onirique renversante. Ses grands yeux éblouis témoignaient de l’admiration qu’elle semblait vouée à sa nouvelle Maîtresse. Un véritable régal ! Mélinda se sentait extrêmement heureuse, et pas que parce qu’elle avait dans ses veines le sang de la moinelle. La vampire était après tout un être vivant, et, en tant que tel, elle appréciait qu’on l’aime. C’était normal et naturel. Myriade posa ses belles petites lèvres sur le sein de sa Maîtresse, se mettant à le suçoter avec plaisir. Ce devait être délicieux ! Mélinda eut un sourire, et continua à jouer avec les petites fesses de la moinelle, à la faire délicatement souffrir en tirant sur l’élastique de sa culotte, à la mettre dans une situation impossible où elle irait, d’elle-même, se débarrasser de ce morceau de tissu. Mélinda n’attendait que ça, et, tout en laissant une main sous sa culotte, à palper ces deux belles courbes, sa seconde main remonta le long de son dos, glissant sur sa colonne vertébrale, pour atteindre ses cheveux, qu’elle se mit à caresser, à frotter, griffant très légèrement sa nuque.
Mélinda eut finalement un léger soupir quand Myriade se retira un peu, afin d’ôter pour de bon sa culotte. La tori était excitée, fiévreuse, et maintenant nue comme un ver, nue comme au premier jour. Mélinda la regarda avec un frisson de désir renforcé. Diable, ce qu’elle était belle ! Une véritable ange de beauté et de merveille ! Myriade soupira alors, et Mélinda se redressa légèrement, retournant près de Myriade, et l’embrassa sur le ventre, juste sous les seins, penchant pour cela sa tête, avant de la relever, ses griffes caressant le corps délicat de la tori. Leurs visages se rapprochèrent, et Mélinda l’embrassa, une fois n’est pas coutume, sur les lèvres, avant de glisser sur son cou, et de remonter sur sa joue, sa langue se balançant sur sa peau douce et fine, chaude et délicate, si sensuelle, tellement sensuelle...
*Elle me fait craquer... Reste calme, Mélinda, reste calme !*
Elle essayait de se contrôler, de se calmer, et gémit dans l’oreille de Myriade, avant de retourner à l’assaut du corps de la petite, et de l’amener à s’allonger sur le dos, sa tête glissant presque hors du lit.
« Tu vas maintenant connaître le premier orgasme de ta vie, ma chérie… Laisse-toi faire, c’est tout ce que je te demande… »
Elle ponctua cette phrase d’un bécot sur le nez, puis glissa sa main le long du corps de la tori, jusqu’à son intimité, désormais mise à nu, sans la moindre plus petite forme de protection. La vampire se lécha les lèvres, et approcha son corps, déposant un bref baiser sur l’un des seins de Myriade, un autre sur son nombril, et s’arrêta devant son intimité. Elle veilla à aider Myriade à bien écarter les jambes, pour qu’elle puisse se glisser entre elles, et, lentement, Mélinda commença à s’allonger un peu sur le lit, afin de rapprocher son visage de l’intimité de Myriade. Elle continuait à mouiller, la petite, et le nez de la vampire caressa son bassin, cette zone sensible. Pour la faire encore plus patienter, Mélinda commença, non pas par s’attaquer directement au cœur du problème, mais par les périphéries. Ses lèvres et sa langue vinrent glisser sur l’aine de la tori, sur cette portion du corps à mi-chemin entre le bassin et les jambes, une zone assez sensible, et on ne peut plus délicieuse sur un corps si doux.
Oui, Myriade était de ces Terranides qui avaient de tendres peaux de bébés. Sa pilosité corporelle était extrêmement faible, et l’embrasser, peu importe la partie du corps, relevait d’un régal sans cesse renouvelé. Mélinda se faisait plaisir, et, commença alors à s’attaquer véritablement à l’intimité de sa petite et innocente proie. Elle lécha ses lèvres vaginales, se contentant simplement de glisser le bout de sa langue dans cette fente, cette curieuse petite grotte qui abritait bien des choses. Sa langue remua sur une zone sensible, liquide, et elle avala la cyprine Elle n’avait presque aucun goût, car celui du sang l’occultait, et elle commença ensuite à glisser un doigt en elle, sans vraiment le remuer, mais simplement pour que Myriade s’habitue à sa présence. Elle ne l’enfonça pas trop fort, ne voulant pas que la jeune tori perde tout de suite son hymen. Mélinda remua très lentement son doigt, et leva la tête vers Myriade :
« Est-ce que tu en veux plus, ma belle ? »
Comme elle ne faisait rien, ou presque, le corps de Myriade devait être en manque. Elle allait connaître ce phénomène horrible, insoutenable, qu’on appelait la frustration. Sa frustration ne durerait toutefois pas très longtemps, car la vampire se sentait maintenant suffisamment excitée pour faire sortir son membre masculin de son corps, et pouvoir ainsi véritablement la pénétrer. Son sexe sortirait tendu et durci, et elle fantasmait déjà rien qu’à l’idée de le plonger dans le corps de Myriade.